Eucharistie du Mercredi 22 Juillet 2020 : Mercredi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église Célèbre la Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
La Célébration Liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la Célébration des Apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.
Fête de Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle (? 668).
Fête de la Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement, vierge et Fondatrice (1904-1981).
Textes du jour (1ère lecture (au choix), Psaume, Évangile) :
Cantique des cantiques 3,1-4a… (Ou bien : 2 Co 5, 14-17)… Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.
Commentaire de Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
Autres commentaires de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne) et de l’Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 22 Juillet 2020 : Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
La Célébration Liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la Célébration des Apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ.
Mercredi 22 Juillet 2020 : Fête de Sainte Marie-Madeleine, Pénitente, disciple du Christ, appelée l’Apôtre des apôtres (1er s.).
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Fête de Sainte Marie-Madeleine.
Mercredi 22 Juillet 2020 : Fête de Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle (? 668).
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Saint Wandrille, Abbé à Fontenelle.
Mercredi 22 Juillet 2020 : Fête de la Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement, vierge et Fondatrice (1904-1981).
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Bienheureuse María Inés Teresa du Très Saint Sacrement.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Cantique des cantiques 3,1-4a.
Paroles de la bien-aimée.
Sur mon lit, la nuit, j’ai cherché ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.
Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville, par les rues et les places : je chercherai ce que mon âme désire ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé.
Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : « Ce que mon âme désire, l’auriez-vous vu ? »
À peine les avais-je dépassés, j’ai trouvé ce que mon âme désire : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas.
Ou bien…
(Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 2 Co 5, 14-17).
Frères,
l’amour du Christ nous saisit
quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous,
et qu’ainsi tous ont passé par la mort.
Car le Christ est mort pour tous,
afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes,
mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Désormais nous ne regardons plus personne
d’une manière simplement humaine :
si nous avons connu le Christ de cette manière,
maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
Si donc quelqu’un est dans le Christ,
il est une créature nouvelle.
Le monde ancien s’en est allé,
un monde nouveau est déjà né.
Psaume 63(62),2.3-4.5-6.8-9.
Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau.
Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Commentaire de ce jour.
Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
Traité de l'Amour de Dieu, 5, 7 (français modernisé).
« Jésus lui dit alors : Marie ! Elle se tourne vers lui et lui dit… : Maître ! »
Celui qui aime vraiment n'a presque point de plaisir sinon en la chose aimée. Ainsi « toutes choses semblaient ordures » et boue au glorieux Saint Paul, en comparaison de Son Sauveur (Ph 3,8).
Et l'Épouse [du Cantique des cantiques] n'est toute que pour son bien-aimé : « Mon cher ami est tout à moi, et moi je suis tout à lui. (…) Avez-vous vu celui que mon âme aime ? » (2,16; 3,3). (…)
La glorieuse amante Magdeleine rencontra les anges au sépulcre, qui lui parlèrent sans doute angéliquement, c'est-à-dire bien suavement, voulant apaiser le tourment dans lequel elle était.
Mais au contraire, tout éplorée, elle ne sut prendre aucune complaisance ni en leur douce parole, ni en la splendeur de leurs habits, ni en la grâce toute céleste de leur maintien, ni en la beauté tout aimable de leurs visages.
Mais, toute couverte de larmes, elle disait : « Ils ont enlevé Mon Seigneur, et je ne sais pas où ils me l'ont mis. »
Et se retournant, elle voit son doux Sauveur, mais en forme de jardinier, dont son cœur ne peut se contenter.
Car toute pleine de la mort de son Maître, elle ne veut point de fleurs, ni par conséquent de jardinier.
Elle a dans son cœur la croix, les clous, les épines ; elle cherche son Crucifié. « Mon cher maître jardinier, dit-elle, si vous aviez peut-être planté mon bien-aimé Seigneur trépassé, comme un lys froissé et fané, entre vos fleurs, dites-le moi vite, et je l'emporterai. »
Mais dès qu'il l'appelle par son nom, toute fondue en plaisir, elle dit : « Dieu, Mon Maître ! » (…) Pour mieux magnifier ce souverain Bien-aimé, l'âme va « toujours cherchant sa face » (Ps 104,4), c'est-à-dire, avec une attention toujours plus soigneuse et ardente, elle cherche à remarquer toutes les particularités des beautés et perfections qui sont en lui, faisant un progrès continuel en cette douce recherche des motifs qui puissent perpétuellement la presser de se plaire de plus en plus en l'incompréhensible Beauté qu'elle aime.
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/V_23
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
«Marie Madeleine est venue et a dit aux disciples qu'elle avait vu Le Seigneur»
Aujourd'hui nous célébrons avec joie Sainte Marie Madeleine. Nous nous réjouissons et nous en tirons profit pour notre Foi car son parcours pourrait très bien être le nôtre.
La Madeleine venait de loin (cf. Lc 7,36-50) et elle est allée très loin…
En effet, le matin de la Résurrection, Marie a cherché Jésus, elle a trouvé Jésus ressuscité et elle est parvenue au Père de Jésus, le "Notre Père".
Ce matin-là, Jésus-Christ lui a fait découvrir ce qu'il y a de plus grand dans notre Foi : qu'elle était elle aussi une enfant de Dieu.
Dans l'itinéraire de Marie Madeleine, nous découvrons quelques aspects importants de la Foi. En premier lieu, nous admirons son courage.
La Foi, même si c'est un don de Dieu, requiert du courage de la part du croyant. Pour nous, ce qui est naturel c'est de tendre vers ce qui est visible, vers ce que nous pouvons saisir avec la main.
Comme Dieu est essentiellement invisible, la Foi "est toujours une sorte de rupture risquée et un saut car elle implique l'audace de voir ce qui est vraiment réel dans ce qui ne se voit pas" (Benoît XVI).
En voyant le Christ ressuscité, Marie "voit" aussi Le Père, le Seigneur.
D'un autre côté, "on arrive à faire le saut de la Foi grâce à ce que la Bible appelle la conversion ou le repentir: il n'y a que celui qui change qui la reçoit" (Pape Benoît).
N'est-ce pas le premier pas qu'a fait Marie ? N'est-ce pas aussi un pas que nous devons refaire dans nos vies ?
Il y a eu beaucoup d'Amour dans la conversion de la Madeleine : elle n'a pas économisé les parfums pour son Amour.
L'Amour ! Voilà un autre "véhicule" de la Foi car nous n'écoutons pas, nous n'entendons pas, nous ne croyons pas quelqu'un si nous ne l'aimons pas.
Dans l'Évangile de Saint Jean, il apparaît clairement que "croire c'est écouter et, en même temps, voir (…)".
Ce matin-là, Marie Madeleine prend des risques pour son Amour, elle écoute son Amour (il lui suffit d'entendre "Marie" pour le reconnaître) et connaître le Père.
"Le matin de Pâques (…) lorsque Marie Madeleine voit Jésus, on lui demande de le contempler dans son chemin vers Le Père, jusqu'à la pleine confession : "J'ai vu Le Seigneur" (Jn 20,18)" (Pape François).
Abbé Albert SOLS i Lúcia (Barcelona, Espagne).
«Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: ‘J'ai vu Le Seigneur’»
Aujourd'hui, nous célébrons la Fête de Sainte Marie-Madeleine. Il est propre à la jeunesse de s'émouvoir follement pour un film, au point de s'identifier personnellement avec le protagoniste.
Nous, les Chrétiens, devrions être jeunes à jamais en ce sens devant la Vie de Jésus de Nazareth et savoir nous identifier avec cette grande femme de laquelle parle l'Évangile, Marie-Madeleine.
Elle suivi les chemins de Jésus, écouta sa Parole. Le Christ sût correspondre et lui concéda le privilège historique d'être la première à qui fut communiqué le fait de la Résurrection.
L'Évangéliste dit que d'abord, elle ne le reconnu pas, sinon qu'elle le confondu avec un paysan des lieux.
Mais lorsque Le Seigneur l’appela par son nom: «Marie», peut-être pour sa façon si spéciale de le prononcer, alors cette sainte femme ne douta ni un instant: «Elle se tourne vers lui et lui dit: «Rabbouni!», ce qui veut dire: “Maître” dans la langue des Juifs» (Jn 20,16).
Après sa rencontre avec Jésus, elle fut la première à courir pour l'annoncer aux autres disciples: «Marie-Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples: «J'ai vu Le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit» (Jn 20,18).
Le Chrétien, qui dans son plan de vie quotidien, prend soin de sa relation avec Le Christ, dans l'Eucharistie fait un moment de prière contemplative et cultive la lecture assidue de l'Évangile de Jésus, aura aussi le privilège d'écouter l'appel personnel du Seigneur.
C'est le même Christ qui nous appelle personnellement par notre nom et qui nous encourage à suivre le chemin ferme de la sainteté.
«La prière est la conversation et le dialogue avec Dieu: contemplation pour ceux qui se distraient, sécurité des choses attendues, égalité de condition et d'honneur avec les anges, progrès et augmentation des biens, correction des péchés, remède des maux, fruit des biens présents, garantie des biens futurs» (Saint Grégoire de Nice).
Disons-le au Seigneur: —Jésus, que mon amitié avec toi soit si forte et si profonde que, comme Marie-Madeleine, je sois capable de te reconnaître dans ma Vie.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-07-22/Femme-pourquoi-pleures-tu
HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU
Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?
Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?
Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?
Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?
Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?
Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !
HYMNE : UN NOUVEAU MATIN SE LÈVE
Un nouveau matin se lève,
Premier jour de la semaine.
Regardez ma joie briller,
C'est Jésus qui se relève.
R/Alléluia, alléluia !
Tombeau vide et plus de gardes,
Seuls les anges me regardent,
Entonnez de nouveaux chants,
C'est Jésus qui nous fait vivre.
Le jardin est clair et calme,
Le Seigneur est là qui parle,
J'ai cru voir le jardinier,
C'est Jésus qui est lumière.
Il m'envoie vers vous, mes frères,
Lui déjà il nous précède,
Écoutez, mes compagnons,
C'est Jésus qui nous appelle.
HYMNE : MES LARMES, NUIT ET JOUR
Mes larmes, nuit et jour,
Pourraient-elles effacer
La souillure
Qui marque mon passage ?
Non pas tes larmes,
Mais la tendresse qu'elles implorent
Et l'amour dont elles sont le gage.
La crainte qui m'étreint
De manquer à la vie
Saurait-elle
Changer mon cœur de pierre
Non pas ta crainte,
Mais le regard qui la fait naître
Et l'amour que, tremblante, elle espère.
Mon zèle pourrait-il
Réparer tout le mal
Qui jalonne
Ma route et ses méandres ?
Non pas ton zèle,
Mais le pardon qui l'émerveille
Et l'amour qui chaque jour l'engendre.
Ces mains n'ont-elles rien
Qu'un parfum à t'offrir
Pour te plaire,
Seigneur de ma louange ?
Tes mains sont vides,
Mais c'est leur chance et ton offrande :
M'accueillir, te donner en échange.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre à Sainte Marie-Madeleine.
Seigneur Notre Dieu, c'est à Marie-Madeleine que Ton Fils bien-aimé a confié la première annonce de la Joie pascale ; accorde-nous, à sa Prière et à son exemple, la grâce d'annoncer Le Christ ressuscité et de le Contempler un jour dans ta Gloire.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Laudes).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c'est là pour vous l'Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de Lui plaire, ce qui est parfait.
Parole de Dieu : (Rm 8, 28-30)… (Office des Vêpres).
Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, Lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son Amour.
Ceux qu’il connaissait par avance, il les a aussi destinés à être l’image de Son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères.
Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des Justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné sa Gloire.