Eucharistie du Mardi 22 Mai 2018 : Mardi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Sainte Rita (Marguerita) de Cascia, Veuve puis Religieuse (1381-1457).
Fête de Sainte Julie, Vierge et martyre en Corse († IVe ou Ve siècle).
Fête de la Bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs ministres des malades de Saint-Camille (? 1868).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Jacques 4,1-10… Psaume 55(54),7-8.9-10ab.10cd-11ab.23… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.
Commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 22 Mai 2018 : Fête de Sainte Rita (Marguerita) de Cascia, Veuve puis Religieuse (1381-1457).
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Sainte Rita de Cascia.
Mardi 22 Mai 2018 : Fête de Sainte Julie, Vierge et martyre en Corse († IVe ou Ve siècle).
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Sainte Julie.
Mardi 22 Mai 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs ministres des malades de Saint-Camille (? 1868).
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Bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Jacques 4,1-10.
Bien-aimés, d’où viennent les guerres, d’où viennent les conflits entre vous ? N’est-ce pas justement de tous ces désirs qui mènent leur combat en vous-mêmes ?
Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. Vous n’obtenez rien parce que vous ne demandez pas ;
vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises, puisque c’est pour tout dépenser en plaisirs.
Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour pour le monde rend ennemi de Dieu ? Donc celui qui veut être ami du monde se pose en ennemi de Dieu.
Ou bien pensez-vous que l’Écriture parle pour rien quand elle dit : ‘Dieu veille jalousement sur l’Esprit qu’il a fait habiter en nous ?’
Dieu ne nous donne-t-il pas une grâce plus grande encore ? C’est ce que dit l’Écriture : ‘Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.’
Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs.
Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement.
Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
Psaume 55(54),7-8.9-10ab.10cd-11ab.23.
J'ai dit : « Qui me donnera des ailes de colombe ?
Je volerais en lieu sûr ;
loin, très loin, je m'enfuirais
pour chercher asile au désert. »
J'ai hâte d'avoir un abri
contre ce grand vent de tempête !
Divise-les, Seigneur,
mets la confusion dans leur langage !
Car je vois dans la ville
discorde et violence :
de jour et de nuit, elles tournent
en haut de ses remparts.
Décharge ton fardeau sur le Seigneur :
il prendra soin de toi.
Jamais il ne permettra
que le juste s'écroule.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,30-37.
En ce temps-là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, en chemin, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé. »
Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Homélie pour la Fête de Pâques ; PG 36, 624 (trad. Homéliaire patristique, coll. Lex orandi n°8, p. 223 rev.)
« Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous »
Certains sont plongés dans l'incertitude par les stigmates de la Passion sur le corps du Christ et se posent la question : « Qui est ce Roi de gloire ? » (Ps 23,7)
Réponds-leur que c'est Le Christ fort et puissant (v. 8) en tout ce qu'il a toujours fait et qu'il continue de faire...
Fais-leur voir la beauté de la robe portée par le corps souffrant du Christ, embelli par la Passion et transfiguré par l'éclat de la Divinité, cette robe de Gloire qui en fait l'objet le plus beau et le plus digne d'être aimé au monde...
Est-il petit du fait qu'il s'est fait humble à cause de toi ? Est-il méprisable du fait que, Bon Berger offrant sa vie pour son troupeau (Jn 10,1), il est venu chercher la brebis égarée, et l'ayant trouvée, la ramène sur ses épaules qui ont porté pour elle la Croix, et l'ayant ramenée, l'a mise au nombre des brebis fidèles qui sont restées au bercail ? (Lc 15,4s)
Est-ce que tu l'estimes moins grand parce qu'il se ceint d'un linge pour laver les pieds de ses disciples, leur montrant que le plus sûr moyen de s'élever, c'est de s'abaisser ? (Jn 13,4 ;Mt 23,12) parce qu'en inclinant son âme vers la terre il s'abaisse afin de relever avec Lui ceux qui plient sous le poids du péché ?
Lui reproches-tu d'avoir mangé avec les publicains et les pécheurs pour leur salut ? (Mt 9,10).
Il a connu la fatigue, la faim, la soif, l'angoisse et les larmes, suivant la loi de notre nature humaine.
Mais, comme Dieu, que n'a-t-il pas fait ? ... Nous avions besoin d'un Dieu fait homme, devenu mortel, pour pouvoir vivre.
Nous avons partagé sa mort qui nous purifie ; par sa mort, il nous donne de partager sa Résurrection ; par sa Résurrection, il nous donne de partager sa Gloire.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/25eme-Dimanche-T-O-Marc-9-30-37.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Jésus fait route à travers la Galilée. Il peut se faire le plus discret possible, car il a entrepris d’instruire plus personnellement ses disciples proches des projets de Dieu sur Lui.
Et après cette deuxième annonce de la Passion, ses disciples craignent de l’interroger, comme si cette révélation de la Passion prochaine était pour eux un secret impossible à porter, comme si les souffrances à venir projetaient déjà leur ombre, l’ombre de l’échec, sur leur vie quotidienne avec Jésus.
Mais une fois arrivés à la maison de Capharnaüm, Jésus, lui, ne va pas craindre de leur demander : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » ; qu’est-ce qui occupait votre esprit ? Quel est le souci que vous portiez ensemble ?
Et les disciples se taisent, gênés, car, ensemble, ils avaient tourné le dos à la Passion du Maître.
Comme pour oublier le chemin des souffrances, ils avaient fait des projets de grandeur, et avaient commencé à se comparer entre eux.
Jésus répond d’abord en rectifiant l’image qu’ils se font d’eux-mêmes : la vraie grandeur, selon l’Évangile, est de se faire le dernier de tous.
Non pas d’être au-dessous de tout, mais de se placer au-dessous de tous ; non pas pour se faire remarquer par une humilité trop voyante, mais simplement en se mettant en position de servir tous ses frères.
Alors, lorsque dans la famille ou la communauté, Jésus nous met ou nous laisse à la place du service, du dévouement, de la gratuité, à la dernière place, nous ne disons plus : « On me prend ma vie », mais : « C’est bien ainsi ; c’est la place qui me revient ».
Seul ce réflexe de l’humilité et du service, du service humble et de l’humilité active, nous permettra à longueur de vie d’accueillir chaque homme comme un frère de Jésus.
Et le geste prophétique de Jésus amenant un enfant au milieu des disciples et l’entourant de ses bras, veut souligner justement ce lien entre l’humilité et la capacité d’accueil.
Quand on ne se soucie plus d’être le plus grand, on s’ouvre à l’accueil, même du plus petit.
Accueillir un frère au Nom de Jésus, c’est lui faire place dans notre vie, en nous référant à la personne de Jésus et son œuvre, à ce que Jésus est pour ce frère et fait pour lui.
Et dans la pensée de Jésus, l’enfant est une parabole vivante : on l’accueille sans regarder s’il le mérite, avant même qu’il puisse le mériter, simplement parce qu’il a besoin d’être accueilli.
Tel est bien l’accueil que Jésus nous demande pour le plus petit, pour le plus insignifiant, le moins valable apparemment, des frères qu’il nous envoie.
Et finalement, c’est cette idée de l’envoi qui illumine la Parole de Jésus sur l’accueil. Dieu envoie Jésus, et Jésus m’envoie le frère.
C’est la cascade de l’envoi, de la mission. Et c’est l’accueil qui me fera remonter la cascade jusqu’à la source, à travers le frère je remonte à Jésus, avec Jésus je remonte au Père :
« Quiconque m’accueille, dit Jésus, ce n’est pas Moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé ».
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_65
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
«Le Fils de l'Homme est livré aux mains des hommes»
Aujourd'hui, l'Évangile nous apporte deux enseignements de Jésus qui sont étroitement liés. D'une part, le Seigneur nous annonce qu'«ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera» (Mc 9,31).
C'est la Volonté du Père à son égard: Il est venu au monde pour cela, Il veut nous libérer ainsi de notre esclavage du péché et de la mort éternelle; pour nous faire ainsi des fils de Dieu.
Le dévouement du Seigneur au point de donner sa vie pour nous démontre l'infinité de l'Amour de Dieu: un Amour sans limite, un Amour qui se contrefiche de s'abaisser à la folie et l'indignation de la Croix.
C'est terrifiant d'entendre la réaction des apôtres, toujours occupés à se regarder eux-mêmes en négligeant d'apprendre du Maître: ils «ne comprenaient pas ces paroles» (Mc 9,32), car en route ils discutaient toujours qui d'entre eux serait le plus grand et au cas où eux aussi devraient y passer, ils ont peur de lui poser des questions.
Avec une douce patience, le Seigneur ajoute: il faut se faire le dernier et le serviteur de tous. Il faut accueillir le petit et le simple, car Le Seigneur a voulu s'identifier à eux.
Nous devons accueillir Jésus dans nos vies car c'est ainsi que nous ouvrons les portes à Dieu Lui-même. C'est comme un programme de vie pour la route.
Ainsi l'explique le Saint Curé d'Ars, Jean Baptiste Marie Vianney: «A chaque fois que nous pouvons renoncer à notre volonté pour faire celle des autres, quand notre conscience n'y est pas compromise, nous obtenons des grandes mérites que Dieu seul connaît».
Jésus enseigne par ses paroles, mais surtout par ses œuvres. Ces apôtres, qui au début étaient incapables de comprendre, après la Croix et la Résurrection suivront les mêmes traces que leur Seigneur et leur Dieu.
Et accompagnés par la Sainte Vierge, ils deviendront de plus en plus petits pour laisser Jésus grandir en eux et dans le monde.
HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT
Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L'Église a devancé l'aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L'espoir du monde.
L'hymne de joie et de douleurs,
Qui naît aujourd'hui
Rejoint la mystérieuse offrande,
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l'alliance.
C'est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l'Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c'est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.
Nous attendons face à l'Orient
Les signes du Jour:
Jésus doit revenir en gloire,
Et l'amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.
HYMNE : SOLEIL LEVANT
Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui ne cesses de créer l’univers, tu as voulu associer l’homme à ton ouvrage ; regarde le travail que nous avons à faire : qu’il nous permette de gagner notre vie, qu’il soit utile à ceux dont nous avons la charge et serve à l’avènement de ton Royaume.
Parole de Dieu : (1 Jn 4, 14-15)… (Office des Laudes).
Nous qui avons vu, nous attestons que Le Père a envoyé Son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est Le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Parole de Dieu : (Rm 12, 9-12)… (Office des Vêpres).
Que votre Amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien.
Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.
Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir L’Esprit ; soyez les serviteurs du Seigneur.
Aux jours d’espérance, soyez dans la Joie ; aux jours d’épreuve, tenez bon ; priez avec persévérance.