Eucharistie du Samedi 25 Juin 2022 : Samedi de la 12ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Samedi 25 Juin 2022 : Samedi de la 12ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête du Cœur Immaculé de Marie.

Fête de Saint Guillaume de Verceil, Fondateur de la Congrégation des Ermites du Mont-Vierge, basée sur la règle Bénédictine († 1142).
Fête de Saint Maxime de Turin, 1er Évêque de Turin ( 5ème siècle).
Fête de Sainte Dorothée de Montau, Mystique et recluse, Patronne de la Prusse ( 1394).
Fête du Vénérable Moses Lira Serafin, Fondateur des Missionnaires de la Charité de Marie Immaculée ( 1950).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Lamentations 2,2.10-14.18-19... Psaume 74(73),1-2abd.3-4.5-7.20-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
Commentaire du Concile Vatican II.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Commentaire de Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Autres commentaires (2) de Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Autre commentaire de Saint Maximilien Kolbe (1894-1941), Franciscain, Martyr.
Homélie du Vatican : Le Cœur de Marie, demeure du Fils de Dieu.
SERMON DE SAINT LAURENT JUSTINIEN
Commentaire personnel.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Les 2 c urs unis de jesus et marie 11

Samedi 25 Juin 2022 : Fête du Cœur Immaculé de Marie.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête du Cœur Immaculé de Marie.

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Samedi 25 Juin 2022 : Fête du Cœur Immaculé de Marie.
En complément, pour voir mon commentaire personnel (en 3 parties) sur cette grande Fête, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°58 » ou sur le lien suivant :
La Fête du Cœur Immaculé de Marie.

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Samedi 25 Juin 2022 : Fête de Saint Guillaume de Verceil, Fondateur de la Congrégation des Ermites du Mont-Vierge, basée sur la règle Bénédictine († 1142).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Guillaume de Verceil.

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Samedi 25 Juin 2022 : Fête de Saint Maxime de Turin, 1er Évêque de Turin ( 5ème siècle).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maxime de Turin.

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Samedi 25 Juin 2022 : Fête de Sainte Dorothée de Montau, Mystique et recluse, Patronne de la Prusse ( 1394).
C’est en 1976 que le Saint Pape Paul VI la Canonisa.

Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Dorothée de Montau.

Venerable moses lira serafin

Samedi 25 Juin 2022 : Fête du Vénérable Moses Lira Serafin, Fondateur des Missionnaires de la Charité de Marie Immaculée ( 1950).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Moses Lira Serafin.

Tous les saints 11

Les Saints du 25 Juin.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juin/saints-saintes-et-fetes-du-jour-43.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre des Lamentations 2,2.10-14.18-19.
Le Seigneur a englouti sans pitié tous les pâturages de Jacob ; dans son emportement, il a détruit les forteresses de la fille de Juda ; il a jeté à terre et profané le royaume et ses princes.
Les anciens de la fille de Sion, assis par terre, se taisent, ils ont couvert leur tête de poussière et revêtu des toiles à sac ; elles inclinent la tête vers la terre, les vierges de Jérusalem.
Mes yeux sont usés par les larmes, mes entrailles frémissent ; je vomis par terre ma bile face au malheur de la fille de mon peuple, alors que défaillent petits enfants et nourrissons sur les places de la cité.
À leur mère ils demandent : « Où sont le froment et le vin ? » alors qu’ils défaillent comme des blessés sur les places de la ville et qu’ils rendent l’âme sur le sein de leur mère.
Que dire de toi ? À quoi te comparer, fille de Jérusalem ? À quoi te rendre égale pour te consoler, vierge, fille de Sion ? Car ton malheur est grand comme la mer ! Qui donc te guérira ?
Tes prophètes ont de toi des visions vides et sans valeur ; ils n’ont pas dévoilé ta faute, ce qui aurait ramené tes captifs ; ils ont de toi des visions, proclamations vides et illusoires.
Le cœur du peuple crie vers le Seigneur. Laisse couler le torrent de tes larmes, de jour comme de nuit, muraille de la fille de Sion ; ne t’accorde aucun répit, que tes pleurs ne tarissent pas !
Lève-toi ! Pousse un cri dans la nuit au début de chaque veille ; déverse ton cœur comme l’eau devant la face du Seigneur ; élève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants qui défaillent de faim à tous les coins de rue.

 

Psaume 74(73),1-2abd.3-4.5-7.20-21.
Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ?
Pourquoi cette colère sur les brebis de ton troupeau ?
Rappelle-toi la communauté
que tu acquis dès l'origine,
la montagne de Sion où tu fis ta demeure.

Dirige tes pas vers ces ruines sans fin,
l'ennemi dans le sanctuaire a tout saccagé ;
dans le lieu de tes assemblées, l'adversaire a rugi
et là, il a planté ses insignes.

On les a vus brandir la cognée, comme en pleine forêt,
quand ils brisaient les portails à coups de masse et de hache.
Ils ont livré au feu ton sanctuaire,
profané et rasé la demeure de ton nom.

Regarde vers l'Alliance : la guerre est partout ;
on se cache dans les cavernes du pays.
Que l'opprimé échappe à la honte,
que le pauvre et le malheureux chantent ton nom !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’

 

Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Message aux pauvres, aux malades, à tous qui ceux qui souffrent

« Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies »

Pour vous tous, frères éprouvés, visités par la souffrance aux mille visages, le Concile a un message tout spécial.
Il sent fixés sur lui vos yeux implorants, brillants de fièvre ou abattus par la fatigue, regards interrogateurs qui cherchent en vain le pourquoi de la souffrance humaine, et qui demandent anxieusement quand et d'où viendra le réconfort.
Frères très chers, nous sentons profondément retentir dans nos cœurs de pères et de pasteurs vos gémissements et vos plaintes.
Et notre peine s'accroît à la pensée qu'il n'est pas en notre pouvoir de vous apporter la santé corporelle ni la diminution de vos douleurs physiques, que médecins, infirmières, et tous ceux qui se consacrent aux malades s'efforcent de soulager de leur mieux.

Mais nous avons quelque chose de plus profond et de plus précieux à vous donner : la seule Vérité capable de répondre au mystère de la souffrance et de vous apporter un soulagement sans illusion : la Foi et l'union à l'Homme des Douleurs (Is 53,3), au Christ, Fils de Dieu, mis en Croix pour nos péchés et pour notre Salut.
Le Christ n'a pas supprimé la souffrance ; il n'a même pas voulu nous en dévoiler entièrement le mystère : il l'a prise sur Lui, et c'est assez pour que nous en comprenions tout le prix.

Vous tous, qui sentez plus lourdement le poids de la Croix, vous qui êtes pauvres et délaissés, vous qui pleurez, vous qui êtes persécutés pour la Justice (Mt 5,5.10), vous sur lesquels on se tait, vous les inconnus de la douleur, reprenez courage : vous êtes les préférés du Royaume de Dieu, le royaume de l'Espérance, du Bonheur et de la Vie.
Vous êtes les frères du Christ souffrant ; et avec Lui, si vous le voulez, vous sauvez le monde ! Voilà la compréhension Chrétienne de la souffrance, la seule qui donne la Paix.
Sachez que vous n'êtes pas seuls, ni séparés, ni abandonnés, ni inutiles ; vous êtes les appelés du Christ, sa vivante et transparente image.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_114
Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).

«Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri»

Aujourd'hui, dans l'Évangile nous observons l'Amour, la Foi, la Confiance et l'Humilité d'un centurion qui éprouve une très grande affection pour son serviteur.
Il se fait du souci à un tel point qu'il va jusqu'à s'humilier devant Jésus et lui demander : «Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement» (Mt 8,6).

Cette sollicitude envers les autres, spécialement envers un serviteur lui obtient de la part de Jésus une réponse immédiate: «Je vais aller le guérir» (Mt 8,7).
Tout ce qui se passe ensuite abouti dans une série d'actes de Foi et de Confiance. Le centurion ne se considère pas digne mais cependant il exprime sa Foi et sa Confiance envers Jésus face à tous, de telle manière que Jésus ne peut que s'exclamer: «Je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle Foi» (Mt 8,10).

Nous pouvons nous demander ce qui pousse Jésus à accomplir un miracle. Souvent on demande des choses et on dirait que Dieu ne s'occupe pas de nous!
Et tout cela en ayant la certitude que Dieu entend toujours ce que nous lui demandons. Alors, qu'est-ce qui se passe? Nous pensons peut-être que nous le demandons correctement, mais est-ce que nous demandons comme l'a fait le centurion?
La prière du centurion n'est pas égoïste, mais pleine d'Amour, d'Humilité et de Confiance.

Saint Pierre Chrysologue nous dit: «La force de l'Amour ne tient pas compte des possibilités (…). L'Amour ne discerne pas, ne réfléchit pas, ne connaît aucun argument.
L'Amour n'est pas résignation devant l'impossible, car il ne se laisse pas intimider par les difficultés». Est-ce que notre prière est ainsi?

«Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Mt 8,8). Ceci est la réponse du centurion, est-ce que vos sentiments sont ainsi? Est-ce que votre Foi est comme la sienne? «Seule la Foi peut comprendre ce mystère, la Foi qui est le fondement et la base de tout ce qui surpasse l'expérience et la connaissance ordinaire» (Saint Maxime).
S'il en est ainsi vous aussi vous entendrez ces paroles: «‘Que tout se passe pour toi selon ta Foi’. Et le serviteur fut guéri à cette heure même» (Mt 8,13).

Sainte Marie, Vierge et Mère! Maîtresse de Foi, d'Espérance et d'Amour prévenant, enseigne-nous à prier comme il faut pour obtenir du Seigneur tout ce dont on a besoin.

 

Commentaire du jour.
Benoît XVI, Pape de 2005 à 2013.
Discours du 30/05/2009 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana).

« Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur »

Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la Foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de L'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)…
Le Cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils Divin, est le Temple de l'Esprit de Vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la Foi, dans l'Espérance et dans la Charité.

Nous pouvons ainsi être certains que le Très Saint Cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le Cœur Immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de Prière et d'attention constante à la voix de L'Esprit.
Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu.

Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ.
Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la Croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean.

La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser L'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s).
Marie savait d'où venait ce Sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de L'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis.

Ainsi, la Foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec Le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au Ciel, dans l'attente du « Baptême dans L'Esprit Saint » (Ac 1,5)….
Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec L'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Le Cœur admirable, livre 11, ch. 2 passim.

« Voici ta mère » (Jn 19,27)

Marie nous regarde et nous aime en quelque sorte comme son fils et comme ses propres enfants, qui portent cette glorieuse qualité pour deux raisons.
En premier lieu, parce qu'étant mère du Chef, de la tête, elle est par conséquent mère des membres (cf Col 2,19).
En second lieu, parce que notre Sauveur, en la Croix, nous a donnés à sa mère en qualité d'enfants.
Il nous l'a donnée, non seulement en qualité de reine et de souveraine, mais en la qualité la plus avantageuse pour nous qui puisse s'imaginer, c'est à dire en qualité de mère, en disant à chacun de nous ce qu'il dit à son disciple bien-aimé : « Voilà votre mère ».
Et il nous donne à elle, non pas seulement en qualité de serviteurs ou d'esclaves, ce qui serait un grand honneur pour nous, mais en qualité d'enfants.

« Voilà votre fils », lui dit-il, parlant de chacun de nous en la personne de saint Jean, comme s'il lui disait : « Voilà tous mes membres que je vous donne pour être vos enfants ; je les mets en ma place, afin que vous les regardiez comme moi-même, et que vous les aimiez du même amour dont vous m'aimez ; aimez les aussi comme je les aime ».
Mère de Jésus, vous nous regardez et nous aimez comme vos enfants, et comme les frères de votre fils Jésus, et du même cœur ; et vous nous aimez et aimerez éternellement du même amour maternel dont vous l'aimez.

C'est pourquoi, mes frères, dans toutes vos affaires, nécessités, perplexités et afflictions, ayez recours à ce cœur de notre très charitable mère. C'est un cœur qui veille toujours sur nous et sur les plus petites choses qui nous touchent.
C'est un cœur si plein de bonté, de douceur, de miséricorde et de libéralité, que jamais aucun de ceux qui l'ont invoqué avec humilité et confiance, ne s'en est retourné sans consolation.

 

Autre commentaire du jour.
Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre, Prédicateur, Fondateur d'instituts religieux.
Le Cœur admirable, livre 9, ch. 4.

« Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements ».

Entre les Fêtes de La Vierge Marie, celle de son cœur est comme le cœur et la reine des autres, parce que le cœur est le siège de l'Amour et de la Charité.
Quel est le sujet de cette Solennité ? C'est le cœur de la Fille unique et bien-aimée du Père éternel ; c'est le cœur de la Mère de Dieu ; c'est le cœur de l'Épouse du Saint Esprit ; c'est le cœur de la Mère très bonne de tous les fidèles. C'est un cœur tout embrasé d'Amour envers Dieu, tout enflammé de Charité pour nous.
Il est tout Amour pour Dieu, car il n'a jamais rien aimé que Dieu seul, et ce que Dieu voulait qu'il Aime en Lui et pour Lui.
Il est tout Amour, parce que la Bienheureuse Vierge a toujours Aimé Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces (Mc 12,30).
Il est tout Amour parce que non seulement elle a toujours voulu tout ce que Dieu voulait et n'a jamais rien voulu de ce qu'il ne voulait pas, mais encore parce qu'elle a toujours mis toute sa joie en la très aimable volonté de Dieu.
Il est tout Amour pour nous. Elle nous aime du même Amour dont elle aime Dieu, car c'est Dieu qu'elle regarde et Aime en nous.
Et elle nous aime du même Amour dont elle Aime l'Homme Dieu, qui est son Fils Jésus.

Car elle sait qu'il est notre Chef, notre Tête, et que nous sommes ses membres (Col 2,19) et par conséquent que nous ne sommes qu'un avec Lui.

 

Autre commentaire du jour.
Saint Maximilien Kolbe (1894-1941), Franciscain, Martyr.
Conférences du 5/7/1936, 3 et 4/9/1937, 14/5/1936 (trad. Entretiens spirituels inédits, Lethieulleux 1974, p. 88).

« Voici ta mère » (Jn 19,27).

Efforçons-nous d'Aimer Le Seigneur Jésus avec le Cœur de l'Immaculée, de le recevoir avec son Cœur, de le louer avec ses attitudes à elle, de réparer, remercier, même si nous ne le comprenons pas, cependant c'est la réalité.
C'est par son Cœur, par ses attitudes que nous louons le Seigneur Jésus. Si vraiment c'est elle qui aime et glorifie Jésus par nous, alors nous sommes ses instruments.

Elle seule va nous apprendre comment aimer le Seigneur Jésus, bien mieux, sans comparaison, que tous les livres et tous les maîtres.
Elle nous apprend à l'aimer comme elle l'aime. Et tout notre effort doit tendre à ce qu'elle seule aime le Seigneur Jésus avec notre Cœur.
Seule l'âme possédée par l'Amour de Dieu retire d'elle tout ce qui l'encombre. Tout se concentre sur l'Amour de Dieu.
Et maintenant qui donc aime plus Jésus pauvre et Crucifié, dans la crèche, que la Mère très sainte !
Personne au monde, même parmi les anges, n'a aimé et n'aime aussi ardemment Le Seigneur Jésus que la Mère de Dieu...
L'Immaculée est l'épanouissement de l'Amour Divin dans nos âmes et le moyen de nous approcher du Cœur de Jésus.

 

Rome, 7 Juin 2013 (Zenit.org) Mgr Jacques Perrier

https://fr.zenit.org/articles/le-coeur-de-marie-demeure-du-fils-de-dieu/

Le Cœur de Marie, demeure du Fils de Dieu

Fête du Cœur Immaculé de Marie, ce Samedi 09 Juin

La demeure du Fils de Dieu, « ce n’est d’abord le corps de Marie, mais son Cœur », explique Mgr Perrier, citant saint Augustin : « Marie a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir en sa chair ».

« Dans son cœur, elle méditera le mystère déconcertant de son Fils et elle grandira ainsi dans la Foi, à travers des épreuves.
Jusqu’à la Croix. Aujourd’hui, jusqu’au Ciel ».
Mgr Jacques Perrier, ancien Évêque de Tarbes-Lourdes, offre aux lecteurs de Zenit une méditation sur le mystère du Cœur immaculé de Marie fêté demain, 8 juin, samedi de la troisième semaine suivant la Pentecôte.

Le Cœur Immaculé de Marie

Dieu qui as préparé dans le Cœur de la Vierge Marie
une demeure digne de L’Esprit Saint ;
accorde-nous, par son intercession,
de devenir le temple de ta gloire.
(Oraison du jour)

Evidemment, ce n’est pas un hasard si la mémoire du « Cœur immaculé de Marie » est célébrée le lendemain de la Solennité du « Sacré-Cœur de Jésus ».
En réalité, la date de cette Fête a varié au cours de son existence, pourtant assez récente. D’abord proche de l’Assomption, elle céda la place à la Fête de « Marie Reine » et se rapprocha du « Sacré-Cœur de Jésus ».
Désormais, elle est donc située dans les semaines qui prolongent le Temps pascal, avec les Solennités de la Trinité, du Saint-Sacrement et du Sacré-Cœur.
Il est bon qu’il en soit ainsi. Car nous ne pouvons pas séparer le Cœur immaculé de Marie du Cœur transpercé de son Fils.
Elle-même avait entendu l’annonce de Syméon : « Un glaive te transpercera l’âme. » De même que Notre-Dame des Douleurs suit la Solennité de la Croix Glorieuse, de même le Cœur immaculé de Marie est honoré en prolongement du Sacré-Cœur de Jésus.

L’oraison de la Fête d’aujourd’hui complète bien celle du jour où nous fêtons l’Immaculée Conception de la Vierge.
L’oraison du 8 décembre remercie Dieu d’avoir préparé à son Fils « une demeure vraiment digne de Lui ».
L’oraison d’aujourd’hui précise que cette demeure, ce n’est d’abord le corps de Marie, mais son Cœur.
La Liturgie rejoint ainsi l’affirmation de saint Augustin : Marie a conçu son Fils dans la Foi avant de le concevoir en sa chair.
Dans son cœur, elle méditera le mystère déconcertant de son Fils et elle grandira ainsi dans la Foi, à travers des épreuves. Jusqu’à la Croix. Aujourd’hui, jusqu’au Ciel.

Curieusement, l’oraison ne mentionne pas Le Christ mais L’Esprit Saint. Elle nous rappelle ainsi que Gabriel attribue l’Incarnation spécialement à L’Esprit Saint :
« L’Esprit Saint viendra sur toi. » Jésus lui-même s’appuie sur la prophétie d’Isaïe pour présenter sa mission :
« L’Esprit du Seigneur est sur moi. » Particulièrement en ces semaines qui suivent la Pentecôte, il est bon de ne pas oublier trop vite L’Esprit Saint. Le Messie est celui à qui le Père donne « L’Esprit sans mesure » (Jean 3, 34).

L’oraison se termine en demandant à Dieu de devenir « le temple de sa Gloire ». Ces mots sont particulièrement forts. La Liturgie s’inspire ici de la Première épître aux Corinthiens (6, 19-20) :
« Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit, qui est en vous et que vous tenez de Dieu ?
Et que vous ne vous appartenez pas ? Vous avez été bel et bien achetés ! Glorifiez Dieu dans votre corps. »
Voici que L’Esprit Saint nous ramène au corps : ce n’est pas étonnant puisqu’il a permis à la Vierge de donner corps au Verbe éternel du Père.
La prière de ce jour est brève. Mais comme la plupart des oraisons, elle est riche de sens si nous entendons en elle les échos de l’Ecriture.
Quand nous prononçons le mot « cœur », bien d’autres versets de l’Evangile remontent à notre mémoire et qui conviennent éminemment à la Vierge.
Jésus se dit « doux et humble de cœur » : dirait-il autre chose de sa mère ? Qui mieux que Marie mérite la béatitude des cœurs purs ?
Qui plus qu’elle a possédé un « cœur noble et généreux » qui permit à la Parole de prendre racine, de pousser et de porter des fruits (Luc 8, 8 et 15) ?
Qui finalement, plus que cette Fille de Sion, a observé le commandement d’aimer Dieu et ses frères « de tout son cœur » ?   

 

SERMON DE SAINT LAURENT JUSTINIEN

Lorsque Marie confrontait en elle-même tout ce qu’elle avait appris pour l’avoir lu, entendu ou vu, comme elle grandissait dans la Foi, comme elle progressait en mérite, comme elle était éclairée par la Sagesse, comme elle s’enflammait de plus en plus du feu de l’Amour !
En revivant la révélation des mystères Célestes qui lui avait été proposée, elle était comblée de joie, merveilleusement fécondée par L’Esprit, et elle s’élançait vers Dieu tout en demeurant dans l’humilité.
De tels progrès dans la Grâce Divine élèvent jusqu’aux sommets et transfigurent de gloire en gloire.

Heureuse, certes, l’âme de la Bienheureuse Vierge : habitée par L’Esprit et par son enseignement, elle obéissait toujours et en toutes choses aux ordres du Verbe.
Elle n’était pas guidée par son sentiment personnel, pas sa propre décision ; mais ce que la Sagesse suggérait intérieurement à sa Foi, elle l’accomplissait extérieurement par son corps.
Il convenait bien à la Divine Sagesse, qui bâtissait, pour y habiter, la demeure de l’Église, il lui convenait d’employer Marie la toute sainte pour procurer l’observance de la loi, la purification de l’âme, l’idéal de l’Humilité et le Sacrifice spirituel.

Imite-la, âme fidèle. Pour te purifier spirituellement et pouvoir te délivrer de la maladie du péché, entre dans le temple de ton cœur.
Dieu y regarde toute affection plus que notre ouvrage, en tout ce que nous faisons. Aussi nous pouvons, par le désir de la Contemplation, nous jeter en Dieu pour ne penser qu’à Lui ; ou bien nous pouvons chercher notre équilibre par le progrès des vertus et des activités profitables à notre prochain ; en tout cela n’ayons pas d’autre mobile que l’Amour du Christ.
Voilà quel est le Sacrifice spirituel de Purification qui est agréable à Dieu. Il ne s’accomplit pas dans un temple matériel, mais dans le temple de notre cœur où Le Christ Seigneur fait avec joie son entrée.

 

Commentaire personnel
Hier, nous venons de fêter Le Divin et Sacré-Cœur de Jésus, et aujourd’hui, nous nous tournons vers Le Cœur Immaculée de La Très Sainte Vierge Marie.
Leurs deux Cœurs sont unis pour notre Rédemption, et L’Église les a réunis pour nous rappeler que l’un ne va pas sans l’autre.
Dieu (Père, Fils et Saint-Esprit) est L’Amour et dans Son Amour, Il nous a donné une Très Sainte Maman pour veiller sur nous avec la Tendresse d’une mère.

Le Père, sous l’inspiration du Saint-Esprit, nous comble d’un Amour Infini puisé dans Le Divin Cœur ouvert du Fils.
Mais cet Amour, Dieu a voulu l’augmenter encore en unissant Le Cœur transpercé de Jésus au Cœur Immaculé de
La Très Sainte Vierge Marie, en l’unissant aux Saintes Larmes de douleur d’une mère devant son fils torturé, crucifié, tué sous ses yeux.
Mais cet Amour Dieu a voulu l’augmenter encore en unissant Le Pardon de Jésus sur La Croix (Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font) et le Pardon de Marie au pied de La Croix en acceptant de devenir La Mère de toute l’humanité…La Mère des assassins de Son Fils, Notre Dieu.

Comme aux noces de Cana (Jean 2 1-17) où
La Très Sainte Vierge Marie voit qu’ils n’ont plus de vin et se tourne vers Son Fils pour le lui dire…comme elle le fait continuellement pour chacun de nous.
Jésus lui répond que son heure n’est pas encore venue (face aux dons que Dieu nous donne et qui sont dilapidés au lieu de les faire fructifier…voir ma Réflexion n°39 : Les Noces de Cana).
Mais Marie, avec son Cœur de Maman sait convaincre Jésus, Son Fils et nous demande juste d’être obéissant aux Commandements d’Amour de Jésus :
« Faites tout ce qu’Il vous dira »…
L’Obéissance et l’Humilité…avec l’appui du Cœur Immaculé de
La Très Sainte Vierge Marie …Le Divin Cœur de Jésus s’ouvre pour répandre Ses Grâces…à nous après de les saisir ou de les refuser.

Et nous, devant tout cet Amour…Amour du Divin et Sacré-Cœur de Jésus transpercé et ouvert pour notre Salut afin de répandre Ses Grâces et Son Amour sur nous et Amour du Cœur Immaculé de
La Très Sainte Vierge Marie, de ses Larmes douloureuses pleines de Sa Tendresse de Maman, de Son Amour pour nous, prête à tout instant à dire à Son Fils Jésus, Notre Dieu … « Fils, vient à leur secours, car ils n’ont plus de vin »…et à nous : « Faites tout ce qu’Il vous dira ».
Et nous, devant tout cet Amour…que sommes-nous prêt à répondre ???

Le Seigneur Notre Dieu ne nous oblige à rien…Il nous demande juste ce que nous désirons vivre en réponse à Son Amour et à celui du Cœur Immaculée de
La Très Sainte Vierge Marie, Sa très Sainte Maman.

La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous par son Obéissance Amoureuse à La Volonté de Dieu…quelle qu’elle soit, comme nous le dit Jésus commentant un passage de l’Évangile : « Bienheureux ceux qui écoute La Parole de Dieu et la mette en pratique ».

La Très Sainte Vierge Marie n’est pas seulement Bienheureuse grâce à Son Cœur Immaculé, qui est un Don de Dieu, mais est aussi un exemple pour nous de vertus, de manière de vivre, de Miséricorde, de Compassion…et de PARDON (à ceux qui accueillent
La Très Sainte Vierge Marie, elle nous apprend tout cela).

Le Cœur Immaculé de Marie est l'Abîme de la Pureté, de la Grâce, de la Charité, de l'Obéissance, de l'Humilité, de toute autre vertu dont la source est en Dieu et que Dieu verse en ses Saints…
Apprenons à nous laisser guider par Marie, à vivre à son école, car elle est le plus sûr chemin pour nous conduire à Jésus et nous apprendre à vivre tel que Jésus nous le demande…et elle est la plus sûre Maman pour toucher de Sa tendresse et de sa Compassion, aussi bien notre cœur que le Cœur Divin et Sacré de Son Fils Jésus.
 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-06-25/il-a-pris-nos-souffrances

 

HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

 

HYMNE : NUÉE DE FEU

Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.

Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

 

HYMNE : IL VIENDRA

Il viendra, 
Un soir 
Où nul ne l’attend plus, 
Peut-être. 
Appelé par son nom, 
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !

Il viendra, 
Un soir 
Pareil à celui-ci, 
Peut-être. 
À l’orient, devant lui, 
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse. 

Il viendra, 
Un soir 
Où rôde le malheur, 
Peut-être. 
Ce soir-là, sur nos peurs, 
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance. 

Il viendra ; 
Un soir 
Sera le dernier soir 
Du monde. 
Un silence d’abord, 
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as préparé dans le cœur de la Vierge Marie une demeure digne de L'Esprit-Saint ; accorde-nous, par son intercession, de devenir le Temple de ta Gloire.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)... (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.

 

Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)... (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la Sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.

Date de dernière mise à jour : 25/06/2022

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