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Eucharistie du Vendredi 28 Janvier 2022 : Vendredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Vendredi 28 Janvier 2022 : Vendredi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Deuxième livre de Samuel 11,1-4a.5-10a.13-17… Psaume 51(50),3-4.5-6ab.6cd-7.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,26-34.
Commentaire de Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), Moine et Évêque.
Autre commentaire de Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 28 Janvier 2022 : Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Thomas d'Aquin.
Vendredi 28 Janvier 2022 : Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Freinademetz.
Les Saints du 28 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-7.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Deuxième livre de Samuel 11,1-4a.5-10a.13-17.
Au retour du printemps, à l’époque où les rois se mettent en campagne, David envoya Joab en expédition, avec ses officiers et toute l’armée d’Israël ; ils massacrèrent les fils d’Ammone et mirent le siège devant Rabba. David était resté à Jérusalem.
Un soir, il se leva de sa couche pour se promener sur la terrasse du palais. De là, il aperçut une femme en train de se baigner. Cette femme était très belle.
David fit demander qui elle était, et on lui répondit : « Mais c’est Bethsabée, fille d’Éliam, la femme d’Ourias le Hittite ! »
Alors David envoya des gens la chercher. Elle vint chez lui ; il coucha avec elle.
La femme devint enceinte, et elle fit savoir à David : « Je suis enceinte ! »
Alors David expédia ce message à Joab : « Envoie-moi Ourias le Hittite. » Et Joab l’envoya à David.
Lorsque Ourias fut arrivé auprès de lui, David lui demanda comment allaient Joab, et l’armée, et la guerre.
Puis il lui dit : « Descends chez toi, prends du repos. » Ourias sortit du palais, et l’on portait derrière lui une portion de la table du roi.
Mais Ourias se coucha à l’entrée du palais avec les serviteurs de son maître ; il ne descendit pas chez lui.
On annonça à David : « Ourias n’est pas descendu chez lui. »
Le lendemain, David l’invita à manger et à boire à sa table, et il l’enivra. Le soir, Ourias sortit et alla se coucher à nouveau avec les serviteurs de son maître ; mais il ne descendit pas chez lui.
Le matin suivant, David écrivit une lettre pour Joab, et la fit porter par Ourias.
Il disait dans cette lettre : « Mettez Ourias en première ligne, au plus fort de la mêlée, puis repliez-vous derrière lui ; qu’il soit frappé et qu’il meure ! »
Joab, qui assiégeait la ville, plaça Ourias à un endroit où il savait que les ennemis étaient en force.
Les assiégés firent une sortie contre Joab. Il y eut des tués dans l’armée, parmi les serviteurs de David, et Ourias le Hittite mourut aussi.
Psaume 51(50),3-4.5-6ab.6cd-7.10-11.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j'étais pécheur dès le sein de ma mère.
Fais que j'entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,26-34.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), Moine et Évêque.
Sermon sur les défunts
« D'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi »
La vie présente est un chemin qui mène au terme de notre Espérance, tout comme on voit sur les pousses le fruit qui commence à sortir de la fleur, et qui, grâce à elle, parvient à l'existence comme fruit, même si la fleur n'est pas le fruit.
De même, la moisson qui naît des semences n'apparaît pas immédiatement avec son épi, mais c'est l'herbe qui est la première à pousser ; ensuite, une fois l'herbe morte, la tige de blé surgit et ainsi le fruit mûrit à la tête de l'épi...
Notre Créateur ne nous a pas destinés à la vie embryonnaire ; le but de la nature n'est pas la vie des nouveau-nés.
Elle ne vise pas non plus les âges successifs qu'elle revêt avec le temps par le processus de croissance qui change sa forme, ni la dissolution du corps survenant à la mort.
Tous ces états sont des étapes sur le chemin où nous avançons.
Le but et le terme de la marche, à travers ces étapes, c'est la ressemblance au Divin... ; le terme attendu de la Vie, c'est la Béatitude.
Mais aujourd'hui tout ce qui regarde le corps — la mort, la vieillesse, la jeunesse, l'enfance et la formation de l'embryon — tous ces états, comme autant d'herbes, de tiges et d'épis, forment un chemin, une succession et un potentiel permettant la maturité espérée.
Commentaire du jour.
Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), Pape et Docteur de l'Église.
Homélies sur Matthieu, ch. 13
« Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24)
« Le Royaume des Cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme sème en son champ ; en poussant, il devient comme un arbre, en sorte que les oiseaux du Ciel viennent se reposer sur ses branches » (Mt 13,31).
Ce petit grain de semence est pour nous le symbole de Jésus-Christ, qui mis en terre dans le jardin où il a été enseveli, en est ressorti peu après par sa Résurrection, debout comme un grand arbre.
On peut dire que quand il est mort, ce fut comme un petit grain de semence. Ce fut un grain de semence par l'humiliation de sa chair, et un grand arbre par la glorification de sa Majesté. Ce fut un grain de semence lorsqu'il est apparu à nos yeux tout défiguré ; et un arbre lorsqu'il est ressuscité comme le plus beau des hommes (Ps 44,3).
Les branches de cet arbre mystérieux sont les saints prédicateurs de l'Évangile, dont un psaume nous marque l'étendue : « Leur renommée s'est répandue par tout l'univers, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de la Terre » (Ps 19,5 ; cf Rm 10,18).
Les oiseaux se reposent sur ses branches lorsque les âmes justes qui se sont élevées des attraits de la terre en s'appuyant sur les ailes de la sainteté, trouvent dans les paroles de ces prédicateurs de l'Évangile la consolation dont elles ont besoin dans les peines et les fatigues de cette vie.
Autre commentaire du jour.
https://villaloyola.com/2022-01-28-mc-4-26-34/
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
Dès notre naissance, nous sommes en nous-mêmes le théâtre d'un combat entre le bien et le mal, entre les virus qui nous attaquent et notre système immunitaire.
Au niveau moral, des tentations nous sollicitent auxquelles nous résistons de notre mieux. Autour de nous, la haine et la violence livrent un combat de destruction contre les forces de stabilité et de paix.
Une sorte de guerre universelle sévit partout, entre la haine et l'Amour, entre la mort et la Vie.
Face à de nombreuses critiques contre la Foi Chrétienne, nous sommes parfois découragés dans la crainte d'être submergés.
Comment répandre la Bonne Nouvelle "jusqu'au bout du monde" (Actes 1,8), comme Le Seigneur ressuscité nous l'a commandé?
Les disciples de Jésus et les premiers Chrétiens subissaient la même tentation du découragement.
Ils étaient peu nombreux, noyés et méprisés, sans prestige dans la masse du monde perverti de l'époque.
Mystère de la vie
Pour contrer cette tentation de découragement, Jésus présente aux siens deux paraboles qui illustrent la puissance invisible de la croissance et de la vie.
Du grain jeté sur la terre ne semble donner aucune garantie d'avenir. Ce geste peut même paraître stupide.
Si nous n'avions jamais vécu l'expérience du grain qui, de lui-même, pousse, mûrit et devient une gerbe, nous penserions que ce geste de semer est insignifiant.
La preuve, c'est que les premiers humains n'ont découvert qu'après des siècles ce mystère de l'agriculture, qu'il fallait semer pour récolter.
Le grain pousse de lui-même, jour et nuit, sans intervention humaine. Nous ne pouvons qu'admirer ce mystère de la croissance, mais sans l'accélérer.
Un brin d'herbe qui apparaît dans une fissure du trottoir révèle la puissance de la vie qui surgit partout, même là où le béton s'y oppose et semble la comprimer.
La patience et l'espérance débouchent sur la moisson.
Nous avons souvent l'illusion enfantine que des interventions extérieures, des actes de puissance pourraient écraser le mal, pour permettre au bien de fleurir.
Dieu tout-puissant pourrait transformer le monde en un instant. Mais un tel rêve "enfantin" n'atteindrait que l'extérieur de la réalité, tandis que le Créateur intervient discrètement, en profondeur.
La puissance de la vie qu'il suscite est invisible, mais rien ne lui résiste.
Comprendre les paraboles
Tout l'enseignement de Jésus est une parabole pour la foule, avec une face visible et une autre, invisible, qui lui correspond.
Pour comprendre, il faut être au diapason du Christ, sur la bonne longueur d'ondes, avoir de l'empathie.
Sans cette ouverture à une parole nouvelle, tout devient énigmatique. Quand une personne nous est antipathique, nous ne voyons que ses défauts.
Il faut l'aimer pour la comprendre et l'apprécier. Il en est de même pour le message du Christ, surtout lorsqu'il nous déconcerte.
Au-delà de l'apparence, celui qui croit découvre la vérité, la lumière, qui projette ses rayons sur le chemin de la Vie et du Bonheur.
C'est la pédagogie qu'emploie Jésus pour instruire ses disciples, qui finiront par comprendre.
Conclusion
L'Évangile est une puissance de Lumière et de Vie, qui peut transformer le monde. Mais ce n'est pas une force fulgurante qui bouscule, qui détruit tout pour recréer en un clin d'œil.
Pour un effet durable, il faut l'enracinement dans le cœur des humains. C'est par la patience et la persévérance que le grain de blé parvient à produire une gerbe.
Les combats sanguinaires entre les gladiateurs, qui devaient s'entretuer pour le plaisir sadique des spectateurs, ont continué à Rome, même après le Christianisme.
Mais un Ermite, scandalisé par ces spectacles, décida d'intervenir. Lui seul contre une populace de milliers de spectateurs, quelle témérité!
Télémacus se rendit à Rome, entra dans le Colisée où se déroulaient des combats et s'interposa entre les gladiateurs.
La foule, furieuse et frustrée de son spectacle, réclama et obtint sa mort. On aurait pu penser que cet Ermite avait sacrifié inutilement sa vie.
Mais sa dénonciation courageuse de cette barbarie sadique suscita la réflexion du peuple, qui prit conscience de sa culpabilité.
Ce fut la fin de ces ignobles spectacles. L'intervention non violente d'un seul eut finalement raison de la passion sanguinaire des foules.
Jean-Louis D'Aragon, s.j.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
« Jésus leur annonçait la Parole » : l’expression peut surprendre. Lorsque nous annonçons un message, nous communiquons à nos interlocuteurs un discours composé d’un certain nombre de paroles.
Ici par contre, l’objet de la communication est constitué d’une seule Parole. Pourtant Notre-Seigneur est obligé de raconter de nombreuses paraboles pour transmettre l’information contenue dans cette unique Parole.
Nous pressentons le caractère mystérieux de cette Parole qu’il est impossible de prononcer, délivrer, communiquer en tant que telle, mais qui ne peut être que désignée, suggérée, dans un discours parabolique.
Or, comme son nom l’indique, la parabole veut nous élever de ce qui est décrit dans le récit, vers ce qu’il annonce ; ou encore : de ce qui est perceptible et donc susceptible d’être formulé dans le langage, vers ce qui est présent de manière imperceptible et qui demeure dès lors indicible, ineffable.
La parabole veut donc nous mettre en route vers une destination inconnue, qui est précisément cette fameuse Parole que Jésus annonce et qu’il désigne également comme étant le « Règne de Dieu ».
Mais quelle peut bien être cette Parole ineffable qui demeure cachée en arrière-fond de la réalité quotidienne - les paraboles nous parlent toujours du monde qui nous entoure - si ce n’est la Parole créatrice du Dieu vivant, qui maintient toutes choses dans « la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17, 28) ?
Si cette interprétation est juste, alors le « Règne de Dieu » désignerait le monde nouveau que Dieu est en train de créer au cœur du monde ancien, mortellement blessé par le péché.
Vérifions cette hypothèse en l’appliquant aux deux paraboles que nous venons d’entendre.
La première parabole nous parle de la mystérieuse germination et maturation du grain jeté dans le champ.
Cette fécondité est attribuée à la terre : c’est elle en effet qui « produit » d’abord l’herbe, puis l’épi et enfin « du blé plein l’épi ».
Or Jésus lui-même nous explique que le grain représente la Parole ou le Règne de Dieu (Mc 4, 14) ; la « bonne terre » désigne ceux « qui l’entendent et l’accueillent » (4, 20).
C’est bien la semence qui produit du fruit au centuple, mais à condition d’être accueillie par une terre bienveillante, qui nourrit le germe de sa propre substance comme le sein maternel abrite la semence paternelle.
Jésus suggère par cette image que si nous accueillons dans la Foi la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu vainqueur du péché et de la mort, cette Parole, parce qu’elle est la Parole créatrice de Dieu, accomplira en nous ce qu’elle annonce : elle nous renouvellera de l’intérieur et instaurera en nous le Règne de Dieu.
L’action de la grâce (la semence) suppose la nature (la terre) et porte celle-ci à son accomplissement (l’épi plein de blé).
La fécondité finale est l’œuvre conjointe de la semence et de la terre, de la grâce et de la nature réconciliées par l’Amour Miséricordieux révélé en la personne même de Jésus, qui unit en Lui la nature Divine et la nature Humaine.
La seconde parabole souligne la démesure de l’action Divine dans cette collaboration entre la nature et la grâce : la Parole de Dieu nous est proposée dans la discrétion des récits paraboliques, qui n’imposent pas une interprétation unique, mais se contentent de suggérer le mystère.
Ils nous invitent à nous mettre en route mais ne nous contraignent pas. Ils ne prétendent à aucune évidence, ni sensible ni rationnelle, mais ouvrent devant nous un chemin à parcourir, dans la force de la confiance en celui qui nous les propose, et de l’espérance qu’ils éveillent en nous.
Heureux celui qui entend la Parole et qui la garde.
« Marie, tu t’es ouverte à la Parole ; tu l’as accueillie dans la Foi avant de la concevoir dans ta chair.
Donne-nous de répondre comme toi : “Voici la servante du Seigneur ; que tout se fasse pour moi selon ta Parole” (Lc 1, 38), afin que nos vies, fécondées par la grâce, portent le fruit que Dieu en attend.
Nous serons alors les artisans du Royaume dont Le Seigneur veut avoir besoin pour manifester et étendre sa bienveillante seigneurie sur tout l’univers. »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_32
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ (…). D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe
Aujourd'hui, Jésus parle aux gens d'une expérience qui leur est familière: «Un homme qui jette le grain dans son champ (…); la semence germe et grandit. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi» (Mc 4,26-28).
Avec ces paroles, Il fait référence au Règne de Dieu, qui consiste en "la sainteté et la grâce, la Vérité et la Vie, la Justice, l'Amour et la Paix" (Préface de la solennité du Christ-Roi), que Jésus-Christ est venu nous apporter.
Ce Règne doit se faire réalité, en premier lieu, dans chacun de nous; et ensuite dans notre monde.
Dans l'âme de chaque Chrétien, Jésus a semé —par le Baptême— la grâce, la sainteté, la Vérité… Nous devons faire grandir cette semence pour qu'elle se multiplie en bonnes œuvres: de service et Charité, d'amabilité et de générosité, de sacrifice pour bien réaliser notre devoir de chaque instant et pour apporter le Bonheur à ceux qui nous entourent, de prière constante, de Pardon et compréhension, d'effort pour grandir en vertus, de Joie…
De cette façon, ce Règne de Dieu —qui commence en chacun de nous— s'étend à notre famille, à notre ville, à notre société, à notre monde.
Car qui vit ainsi, «que fait-il sinon préparer le chemin du Seigneur (…), afin que pénètre en lui la force de la grâce, que l'illumine la lumière de la vérité, que se rectifient les chemins qui conduisent en Dieu?» (Saint Grégoire le Grand).
La semence commence toute petite, comme «une graine de moutarde: quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères» (Mc 4,31-32). Mais la force de Dieu se répand et grandit avec une vigueur inespérée.
Comme dans le temps des premiers Chrétiens, Jésus nous demande aujourd'hui de répandre son Règne à travers le monde.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2022-01-28/a-quoi-allons-nous-comparer-le-regne-de-dieu
HYMNE : DIEU CACHÉ
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
HYMNE : PUISQU’IL EST AVEC NOUS
Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !
Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !
Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !
Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !
HYMNE : LE SOIR PEUT REVENIR
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.
Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin.
Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.
Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ?
Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau !
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre à Saint Thomas d’Aquin.
Dieu qui as fait de Saint Thomas d'Aquin un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte et son amour de la science sacrée, accorde-nous de comprendre ses enseignements et de suivre ses exemples.
Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)… (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)… (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande Joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.
Date de dernière mise à jour : 28/01/2022
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