Eucharistie du Samedi 30 Juin 2018 : Samedi de la 12ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).
Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Lamentations 2,2.10-14.18-19... Psaume 74(73),1-2abd.3-4.5-7.20-21... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
Commentaire du Concile Vatican II.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 30 Juin 2018 : Fête des Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome († 64).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.
Samedi 30 Juin 2018 : Fête de Saint Ladislas, Roi de Hongrie (1031-1095).
(Le 27 Juin, mémoire facultative propre à la Slovaquie de Saint Ladislas, Roi de Hongrie).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Ladislas, Roi de Hongrie.
Samedi 30 Juin 2018 : Fête de Saint Martial, Évêque à Limoges, Évangélisateur du Limousin († vers 250).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Martial, Évêque à Limoges.
Samedi 30 Juin 2018 : Fête du Vénérable Wilhelm Janauschek, Prêtre et Religieux autrichien de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (1859-1926).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Wilhelm Janauschek.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Lamentations 2,2.10-14.18-19.
Le Seigneur a englouti sans pitié tous les pâturages de Jacob ; dans son emportement, il a détruit les forteresses de la fille de Juda ; il a jeté à terre et profané le royaume et ses princes.
Les anciens de la fille de Sion, assis par terre, se taisent, ils ont couvert leur tête de poussière et revêtu des toiles à sac ; elles inclinent la tête vers la terre, les vierges de Jérusalem.
Mes yeux sont usés par les larmes, mes entrailles frémissent ; je vomis par terre ma bile face au malheur de la fille de mon peuple, alors que défaillent petits enfants et nourrissons sur les places de la cité.
À leur mère ils demandent : « Où sont le froment et le vin ? » alors qu’ils défaillent comme des blessés sur les places de la ville et qu’ils rendent l’âme sur le sein de leur mère.
Que dire de toi ? À quoi te comparer, fille de Jérusalem ? À quoi te rendre égale pour te consoler, vierge, fille de Sion ? Car ton malheur est grand comme la mer ! Qui donc te guérira ?
Tes prophètes ont de toi des visions vides et sans valeur ; ils n’ont pas dévoilé ta faute, ce qui aurait ramené tes captifs ; ils ont de toi des visions, proclamations vides et illusoires.
Le cœur du peuple crie vers le Seigneur. Laisse couler le torrent de tes larmes, de jour comme de nuit, muraille de la fille de Sion ; ne t’accorde aucun répit, que tes pleurs ne tarissent pas !
Lève-toi ! Pousse un cri dans la nuit au début de chaque veille ; déverse ton cœur comme l’eau devant la face du Seigneur ; élève les mains vers lui pour la vie de tes petits enfants qui défaillent de faim à tous les coins de rue.
Psaume 74(73),1-2abd.3-4.5-7.20-21.
Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ?
Pourquoi cette colère sur les brebis de ton troupeau ?
Rappelle-toi la communauté
que tu acquis dès l'origine,
la montagne de Sion où tu fis ta demeure.
Dirige tes pas vers ces ruines sans fin,
l'ennemi dans le sanctuaire a tout saccagé ;
dans le lieu de tes assemblées, l'adversaire a rugi
et là, il a planté ses insignes.
On les a vus brandir la cognée, comme en pleine forêt,
quand ils brisaient les portails à coups de masse et de hache.
Ils ont livré au feu ton sanctuaire,
profané et rasé la demeure de ton nom.
Regarde vers l'Alliance : la guerre est partout ;
on se cache dans les cavernes du pays.
Que l'opprimé échappe à la honte,
que le pauvre et le malheureux chantent ton nom !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 8,5-17.
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : ‘Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.’
Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Message aux pauvres, aux malades, à tous qui ceux qui souffrent
« Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies »
Pour vous tous, frères éprouvés, visités par la souffrance aux mille visages, le Concile a un message tout spécial.
Il sent fixés sur lui vos yeux implorants, brillants de fièvre ou abattus par la fatigue, regards interrogateurs qui cherchent en vain le pourquoi de la souffrance humaine, et qui demandent anxieusement quand et d'où viendra le réconfort.
Frères très chers, nous sentons profondément retentir dans nos cœurs de pères et de pasteurs vos gémissements et vos plaintes.
Et notre peine s'accroît à la pensée qu'il n'est pas en notre pouvoir de vous apporter la santé corporelle ni la diminution de vos douleurs physiques, que médecins, infirmières, et tous ceux qui se consacrent aux malades s'efforcent de soulager de leur mieux.
Mais nous avons quelque chose de plus profond et de plus précieux à vous donner : la seule Vérité capable de répondre au mystère de la souffrance et de vous apporter un soulagement sans illusion : la Foi et l'union à l'Homme des Douleurs (Is 53,3), au Christ, Fils de Dieu, mis en Croix pour nos péchés et pour notre Salut.
Le Christ n'a pas supprimé la souffrance ; il n'a même pas voulu nous en dévoiler entièrement le mystère : il l'a prise sur Lui, et c'est assez pour que nous en comprenions tout le prix.
Vous tous, qui sentez plus lourdement le poids de la Croix, vous qui êtes pauvres et délaissés, vous qui pleurez, vous qui êtes persécutés pour la Justice (Mt 5,5.10), vous sur lesquels on se tait, vous les inconnus de la douleur, reprenez courage : vous êtes les préférés du Royaume de Dieu, le royaume de l'Espérance, du Bonheur et de la Vie.
Vous êtes les frères du Christ souffrant ; et avec Lui, si vous le voulez, vous sauvez le monde ! Voilà la compréhension Chrétienne de la souffrance, la seule qui donne la Paix.
Sachez que vous n'êtes pas seuls, ni séparés, ni abandonnés, ni inutiles ; vous êtes les appelés du Christ, sa vivante et transparente image.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_114
Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).
«Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri»
Aujourd'hui, dans l'Évangile nous observons l'Amour, la Foi, la Confiance et l'Humilité d'un centurion qui éprouve une très grande affection pour son serviteur.
Il se fait du souci à un tel point qu'il va jusqu'à s'humilier devant Jésus et lui demander : «Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement» (Mt 8,6).
Cette sollicitude envers les autres, spécialement envers un serviteur lui obtient de la part de Jésus une réponse immédiate: «Je vais aller le guérir» (Mt 8,7).
Tout ce qui se passe ensuite abouti dans une série d'actes de Foi et de Confiance. Le centurion ne se considère pas digne mais cependant il exprime sa Foi et sa Confiance envers Jésus face à tous, de telle manière que Jésus ne peut que s'exclamer: «Je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle Foi» (Mt 8,10).
Nous pouvons nous demander ce qui pousse Jésus à accomplir un miracle. Souvent on demande des choses et on dirait que Dieu ne s'occupe pas de nous!
Et tout cela en ayant la certitude que Dieu entend toujours ce que nous lui demandons. Alors, qu'est-ce qui se passe? Nous pensons peut-être que nous le demandons correctement, mais est-ce que nous demandons comme l'a fait le centurion?
La prière du centurion n'est pas égoïste, mais pleine d'Amour, d'Humilité et de Confiance.
Saint Pierre Chrysologue nous dit: «La force de l'Amour ne tient pas compte des possibilités (…). L'Amour ne discerne pas, ne réfléchit pas, ne connaît aucun argument.
L'Amour n'est pas résignation devant l'impossible, car il ne se laisse pas intimider par les difficultés». Est-ce que notre prière est ainsi?
«Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit» (Mt 8,8). Ceci est la réponse du centurion, est-ce que vos sentiments sont ainsi? Est-ce que votre Foi est comme la sienne? «Seule la Foi peut comprendre ce mystère, la Foi qui est le fondement et la base de tout ce qui surpasse l'expérience et la connaissance ordinaire» (Saint Maxime).
S'il en est ainsi vous aussi vous entendrez ces paroles: «‘Que tout se passe pour toi selon ta Foi’. Et le serviteur fut guéri à cette heure même» (Mt 8,13).
Sainte Marie, Vierge et Mère! Maîtresse de Foi, d'Espérance et d'Amour prévenant, enseigne-nous à prier comme il faut pour obtenir du Seigneur tout ce dont on a besoin.
HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?
Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?
Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !
HYMNE : NUÉE DE FEU
Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.
Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/
HYMNE : IL VIENDRA
Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !
Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.
Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance.
Il viendra ;
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre aux Saints Premiers Martyrs de l'Église de Rome.
Dieu qui a Consacré par le sang des Martyrs les magnifiques débuts de l’Église de Rome, fais que leur courage dans le combat nous obtienne une force inébranlable et le Joie de la victoire.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu es la Lumière de toutes les lumières, et le jour qui ne finit pas ; dès le matin de ce jour nouveau nous te prions : que la Clarté de ta présence, en chassant la nuit du péché, illumine nos cœurs.
Parole de Dieu : (2 Co 1 3-5)... (Office des Laudes)...(Commun de plusieurs Martyrs).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de Tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par Lle Christ, nous sommes largement réconfortés.
Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)... (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.
Parole de Dieu : (1 P 5 ? 10-11)... (Office des Vêpres)...(Commun de plusieurs Martyrs).
Dieu qui donne toute Grâce, Lui qui vous a appelés dans Le Christ à sa Gloire éternelle, vous rétablira, après que vous aurez souffert un peu de temps ; il vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
A Lui, la Puissance pour tous les siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)... (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la Sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.