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Eucharistie du Dimanche 03 Mai 2020 : Quatrième Dimanche de Pâques (Année A).
Eucharistie du Dimanche 03 Mai 2020 : Quatrième Dimanche de Pâques (Année A).
L’Église Célèbre la Fête de Saint Philippe et de Saint Jacques le Mineur, deux des 12 apôtres du Christ (1er s.).
(Mais la Célébration du 4ème Dimanche de Pâques a la préséance sur la Célébration de la Fête de Saint Philippe et de Saint Jacques le Mineur).
Fête de la Bienheureuse Marie Léonie Paradis, Fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille (1840-1912).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 2,14a.36-41... Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6... Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,20b-25... Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.
Commentaire de Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND : « Mes brebis écoutent ma voix, et Moi je leur donne la Vie éternelle ».
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 03 Mai 2020 : Fête de Saint Philippe, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Philippe, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Dimanche 03 Mai 2020 : Fête de Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jacques le Mineur, un des 12 apôtres du Christ (1er s.).
Dimanche 03 Mai 2020 : Fête de la Bienheureuse Marie Léonie Paradis, Fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Famille (1840-1912).
Fêtée au martyrologe romain le 03 Mai, dans sa Congrégation et au Canada le 04 Mai.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Léonie Paradis.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Actes des Apôtres 2,14a.36-41.
Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, éleva la voix et leur fit cette déclaration :
« Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude : Dieu l’a fait Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié. »
Les auditeurs furent touchés au cœur ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »
Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de ses péchés ; vous recevrez alors le don du Saint-Esprit.
Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, aussi nombreux que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
Par bien d’autres paroles encore, Pierre les adjurait et les exhortait en disant : « Détournez-vous de cette génération tortueuse, et vous serez sauvés. »
Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre furent baptisés. Ce jour-là, environ trois mille personnes se joignirent à eux.
Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Première lettre de saint Pierre Apôtre 2,20b-25.
Bien-aimés, si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
C’est bien à cela que vous avez été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.
Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge.
Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice.
Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.
Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10.
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »
Commentaire du jour.
Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Message pour la Journée de prière pour les vocations 1971 (trad. DC, t. 68, p. 405)
« Il les appelle chacune par son nom »
Quand Jésus se présentait lui-même comme le Bon Pasteur, il se rattachait à une longue tradition biblique, déjà familière à ses disciples et aux autres auditeurs.
Le Dieu d'Israël, en effet, s'était toujours manifesté comme le bon Pasteur de son peuple. Il en avait écouté la plainte, l'avait libéré de la terre d'esclavage, il avait guidé dans sa bonté le peuple sauvé par Lui dans sa rude marche au désert vers la Terre promise...
Siècle après siècle, Le Seigneur avait continué à le guider, bien plus, à le porter dans ses bras comme le pasteur porte ses agneaux.
Il l'avait aussi conduit depuis la punition de l'exil, l'appelant de nouveau et rassemblant les brebis dispersées pour les acheminer dans la terre de leurs pères.
C'est pour ces motifs que nos pères dans la Foi se tournaient filialement vers Dieu, l'appelant leur Pasteur : « Le Seigneur est mon Berger, je ne manque de rien ; sur des prés d'herbe fraîche il me fait reposer, vers les eaux du repos il me mène, il y refait mon âme ; il me guide par le juste chemin » (Ps 22).
Ils savaient que Le Seigneur est un Pasteur bon, patient, parfois sévère, mais toujours Miséricordieux envers son peuple et aussi envers tous les hommes...
Lorsque, dans la plénitude des temps, Jésus vint, il trouva son peuple « comme un troupeau sans pasteur » (Mc 6,34) et il en éprouva une peine profonde.
En lui s'accomplissaient les prophéties et s'achevait l'attente. Avec les paroles mêmes de la tradition biblique, Jésus s'est présenté comme le Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle chacune par son nom, et donne sa vie pour elles.
Et ainsi, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16).
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
« Mes brebis écoutent ma voix, et Moi je leur donne la Vie éternelle »
Moi, je suis le bon Pasteur. Et je connais mes brebis (c'est-à-dire je les aime), et mes brebis me connaissent. C'est comme s'il disait clairement : Ceux qui m'aiment m'obéissent, car celui qui n'aime pas la Vérité, maintenant même ne la connaît pas du tout.
Puisque vous avez entendu, frères très chers, le péril qui nous menace, nous les pasteurs, évaluez, grâce aux paroles du Seigneur, le péril qui est le vôtre.
Voyez si vous êtes ses brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la Lumière de la Vérité.
Je parle de percevoir, non par la Foi, mais par l'Amour. Je parle de percevoir, non par la croyance, mais par l'action.
Car Saint Jean, qui parle dans notre Évangile, atteste cela lorsqu'il dit ailleurs : Celui qui prétend connaître Dieu, et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur.
C'est pourquoi, dans notre passage, Le Seigneur ajoute aussitôt : Comme Le Père me connaît, moi je connais Le Père, et je donne ma vie pour mes brebis.
C'est comme s'il disait clairement : Ce qui prouve que je connais Le Père et que je suis connu de Lui, c'est que je donne ma vie pour mes brebis : c'est-à-dire : je montre combien j'aime le Père par l'Amour qui me fait mourir pour mes brebis. ~
Au sujet des brebis, il dit encore : Mes brebis entendent ma voix, et Moi je les connais, elles me suivent, et je leur donne la Vie éternelle.
Et un peu plus haut il avait dit à leur sujet : Si quelqu'un entre en passant par Moi, il sera sauvé il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage.
Il entrera pour avoir la Foi ; il sortira en passant de la Foi à la vision, de la croyance à la Contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.
Les brebis du bon Pasteur trouvent donc un pâturage parce que tout homme qui le suit avec un cœur simple est nourri dans la pâture des prairies intérieures.
Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les Joies éternelles d'un Paradis toujours vert ? Car le pâturage des élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu'on le regarde sans interruption, l'âme se rassasie sans fin de l'aliment de Vie.
Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre Joie au cœur de la fête célébrée par tant de nos concitoyens.
Que leur allégresse nous y invite. ~ Réchauffons nos cœurs, mes frères, que notre Foi se ranime envers ce qu'elle croit, que nos désirs s'enflamment pour les biens Célestes : c'est déjà partir à leur rencontre que de les aimer.
Aucun obstacle ne doit nous enlever la Joie de la Solennité intérieure, car si l'on désire se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté ne peut changer ce désir.
Aucune prospérité flatteuse ne doit nous en détourner ; il est fou, le voyageur qui, apercevant sur sa route de gracieuses prairies, oublie le but de son voyage.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/4eme-Dimanche-de-Paque-A.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Jésus, le Bon Pasteur.
Dimanche de Prière pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses.
Nous ne ferons jamais suffisamment entendre aux hommes cette affirmation de la volonté de Dieu : leur donner la Vie, et la leur donner en abondance.
Nous-mêmes, nous ne l’entendrons jamais assez pour nous convaincre de la grande Bonté de Dieu Notre Père.
Dans ce passage de l’Évangile de Jean, le disciple bien aimé nous partage ce qu’il a découvert du désir profond du Christ qui justifie l’Incarnation du Verbe : « Je suis venu pour que les hommes aient la Vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce désir de Dieu motive la Création du monde, et la Rédemption apportée par Le Christ. Dès la première alliance, Le Seigneur implorait Israël de préférer la Vie : « Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le Ciel et la Terre : je te propose la Vie ou la mort, la Bénédiction ou la malédiction.
Choisis donc la Vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant Le Seigneur Ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à Lui ; car là est ta Vie. » (Dt 30, 19-20)
Le désir profond de Dieu de donner la Vie en abondance s’est concrétiser dans l’histoire des hommes par l’incarnation du Fils.
Le désir de la Vie, et d’une vie riche et pleine, habite aussi naturellement le cœur de l’homme. Quelles que soient les cultures, les époques et les lieux, l’homme veut vivre, et vivre à 100% de ses capacités.
Toutes les quêtes humaines, quelles que soient les formes qu’elles prennent, même si elles peuvent paraître aberrantes, révèlent que l’homme aspire normalement au bonheur qu’est la Vie en plénitude.
Les attitudes autodestructrices qui mènent à la mort n’expriment pas un rejet de la vie, mais un rejet des conditions particulières de vie qui sont vécues comme oppressantes, aliénantes. Pour guérir des attitudes mortifères, il faudra libérer les forces de vie qui sont enfermées.
Pour le chrétien, un constat s’impose donc : deux désirs immenses habitent le monde, celui de Dieu et celui de l’homme.
Celui de Dieu de donner la Vie en abondance, celui de l’homme de vivre en plénitude. Mais tel un mauvais récepteur, l’homme ne sait pas se tourner spontanément vers Celui qui pourrait satisfaire véritablement son désir.
Les deux désirs ont bien du mal à se rencontrer. Le monde et notre cœur sont marqués par le mal, l’injustice, l’incompréhension mutuelle.
Aujourd’hui comme hier, les hommes sont traversés par des sentiments de violence, nous sommes comme perdus dans notre quête de la vie véritable.
C’est un véritable combat contre nous-mêmes que nous devons mener pour choisir la Vie, pour apprendre à aimer en acte et en Vérité.
Dans cette quête de la Vie, nous pouvons nous sentir seul et impuissant, abandonné à nos seules intuitions et à nos seules forces.
Nous cherchons un chemin de bonheur qui finit par nous paraître impossible aux vues des difficultés récurrentes et insurmontables.
Si l’histoire humaine se limitait au désir insatiable de vie et à l’impossible satisfaction, nous tomberions dans la folie ou le désespoir.
Sans une lumière extérieure, sans une aide secourable, comment pourrions-nous réaliser seuls l’objectif du Bonheur ?
Comme il est écrit dans le psaume : « Jusqu’au rocher trop loin de moi, Tu me conduiras » (Ps 61, 3)
Celui qui est la Vie est venu à notre rencontre en Jésus-Christ, c’est en nous ouvrant à L’Esprit-Saint, sans réserve, que nous comblerons les désirs de notre cœur.
La Résurrection de Jésus témoigne de la victoire de la plénitude de la Vie, donnée par Dieu, sur toutes les forces de la mort.
Pour produire la véritable révolution, le grand soir qui apportera aux hommes le Bonheur qu’ils attendent, il nous faut faire se rencontrer les deux désirs immenses, de l’homme et de Dieu.
Vouloir devenir Prêtre ou Religieux, c’est vouloir travailler et offrir sa Vie pour ce rapprochement de l’homme et de Dieu.
Ce rapprochement opéré historiquement et définitivement dans la personne du Christ, nous avons à le réaliser pour chacun de nous.
Pour cela, des hommes et des femmes choisissent de collaborer à l’œuvre actuelle de L’Esprit-Saint dans le Sacerdoce ou la Vie Religieuse.
Les Prêtres, particulièrement, sont appelés à devenir des transmetteurs de la Vie de Dieu. Passionnés par la Vie des hommes, et par la Vie de Dieu, ils œuvrent à la rencontre des deux désirs.
Par l’annonce de la Parole de Dieu, ils ouvrent pour les hommes le véritable chemin de la Vie. Par la Célébration des Sacrements, les Prêtres transmettent la Grâce Divine qui est la Vie même que Dieu verse en nos cœurs.
Par la prière, l’étude et l’accompagnement des hommes dans leur vie réelle, ils rejoignent ces hommes dans leur quête actuelle d’une vie meilleure.
La rencontre de Dieu et de l’homme pour développer une Vie en plénitude est possible. Nos communautés chrétiennes doivent permettre à chacun de comprendre et de construire sa Vie comme une réponse à l’appel et au don de Dieu pour une Vie véritable.
Cela ne sera possible que si parmi nous se lèvent des transmetteurs de la Vie de Dieu, c’est-à-dire des Prêtres et des Religieux voués entièrement à cette tâche.
Le Prêtre, comme berger, comme enseignant et comme sanctificateur, œuvre à orienter le cœur des hommes vers la Source de la Vie pour recevoir les dons de Dieu.
Appeler à devenir Prêtre, c’est vouloir engager sa Vie au service du bien véritable des hommes, c’est vouloir mettre en relation et faire se rencontrer le désir de l’homme de recevoir la Vie et le désir de Dieu de la donner.
Être serviteur et témoins de l’œuvre de Dieu dans le cœur de l’homme, c’est une œuvre magnifique et passionnante.
Il est vrai que toute vie comporte des difficultés, et il ne faut pas cacher la réalité comme un sergent recruteur le ferait.
Cependant, la noblesse de la Vocation Sacerdotale, la grandeur de sa tâche, et l’impérieuse nécessité de transmettre la Vie de Dieu aux hommes, devraient faire que nous présentions aux jeunes la figure du Prêtre et du Religieux comme la plus exaltante des Vocations.
Passionné de Dieu et des hommes, il œuvre à la réussite de l’humanité. Pour un cœur généreux et fervent, devenir Prêtre ou Religieux est une formidable aventure humaine et spirituelle. Tout aussi exaltant que l’aventure spatiale, est l’aventure spirituelle, tout aussi important que le soin des corps, celui des âmes, tout aussi nécessaire que de nourrir les affamés, est de donner le Pain de Vie.
Prier pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses, c’est demander des transmetteurs de la Vie de Dieu pour le bien des hommes.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_27
Abbé Pere SUÑER i Puig SJ (Barcelona, Espagne).
«Je suis la porte des brebis»
Aujourd'hui dans l'Évangile, Jésus utilise des images qui se référent à Lui-même. Il est le Bon Pasteur. Il est la Porte. Jésus est le Bon Pasteur qui connaît ses brebis «il les appelle chacune par son nom» (Jn 10,3).
Pour Jésus, chacun d'entre nous a un contact personnel avec Lui, nous ne sommes pas des numéros.
L'Évangile n'est pas uniquement une doctrine: c'est l'adhésion personnelle de Jésus avec chacun d'entre nous.
Et il ne nous connaît pas seulement personnellement. Il nous aime personnellement également.
"Connaître", dans l'Évangile de Jean, ne signifie pas seulement un acte de compréhension, il signifie une adhésion à la personne connue.
Alors, Jésus, porte dans son cœur chacun d'entre nous. Nous aussi, nous devons le "connaître" de la même façon.
Connaître Jésus implique non seulement un acte de Foi, mais aussi de Charité et d'Amour. Saint Grégoire le Grand nous dit: «Voyez si vous êtes ses brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la Lumière de la Vérité. Je parle de percevoir, non par la Foi, mais par l'Amour». Et l'Amour se démontre par des actes.
Jésus est aussi la Porte. La seule Porte. «Si quelqu'un entre en passant par Moi, il sera sauvé» (Jn 10,9).
Et plus loin il souligne: «personne ne va vers Le Père sans passer par Moi» (Jn 14,6). De nos jours, une théorie œcuménique mal comprise fait que certains pensent que Jésus et un sauveur de plus: Jésus, Bouddha, Confucius, Mahomet, enfin peu importe...
Non! Celui qui se sauvera, se sauvera uniquement par Le Christ, même si dans cette vie il ne le sait pas.
Celui qui lutte pour faire le bien, même s'il ne le sait pas il est du côté de Jésus. Nous, par un don de Foi, nous nous le savons.
Remercions-le. Faisons l'effort de passer par cette Porte, qui est certainement étroite mais que Jésus nous ouvre en grand.
Et témoignons que toute notre Espérance repose dans Le Christ.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-05-03/Moi-je-suis-la-porte-des-brebis
HYMNE : LUMIÈRE AUX NUITS DE MORT
R/Lumière aux nuits de mort,
feu de Pâque aujourd'hui,
allume un chant d'espoir,
Dieu de Pâque dans nos vies.
Fini le temps du Golgotha,
fini le cri du Fils de l'homme,
finie la croix,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?
Fini le temps du Serviteur,
fini le soir du Fils de l'homme,
finie la peur,
sinon pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
Jésus ressuscité ?
Premier réveil au Dieu de vie,
premier matin du Fils de l'homme,
premier réveil
aussi pour l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?
Encore le temps des Golgotha,
encore la soif au cœur de l'homme,
immense croix
du Fils de l'homme
que nous sommes.
Où donc est ta victoire,
ô mort du Premier-Né ?
Viendra le temps de nos soleils,
viendra ton jour, ô Fils de l'homme,
en toi réveil
de tout cet homme
que nous sommes.
Ton Souffle est notre Pâque,
Jésus ressuscité !
HYMNE : LOUANGE À TOI, SEIGNEUR JÉSUS
Louange à toi, Seigneur Jésus !
L'humble chemin de ta venue
guide nos pas jusqu'au salut.
R/ Alléluia, alléluia ! Alléluia !
La mort n'a pu garder sa proie,
l'enfer vaincu s'ouvre à ta voix,
l'amour triomphe par la croix.
Voici la tombe descellée,
et ses témoins, pour l'annoncer,
sont envoyés au monde entier.
Tu es vivant, gloire à ton nom !
Hâte le temps où nous pourrons
vivre sans fin dans ta maison.
HYMNE : LE SEIGNEUR VIT ! PLUS DE LARMES
Le Seigneur vit ! Plus de larmes,
plus de plaintes, plus de peurs !
Ni la mort, ni le sépulcre,
de lui n'ont été vainqueurs !
Il n'est pas entre les morts,
celui qui pour toujours vivra !
Jésus vit, et la nouvelle
par le monde s'en ira !
Si le Christ ne ressuscite,
vaine alors est notre foi !
Mais il tient cette promesse :
Vous vivrez tous comme moi !
Par Adam nous vient la mort.
La vie, Jésus nous l'a donnée !
Plus de peur ! C'est la victoire
du Seigneur ressuscité !
La mort tient de notre faute,
du péché, son aiguillon.
N'ayez crainte, Jésus donne
et la vie et le pardon.
Rendons grâces ! Dieu le Père
nous veut en sécurité.
En Jésus, si l'homme espère,
il vivra l'éternité !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, guide-nous jusqu’au Bonheur du Ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)... (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.
Parole de Dieu : (He 10, 12-14)... (Office des Vêpres).
Jésus-Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.
Date de dernière mise à jour : 03/05/2020
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