Eucharistie du Samedi 24 Mars 2018 : Samedi de la 5ème semaine de Carême.
Fête de Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
Fête du Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador, Martyr de la Foi (1917-1980).
Fête de la Bienheureuse Marie Kar?owska, Vierge et Fondatrice des « Sœurs du Bon Pasteur de la Divine Providence » (1865-1935).
Fête du Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix, Prêtre o.f.m. cap. (1743-1801).
Fête de la Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut des Sœurs des Anges (? 1911).
Fête de la Vénérable Scolastica Rivata, première supérieure des Disciples du Divin Maître (? 1987).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 37,21-28... Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,45-57.
Commentaire de Saint Robert Bellarmin (1542-1621), Jésuite, Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête de Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte Brigitte, Moniale à Vadstena (1330-1381).
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Sainte Catherine de Suède, fille de Sainte Brigitte.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête du Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador, Martyr de la Foi (1917-1980).
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Bienheureux Oscar Arnulfo Romero, Archevêque de San Salvador.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie Kar?owska, Vierge et Fondatrice des « Sœurs du Bon Pasteur de la Divine Providence » (1865-1935).
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Bienheureuse Marie Kar?owska.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête du Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix, Prêtre o.f.m. cap. (1743-1801).
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Bienheureux Diègo-Joseph Lopez de Cadix.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur, Fondatrice de l'Institut des Sœurs des Anges (? 1911).
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Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Cœur.
Samedi 24 Mars 2018 : Fête de la Vénérable Scolastica Rivata, première supérieure des Disciples du Divin Maître (? 1987).
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Vénérable Scolastica Rivata.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 37,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je vais prendre les fils d’Israël parmi les nations où ils sont allés. Je les rassemblerai de partout et les ramènerai sur leur terre.
J’en ferai une seule nation dans le pays, sur les montagnes d’Israël. Ils n’auront tous qu’un seul roi ; ils ne formeront plus deux nations ; ils ne seront plus divisés en deux royaumes.
Ils ne se rendront plus impurs avec leurs idoles immondes et leurs horreurs, avec toutes leurs révoltes. Je les sauverai en les retirant de tous les lieux où ils habitent et où ils ont péché, je les purifierai. Alors ils seront mon peuple, et moi je serai leur Dieu.
Mon serviteur David régnera sur eux ; ils n’auront tous qu’un seul berger ; ils marcheront selon mes ordonnances, ils garderont mes décrets et les mettront en pratique.
Ils habiteront le pays que j’ai donné à mon serviteur Jacob, le pays que leurs pères ont habité. Ils l’habiteront, eux-mêmes et leurs fils, et les fils de leurs fils pour toujours. David, mon serviteur, sera leur prince pour toujours.
Je conclurai avec eux une alliance de paix, une alliance éternelle. Je les rétablirai, je les multiplierai, je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours.
Ma demeure sera chez eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
Alors les nations sauront que Je suis le Seigneur, celui qui sanctifie Israël, lorsque mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »
Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.
Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.
La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 11,45-57.
En ce temps-là, quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait.
Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : « Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes.
Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »
Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien ;
vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. »
Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ;
et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.
À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer.
C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples.
Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque.
Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! »
Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.
Commentaire du jour.
Saint Robert Bellarmin (1542-1621), Jésuite, Évêque et Docteur de l'Église.
La Montée de l'âme vers Dieu (trad. rev. Tournay)
« À partir de ce jour-là, le grand conseil fut décidé à le faire mourir »
Ô Seigneur, tout ce que tu nous enseignes pourrait sembler trop difficile, trop lourd, si tu parlais d'une autre tribune ; mais puisque tu nous instruis plus par l'exemple que par la parole, toi qui es « Seigneur et Maître » (Jn 13,14), comment oserons-nous dire le contraire, nous qui sommes les serviteurs et les élèves ?
Ce que tu dis est parfaitement vrai, ce que tu ordonnes parfaitement juste ; cette Croix d'où tu parles l'atteste.
Ce Sang qui coule à flots témoigne aussi ; il crie de toutes ses forces (Gn 4,10).
Et enfin, cette mort même : si elle a pu déchirer à distance le voile du Temple et fendre les pierres les plus dures (Mt 27,51), comment ne ferait-elle pas de même, et plus encore, pour le cœur des croyants ; comment ne les amènerait-elle pas à se soumettre ?
Seigneur, nous voulons te rendre amour pour Amour ; et si le désir de te suivre ne procède pas encore de notre amour pour Toi, car il est bien faible, qu'il vienne du moins de notre amour de ton Amour.
Si tu nous attires après Toi, « nous courrons à l'odeur de tes parfums » (Ct 1,4 LXX) : nous ne désirons pas seulement t'aimer, te suivre, mais nous sommes résolus à mépriser ce monde...
Lorsque nous voyons que Toi, notre chef, tu n'as pas accaparé les joies de cette vie. Nous te voyons affronter la mort, non dans un lit, mais sur le bois qui rend la Justice ; bien que roi, tu ne veux pas avoir d'autre trône que ce gibet...
Entraînés par ton exemple de roi plein de Sagesse, nous repoussons l'appel de ce monde et de son luxe, et prenant ta Croix sur nos épaules, nous nous proposons de te suivre, Toi seul... Accorde-nous seulement l'aide nécessaire ; rends-nous assez forts pour te suivre.
Commentaire du jour.
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Commentaire sur la lettre aux Romains, 15, 7 (trad. bréviaire, 5e sam. Pâques)
« Afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés »
Il est écrit : « Tous, tant que nous sommes, nous formons un seul Corps et nous sommes membres les uns des autres » (Rm 12,5) car Le Christ nous rassemble dans l'unité par les liens de l'Amour : « C'est Lui qui, des deux, a fait un seul peuple ; il a fait tomber le mur qui les séparait, la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la Loi » (Ep 2,14).
Il faut donc que nous ayons les mêmes sentiments réciproques ; « si un membre souffre, que tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l'honneur, que tous partagent sa joie » (1Co 12,26).
C'est pourquoi, dit encore Saint Paul, « accueillez-vous les uns les autres comme Le Christ vous a accueillis pour la Gloire de Dieu » (Rm 15,7).
Accueillons-nous les uns les autres, si nous voulons avoir les mêmes sentiments. « Portons les fardeaux les uns des autres ; rassemblés dans la Paix, gardons l'unité dans un même Esprit. » (Ep 4,2-3)
C'est ainsi que Dieu nous a accueillis dans Le Christ. Car celui-ci a dit vrai : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné Son Fils pour nous » (Jn 3,16).
En effet, Le Fils a été donné en rançon de notre vie à tous, nous avons été affranchis de la mort, rachetés de la mort et du péché.
Saint Paul éclaire les perspectives de ce plan de Salut lorsqu'il dit que « Le Christ s'est fait le serviteur de la circoncision en raison de la fidélité de Dieu » (Rm 15,8).
Car Dieu avait promis aux patriarches, pères des Juifs, qu'il Bénirait leur descendance qui deviendrait aussi nombreuse que les astres du Ciel.
C'est pour cela que le Verbe, qui est Dieu, s'est manifesté dans la chair et s'est fait homme. Il maintient dans l'existence toute la Création et il assure le bien-être de tout ce qui existe, puisqu'il est Dieu.
Mais il est venu en ce monde en s'incarnant « non pour être servi, mais », comme il le dit Lui-même, « pour servir et donner sa Vie en rançon pour la multitude » (Mc 10,45).
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_50
Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
«Jésus allait mourir pour la nation. Or, ce n'était pas seulement pour la nation, c'était afin de rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés»
Aujourd'hui, alors qu'Il monte vers Jérusalem, Jésus se sait poursuivi, traqué, condamné d'avance, car, plus grande et plus neuve fut sa révélation —l'annonce du Royaume— plus vaste et plus claire fut la division et l'opposition qu'Il trouva chez ceux qui l'écoutaient (cf. Jn 11,45-46).
Les paroles négatives de Caïphe, «il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple, et que l'ensemble de la nation ne périsse pas» (Jn 11,50), seront positivement assumées par Jésus dans notre Rédemption par Sa mort expiatoire.
Jésus, le seul vrai Fils engendré par Dieu, meurt sur la Croix par Amour pour chacun de nous! Il meurt pour faire réalité le plan du Père, c'est à dire, «rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés» (Jn 11,52).
Et voici l'admirable créativité de Notre Dieu. Caïphe, avec sa sentence («il vaut mieux qu'un seul homme meure...») ne fait qu'éliminer, emporté par sa haine, un idéaliste.
Dieu Le Père, au contraire, en envoyant Son Fils par Amour pour nous, réalise une chose merveilleuse: convertir cette sentence malveillante en une œuvre d'Amour, car, pour Dieu Le Père, chaque homme vaut tout le Sang versé par Jésus-Christ!
Dans une semaine, nous chanterons —lors de la Solennelle Veillée Pascale— l'annonce de la Pâque.
À travers cette merveilleuse prière, l'Église fait l'éloge du péché originel.
Et elle ne le fait pas parce qu'elle ignore sa gravité, mais parce que Dieu —dans sa Bonté infinie— fit des prouesses en réponse au péché de l'homme.
À son “chagrin originel”, Il a répondu par l'Incarnation, l'immolation personnelle et l'institution de l'Eucharistie.
Aussi la liturgie chantera-t-elle Samedi prochain: «Merveilleuse condescendance de ta Grâce! Imprévisible choix de ton Amour! Heureuse fut la faute qui nous valut un tel Rédempteur!».
Que nos paroles et nos actes ne soient pas des obstacles à l'évangélisation, car nous aussi, nous avons reçu du Christ le mandat de rassembler les fils dispersés de Dieu: «Allez donc! De toutes les nations faites des disciples» (Mt 28,19).
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE : SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE : VOICI QUE S’OUVRENT POUR LE ROI
Voici que s'ouvrent pour le Roi
les portes de la Ville :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi fermerez-vous sur moi
la pierre du tombeau,
dans le jardin ?
R/Dieu sauveur, oublie notre péché
Mais souviens-toi de ton amour
Quand tu viendras dans ton Royaume.
Je viens, monté sur un ânon,
en signe de ma gloire :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi me ferez-vous sortir
au rang des malfaiteurs,
et des maudits ?
Vos rues se drapent de manteaux
jetés sur mon passage :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi souillerez-vous mon corps
de pourpre et de crachats,
mon corps livré ?
Vos mains me tendent les rameaux
pour l'heure du triomphe :
Hosanna ! Béni sois-tu, Seigneur !
Pourquoi blesserez-vous mon front
de ronce et de roseaux,
en vous moquant ?
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu es toujours à l’œuvre pour sauver les hommes, mais en ce moment du Carême tu offres plus largement ta Grâce à ton peuple ; regarde avec bienveillance tous ceux qui t’appartiennent : que ton Amour protège et fortifie à la fois les catéchumènes et les Baptisés.
Parole de Dieu : (Is 65, 1b-3a)... (Office des Laudes).
J’ai dit : « Me voici, me voici » à une nation qui n’invoquait pas mon Nom. J’ai tendu mes mains, à longueur de jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le chemin qui n’est pas bon, qui sont à la remorque de leurs propres pensées.
C’est un peuple qui me vexe, en face, sans arrêt.
Parole de Dieu : (1 P 1, 18-21)... (Office des Vêpres).
Vous le savez : ce qui vous a libérés de la vie sans but que vous meniez à la suite de vos pères, ce n’est pas l’or et l’argent, car ils seront détruits ; c’est le Sang précieux du Christ, l’Agneau sans défaut et sans tache.
Dieu l’avait choisi dès avant la Création du monde, et il l’a manifesté à cause de vous, en ces temps qui sont les derniers.
C’est par Lui que vous croyez en Dieu, qui l’a ressuscité d’entre les morts et lui a donné la Gloire ; ainsi vous mettez votre Foi et votre Espérance en Dieu.