Eucharistie du Jeudi 23 Mai 2024 : Jeudi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Saint Jean-Baptiste de Rossi, Prêtre (1698-1764).
Fête de Saint Didier, Évêque de Vienne et Martyr († 606 ou 607).
Fête du Vénérable Zacarías Salterain di Santa Teresa, Carme espagnol en Inde (✝ 1957).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jacques 5,1-6... Psaume 49(48),14-15ab.15de-16.17-18.19-20... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.
Commentaires (2) de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 23 Mai 2024 : Fête de Saint Jean-Baptiste de Rossi, Prêtre (1698-1764).
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Saint Jean-Baptiste de Rossi.
Jeudi 23 Mai 2024 : Fête de Saint Didier, Évêque de Vienne et Martyr († 606 ou 607).
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Saint Didier, Évêque de Vienne.
Jeudi 23 Mai 2024 : Fête du Vénérable Zacarías Salterain di Santa Teresa, Carme espagnol en Inde (✝ 1957).
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Vénérable Zacarías Salterain di Santa Teresa.
Les Saints du 23 Mai.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/mai/saints-saintes-et-fetes-du-jour-25.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Jacques 5,1-6.
Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
Psaume 49(48),14-15ab.15de-16.17-18.19-20.
Tel est le destin des insensés
et l'avenir de qui aime les entendre :
troupeau parqué pour les enfers
et que la mort mène paître.
Dans la mort, s'effaceront leurs visages :
pour eux, plus de palais !
Mais Dieu rachètera ma vie aux griffes de la mort :
c'est lui qui me prendra.
Ne crains pas l'homme qui s'enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison :
aux enfers il n'emporte rien ;
sa gloire ne descend pas avec lui.
De son vivant, il s'est béni lui-même :
« On t'applaudit car tout va bien pour toi ! »
Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres
qui ne verront jamais plus la lumière.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.
[…]
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
[…]
Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Chacun sera salé au feu.
C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur Saint Matthieu, n° 3
Le Sel de l'Humilité
Si vous voulez être grand, n'en tirez pas orgueil comme le pharisien de la parabole (Lc 18,9s), et alors vous serez vraiment grand.
Croyez que vous êtes sans mérite, et alors vous en aurez.
Le publicain, lui, s'est reconnu pécheur et ainsi il est devenu juste ; combien plus le juste qui se reconnaît pécheur verra-t-il sa justice et ses mérites s'agrandir !
Car l'Humilité fait du pécheur un juste, puisqu'il reconnaît la vérité de sa vie ; et dans l'âme des justes l'Humilité véritable agit encore plus puissamment.
Ne perdez donc pas par la vaine gloire le fruit que vous aurez gagné par vos travaux, le salaire de vos peines, la récompense des labeurs de votre vie.
Dieu connaît mieux que vous-même le bien que vous faites.
Un simple verre d'eau fraîche sera récompensé. Dieu agrée la plus petite aumône, ou si vous ne pouvez rien donner, même un soupir de Compassion.
Il accueille tout, se souviendra de tout pour vous le rendre au centuple.
Cessons donc de compter nos mérites et de les étaler au grand jour. Si nous chantons nos mérites, nous ne serons pas loués par Dieu.
Gémissons plutôt sur notre misère, et Dieu nous élèvera aux yeux des autres.
Il ne veut pas que le fruit de nos labeurs se perde. Dans son amour ardent il veut couronner nos plus petites actions ; il cherche toutes les occasions pour nous délivrer de la géhenne.
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Sermon sur le diable tentateur ; PG 49, 263-264 (trad. bréviaire)
Des chemins pour entrer dans la Vie éternelle
Voulez-vous que je vous indique les chemins de la conversion ? Ils sont nombreux, variés et différents, mais tous conduisent au Ciel.
Le premier chemin de la conversion, c'est la condamnation de nos fautes. « Commence toi-même par dire tes fautes, pour être justifié » (Is 43,26).
Et c'est pourquoi le prophète disait : « J'ai dit : Je veux confesser au Seigneur les iniquités que j'ai commises ; et toi, tu as pardonné le péché de mon cœur » (Ps 31,5).
Condamne donc toi-même les fautes que tu as commises, et cela suffira pour que le Maître t'exauce. Celui qui condamne ses fautes, en effet, craindra davantage d'y retomber...
Il y en a un deuxième, qui n'est pas inférieur à celui-là, c'est de ne pas garder rancune à nos ennemis, de dominer notre colère pour pardonner les offenses de nos compagnons de service, car c'est ainsi que nous obtiendrons le pardon de celles que nous avons commises contre le Maître ; c'est la deuxième manière d'obtenir la purification de nos fautes.
« Si vous pardonnez à vos débiteurs, dit Le Seigneur, Mon Père qui est aux Cieux vous pardonnera aussi » (Mt 6,14).
Tu veux connaître le troisième chemin de la conversion ? C'est la prière fervente et attentive que tu feras du fond du cœur...
Le quatrième chemin, c'est l'aumône ; elle a une puissance considérable et indicible...
Ensuite, la modestie et l'humilité ne sont pas des moyens inférieurs pour détruire les péchés à la racine.
Nous en avons pour témoin le publicain qui ne pouvait pas proclamer ses bonnes actions, mais qui les a toutes remplacées par l'offrande de son Humilité et a déposé ainsi le lourd fardeau de ses fautes (Lc 18,9s).
Nous venons d'indiquer cinq chemins de la conversion...
Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins. Ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en Paix entre vous.
Pour commencer, Le Seigneur évoque les personnes qui offriront un verre d’eau à ses disciples, au nom de leur appartenance au Christ.
Cette coupe d’eau est le signe de bienvenue convenu dans les maisons où l’on accueille, dans la simplicité, les disciples du Seigneur.
Elle est le geste de l’hospitalité fraternelle. L’Évangile s’ouvre donc dans un contexte sinon communautaire, en tous cas fraternel, et heureux.
Viennent ensuite des prescriptions négatives.
Elles concernent d’abord ceux qui s’attaqueraient à « un seul de ces petits qui croient » en Jésus, puis elles interpellent chacun de ceux qui suivent Le Seigneur.
Ils doivent avoir le sens des enjeux que représentent la Vie éternelle et ainsi se montrer prêts à renoncer à une main, à un pied ou à un œil pour éviter de se perdre tout entier.
Mais gardons bien la perception du contexte. Jésus ne vise pas seulement les comportements individuels en eux-mêmes, cherchant à les corriger.
En commençant son énumération par le rapport aux petits et en le terminant par un appel à vivre en Paix entre frères, « vivez en Paix entre vous », Jésus montre que son intention vise la vie communautaire dans son ensemble.
La communauté Chrétienne est un corps dont chacun des membres doit participer à la bonne santé spirituelle ; chacun est responsable du bien de tous.
La communauté est le lieu où s’épanouissent les petits que chérit Le Seigneur, elle doit donc être protégée.
Seigneur Jésus, donne-nous de mesurer la grandeur de ce que tu nous donnes à vivre. Ainsi, acceptant d’être unis à Toi sur la Croix, nous édifierons avec Toi l’unité de ton Corps qui est l’Église.
Merci de nous associer à cette œuvre de réconciliation ; elle produira en nous le sel qui donne son goût à la Vie et qui permet de vivre dans la Paix que partagent des frères.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_67
Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).
«Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense»
Aujourd'hui, la proclamation de l'Évangile est un peu difficile à comprendre en raison de la dureté des paroles de Jésus : «si ta main t'entraîne au péché, coupe-la (…) Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le» (Mc 9,43.47).
Jésus est très exigeant envers ses fidèles. Tout bêtement, Jésus veut nous dire que nous devons renoncer à toutes ces choses qui nous font du mal, même si ce sont des choses que nous aimons beaucoup, car elles peuvent nous conduire au péché et au vice.
Saint Grégoire écrit que «nous ne devons pas désirer les choses qui ne font que satisfaire nos besoins matériels et répréhensibles».
Jésus exige la radicalité.
Dans un autre passage de l'Évangile il nous dit aussi: «celui qui veut garder sa vie, la perdra, mais celui qui la perdra pour Moi la gardera» (Mt 10,39).
En outre, cette demande de Jésus est une exigence d'Amour et de croissance. Nous ne resterons pas sans récompense.
Ce qui doit donner un sens à nos actes doit être toujours l'Amour: nous devons parvenir à donner un verre d'eau à celui qui en a besoin et pas pour une satisfaction personnelle mais par Amour.
Nous devons être capables de voir Jésus dans les pauvres et ceux qui sont dans le besoin. Jésus ne fait que dénoncer et condamner sévèrement ceux qui font le mal et ceux qui font des scandales, ceux qui éloignent les plus petits du bien et de la grâce de Dieu.
Enfin, nous devons tous passer par l'épreuve du feu. C'est le feu de la Charité et de l'Amour qui nous purifie, afin que nous devenions le sel qui donne le bon goût de l'Amour, du service et de la Charité.
C'est dans la prière et dans l'Eucharistie que nous Chrétiens puisons la force de la Foi et du bon goût du sel du Christ.
Nous ne resterons pas sans récompense.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-05-23/vivez-en-paix-entre-vous
HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE,
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en prions, Dieu de Miséricorde, sur les hommes qui n’ont pas reçu ta Lumière, fais lever ton soleil,
Jésus, Le Christ, Notre Seigneur. Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)... (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme Don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le Don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le Don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus-Christ.
Parole de Dieu : (1 P 3, 8-9)... (Office des Vêpres).
Que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’amour fraternel, de Tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la Bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les Bénédictions de Dieu.