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Eucharistie du Mardi 20 Mars 2018 : Mardi de la Cinquième semaine de Carême.
Eucharistie du Mardi 20 Mars 2018 : Mardi de la Cinquième semaine de Carême.
Fête de Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1340-1393).
Fête de Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923).
Fête de Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (? 1912).
Fête du Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Nombres 21,4-9… Psaume 102(101),2-3.16-18.19-21… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,21-30.
Commentaire de Philoxène de Mabboug (?-v. 523), Évêque en Syrie.
Autre commentaire de Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 20 Mars 2018 : Fête de Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1340-1393).
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Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr.
Mardi 20 Mars 2018 : Fête de Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins (1860-1923).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Józef Bilczewski, Archevêque de Lviv des Latins.
Mardi 20 Mars 2018 : Fête de Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (? 1912).
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Sainte Marie du Cœur de Jésus.
Mardi 20 Mars 2018 : Fête du Bienheureux François Palau y Quer, Fondateur des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel († 1872).
À Tarragone en Espagne, l’an 1872, la naissance au Ciel du Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph (François Palau y Quer), Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux dont la mémoire (Martyrologe romain) est célébrée le 07 Novembre.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 07 Novembre, ou sur le lien suivant :
Bienheureux François Palau y Quer.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Nombres 21,4-9.
En ces jours-là, les Hébreux quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer des Roseaux en contournant le pays d’Édom. Mais en chemin, le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le Seigneur et contre toi. Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. » Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie !
Psaume 102(101),2-3.16-18.19-21.
Seigneur, entends ma prière :
que mon cri parvienne jusqu'à toi !
Ne me cache pas ton visage
le jour où je suis en détresse !
Le jour où j'appelle, écoute-moi ;
viens vite, réponds-moi !
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,21-30.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens : « Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller. »
Les Juifs disaient : « Veut-il donc se donner la mort, puisqu’il dit : “Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller” ? »
Il leur répondit : « Vous, vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous, vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde.
C’est pourquoi je vous ai dit que vous mourrez dans vos péchés. En effet, si vous ne croyez pas que moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Alors, ils lui demandaient : « Toi, qui es-tu ? » Jésus leur répondit : « Je n’ai pas cessé de vous le dire.
À votre sujet, j’ai beaucoup à dire et à juger. D’ailleurs Celui qui m’a envoyé dit la vérité, et ce que j’ai entendu de lui, je le dis pour le monde. »
Ils ne comprirent pas qu’il leur parlait du Père.
Jésus leur déclara : « Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, JE SUIS, et que je ne fais rien de moi-même ; ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
Celui qui m’a envoyé est avec moi ; il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. »
Sur ces paroles de Jésus, beaucoup crurent en lui.
Commentaire du jour.
Philoxène de Mabboug (?-v. 523), Évêque en Syrie.
Lettre sur la Vie Monastique (trad. Graffin, Orient chrétien VI 1961, p. 339 rev. ; cf En Calcat)
« Élevé de terre, j'attirerai à Moi tous les hommes » (Jn 12,32)
Sache et comprends bien, frère..., qu'il y a beaucoup de serpents dans le désert qui mordent la multitude de tes pensées, c'est à dire des injures, des médisances, des angoisses, des murmures, des disputes, des calomnies qui sont lancées contre toi...
Mais si tu veux leur échapper, fais ce que faisaient les Israélites... : ils regardaient le serpent d'airain que Moïse avait dressé sur le sommet de la montagne, et tous ceux qui obéissaient et le regardaient était guéri.
Toi aussi, lorsque tu te vois mordu par un de ces serpents, regarde Notre Seigneur Jésus-Christ suspendu à la Croix...
Comme le dit l'apôtre Paul : « Fixe les yeux sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de notre Foi. Renonçant à la Joie qui lui était proposée, il a enduré l'humiliation de la Croix » (He 12,2)...
Voici en peu de mots comment il te faut avoir les yeux fixée sur Lui quand tu es mordu par les serpents : quand tu es déshonoré, fixe les yeux sur Lui ; Lui aussi a été déshonoré pour toi, il a été traité de démon et de Samaritain (Jn 8,48)..., on l'a bafoué et giflé, on lui a craché au visage, on lui a donné à boire du vinaigre et du fiel, on lui a frappé la tête avec un roseau.
Si tu es mordu par une pensée de vanité, parce qu'on te confie des services importants, souviens-toi de la parole de Notre Seigneur : « Quand vous aurez fait tout ce qu'on vous a commandé, dites : Nous sommes des serviteurs quelconques » (Lc 17,10).
Si tu as envie de mépriser ton frère à cause de sa faiblesse, fixe les yeux sur celui qui montrait plus de sollicitude pour les pécheurs, les publicains et les prostituées, pour les convertir par sa rencontre, plutôt que pour justes qui n'avaient pas besoin de conversion (Lc 5,30-32).
Et lorsque les penchants naturels et les démons t'accablent, fixe les yeux sur Lui, étendu sur la Croix, les mains et les pieds fixés par les clous...
Sans cesse médite sur ces choses en ton cœur, et le venin des serpents disparaîtra de ton cœur. Car par sa crucifixion, Jésus est plus proche de toi que le serpent d'airain ne l'était des Hébreux : il habite ton cœur, et dans les replis secrets de ton âme la Lumière de son visage Glorieux resplendit.
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
15ème sermon sur la Passion, 3-4 (trad. bréviaire ; cf SC 75 bis, p. 189)
« Quand vous aurez élevé Le Fils de l'Homme, alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS »
Celui qui vénère vraiment la Passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus crucifié par les yeux du cœur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne...
Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la Croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la Prière du Christ ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers Lui !
Cette adoption de notre nature par la Divinité, grâce à laquelle « le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous » (Jn 1,14), a-t-elle exclu aucun homme de sa Miséricorde, sauf s'il refuse la Foi ?
L'homme n'a-t-il pas une nature commune avec Le Christ, s'il accueille celui qui l'a assumée, et s'il a été régénéré par L'Esprit qui l'a engendré ?
De plus, qui ne reconnaîtrait pas nos propres faiblesses en Lui, Lui qui a « pris la condition d'esclave » ? (Ph 2,7)...
Il est nôtre, ce corps sans vie qui gisait dans le sépulcre, mais qui a ressuscité le troisième jour et qui, au-dessus de toutes les hauteurs Célestes, est monté jusqu'à la droite de la majesté du Père.
Si nous marchons dans la voie de ses Commandements, et si nous n'avons pas honte de confesser tout ce qu'il a fait pour notre Salut dans l'abaissement de sa chair, nous aussi nous serons élevés jusqu'à partager sa Gloire.
Car ce qu'il a annoncé s'accomplira de façon éclatante : « Celui qui se prononcera pour Moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant Mon Père qui est aux Cieux » (Mt 10,32).
Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/35
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Quand vous aurez élevé Le Fils de l’Homme, alors vous comprendrez que Moi, JE SUIS.
Lorsque Jésus a dit, Là où je suis, vous ne pouvez venir (7,34), les auditeurs supposèrent qu’il parlait d’aller dans la diaspora, le monde grec en dehors de la Palestine.
Ici, ils comprennent qu’il parle encore d’un départ et se demandent s’il veut se suicider. Ils sont plus proches de la vérité puisque Jésus parle bien de sa mort.
Mais cette mort sera pour lui un passage, un retour dans sa patrie, le monde d’en haut, le monde du Père. Les auditeurs, eux, appartiennent à ce monde et ils mourront dans leurs péchés à moins de croire en Lui.
L’Évangile de Jean donne des sens différents à ce mot. Le monde est d’abord l’univers, créé par le Verbe: Et le monde fut par Lui (le Verbe) (Jean 1,10b).
Il peut ensuite représenter le genre humain: Dieu n’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger (condamner) le monde mais pour que le monde soit sauvé par Lui (Jean 3,17).
Enfin, il peut représenter ceux qui rejettent Le Christ et les valeurs du Royaume de Dieu: Et le monde ne l’a pas reconnu (le Verbe) (Jean1,10c).
Dans notre texte, c’est ce dernier sens qui s’applique à l’expression ce monde. Les auditeurs appartiennent à ce monde: ils sont encore prisonniers du pouvoir de Satan.
Pour en être libéré, il faut avoir la Foi en Jésus. On demande alors à Jésus: Qui donc es-tu? C’est une question qui a été continuellement posée dans l’Évangile. La réponse est plutôt pour les lecteurs de l’Évangile que pour les auditeurs de Jésus.
Quand vous aurez élevé Le Fils de l’Homme, alors vous comprendrez...
Cette élévation fait allusion à la mort sur la Croix mais elle fait aussi allusion au retour dans la Gloire du Père.
Elle ne se comprend qu’à la suite de la Résurrection. Jésus était l’envoyé du Père. Comme tel, il ne faisait rien de Lui-même, ce que Jésus mentionne pour la troisième fois, mais toutes ses actions étaient des reflets de ce qu’il avait vu du Père.
Celui qui l’a envoyé ne l’a jamais laissé seul. C’est pour cela qu’il peut dire JE SUIS: il partage la Divinité du Père.
C’est pour cela qu’il est aussi le seul Sauveur: c’est seulement en croyant en Lui qu’on peut être sauvé.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,ferie.de.careme,2730.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Si vous ne croyez pas que Moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés.
Jésus n’est pas de ce monde. Il est d’en haut et nous d’en bas. Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous élever jusqu’au Père.
Nous ne pouvons nous tirer par nos propres forces de la boue de notre péché.
Seul Jésus pourra nous élever. Mais cette élévation passe par la Croix, la crucifixion de nos passions qui nous tirent vers le bas.
C’est le seul chemin qui nous conduise vers Le Père. Pour nous y engager, il nous faut poser un acte de Foi en ce que Jésus est bien Le Fils de Dieu envoyé par Le Père pour nous sauver : « Si, en effet, vous ne croyez pas que Moi, JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés. »
Ce qui nous purifie du péché c’est de croire que Jésus existe, qu’il est Fils de Dieu et de nous ouvrir ainsi à la Vie Divine.
Car c’est en tant que Fils bien-aimé et envoyé par Le Père que Jésus nous sauve.
En dehors de cet acte de Foi, nous restons liés à notre péché qui nous empêche de nous élever vers la Source de la Vie qu’est Le Père. En dehors de cet acte de Foi qui nous redonne accès à la Vie éternelle, c’est la mort.
« Seigneur, donne-nous de savoir te reconnaître sur la Croix comme Le Fils bien-aimé du Père.
Donne-nous la grâce de ne pas avoir peur de nous engager à ta suite sur le chemin de ta Passion.
Dans toutes nos croix, donne-nous la même confiance que Toi envers Ton Père pour nous abandonner entre ses mains.
Que notre péché qui nous conduit à la mort soit cloué à la Croix et que notre être intérieur soit élevé en Toi auprès du Père, Source de toute Vie ! »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_46
Abbé Josep Mª MANRESA Lamarca (Valldoreix, Barcelona, Espagne).
«Quand vous aurez élevé Le Fils de l'Homme, alors vous comprendrez que Moi, je SUIS»
Aujourd'hui, Cinquième Mardi du Carême, à une semaine de la Contemplation de la Passion du Seigneur, Celui-ci nous invite à le regarder lorsqu'Il nous rachète et nous libère d'abord sur la Croix: «Jésus Christ est notre pontife, son Corps précieux est notre sacrifice qu'il a immolé sur l'autel de la Croix pour le Salut de tous les hommes» (Saint John Fisher).
«Quand vous aurez élevé Le Fils de l'Homme...» (Jn 8,28). En effet, Le Christ Crucifié —Le Christ “élevé”!— c'est le signe grand et définitif de l'Amour du Père pour l'Humanité abattue. Ses bras ouverts entre le Ciel et la Terre, tracent le signe indélébile de son amitié avec nous, les hommes.
En le voyant, ainsi, élevé devant notre regard pécheur, nous comprendrons que Lui, il est (cf. Jn 8,28). Et alors, comme ces Juifs qui l'écoutaient, nous aussi croirons en Lui.
Seule l'amitié de celui qui est familiarisé avec la Croix peut nous rendre connaturel l'approfondissement du Cœur du Rédempteur. Prétendre à un Évangile sans Croix, dépourvu du sentiment Chrétien de la mortification, ou contaminé par le milieu païen et naturaliste qui nous empêche de comprendre la valeur Rédemptrice de la souffrance, nous placerait devant la terrible éventualité d'entendre des lèvres du Christ: «Après tout, pourquoi continuer à nous parler?».
Que notre regard vers la Croix, regard détendu et contemplatif, soit une question adressée au Crucifié.
Sans bruit de paroles, nous pouvons lui demander: «Qui es-tu donc?» (Jn 8,25). Il nous répondra «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jn 14,6), la Vigne, sans laquelle, nous, pauvres sarments, ne pouvons donner de fruits, car Lui seul a les Paroles de Vie éternelle.
Si nous ne croyons pas que Lui, il est, nous mourrons dans nos péchés.
Mais nous vivrons, et vivrons déjà sur cette Terre la Vie du Ciel, si nous apprenons de Lui la joyeuse certitude que Le Père est parmi nous, et qu'Il ne nous abandonne pas. C'est ainsi que nous imiterons Le Fils en faisant toujours ce qui plait au Père.
HYMNE : POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, accorde-nous la grâce de persévérer dans ta Volonté ; afin qu’au long des jours, le peuple dévoué à ton service augmente en nombre et grandisse en Sainteté.
Parole de Dieu : (Za 12, 10-11a)… (Office des Laudes).
Je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit qui fera naître en eux Bonté et supplication.
Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé ; ils feront une lamentation sur lui comme sur un fils unique ; ils pleureront sur lui amèrement comme sur un premier-né.
En ce jour-là, il y aura grande lamentation dans Jérusalem.
Parole de Dieu : (1 Co 1, 27b-30)… (Office des Vêpres).
Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu.
C’est grâce à Dieu, en effet, que vous êtes dans Le Christ Jésus, qui a été envoyé par Lui pour être notre Sagesse, pour être notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption.
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