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Eucharistie du Samedi 23 Juin 2018 : Samedi de la 11ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Samedi 23 Juin 2018 : Samedi de la 11ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Saint Joseph Cafasso, Prêtre à Turin, directeur spirituel de Don Bosco (1811-1860).
Fête de Sainte Audrey (Etheldrede), Reine, Vierge, Abbesse et Fondatrice d'Ély (+ 679).
Fête de la Bienheureuse Maria Raffaella Cimatti, Sœur Hospitalière de la Miséricorde « Ange des malades » (1861-1945).
Fête de la Bienheureuse Marie d'Oignies, recluse et Mystique (1177-1213).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre des Chroniques 24,17-25... Psaume 89(88),4-5.29-30.31-32.33-34... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
Commentaire de Saint Vincent de Paul (1581-1660), Prêtre, Fondateur de Communautés Religieuses.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire du Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 23 Juin 2018 : Fête de Saint Joseph Cafasso, Prêtre à Turin, directeur spirituel de Don Bosco (1811-1860).
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Saint Joseph Cafasso.
Samedi 23 Juin 2018 : Fête de Sainte Audrey (Etheldrede), Reine, Vierge, Abbesse et Fondatrice d'Ély (+ 679).
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Sainte Audrey (Etheldrede), Reine, Vierge, Abbesse et Fondatrice.
Samedi 23 Juin 2018 : Fête de la Bienheureuse Maria Raffaella Cimatti, Sœur Hospitalière de la Miséricorde « Ange des malades » (1861-1945).
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Bienheureuse Maria Raffaella Cimatti.
Samedi 23 Juin 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie d'Oignies, recluse et Mystique (1177-1213).
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Bienheureuse Marie d'Oignies.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Deuxième livre des Chroniques 24,17-25.
Après la mort de Joad, les princes de Juda vinrent se prosterner devant le roi, et alors le roi les écouta.
Les gens abandonnèrent la Maison du Seigneur, Dieu de leurs pères, pour servir les poteaux sacrés et les idoles. À cause de cette infidélité, la colère de Dieu s’abattit sur Juda et sur Jérusalem.
Pour les ramener à lui, Dieu envoya chez eux des prophètes. Ceux-ci transmirent le message, mais personne ne les écouta.
Dieu revêtit de son esprit Zacharie, le fils du prêtre Joad. Zacharie se présenta devant le peuple et lui dit : « Ainsi parle Dieu : Pourquoi transgressez-vous les commandements du Seigneur ? Cela fera votre malheur : puisque vous avez abandonné le Seigneur, le Seigneur vous abandonne. »
Ils s’ameutèrent alors contre lui et, par commandement du roi, le lapidèrent sur le parvis de la Maison du Seigneur.
Le roi Joas, en faisant mourir Zacharie, fils de Joad, oubliait la fidélité que Joad lui avait témoignée. Zacharie s’était écrié en mourant : « Que le Seigneur le voie, et qu’il fasse justice ! »
Or, à la fin de l’année, l’armée d’Aram monta contre le roi Joas et arriva en Juda et à Jérusalem. Ses hommes massacrèrent tous les princes du peuple et envoyèrent tout le butin au roi de Damas.
L’armée d’Aram ne comptait qu’un petit nombre d’hommes, et pourtant le Seigneur leur livra une armée très importante, parce que les gens de Juda avaient abandonné le Seigneur, Dieu de leurs pères ; et Joas reçut le châtiment qu’il méritait.
Lorsque les Araméens partirent, le laissant dans de grandes souffrances, ses serviteurs complotèrent contre lui parce qu’il avait répandu le sang du fils du prêtre Joad, et ils le tuèrent sur son lit. Il mourut, et on l’ensevelit dans la Cité de David, mais non pas dans les tombeaux des rois.
Psaume 89(88),4-5.29-30.31-32.33-34.
« Avec mon élu, j'ai fait une alliance,
j'ai juré à David, mon serviteur :
J'établirai ta dynastie pour toujours,
je te bâtis un trône pour la suite des âges. »
Sans fin je lui garderai mon amour,
mon alliance avec lui sera fidèle. »
je fonderai sa dynastie pour toujours,
son trône aussi durable que les cieux. »
« Si ses fils abandonnent ma loi
et ne suivent pas mes volontés,
s'ils osent violer mes préceptes
et ne gardent pas mes commandements,
« je punirai leur faute en les frappant,
et je châtierai leur révolte,
mais sans lui retirer mon amour,
ni démentir ma fidélité. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »
Commentaire du jour.
Saint Vincent de Paul (1581-1660), Prêtre, Fondateur de Communautés Religieuses.
Entretien du 21/02/1659 (Seuil 1960, p. 547)
Chercher d'abord le règne de Dieu
« Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa Justice, et toutes les choses dont vous avez besoin vous seront données par-dessus »
... Il est donc dit que l'on cherche le Royaume de Dieu. « Que l'on cherche », ce n'est qu'un mot, mais il me semble qu'il dit bien des choses. Il veut dire... de travailler incessamment pour le Royaume de Dieu, et non pas demeurer en un état lâche et arrêté, de faire attention à son intérieur pour le bien régler, mais non à l'extérieur pour s'y amuser...
Cherchez Dieu en vous, car Saint Augustin avoue que, pendant qu'il l'a cherché hors de lui, il ne l'a pas trouvé.
Cherchez-le en votre âme, comme en sa demeure agréable ; c'est le fond où ses serviteurs qui tâchent de mettre toutes les vertus en pratique les établissent.
Il faut la Vie intérieure, il faut tendre là ; si on y manque, on manque à tout...
Cherchons à nous rendre intérieurs... Cherchons la Gloire de Dieu, cherchons le Règne de Jésus-Christ...
« Mais, [vous me direz], il y a tant de choses à faire, tant d'offices à la maison, tant d'emplois à la ville, aux champs ; travail partout ; faut-il donc laisser tout là pour ne penser qu'à Dieu ? » Non, mais il faut sanctifier ces occupations en y cherchant Dieu, et les faire pour l'y trouver plutôt que pour les voir faites.
Notre Seigneur veut que devant tout nous cherchions sa Gloire, son Royaume, sa Justice, et, pour cela, que nous fassions notre capital de la Vie intérieure, de la Foi, de la Confiance, de l'Amour, des exercices de religion..., des travaux et des peines, en la vue de Dieu, notre souverain Seigneur...
Si une fois nous sommes ainsi établis en la recherche de la Gloire de Dieu, nous sommes assurés que le reste suivra.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Nul ne peut servir deux maîtres
« Le Seigneur est mon appui : il m’a dégagé, m’a donné du large, il m’a libéré, car il m’aime ». L’antienne d’ouverture de la liturgie de ce jour nous en donne le fil rouge et la clé d’interprétation : la Parole de Dieu veut nous libérer de nos asservissements, afin que nous connaissions « la joie de le servir sans inquiétude », et que « les événements de ce monde se déroulent dans la paix, selon le dessein » du Père (cf. Or. d’ouv.).
D’où viennent nos divisions, nos oppositions, nos conflits ? De nos divisions, nos oppositions, nos conflits intérieurs, que nous projetons - individuellement et collectivement - sur notre entourage !
« Aucun homme ne peut servir deux maîtres », nous dit Jésus ; et pourtant, combien de faux maîtres n’avons-nous pas ? Tantôt nous aimons l’un et détestons l’autre, tantôt nous nous attachons à ce dernier et méprisons le premier.
Nous sommes sans cesse en contradiction intérieure, divisés entre nos multiples appartenances contradictoires.
Jésus choisit pour exemple l’argent, qui constitue le paradigme de nos convoitises, puisqu’il donne accès à l’avoir, au pouvoir et à la gloire selon ce monde.
Ce n’est pas l’argent en tant que tel qui est mis en cause : s’il n’existait pas, il faudrait réinstaurer le troc - ce qui ne serait probablement guère mieux.
Mais c’est notre relation à l’argent que Jésus critique : de serviteur, ou plutôt de moyen d’échange de biens et de services, il est devenu une fin en soi, un absolu, c’est-à-dire une idole.
Lorsque Jésus met en accusation « l’argent trompeur » (Lc 16, 9), il dénonce le mensonge qu’il représente : ces quelques pièces de métal éveillent en nous des désirs inavouables, qui sont à mettre en lien avec le péché des origines.
Coupés de Dieu, nous sommes enfermés dans nos peurs : peur de l’avenir, peur de l’autre, peur de la maladie, peur des imprévus, peur des revers de fortune ; aussi sommes-nous en quête de sécurité, d’assurances en tous genres, que nous espérons trouver dans l’argent, supposé nous prémunir de tous les aléas de la vie.
Illusoire le repos qui prétend se fonder sur l’abondance matérielle ! Souvenons-nous du propriétaire dont les terres avaient beaucoup rapporté et qui se disait : « Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence. Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ?” ».
Et Jésus de conclure : « Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu » (Lc 12, 16-21).
Heureux celui qui peut dire avec le Psalmiste : « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, mon Salut vient de Lui : Lui seul est mon Salut, la citadelle qui me rend inébranlable » (Ps 61) ; il ne sera pas déçu, car il a mis dans Le Très-Haut son Espérance.
Cela ne signifie pas qu’il sera à l’abri des épreuves, mais celles-ci vérifieront la qualité de sa Foi, de sa confiance en Dieu : « Mes frères, quand vous butez sur toute sorte d'épreuves, pensez que c'est une grande Joie. Car l'épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien » (Jc 1, 2-4).
Mais pour faire confiance au Seigneur, il nous faut d’abord nous laisser guérir de notre défiance envers le Dieu rival, jaloux de notre bonheur, cette idole monstrueuse qui tyrannise notre cœur depuis que le Serpent a perverti en nous l’image du Dieu Père.
Ces quelques versets du prophète Isaïe sont un véritable antidote contre ce venin : « Jérusalem disait : “Le Seigneur m’a abandonnée, Le Seigneur m’a oubliée”. Est-ce qu’une femme peut oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait t’oublier, moi, je ne t’oublierai pas. Parole du Seigneur tout-puissant ».
Où est-il le paternel tyrannique qui nous enferme dans la peur ?
Cette idole n’a jamais existé que dans notre cœur blessé par le mensonge de l’Ennemi ; la peur de Dieu est l’ivraie la plus redoutable que le malin ait semée dans le champ de nos vies. Elle pousse avec le blé et menace de l’étouffer ; mais le seul moyen de l’empêcher de nuire, ce n’est pas de l’arracher au risque d’arracher aussi les épis, mais c’est de promouvoir la croissance du bon grain, en fortifiant notre Foi par l’écoute de la Parole et l’accueil de L’Esprit d’Amour dans la Prière et les Sacrements (cf. Mt 13, 24-30).
Notre-Seigneur ne nous demande pas de nous retirer du monde (sauf vocation particulière) pour bannir tout usage de « l’argent trompeur » (Lc 16, 9).
Ce que Jésus récuse, c’est de servir l’argent et de lui être asservi, au lieu de nous servir de l’argent pour faire le bien.
Notre relation à l’argent - comme toutes nos relations d’ailleurs - doit être ajustée à la Révélation du vrai visage de Dieu : « Votre Père Céleste sait ce dont vous avez besoin ». Notre-Seigneur veut nous conduire de l’état d’esclave de l’argent trompeur, à celui de fils dans la maison de Son Père.
C’est donc une double idolâtrie que Jésus dénonce, l’une entraînant probablement l’autre : l’idolâtrie d’un Dieu lointain, exigeant, indifférent aux besoins de l’homme ; et l’idolâtrie de l’Argent.
Il n’est pas impossible que la seconde ne soit qu’une compensation pour l’insatisfaction engendrée par la première.
Telle est l’attitude des « païens » qui ignorent le vrai visage de Dieu, et continuent de s’inquiéter quotidiennement quant au boire et au manger.
Celui qui se sait fils du Père, travaille certes pour subvenir aux besoins des siens, et participe au bien commun de la société à laquelle il appartient ; mais il le fait dans la liberté filiale, c’est-à-dire dans la certitude que Dieu est avec lui dans son effort comme dans son repos, dans ses succès comme dans ses échecs professionnels.
De maître, l’argent peut devenir serviteur parce que dans son rapport à Dieu, le croyant est passé de la servitude au service, de la peur à la confiance filiale.
Son souci n’est plus de sauvegarder sa vie - il sait maintenant qu’il la reçoit à chaque instant de Son Père comme un don d’Amour - mais de travailler pour établir la Justice du Royaume, c’est-à-dire de rendre à chacun ce dont il a besoin afin qu’il puisse vivre dans la dignité de fils de Dieu ; à commencer par ceux qui lui sont les plus proches : ceux qui lui sont confiés et qu’il est chargé de servir.
« “Tu es vraiment Saint, Dieu de l’univers, et toute la Création - les oiseaux du ciel et les lys de la terre - proclament ta louange ; car c’est Toi qui donnes la Vie, c’est Toi qui sanctifies toutes choses, par Ton Fils, Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec la puissance de L’Esprit-Saint” (Pr. Euchar. n° 3).
Donne-moi assez de confiance pour te confier demain, et ne chercher jour après jour que ton Royaume et sa Justice, en assumant la peine quotidienne de son enfantement. »
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_105
Père Jacques PHILIPPE (Cordes sur Ciel, France).
«Cherchez d'abord son Règne et sa Justice, et toutes ces choses vous seront données en plus»
Aujourd'hui, l'Évangile parle clairement de vivre le "moment présent" : ne pas ressasser le passé mais s'abandonner à Dieu et à sa Miséricorde.
Ne pas se tourmenter pour le lendemain, mais le confier à la providence. Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus affirmait : "La seule chose qui me guide c'est l'abandon, je n'ai pas d'autre boussole !".
Le fait de se préoccuper n'a jamais résolu aucun problème. Ce qui résout les problèmes c'est la confiance, la Foi.
Jésus dit "Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de Foi ?".
La vie en soi n'est pas si compliquée, c'est l'homme qui manque de Foi… L'existence n'est pas toujours facile. Parfois elle nous pèse ; souvent nous nous sentons blessés et scandalisés par ce qui arrive dans notre vie ou celle des autres.
Mais affrontons tout cela avec de la Foi et essayons de vivre, jour après jour, dans la confiance que Dieu remplira ses promesses.
La Foi nous conduira au Salut.
"Ne vous souciez pas du lendemain : le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine" (Mt 6,34).
Qu'est-ce que cela signifie ? Aujourd'hui, tâche de vivre de manière juste, selon la logique du Royaume, dans la confiance, la simplicité, la recherche de Dieu, l'abandon. Et Dieu s'occupera du reste…
Jour après jour. C'est très important. Ce qui nous épuise souvent ce sont tous ces retours sur le passé et la peur de l'avenir ; alors que lorsque nous vivons dans le moment présent, d'une manière mystérieuse, nous trouvons la force.
Ce que je dois vivre aujourd'hui, je le vis avec la grâce.
Si demain je dois faire face à des situations plus difficiles, Dieu m'accordera plus de grâce. La grâce de Dieu est donnée à l'instant, jour après jour.
Vivre le moment présent suppose accepter la faiblesse : renoncer à refaire le passé et à contrôler l'avenir, se contenter du présent.
HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE
Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi,
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand,
si vulnérable ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour se lier d’amour
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver
un cœur de pauvre ?
Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?
HYMNE : SAISIS DE JOIE, VOUS DEMANDEZ
Saisis de joie, vous demandez :
« Quel sera cet enfant ? »
C'est lui le Messager de la grande espérance ;
accueillez-le de la part du Seigneur
Il vient tracer le chemin de l'Époux
et préluder au chant des Noces.
R/Béni soit le Dieu fidèle,
il vient nous donner son amour !
Il se souvient de l'Alliance sainte
jadis annoncée par les prophètes.
Il nous suscite une force de salut
dans la maison de David son serviteur.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd'hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d'accueillir comme elle le Mystère de notre Rédemption.
Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)... (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.
Parole de Dieu : (Ac 13, 23-25)… (Office des Vêpres).
Comme il l’avait promis, Dieu a fait sortir de la descendance de David un sauveur pour Israël : c’est Jésus, dont Jean-Baptiste a préparé la venue en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d’Israël.
Au moment d’achever sa route, Jean disait : Celui auquel vous pensez, ce n’est pas moi. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de lui défaire ses sandales.
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