Eucharistie du Lundi 21 Mai 2018 : Lundi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire, avec lectures propres) de la Fête de Marie, Mère de l’Église.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Cristóbal Magallanes, Prêtre, et ses 24 compagnons, martyrs mexicains (? 1927).
(Mais la Célébration de la Fête de Marie, Mère de l’Église a la préséance sur la mémoire de Saint Cristóbal Magallanes, Prêtre, et ses 24 compagnons).
Fête de Saint Eugène de Mazenod, Évêque de Marseille, Fondateur de la Congrégation des « Oblats de Marie Immaculée » (1782-1861).
Fête de Saint Constantin Ier le Grand, Empereur romain (? 337).
Fête des Bienheureux Moines de Tibhirine assassinés en 1996.
Textes du jour propres à la Fête de Marie (1ère lecture (au choix), Psaume, Évangile) :
1ère lecture : Gn 3,9-15.20… Ou Ac 1, 12-14… Psaume : 87 (86),1-2.3./5.6-7… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-34.
Commentaire de Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 21 Mai 2018 : Fête de Marie, Mère de l’Église.
Le Lundi de la Pentecôte : Célébration de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l'Église.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Marie, Mère de l’Église.
Lundi 21 Mai 2018 : Fête de Saint Cristóbal Magallanes, Prêtre, et ses 24 compagnons, martyrs mexicains (? 1927).
(Leur mémoire collective est célébrée le 21 Mai, mais le martyrologe romain commémore chacun à la date anniversaire de son martyre).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Cristóbal Magallanes, Prêtre, et ses 24 compagnons.
Lundi 21 Mai 2018 : Fête de Saint Eugène de Mazenod, Évêque de Marseille, Fondateur de la Congrégation des « Oblats de Marie Immaculée » (1782-1861).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Eugène de Mazenod.
Lundi 21 Mai 2018 : Fête de Saint Constantin Ier le Grand, Empereur romain (? 337).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Constantin Ier le Grand.
Lundi 21 Mai 2018 : Fête des Bienheureux Moines de Tibhirine, assassinés en 1996.
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Moines de Tibhirine.
LITURGIE DE LA PAROLE.
1ère lecture : Gn 3,9-15.20
Quand l’homme eut désobéi à Dieu,
le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? »
Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
Ou Ac 1, 12-14
Les Apôtres, après avoir vu Jésus s'en aller vers le ciel, retournèrent à Jérusalem depuis le lieu-dit « mont des Oliviers » qui en est proche, – la distance de marche ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.
À leur arrivée, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient habituellement ; c’était Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques.
Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères.
Psaume : 87 (86),1-2.3./5.6-7
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion
plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !*
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! »
car en elle, tout homme est né.
C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
« Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent :
« En toi, toutes nos sources ! »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 19,25-34.
En ce temps-là,
près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Commentaire.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Homélie 51, pour l'Assomption ; PL 194, 1862 (trad. bréviaire)
« Celui qui fait la Volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »
Le Fils de Dieu est le premier-né d'un grand nombre de frères (Rm 8,29) car, étant Fils unique par nature, il s'est associé par la grâce une multitude de frères qui ne font qu'un avec Lui : « À tous ceux qui l'ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12).
Devenu fils d'homme, il a fait de la multitude des hommes des fils de Dieu. Il se les est associés, alors qu'il est unique par son Amour et sa puissance.
Les hommes, en eux-mêmes, par leur naissance selon la chair, sont une multitude ; mais par la seconde naissance, la naissance divine, ils ne sont avec Lui qu'un seul. Le seul Christ, unique et total, c'est la Tête et le Corps (Col 1,18).
Et ce Christ unique est Le Fils d'un seul Dieu dans le Ciel et d'une seule Mère sur la Terre. Il y a beaucoup de fils, et il n'y a qu'un seul fils.
Et de même que la Tête et le Corps sont un seul fils et plusieurs fils, de même Marie et l'Église sont une seule Mère et plusieurs mères, une seule vierge et plusieurs vierges.
L'une et l'autre sont mères ; l'une et l'autre, vierges. L'une et l'autre ont conçu du Saint-Esprit, sans désir charnel.
L'une et l'autre ont donné une progéniture à Dieu Le Père, sans péché. L'une a engendré, sans aucun péché, une tête pour le Corps ; l'autre a fait naître, dans la rémission des pêchés, un Corps pour la Tête.
L'une et l'autre sont mères du Christ, mais aucune des deux ne l'enfante tout entier sans l'autre.
Aussi c'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de la Vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie.
Et ce qui est dit de la Vierge mère qu'est Marie en particulier se comprend en général de la Vierge mère qu'est l'Église.
HYMNE : O VIRGO MATER
(Traduction littérale du latin)
Ô Vierge Mère, bienheureuse fille de ton propre Fils,
la plus haute et la plus humble de toutes les créatures,
Terme du plan divin fixé de toute éternité,
honneur et parfait achèvement de notre nature :
Tu l’as si bien ennoblie qu’en elle,
par un art admirable,
son souverain créateur s’est fait par toi créature.
Dans ton sein virginal s’est rallumé le feu de l’amour,
dont l’ardeur a fait germer des fleurs célestes sur la terre.
Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils,
qui t’ont enveloppée du vêtement admirable de la grâce.
HYMNE : QUÆ CARITATIS FULGIDUM
(Traduction littérale du latin)
Tu es pour les habitants des cieux un astre resplendissant de charité, Vierge,
et pour nous, mortels, une source vive et débordante d’espérance.
Tu es si puissante, très haute Dame,
sur le cœur aimant de ton Fils,
que celui qui demande avec confiance est sûr par toi d’être exaucé.
Ta bonté ne vient pas seulement au secours de ceux qui t’implorent,
mais souvent elle se plaît à devancer les vœux de ceux qui prient.
En toi est la miséricorde,
en toi la magnificence ;
toute la bonté du monde
en toi se trouve rassemblée.
Gloire au Père, au Consolateur et à ton Fils,
qui t’ont enveloppée du vêtement admirable de la grâce.
HYMNE : AVE, MARIS STELLA
Salut, Étoile de la mer,
Ô très sainte Mère de Dieu,
Toi qui es Vierge à tout jamais,
Ô Porte du ciel bienheureuse.
Toi qui accueilles cet Ave
De la bouche de Gabriel,
Affermis nos cœurs dans la paix :
Tu as inversé le nom d’Ève.
Des coupables, brise les liens,
Donne aux aveugles la clarté,
Éloigne de nous tous les maux,
Demande pour nous toutes grâces.
Tu es Mère, montre-le nous !
Que Celui qui pour nous est né
En acceptant d’être ton Fils
Accueille par toi nos prières.
Ô Vierge unique, toi qui es
De tous les êtres le plus doux,
Fais que, déliés de nos péchés,
Nous soyons toujours doux et chastes.
Accorde-nous de vivre purs,
Prépare-nous un chemin sûr,
Que, dans la vision de Jésus,
À jamais nous soyons en liesse.
Louange au Père, notre Dieu,
Gloire à Jésus Christ, le Très-Haut,
Rendons honneur à l’Esprit Saint,
Un seul hommage aux trois Personnes !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu, Père de toute Miséricorde, Ton Fils unique, cloué sur la Croix, a voulu que la Bienheureuse Vierge Marie, sa mère, soit aussi notre Mère ; accorde à ton Église, soutenue par son Amour, la Joie de donner naissance à des enfants toujours plus nombreux, de les voir grandir en sainteté et d’attirer à elle toutes les familles des peuples.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de Liberté. Car le Jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a pas fait Miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.
Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)… (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?