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Eucharistie du Jeudi 07 Juin 2018 : Jeudi de la 9ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Jeudi 07 Juin 2018 : Jeudi de la 9ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Saint Antoine-Marie Gianelli, Évêque de Bobbio, Fondateur de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie du Jardin (? 1846).
Fête de la Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, Fondatrice de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice (? 1889).
Fête de la Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, Carmélite (1549-1626).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-15... Psaume 25(24),4-5ab.8-9.10.14... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.
Commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Rodolf PUIGDOLLERS i Noblom SchP (La Roca del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 07 Juin 2018 : Fête de Saint Antoine-Marie Gianelli, Évêque de Bobbio, Fondateur de la Congrégation des Sœurs de Sainte-Marie du Jardin (? 1846).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Antoine-Marie Gianelli.
Jeudi 07 Juin 2018 : Fête de la Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, Fondatrice de la Congrégation de Marie-Auxiliatrice (? 1889).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran.
Jeudi 07 Juin 2018 : Fête de la Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, Carmélite (1549-1626).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 2,8-15.
Bien-aimé, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile.
C’est pour lui que j’endure la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle.
Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera.
Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même.
Voilà ce que tu dois rappeler, en déclarant solennellement devant Dieu qu’il faut bannir les querelles de mots : elles ne servent à rien, sinon à perturber ceux qui les écoutent.
Toi-même, efforce-toi de te présenter devant Dieu comme quelqu’un qui a fait ses preuves, un ouvrier qui n’a pas à rougir de ce qu’il a fait et qui trace tout droit le chemin de la parole de vérité.
Psaume 25(24),4-5ab.8-9.10.14.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : ‘Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.’
Et voici le second : ‘Tu aimeras ton prochain comme toi-même.’ Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur l'Évangile, n°30 ; PL 76, 1220 (trad. Le Barroux)
« Il n'y a pas de Commandement plus grand que ces deux-là »
On ne peut aimer vraiment Dieu sans aimer le prochain, ni aimer vraiment son prochain sans aimer Dieu.
Et c'est pour cela... que L'Esprit a été donné aux disciples à deux reprises : d'abord par Le Seigneur quand il vivait sur la Terre, puis par Le Seigneur quand il régnait au Ciel (Jn 20,22; Ac 2).
Il nous est donné sur la Terre pour aimer le prochain, du Ciel pour aimer Dieu. Mais pourquoi d'abord sur la Terre et ensuite du Ciel, sinon pour nous donner clairement à comprendre cette parole de Jean : « Celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? » (1Jn 4,20)
Ainsi, mes frères, chérissons bien notre prochain ; aimons celui qui est proche de nous, pour qu'il nous devienne possible d'aimer celui qui est au-dessus de nous.
Que notre esprit s'exerce à rendre au prochain ce qu'il doit à son Dieu, afin de mériter de jouir en Dieu d'une Joie parfaite avec ce même prochain.
C'est alors que nous parviendrons à cette Joie des habitants du Ciel, dont nous avons déjà reçu le gage par le don du Saint-Esprit.
Tendons de tout notre Amour vers cette fin où nous nous réjouirons sans fin. Là se trouve la sainte assemblée des citoyens du Ciel ; là, une Fête certaine ; là, un repos assuré ; là, une Paix véritable, qui désormais ne nous sera plus seulement laissée, mais donnée par Notre Seigneur Jésus-Christ (Jn 14,27).
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
De Trinitate, 8,12 ; PL 42, 958 (trad. Orval)
Aimer Dieu, son prochain et soi-même
Celui qui n'aime pas son frère n'est pas dans l'Amour, et celui qui n'est pas dans l'Amour n'est pas en Dieu, car « Dieu est Amour » (1Jn 4,8).
En outre, celui qui n'est pas en Dieu n'est pas dans la lumière, car « Dieu est Lumière, il n'y a pas de ténèbres en Lui » (1Jn 1,5).
Celui donc qui n'est pas dans la Lumière, quoi d'étonnant qu'il ne voie pas la lumière, autrement dit, qu'il ne voie pas Dieu, puisqu'il est dans les ténèbres ?
Il voit son frère d'une vue humaine, qui ne permet pas de voir Dieu. Mais si ce frère qu'il voit d'une vue humaine, il l'aimait d'un Amour spirituel, il verrait Dieu qui est l'Amour même, de cette vue intérieure qui permet de le voir...
Qu'il ne soit plus question de savoir combien de charité nous devons à notre frère, combien à Dieu : incomparablement plus à Dieu qu'à nous, autant à nos frères qu'à nous-mêmes ; or nous nous aimons d'autant plus nous-mêmes que nous aimons Dieu davantage.
C'est donc d'une seule et même Charité que nous aimons Dieu et le prochain, mais nous aimons Dieu pour Lui-même, nous et le prochain pour Dieu.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/31eme-Dimanche-T-O-Marc-12-28-34.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Le plus grand Commandement.
Selon la tradition des rabbins, la Loi de Moïse comprenait 613 commandements, dont 365 étaient des interdictions, et 213 des préceptes positifs.
L’une des règles d’interprétation avait tendance à situer tous les commandements sur le même plan : « Que le commandement léger te soit aussi cher que le commandement grave ! »
Cela pouvait partir d’une bonne intention, et exprimer un amour de Dieu très attentif ; mais cela pouvait tout aussi bien virer au légalisme pointilleux, et parfois aboutir à une déformation des consciences.
Ainsi certains rabbins mettaient-ils sur une même ligne la défense de dénicher des oiseaux et le précepte d’honorer son père et sa mère.
Au temps de Jésus quelques hommes clairvoyants dans leur Foi essayaient d’établir une hiérarchie parmi ces multiples obligations de la Loi ; d’où la question de ce spécialiste à Jésus : « Quel Commandement est le premier de tous ? »
Jésus répond d’abord en citant Dt 6,5, un beau texte que tous avaient en mémoire, puisque, déjà au temps de Jésus, tous les hommes Juifs devaient le réciter au moins deux fois par jour. « Écoute, Israël, Le Seigneur, Notre Dieu, est le seul. Tu aimeras Le Seigneur, Ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie ».
Il ne faudrait pas ici forcer la distinction entre cœur, âme, et pensée. Pour nous, occidentaux modernes, le cœur sert surtout à aimer ; pour un hébreu, le cœur a sa part aussi dans l’activité intellectuelle : Dieu donne un cœur pour comprendre (Dt 29,3).
Pour les Juifs du temps de Jésus, le cœur est à la fois conscience et mémoire, intuition et force morale.
Dans le cœur résonnent toutes les affections ; mais c’est aussi dans le cœur que les impressions et les idées se changent en décisions et en projets.
Et surtout c’est dans le cœur que s’enracinent l’attitude croyante et la fidélité à Dieu. Le cœur, au sens biblique, c’est donc le tout de l’homme intérieur, et le lieu privilégié du risque de la Foi.
Ainsi : « Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur » signifie : « Toute ta personne sera mobilisée pour l’Amour de Ton Dieu ; tu dois tendre vers Dieu avec le meilleur de toi-même ».
Mais Jésus ajoute aussitôt, en citant cette fois le Lévitique (19,18) :« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
C’est le second Commandement, toujours inséparable du premier et pourtant toujours distinct. Car l’Amour pour autrui ne peut pas remplacer l’Amour pour Dieu, pas plus que le prochain ne peut remplacer Dieu.
Mais les deux Commandements sont semblables, parce que l’Amour du prochain, comme l’Amour pour Dieu, doit mobiliser toute la personne et toutes ses forces.
On ne peut vraiment s’approcher de Dieu, sans commencer à aimer tout ce que Dieu aime ; et plus on est près de Dieu, plus on se rend proche des autres fils de Dieu.
« La Charité, c’est tout sur la Terre, disait Thérèse de Lisieux, et l’on est sainte dans la mesure où on la pratique ».
« Maître, répond le scribe à Jésus, tu as parfaitement dit que Dieu est l’Unique, et qu’il n’y en a pas d’autre que Lui ; l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer le prochain comme soi-même, vaut mieux que tous les holocaustes et tous les sacrifices (d’animaux) ».
Et Jésus, voyant qu’il avait répondu avec sagacité, lui dit : « Tu n’es pas loin du Règne de Dieu ».
« Tu n’es pas loin : c’est à la fois encourageant et décevant ». Cela veut dire : « Tu y viens ; mais tu n’y es pas encore ».
« Tu n’es pas loin » : c’est à chacun de nous que Jésus s’adresse, puisque nous sommes réunis pour entendre sa Parole ».
Tu n’es pas loin, puisque tu cherches la Vérité, puisque tu veux la trouver auprès de Moi.
Tu n’es pas loin, puisque tu veux donner un sens à ta vie, à ton travail, à tes souffrances, à ton dévouement ; puisque tu veux prendre du recul par rapport au tourbillon de ta vie ; puisque tu veux échapper à l’engrenage de la routine, au mensonge des relations superficielles, à tout ce qui rapetisse ta vie, comme les 613 commandements de la loi que tu t’es faite.
Tu n’es pas loin, si tu as entrevu l’importance de la Charité, si tu as compris qu’il faut vouloir concrètement pour ton frère ce que tu veux pour toi : une vie joyeuse, donnée, efficace, la reconnaissance par les autres, et l’amitié de Dieu.
Alors, Seigneur, si je ne suis pas loin, dis-moi, aujourd’hui, ce qui me manque encore pour être tout près de Toi.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_85
Abbé Rodolf PUIGDOLLERS i Noblom SchP (La Roca del Vallès, Barcelona, Espagne).
«Il n'y a pas de Commandement plus grand que ceux-là»
Aujourd'hui, un maître de la Loi demande à Jésus: «Quel est le premier de tous les Commandements?» (Mc 12,28).
La question est captieuse. Premièrement parce qu'elle tente d'établir un ordre parmi les divers Commandements; et deuxièmement parce que sa question se centre dans la Loi. Il est clair qu'il s'agit de la question d'un maître de la Loi.
La réponse du Seigneur démontre la spiritualité de ce «maître de la Loi». L'attitude du disciple de Jésus-Christ par rapport à Dieu se résume en deux dimensions: «Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur» et «tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Mc 12,31).
Le comportement religieux est défini dans sa relation avec Dieu et avec le prochain; et le comportement humain, dans sa relation avec les autres et avec Dieu.
Saint Augustin le dit en autres mots: «Aime et fait tout ce que tu veux». Aime Dieu et les autres, et le reste sera conséquence de cet Amour en plénitude.
Le maître de la Loi comprend parfaitement. Et il affirme qu'aimer Dieu de tout son cœur et les autres comme soi-même «vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices» (Mc 12,33).
Dieu attend la réponse de chaque personne, le don de soi-même «de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force» (Mc 12,30) à Lui, qui est Vérité et Bonté, et le don généreux de soi-même aux autres.
Les «sacrifices et les offrandes» n'ont du sens que dans la mesure où ils sont l'expression véridique de ce double Amour.
Et lorsqu'on pense que quelques fois nous utilisons les «petits Commandements» et «les offrandes et les sacrifices» comme une pierre pour critiquer ou blesser les autres!
Jésus complète la réponse du maître de la Loi en lui disant «tu n'es pas loin du Royaume de Dieu» (Mc 12,34).
Pour Jésus-Christ, quiconque aime son prochain au-dessus de toute chose n'est pas loin du Royaume de Dieu.
HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : J’AI VU L’EAU VIVE
J’ai vu l’eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !
J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !
J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !
J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière et les ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)... (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à Moi, tous ces êtres – Oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.
Parole de Dieu : (Ep 5, 25b-27)... (Office des Vêpres).
Le Christ a aimé l’Église, il s’est livré pour elle ; il voulait la rendre sainte en la purifiant par le bain du Baptême et la Parole de Vie ; il voulait se la présenter à Lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, il la voulait sainte et irréprochable.
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