Eucharistie du Samedi 28 Juillet 2018 : Samedi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Samedi 28 Juillet 2018 : Samedi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Saint Samson, Évêque de Dol en Bretagne (490-565).
Fête de Sainte Alphonsine de l'Immaculée Conception, (Anne Muttathupadathu), Vierge, Clarisse (1910-1946).
Fête de Sainte Irène de Cappadoce (9ème s.).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 7,1-11… Psaume 84(83),2-3.4.5-6.11abc… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,24-30.
Commentaire de Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Autre commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez (Sevilla, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint samson eveque fondateur de l eveche de dol

Samedi 28 Juillet 2018 : Fête de Saint Samson, Évêque de Dol en Bretagne (490-565).
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Saint Samson, Évêque de Dol.

Sainte alphonsine de l immaculee conception 2

Samedi 28 Juillet 2018 : Fête de Sainte Alphonsine de l'Immaculée Conception, (Anne Muttathupadathu), Vierge, Clarisse (1910-1946).
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Sainte Alphonsine de l'Immaculée Conception, (Anne Muttathupadathu).

Irenecappadoce

Samedi 28 Juillet 2018 : Fête de Sainte Irène de Cappadoce (9ème s.).
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Sainte Irène de Cappadoce.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jérémie 7,1-11.
Parole du Seigneur adressée à Jérémie :
Tu iras te placer à l'entrée du temple du Seigneur, et tu proclameras ceci : « Écoutez la parole du Seigneur, vous tous, gens de Juda, qui entrez par ces portes pour adorer le Seigneur.
Ainsi parle le Seigneur de l'univers, le Dieu d'Israël : Suivez une bonne route, conduisez-vous bien, et je vous laisserai demeurer en ce lieu.
Ne vous fiez pas à des paroles trompeuses, comme celles-ci : 'C'est ici le temple du Seigneur, le temple du Seigneur, le temple du Seigneur ! '
Si vous suivez vraiment la bonne route, si vous vous conduisez bien, si vous pratiquez la justice entre vous,
si vous n'opprimez pas l'immigré, l'orphelin ni la veuve, si, en ce lieu, vous ne condamnez pas à mort l'innocent, et si vous ne suivez pas des dieux étrangers, en provoquant votre perte,
alors je vous laisserai demeurer dans ce lieu, sur la terre que j'ai donnée à vos pères depuis toujours et pour toujours.
Mais vous vous fiez à des paroles trompeuses, sans valeur :
vous pourriez donc voler, tuer, commettre l'adultère, faire des faux serments, offrir de l'encens au dieu Baal, suivre des dieux étrangers que vous ne connaissez pas,
et ensuite venir vous présenter devant moi, dans cette Maison qui porte mon Nom, en vous disant : 'Nous sommes à l'abri' ; et vous pourriez continuer toutes ces abominations !
Cette Maison qui porte mon Nom est-elle donc pour vous une caverne de bandits ? Quant à moi, c'est ainsi que je la vois. » Parole du Seigneur.

 

Psaume 84(83),2-3.4.5-6.11abc.
De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 13,24-30.
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? '
Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela. ' Les serviteurs lui disent : 'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? '
Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. ' »

Le bon grain et l ivraie 11

Commentaire du jour.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Esprit du Curé d'Ars dans ses Catéchismes, ses Homélies, ses Conversations (Abbé Monnin, Éds Tequi 2007, p. 159 ; rev.).

Le bon grain et l'ivraie

On voit, dans l’Évangile, aujourd'hui, mes frères, que le maître du champ ayant semé son grain en bonne terre, l'ennemi vint pendant son sommeil et y sema l'ivraie.
Cela veut dire que Dieu avait créé l'Homme bon et parfait, mais que l'ennemi est venu et a semé le péché.
Voilà la chute d'Adam, terrible chute qui a donné l'entrée au péché dans le cœur de l'Homme.

Il faut arracher l'ivraie, dites-vous ? « Non, répond Le Seigneur, de peur qu'en arrachant l'ivraie vous n'arrachiez le bon grain. Attendez jusqu'à la moisson ».

Le cœur de l'Homme doit rester ainsi, jusqu'à la fin, un mélange de bien et de mal, de vice et de vertu, de lumière et de ténèbres, de bon grain et d'ivraie.
Dieu n'a pas voulu détruire ce mélange, et nous refaire une nature où il n'y aurait que du bon grain.

Il veut que nous combattions, que nous travaillions à empêcher l'ivraie de tout envahir. Le démon vient semer les tentations sur nos pas ; mais avec la grâce nous pouvons le vaincre, nous pouvons étouffer l'ivraie.
Trois choses sont absolument nécessaires contre la tentation : la Prière pour nous éclairer, les Sacrements pour nous fortifier, et la Vigilance pour nous préserver.
Heureuses les âmes tentées ! C'est lorsque le démon prévoit qu'une âme tend à l'union avec Dieu qu'il redouble de rage.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélies sur l’Évangile de Matthieu, n°46, 1-2.

La parabole de l'ivraie

C'est la méthode du diable de mêler le mensonge à la vérité et de lui en donner l’apparence et la couleur, pour mieux tromper les âmes simples et faciles à séduire.
Voilà pourquoi, dans la semence jetée par l’ennemi, Notre Seigneur ne parle que de l'ivraie, qui ressemble beaucoup au blé.

Ensuite il indique comment l’ennemi s'y prend : « pendant que les gens dormaient ». Voilà le grave danger que courent les responsables de l’Église, à qui la garde du champ a été confié ; ce danger, d'ailleurs, ne menace pas seulement les chefs, mais aussi tous les fidèles.

Cela nous montre aussi que l'erreur vient toujours après la vérité ; les faux prophètes viennent après les vrais...
Le Christ nous dit cela pour nous apprendre à ne pas nous endormir…, à vivre dans une grande vigilance.
C’est pourquoi il dit dans un autre endroit : « Celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22)...

Considère maintenant le zèle des serviteurs ; ils veulent arracher l'ivraie tout de suite. Même s'ils manquent de réflexion, cela prouve leur sollicitude pour le bon grain.
Ils ne recherchent qu'une chose : non pas tirer vengeance de celui qui a semé l'ivraie, mais sauver la moisson…
Que répond le Maître ? « Non, pas encore. »

Admirable réponse qui interdit les guerres, la violence, l’effusion du sang pour la cause de l’Église.
Oui, il faut épargner la vie des hérétiques ; autrement on allumerait partout des guerres et des divisions sans cesse.
« Attendez le moment favorable... Patientez, car peut-être qu’ils sortiront des ténèbres de leur erreur et d’ivraie deviendront pur froment...
Si vous l'arrachez maintenant, vous nuirez à la moisson, en arrachant ceux qui pourront changer et devenir meilleurs. »

 

Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Le Royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain.

Cette parabole fait directement suite à celle du semeur. Jésus expliquait qu’il y a quatre façons d’accueillir la Parole du Royaume : soit on ne comprend pas, alors on ne porte aucun fruit, soit on accueille la parole jusqu’au don total de sa vie, soit on donne du fruit jusqu’à la perte de ses richesses, soit on porte du fruit dans tous les sens possibles.

Ces explications suscitent des questions. Jésus y répond par des paraboles, que nous entendrons jour après jour.
La première d’entre elles est la plus immédiate : d’où viennent ces plantes qui ne portent pas de fruit et pourquoi ne sont-elles pas arrachées ?

Certes, l’action de l’Ennemi est d’emblée évoquée par Le Seigneur. Alors que l’homme sème du bon grain, son ennemi survient et sème de l’ivraie dans son champ.
Mais cette situation survient de nuit, pendant que tout le monde dort.
L’idée de la parabole n’est donc pas de pointer une responsabilité particulière dans la maison du maître du domaine.
Lui n’a semé que du blé. L’ivraie vient donc d’ailleurs, de l’action d’un ennemi anonyme agissant de nuit. L’attention est plutôt portée sur la réaction à avoir lors de la manifestation du forfait.

Peu à peu en effet les plantes poussent et l’ivraie qui a été semée pousse comme le blé. Au départ presque indiscernable des jeunes pousses de blé, elle grandit à la même hauteur et ressemble fortement au vrai blé, à la différence que ses grains sont noirs, comme s’il s’agissait de blé dégénéré.
La question jaillit spontanément de la part des serviteurs qui distinguent peu à peu l’ampleur des dégâts : « veux-tu que nous allions l’enlever ? ».

Mais le maître s’y oppose : il ne faut pas l’arracher, de peur d’arracher en même temps le blé. « Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ».
Il enseigne la Patience et la Miséricorde.
Certes, l’ivraie étant suffisamment grande pour être reconnue, on ne la pourrait plus confondre avec le blé.
Mais un temps de maturation, avant la moisson, est donné à tous pour pouvoir faire pénitence. Notre Dieu donne le soleil et la pluie à toutes les plantes.
C’est une manière qu’il a de dire à chacune qu’il espère d’elle un bon fruit. Qui sait, les mauvaises graines que nous portons pourraient nous inviter à redoubler d’efforts pour plaire à notre Dieu ?

Outre cette patience qui invite au changement, le temps de maturation que permet le Seigneur est une leçon de réalité.
Il y a ceux qui travaillent au service du maître de la maison, mais viendront bientôt ceux qui travailleront à la moisson.
Autrement dit, entreprendre de séparer le blé et l’ivraie serait anticiper le temps du jugement. Il serait donc présomptueux de la part des serviteurs de s’attribuer un rôle qui n’est pas le leur.

De plus, ils adopteraient une attitude dangereuse : en ramassant l’ivraie, on peut déraciner le bon grain aussi.
A vouloir faire justice à la place de Dieu, on peut tuer la plante qu’il a lui-même semée et dont il a permis la croissance.

Ainsi, dans l’Église ou dans nos cœurs, il y a de l’ivraie et du bon grain. Il ne nous appartient pas de les départager.
Dieu est seul juge, nous pouvons lui confiance quand il estime préférable de ne pas éradiquer le mal par une intervention radicale et immédiate.

Mais il nous revient d’entretenir le champ ! Car, nous l’avons entendu dans la parabole hier, certaines terres hospitalières portent du blé à raison de trente pour un, mais d’autres à raison de soixante ou même de cent pour un.
A n’en pas douter ces dernière terres portent plus de fruit que les autres parce qu’elles ont compris l’enseignement du Seigneur dans toute sa force : le meilleur moyen d’endiguer le péché et son œuvre de mort est d’aimer les pécheurs jusqu’à donner sa vie pour eux.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_150
Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez (Sevilla, Espagne).

Laissez-les pousser ensemble

Aujourd'hui, nous considérons une parabole qui nous propose l'opportunité de nous référer à la vie en communauté, où, le bien et le mal, l'Évangile et le péché, s'y mélangent toujours.
L'attitude logique serait celle d'en finir avec cette situation, comme les serviteurs prétendent: «Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?» (Mt 13,28).
Mais la patience de Dieu est infinie, et il attend jusqu'au dernier moment —comme un bon père— la possibilité d'un changement: «Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson» (Mt 13,30).

Une réalité ambiguë et médiocre, mais c'est où le Royaume se trouve. Il s'agit de nous sentir convoqués à découvrir les signaux du Royaume de Dieu pour pouvoir le renforcer.
Et, d'une autre côté, ne pas favoriser rien qui puisse nous contenter de la médiocrité.

Cependant, le fait de vivre dans une mélange du bien et du mal ne doit pas nous empêcher d'avancer dans notre vie spirituelle; le contraire ce serait de convertir notre blé dans de l'ivraie.
«Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?» (Mt 13,27).

Il est impossible de pouvoir grandir d'une autre façon, ni pouvons-nous quérir le Royaume autre part que dans la société où nous demeurons. Notre besogne sera de faire que le Royaume de Dieu puisse y naître.

L'Évangile nous incite à ne pas donner du crédit aux “purs” et à surmonter les aspects de puritanisme et d'intolérance qui puissent exister dans la communauté Chrétienne.
Il est facile de trouver ce genre d'attitudes dans toutes les collectivités, même si elles sont très adroites.

Face à un idéal, nous avons tous la tentation de croire que nous l'avons déjà atteint, alors que les autres sont encore loin d'y réussir. Mais Jésus constate qu'absolument tous, nous sommes tout simplement acheminés.

Veillons à ne pas laisser le démon se faufiler dans nos vies, ce qui arrive quand nous nous accommodons au monde.
Sainte Angela de la Croix disait que «il faut boucher nos oreilles aux voix du monde qui nous distrait; quant à nous autres, le train-train quotidien, sans inventer des variations et respectant la façon de faire les choses qui sont un trésor caché; ce sont celles qui nous ouvriront les portes du Ciel».
Que la Très Sainte Vierge Marie nous accorde de nous accommoder seulement à l'Amour.

 

HYMNE : COMMENT ES-TU FOYER DE FEU

Comment es-tu foyer de feu
   et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
   qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
   de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
   tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
   Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
   et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
   nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
   et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
   rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
   voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
   ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
   le courage dans les larmes !

 

HYMNE : NUÉE DE FEU

Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour : 

R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple. 

Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

 

HYMNE : IL VIENDRA

Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
   Au cœur sans mémoire,
   Qu’un temps soit accordé
   Pour qu’il se souvienne !

Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
   Au pauvre, allez dire
   Que tout s’accomplira
   Selon la promesse.

Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
   Criez à tous les hommes
   Que rien n’est compromis
   De leur espérance.

Il viendra ;
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
   Un chant de louange
   Sera le premier mot
   Dans l’aube nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu es la Lumière de toutes les lumières, et le Jour qui ne finit pas ; dès le matin de ce jour nouveau nous te prions : que la Clarté de ta Présence, en chassant la nuit du péché, illumine nos cœurs.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)… (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.

 

Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)… (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la Richesse, la Sagesse et la Science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À Lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.

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