Eucharistie du Jeudi 18 Juillet 2019 : Jeudi de la 15ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 3,13-20… Psaume 105(104),1.5.8-9.24-25.26-27… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
Commentaire de Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), Moine Cistercien.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 18 Juillet 2019 : Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête, aller dans le menu déroulant à « Les Fêtes Catholiques » ou sur le lien suivant :
Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance.
Jeudi 18 Juillet 2019 : Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Commentaire personnel. Suite à la Fête de Notre-Dame de Bonne Délivrance, se pose la question de la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Pour en découvrir davantage sur mon commentaire personnel, aller dans le menu déroulant à « articles divers, puis Commentaires textes bibliques » ou sur le lien suivant :
Qu’elle est la Place de Marie dans notre vie et dans l’Église.
Jeudi 18 Juillet 2019 : Fête de Saint Arnoul de Metz, Évêque (+ 641).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Arnoul de Metz.
Jeudi 18 Juillet 2019 : Fête de Saint Simon de Lipnica, Prêtre o.f.m., de l’Ordre des Frères Mineurs (+ 1482).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Simon de Lipnica.
Jeudi 18 Juillet 2019 : L’Église Luthérienne fête PAUL SCHNEIDER, Pasteur Luthérien et Martyr (1897-1939).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Paul Schneider.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Exode 3,13-20.
En ces jours-là, Moïse avait entendu la voix du Seigneur depuis le buisson. Il répondit à Dieu : : « J’irai donc trouver les fils d’Israël, et je leur dirai : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Ils vont me demander quel est son nom ; que leur répondrai-je ? »
Dieu dit à Moïse : « Je suis qui je suis. Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS”. »
Dieu dit encore à Moïse : « Tu parleras ainsi aux fils d’Israël : “Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est LE SEIGNEUR, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob”. C’est là mon nom pour toujours, c’est par lui que vous ferez mémoire de moi, d’âge en d’âge.
Va, rassemble les anciens d’Israël. Tu leur diras : “Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, m’est apparu. Il m’a dit : Je vous ai visités et ainsi j’ai vu comment on vous traite en Égypte.
J’ai dit : Je vous ferai monter de la misère qui vous accable en Égypte vers le pays du Cananéen, du Hittite, de l’Amorite, du Perizzite, du Hivvite et du Jébuséen, le pays ruisselant de lait et de miel.”
Ils écouteront ta voix ; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : “Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, est venu nous trouver. Et maintenant, laisse-nous aller dans le désert, à trois jours de marche, pour y offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu.”
Or, je sais, moi, que le roi d’Égypte ne vous laissera pas partir s’il n’y est pas forcé.
Aussi j’étendrai la main, je frapperai l’Égypte par toutes sortes de prodiges que j’accomplirai au milieu d’elle. Après cela, il vous permettra de partir.
Psaume 105(104),1.5.8-9.24-25.26-27.
Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu'il prononça.
Il s'est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
Dieu rend son peuple nombreux
et plus puissant que tous ses adversaires ;
ceux-là, il les fait se raviser,
haïr son peuple et tromper ses serviteurs.
Mais il envoie son serviteur, Moïse,
avec un homme de son choix, Aaron,
pour annoncer des signes prodigieux,
des miracles au pays de Cham.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/prenez-sur-vous-mon-joug-devenez-mes-disciples-oui-mon-joug-est-facile-a-porter-et-mon-fardeau-leger-mt-11-28-30.html
« Venez à moi, vous tous qui peinez » (Mt 11, 28-30)
(Ouvrir le lien ci-dessus)
Commentaire du jour.
Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), Moine Cistercien.
Le Miroir de la charité, I, 30-31 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 188 rev.).
« Mon joug est facile à porter »
Ceux qui se plaignent de la rudesse du joug du Seigneur n'ont peut-être pas rejeté complètement le joug si pesant de la convoitise du monde, ou s'ils l'ont rejeté, ils s'y sont à nouveau asservis, à leur plus grande honte.
Au dehors ils portent le joug du Seigneur, mais au-dedans ils soumettent leurs épaules au fardeau des préoccupations du monde. Ils mettent sur le compte de la pesanteur du joug du Seigneur les peines et les douleurs qu'ils s'infligent à eux-mêmes...
Quant au joug du Seigneur, il est « doux et son fardeau léger ».
En effet, quoi de plus doux, quoi de plus glorieux que de se voir élevé au-dessus du monde par le mépris que l'on en fait et, installé au faîte d'une conscience en paix, d'avoir ce monde entier à ses pieds ?
On ne voit alors rien à désirer, rien à craindre, rien à envier, rien à soi qui pourrait vous être enlevé, rien de mal qui pourrait vous être causé par un autre.
Le regard du cœur se dirige vers « l'héritage incorruptible, exempt de souillure et de flétrissure, qui nous est réservé dans les Cieux » (1P 1,4).
Avec une sorte de grandeur d'âme, on fait peu de cas des richesses du monde : elles passent ; des plaisirs de la chair : ils sont souillés ; des fastes du monde : ils se fanent ; et dans la joie, on reprend cette parole du prophète : « Toute chair n'est qu'herbe des champs, toute sa grâce n'est qu'herbe en fleur ; l'herbe a séché, la fleur s'est fanée, mais la Parole du Seigneur demeure pour toujours » (Is 40,6-8)...
Dans la Charité, et rien que dans la Charité résident la vraie tranquillité, la vraie douceur, car c'est elle le joug du Seigneur.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.
Spontanément, lorsque nous entendons parler de prendre sur ses épaules un joug nous comprenons cela en terme de poids et de charge qui nous aurions à porter.
« Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Jésus ne nous propose pas de venir à lui pour nous charger d’un fardeau supplémentaire. Bien contraire. Il ajoute « et vous trouverez le repos ».
Il veut nous soulager du fardeau que nous portons déjà en nous permettant de venir nous reposer auprès de lui.
Pourtant Jésus continue par ces paroles : « Prenez sur vous mon joug… » Il faudrait savoir… Nous inviter à prendre un joug sur nos épaules n’est-il pas en contradiction avec le fait de nous appeler à venir nous reposer près de lui.
Apparemment non, puisque Jésus ajoute lui-même : « car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos ».
Que signifie alors prendre le joug de Jésus ? Si l’on y regarde de plus près, même si cela est pesant, il est clair qu’un joug n’est pas un fardeau à proprement parler.
En effet, le joug permet de tirer plus facilement un fardeau. Le joug aide en effet les bêtes attelées pour tirer leur charge.
C’est bien là son but. Autrement dit, en nous proposant son joug, Jésus ne fait rien d’autre que de nous offrir de l’aide pour porter notre fardeau.
A cela, il faut rajouter que cet aide ne consiste pas seulement dans le joug mais dans le fait qu’un joug est toujours prévu pour deux.
Et Jésus dit : « mon joug ». Il est donc celui qui y est attelé en premier et qui nous propose la place à son côté pour nous aider à tirer notre fardeau.
Car lorsque deux bêtes reliées par un joug tirent une charge, il y en a toujours une qui marche légèrement en avant de l’autre.
C’est précisément ce que fait Jésus avec chacun d’entre nous.
Jésus s’est lié à nous sous le joug de son humilité qui l’a conduit à prendre chair de notre chair, à se faire homme, pour nous sauver. « Des hauteurs de son sanctuaire, Le Seigneur s’est penché ; du Ciel il a regardé la Terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir » (Cf. Psaume). Tirer seul le fardeau de notre péché est plus difficile que de le tirer avec Jésus.
En échange du fardeau de la justification par les œuvres pour tenter de nous sauver par nous-mêmes, Jésus nous propose de prendre sur nous le joug de la Foi, de la confiance en sa Miséricorde, de l'abandon de tout notre être entre ses mains.
C’est bien en accueillant au cœur de nos vies sa présence que nous trouverons le repos qu'il promet ; et la charge qui jusque-là nous écrasait, nous paraîtra légère, car c'est Lui qui la portera pour nous.
Un dernier point. Le joug de Jésus est celui de l’humilité, nous le disions. Il s’agit pour nous de le partager en reconnaissant que nous ne pourrons nous sauver par nous-mêmes.
Mais on pourrait objecter : Pourquoi alors Le Seigneur ne tire-t-il pas Lui-même la charge, à notre place, nous libérant une bonne fois pour toutes du fardeau que nous tirons.
Parce que Jésus ne veut pas nous sauver sans nous. Son Amour et son respect pour nous va jusqu’à ce point.
« Seigneur fais-nous la grâce d’oser nous présenter devant toi pauvres, misérables, nus, mais riches de notre seule Foi et couverts de ta Justice, Toi en qui nous aurons mis toute notre Espérance »
Frère Élie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_139
Frère Lluís SERRA i Llançana (Roma, Italie).
«Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau»
Aujourd'hui, les paroles de Jésus résonnent à nos oreilles intimes et proches. Nous sommes conscients que les hommes et les femmes de notre époque sont soumis à une grande pression psychologique.
Le monde tourne si vite que nous n'avons même le temps ou la paix intérieure suffisantes pour assimiler tous ces changements.
Fréquemment, nous nous éloignons de la simplicité évangélique et restons écrasés sous le poids de normes, engagements, planifications et objectifs.
Nous nous sentons impuissants et las de cette lutte incessante sans résultats convaincants. Des recherches récentes soutiennent que les dépressions ne font qu'augmenter. Alors, qu'est-ce qui nous manque pour être heureux?
Aujourd'hui, à la lumière de l'Évangile, nous pouvons revoir quelle est notre conception de Dieu. Comment vis-je et comment ressens-je Dieu dans mon intérieur? Quels sont les sentiments que sa présence éveille dans ma vie?
Jésus nous offre sa compréhension lorsque nous sommes fatigues et avons envie de nous reposer: «Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, je vous procurerai le repos» (Mt 11,28).
Peut-être que nous nous sommes battus pour devenir parfaits alors que, au fond, nous ne voulions que nous sentir aimés.
Dans ses paroles nous trouvons la réponse à notre crise de sens. Notre ego nous joue de mauvais tours et ne nous permet pas d'être aussi bons que nous le voudrions.
En certaines époques, nous ne voyons peut-être pas la lumière. Sainte Julienne de Norwich, Mystique anglaise du XIV siècle, a compris le message de Jésus et a écrit: «Tout sera bien, toutes les choses qui existent seront bonnes».
La proposition de Jésus —«devenez mes disciples» (Mt 11,29)— implique de suivre son style de bienveillance (vouloir le bien pour tous) et d'être humble de cœur (vertu qui fait référence à vivre les pieds sur terre et que seulement la grâce divine peut nous faire envoler). Être son disciple demande d'accepter le joug de Jésus, en nous rappelant que ce joug est «facile à porter» et son fardeau «léger».
Mais je ne sais pas si nous en sommes vraiment convaincus. Dans notre contexte, vivre comme une personne Chrétienne n'est pas toujours facile, car nous choisissons des valeurs à contre-courant.
Ne pas se laisser emporter par l'argent, par le prestige ou par le pouvoir nous demande un gros effort.
Si nous voulons le faire tout seuls, il deviendra presque impossible. Mais avec Jésus tout est possible et doux.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=e780b60ab5
HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE
R/ Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en prions, Dieu de Miséricorde, sur les hommes qui n’ont pas reçu ta Lumière, fais lever ton Soleil, Jésus, Le Christ, Notre Seigneur.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles..
Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)… (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme Don de la Grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la Grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus-Christ.
Parole de Dieu : (1 P 3, 8-9)… (Office des Vêpres).
Que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’amour fraternel, de tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la Bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les Bénédictions de Dieu.