Eucharistie du Dimanche 08 Juillet 2018 : Quatorzième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).
Fête de Saints Aquila et Priscille, Judéo-Chrétiens convertis par Saint Paul à Corinthe (1er s.).
Fête du Bienheureux Eugène III, Pape (165 ème) de 1145 à 1153 (+ 1153).
Fête du Bienheureux Pierre Vigne, Prêtre en ardéchois et Fondateur de la Congrégation du Saint-Sacrement (1670-1740).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 2,2-5… Psaume 123(122),1b-2ab.2cdef.3-4… Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10… Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.
Commentaire de Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Autres commentaires de l’Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 08 Juillet 2018 : Fête de Saints Aquila et Priscille, Judéo-Chrétiens convertis par Saint Paul à Corinthe (1er s.).
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Saints Aquila et Priscille.
Dimanche 08 Juillet 2018 : Fête du Bienheureux Eugène III, Pape (165 ème) de 1145 à 1153 (+ 1153).
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Bienheureux Eugène III, Pape.
Dimanche 08 Juillet 2018 : Fête du Bienheureux Pierre Vigne, Prêtre en ardéchois et Fondateur de la Congrégation du Saint-Sacrement (1670-1740).
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Bienheureux Pierre Vigne, Prêtre.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 2,2-5.
En ces jours-là, l’esprit vint en moi et me fit tenir debout. J’écoutai celui qui me parlait.
Il me dit : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi.
Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné ; c’est à eux que je t’envoie. Tu leur diras : “Ainsi parle le Seigneur Dieu...”
Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas – c’est une engeance de rebelles ! – ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux.
Psaume 123(122),1b-2ab.2cdef.3-4.
Vers toi j'ai les yeux levés,
vers toi qui es au ciel.
Comme les yeux de l'esclave
vers la main de son maître.
Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.
Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous :
notre âme est rassasiée de mépris.
C'en est trop, nous sommes rassasiés
du rire des satisfaits,
du mépris des orgueilleux !
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,7-10.
Frères, les révélations que j’ai reçues sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 6,1-6.
En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
Commentaire du jour.
Saint Hilaire (v. 315-367), Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église.
La Trinité, 12, prière finale (trad. DDB 1981, p. 154)
« Il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là à cause de leur manque de Foi »
Je t'en prie, Père Saint, Dieu tout-puissant, conserve intacte la ferveur de ma Foi et, jusqu'à mon dernier souffle, donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde.
Oui, que je garde toujours ce que j'ai affirmé dans le credo proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j'ai été Baptisé dans Le Père, Le Fils, et L'Esprit-Saint.
Accorde-moi de t'adorer, Toi Notre Père, et Ton Fils qui avec Toi est un seul Dieu ; fais que j'obtienne Ton Esprit-Saint qui procède de Toi, par Ton Fils unique.
Ma Foi a pour elle un excellent témoin : celui qui déclare : « Père, tout ce qui est à moi est à Toi, et tout ce qui est à Toi est à moi » (Jn 17,10).
Ce témoin, c'est Mon Seigneur Jésus-Christ, Lui qui est toujours Dieu, en Toi, de Toi et avec Toi, Lui qui est Béni dans les siècles des siècles. Amen
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/14eme-Dimanche-T-O-Marc-6-1-6.html
Frère Jean-Christian Lévêque, o.c.d. (Carmel).
Il est de chez nous
Tous reconnaissaient la Sagesse de Jésus à la manière dont il parlait des choses de Dieu. Tous constataient les guérisons qu’il accomplissait, spécialement à Capharnaüm.
Mais à Nazareth même les gens restaient en retrait. Ils se posaient la vraie question : « D’où cela lui vient-il ? » ; mais ils butaient sur une évidence : « Il est de chez nous ! Nous connaissons sa mère, son atelier, ces cousins et ses cousines ! ».
Et Jésus s’étonnait de leur manque de Foi, de les voir s’accrocher à leurs habitudes mentales, à la routine des relations, sans ouvrir leur cœur à ce que Lui, Jésus, leur donnait à voir et entendre.
Nous connaissons bien par expérience, nous aussi, ce conflit intérieur entre la visée de Foi et la vie quotidienne, entre notre désir de Dieu et la pesanteur des habitudes, entre la liberté que Jésus nous apporte et l’accaparement des choses à faire, à dire, à penser.
Et cette tension, nous la vivons parfois avec étonnement, avec mauvaise conscience, parfois, souvent même, avec peine.
C’est pourtant la loi même de notre passage sur la Terre, de notre voyage pascal : c’est au cœur de nos tâches que nous avons à louer et servir Dieu, c’est dans notre planning journalier qu’il nous faut garder du temps pour Lui ; notre Amour du Christ sera toujours habité par tous ceux qu’il nous donne à aimer, et notre Eucharistie lestée chaque jour des soucis de notre témoignage.
De même que Jésus venait de Dieu, mais qu’il était bien de Nazareth, c’est bien dans notre Nazareth, et pas ailleurs, que nous avons à vivre l’appel de Dieu, l’envoi par Dieu et notre conformité avec Le Christ.
De même que les gens de Nazareth avaient à reconnaître l’Envoyé de Dieu, bien qu’il vécût depuis trente ans au milieu d’eux, c’est dans notre vie concrète que nous avons à rejoindre Le Christ en acte de Salut et de Réconciliation.
C’est pourquoi il est si important de nous réconcilier avec le quotidien, avec l’ordinaire que Dieu aime.
Chaque jour le moment de l’Eucharistie nous est donné justement pour coïncider avec le projet de Dieu et pour laisser Jésus réveiller notre enthousiasme, et notre certitude que nous pouvons l’aimer là où nous sommes, tels que nous sommes, avec nos forces ou avec des misères du corps et du cœur.
Jésus n’attend que notre Foi pour faire en nous, non pas des merveilles, mais, comme pour Marie, simplement, divinement, « de grandes choses ».
De grandes choses que peut-être il sera seul à voir, mais qui rejoindront, dans l’humilité de notre cœur, l’immense dessein de Dieu pour le Salut du monde.
De grandes choses qui nous rendront plus pauvres encore à nos propres yeux, mais heureux de faire tant de riches, par notre imploration, par l’offrande de nos joies, par notre courage à repousser les tristesses.
De grandes choses qui n’auront pas de nom sur la Terre, mais que Jésus déposera déjà, invisiblement, dans nos mains vides, comme un acompte sur la Joie du Ciel.
« Relevez vos mains qui faiblissent et vos genoux qui fléchissent ; faites-vous des sentiers droits pour y marcher » : c’est l’appel que nous faisait entendre à l’instant l’Épître aux Hébreux, un appel assorti de trois petites consignes qui peuvent orienter notre examen de conscience :
- Recherchez la paix avec tous.
- Que personne ne se dérobe à la Grâce de Dieu.
- Qu’aucune racine amère ne pousse dans les cœurs.
C’est ainsi que notre soumission filiale au Père des esprits portera dès maintenant, dans notre Nazareth, un fruit de Paix.
Dès aujourd’hui, « rien que pour aujourd’hui », accueillons ce don de Dieu dans le silence, ce beau silence, qui sera jusqu’au bout le climat de notre Foi et de notre Espérance.
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_125
Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).
«Il s'étonna de leur manque de Foi»
Aujourd'hui, la liturgie nous aide à découvrir les sentiments du Cœur de Jésus: «Il s'étonna de leur manque de Foi» (Mc 6,6).
Sans aucun doute les disciples furent-ils impressionnés par le manque de Foi des concitoyens du Maître et par la réaction de ce dernier.
Normalement, les choses auraient dû se passer autrement: ils arrivaient au pays où ils avaient vécu tant d'années, les gens avaient entendu parler des œuvres que Jésus réalisait et il eut été logique qu'ils l'accueillissent avec affection et confiance, mieux disposés que quiconque à écouter ses enseignements.
Il advint tout le contraire: «Et ils étaient profondément choqués à cause de lui» (Mc 6,3).
La surprise de Jésus devant l'attitude des gens de sa terre nous montre un cœur qui fait confiance aux hommes, qui espère une réponse et que l'absence de celle-ci ne laisse pas indifférent, car c'est un cœur qui se donne en cherchant notre bien.
Saint Bernard le dit très bien, quand il écrit: «Le Fils de Dieu est venu et il fit de telles merveilles en ce monde qu'il arracha notre esprit à tout ce qui est mondain, pour que nous méditions et jamais ne cessions de mesurer ses merveilles. Il nous a laissé des horizons infinis pour distraire notre intelligence, et un fleuve d'idées si abondant qu'il est impossible de l'épuiser. Y a-t-il quelqu'un capable de comprendre pourquoi la Majesté suprême a-t-elle voulu mourir pour nous donner la Vie, servir pour que ce soit nous qui régnions, vivre exilée pour nous ramener dans notre patrie, et se rabaisser jusqu'à ce qu'il y a de plus vil et de plus ordinaire pour nous élever au-dessus de tout?».
Combien la vie des habitants de Nazareth s'en fut trouvée changée s'ils s'étaient approchés de Jésus avec Foi!
Demandons-Lui jour après jour, comme ses disciples: «Seigneur, augmente en nous la Foi» (Lc 17,5), afin de nous ouvrir de plus en plus à son action aimante en nous.
HYMNE : VOICI LA NUIT
Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.
Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.
Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.
Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.
Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !
HYMNE : Ô PÈRE DES SIÈCLES DU MONDE
Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.
C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.
Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.
C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.
Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.
HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE
Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.
Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.
Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.
Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.
Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as relevé le monde par les abaissements de Ton Fils, donne à tes fidèles une Joie sainte : tu les as tirés de l'esclavage du péché ; fais-leur connaître le Bonheur impérissable.
Parole de Dieu : (Ez 36, 25-27)… (Office des Laudes).
Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles, je vous purifierai.
Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair.
Je mettrai en vous mon esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.
Parole de Dieu : (2 Th 2, 13-14)… (Office des Vêpres).
Nous devons continuellement rendre grâce à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, car Dieu vous a choisis dès le commencement, pour être sauvés par L’Esprit qui sanctifie et par la Foi en la Vérité.
C’est à cela qu’il vous a appelés par notre Évangile, à posséder la Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ.