Eucharistie du Dimanche 21 Juin 2020 : Douzième Dimanche du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Fête de Saint Aubain de Mayence, Martyr (? v. 400).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jérémie 20,10-13… Psaume 69(68),8-10.14.17.33-35… Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,12-15… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,26-33.
Commentaire de Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine Missionnaire, Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 21 Juin 2020 : Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Louis de Gonzague, Jésuite.
Dimanche 21 Juin 2020 : Fête de Saint Aubain de Mayence, Martyr (? v. 400).
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Saint Aubain de Mayence.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 20,10-13.
Moi, Jérémie, j’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! »
Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.
Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause.
Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants.
Psaume 69(68),8-10.14.17.33-35.
C'est pour toi que j'endure l'insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L'amour de ta maison m'a perdu ;
on t'insulte, et l'insulte retombe sur moi.
Et moi, je te prie, Seigneur :
c'est l'heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ;
dans ta grande tendresse, regarde-moi.
Les pauvres l'ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n'oublie pas les siens emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,12-15.
Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché.
Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.
Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir.
Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,26-33.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
Commentaire du jour.
Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine Missionnaire, Évêque.
Confession, § 43- 47 (Confession et Lettre à Coroticus, SC 249; trad. C. Blanc; Éd. du Cerf 1978, p. 119s, rev.)
« Ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits »
Je n'ai pas commencé ce travail de moi-même, mais c'est Le Christ Seigneur qui m'a ordonné de venir passer auprès des Irlandais païens le reste de mes jours — si Le Seigneur le veut et s'il me préserve de toute voie mauvaise. (...)
Mais je n'ai pas confiance en moi-même « tant que je demeure dans ce corps de mort » (2P 1,13 ;Rm 7,24). (...) Je n'ai pas mené une vie parfaite comme d'autres fidèles, mais je le confesse à Mon Seigneur et je ne rougis pas en sa présence.
Car je ne mens pas : depuis que je l'ai connu dans ma jeunesse, l'Amour de Dieu a grandi en moi, ainsi que sa crainte, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, « j'ai gardé la Foi » (2Tm 4,7).
Que rie donc et que m'insulte qui voudra ; moi, je ne me tairai pas et je ne cacherai pas « les signes et les merveilles » (Dn 6,27) que Le Seigneur m'a montrés, bien des années avant qu'ils ne soient accomplis, lui qui connaît toutes choses.
C'est pourquoi je devrais rendre sans cesse grâces à Dieu, qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence, et aussi de ce qu'il ne se soit pas une seule fois irrité contre moi, qui ai été donné comme Évêque.
Le Seigneur « a eu pitié » de moi « en faveur de milliers et de milliers d'hommes » (Ex 20,6), parce qu'il voyait que j'étais disponible. (...)
En effet nombreux étaient ceux qui s'opposaient à cette mission ; ils parlaient même entre eux derrière mon dos et disaient : « Pourquoi celui-là se jette-t-il dans une entreprise périlleuse chez des étrangers qui ne connaissent pas Dieu ? »
Ce n'est pas par malice qu'ils s'exprimaient ainsi ; moi-même, je l'atteste : c'est à cause de ma rusticité qu'ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi j'ai été nommé Évêque.
Et moi, je n'ai pas été prompt à reconnaître la grâce qui était en moi. Maintenant tout cela est devenu clair pour moi.
Maintenant donc j'expose simplement à mes frères et à mes compagnons de service qui m'ont cru, pourquoi « j'ai prêché et continue de prêcher » (2Co 13,2), en vue de fortifier et de confirmer votre Foi.
Puissiez-vous ambitionner, vous aussi, des buts plus élevés et accomplir des œuvres plus excellentes.
Ce sera ma gloire, car « un fils sage est la Gloire de son père » (Pr 10,1).
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_106
Abbé Antoni POU OSB Moine de Montserrat (Montserrat, Barcelona, Espagne).
«Ne craignez pas ceux qui tuent le corps»
Aujourd'hui, après avoir choisi les douze, Jésus les instruit et les envoie prêcher. Il les avertit sur la persécution et les met en garde car ils souffriront probablement et les conseille sur l'attitude à adopter: «Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps» (Mt 10,28). L'épisode de ce dimanche développe un peu plus le thème de la persécution à cause du Christ qui rappelle la dernière des Béatitudes (cf. Mt 5,11).
Le discours de Jésus est paradoxal: d'un côté il leur conseille deux fois de suite de "ne rien craindre" et il présente un Père providentiel qui a des délicatesses même envers les oiseaux des champs, mais d'un autre côté, il ne nous dit pas que ce même Père nous évitera des contrariétés mais au contraire: si nous le suivons, nous risquons de subir le même sort que Lui et que tous les prophètes. Comment devons-nous prendre ceci? La protection de Dieu est celle de nous donner la vie (notre âme), et lui apporter du bonheur même dans les tribulations et persécutions. C'est lui qui peut nous donner la joie du Royaume qui provient d'une vie profonde, que nous pouvons d'ores et déjà expérimenter et qui est le trésor de la vie éternelle: «Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux» (Mt 10,32).
Croire que Dieu sera à nos cotés dans nos moments difficiles nous donne du courage pour annoncer les paroles de Jésus à la lumière du jour, et nous donne la volonté pour être capable de faire le bien, pour que par nos actes les gens puissent glorifier notre Père Céleste.
Saint Anselme nous dit: «Faites tout pour Dieu et pour la vie éternelle et heureuse que notre Sauveur daigne nous accorder au Ciel».
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-06-21/Ne-craignez-pas-ceux-qui-tuent-le-corps
HYMNE : VOICI LA NUIT
Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.
Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.
Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.
Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.
Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !
HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE
Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.
C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.
Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.
C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.
Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.
HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE
Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.
Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.
Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.
Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.
Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre à Saint Louis de Gonzague.
Seigneur, dispensateur des dons spirituels, tu as réuni dans le jeune Louis de Gonzague la pratique de la Pénitence et une admirable Pureté de vie ; si nous n'avons pas la même innocence, accorde-nous, à sa Prière et par ses mérites, d'imiter son renoncement.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Fais-nous vivre à tout moment, Seigneur, dans l'Amour et le respect de Ton Saint Nom, Toi qui ne cesses jamais de guider ceux que tu enracines solidement dans ton Amour.
Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)… (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons.
Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.
Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.