- Accueil
- Archives Eucharisties
- JANVIER 2021
- Eucharistie du Jeudi 21 Janvier 2021 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Jeudi 21 Janvier 2021 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Jeudi 21 Janvier 2021 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Agnès de Rome, Martyre (290 -? v. 303).
Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
Fête des BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons, Prêtres et Martyrs à Laval († 21 Janvier 1794).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6... Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
HOMÉLIE DE SAINT AMBROISE POUR LA FÊTE DE SAINTE AGNÈS, 21 Janvier 376.
Autre commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 21 Janvier 2021 : Fête de Sainte Agnès de Rome, Martyre (290 -? v. 303).
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la Solennité des apôtres Pierre et Paul.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Agnès de Rome, Martyre.
Jeudi 21 Janvier 2021 : Fête de Saint Maxime le Confesseur, Moine, Père de l'Église d’Orient, Confesseur de la Foi (580-662).
Célébré le 21 Janvier par les Orthodoxes, et inscrit au martyrologe romain à la date du 13 Août (date de sa naissance au Ciel : dies natalis).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 13 Août, ou sur le lien suivant :
Saint Maxime le Confesseur.
Jeudi 21 Janvier 2021 : Fête des BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons, Prêtres et Martyrs à Laval († 21 Janvier 1794).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
BBx Jean-Baptiste Curpin du Cormier et ses treize compagnons.
Les Saints du 21 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-25.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6.
Frères, Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection.
Et voici l’essentiel de ce que nous voulons dire : c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons, lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux,
après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire et de la véritable Tente, celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un homme.
Tout grand prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il était donc nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir.
À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre, puisqu’il y a déjà les prêtres qui offrent les dons conformément à la Loi :
ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire qui est une image et une ébauche des réalités célestes, comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse au moment où il allait construire la Tente : ‘Regarde,’ dit le Seigneur, ‘tu exécuteras tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.’
Quant au grand prêtre que nous avons, le service qui lui revient se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses.
Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Commentaire du jour.
Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile concordant, prière finale ; SC 121 (trad. SC, p. 404 rev)
« Beaucoup de gens... avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à Lui »
Ô miséricordes, envoyées et répandues sur tous les hommes ! C'est en toi qu'elles demeurent, Seigneur, toi qui, dans ta pitié pour tous les hommes, es allé à leur rencontre.
Par ta mort tu leur as ouvert les trésors de tes miséricordes... Ton être profond est en effet caché à la vue de l'homme, mais esquissé dans ses moindres mouvements.
Tes œuvres nous fournissent l'esquisse de leur Auteur, et les créatures nous désignent leur Créateur (Sg 13,1 ; Rm 1,20), pour que nous puissions toucher celui qui se dérobe à la recherche intellectuelle mais qui se fait voir dans ses dons.
Il est difficile d'arriver à lui être présent face à face, mais il est facile de s'approcher de lui.
Nos actions de grâces sont insuffisantes, mais nous t'adorons en toutes choses pour ton Amour envers tous les hommes.
Tu nous distingues chacun par le fond de notre être invisible, nous qui sommes tous reliés fondamentalement par l'unique nature d'Adam...
Nous t'adorons, toi qui as mis chacun de nous dans ce monde, qui nous as confié tout ce qui s'y trouve, et qui nous en retireras à l'heure que nous ne connaissons pas.
Nous t'adorons, toi qui as mis la parole dans nos bouches pour que nous puissions te présenter nos demandes.
Adam t'acclame, lui qui repose dans la paix, et nous, sa postérité, avec lui, car tous nous sommes bénéficiaires de ta grâce.
Les vents te louent..., la terre te loue..., les mers te louent..., les arbres te louent..., les plantes et les fleurs te bénissent aussi...
Que toutes choses se rassemblent et unissent leur voix pour te louer, rivalisant d'action de grâce pour toutes tes bontés et unies dans la paix pour te bénir ; que toutes choses élèvent ensemble pour Toi une œuvre de louange.
Il nous revient de tendre vers Toi de toute notre volonté, et il te revient de verser sur nous un peu de ta plénitude, pour que ta Vérité nous convertisse et qu'ainsi disparaisse notre faiblesse qui, sans ta Grâce, ne peut parvenir à Toi, Toi le Maître des Dons.
HOMÉLIE DE SAINT AMBROISE
POUR LA FÊTE DE SAINTE AGNÈS, 21 Janvier 376
C'est aujourd'hui l'anniversaire d'une vierge, imitons sa pureté. C'est l'anniversaire d'une martyre, offrons un sacrifice.
C'est l'anniversaire de Sainte Agnès. ~ Selon la tradition, elle a subi le martyre à douze ans. Qu'elle est détestable, la cruauté qui n'a même pas épargné une si petite fille ! Mais combien la Foi est grande pour avoir reçu témoignage d'un âge aussi tendre !
Ce petit corps offrait donc assez de place aux blessures ! Et celle qui n'avait presque rien à leur offrir a eu de quoi les vaincre.
Alors que les petites filles, à cet âge, ne peuvent supporter les visages sévères de leurs parents et, lorsqu'elles se sont piquées avec une aiguille, pleurent comme si elles s'étaient blessées !
Celle-ci n'éprouve aucune crainte entre les mains sanglantes des bourreaux, elle ne bouge pas en entendant les grincements des lourdes chaînes que l'on tire, et voici qu'elle présente son corps à l'épée d'un soldat furieux.
Elle ne sait pas encore ce que c'est que mourir, mais elle y est prête. Et si on l'entraîne de force vers les autels, voilà qu'elle tend les mains vers Le Christ à travers les flammes ; jusque dans ce foyer sacrilège, elle fait le signe qui glorifie Le Seigneur victorieux.
Voici qu'on introduit son cou et ses deux mains dans des liens de fer, mais aucune chaîne ne pouvait serrer des membres aussi menus.
Est-ce un nouveau genre de Martyre ? Elle n'est pas encore capable de souffrir et elle est déjà mûre pour vaincre ; il lui est difficile de combattre, et facile de triompher ; alors qu'elle supportait le handicap de son jeune âge, elle a réalisé un chef-d'œuvre de vaillance.
Elle ne se serait pas hâtée vers la chambre nuptiale le jour de son mariage, comme elle s'est avancée d'un pas joyeux, étant vierge, au lieu de son supplice ; c'est Le Christ qui était l'ornement de sa tête, et non pas une coiffure compliquée ; elle n'était pas couronnée de fleurs, mais de vertus.
Tout le monde pleure, elle n'a pas une larme. La plupart s'étonnent de lui voir, si facilement répandre une vie à laquelle elle n'avait pas encore goûté, et la donner comme si elle en avait atteint le terme.
Tous sont stupéfaits de ce qu'elle se montre témoin de la Divinité alors que, en raison de son âge, elle ne pouvait encore décider d'elle-même.
Bref, on l'a crue au sujet de Dieu, alors qu'on ne l'aurait pas encore crue au sujet d'un homme. Car ce qui est au-delà de la nature vient du Créateur de la nature.
Quelles menaces son bourreau a-t-il employées pour lui faire peur, quelles flatteries pour la fléchir, combien de promesses pour lui faire accepter de l'épouser !
Mais elle : « C'est faire injure à mon époux d'attendre celui qui doit me plaire. Celui qui le premier m'a choisie, c'est lui qui me recevra. Pourquoi traînes-tu, exécuteur ? Qu'il périsse, le corps qui peut être aimé pour avoir charmé les yeux, ce que je refuse ».
Elle se leva, pria, tendit le cou.
Vous auriez vu le bourreau tressaillir comme s'il était le condamné, la main de l'exécuteur trembler et son visage pâlir par la crainte du coup infligé à un autre, alors que la jeune fille ne craignait rien pour elle-même.
Vous avez donc, avec une seule victime, un double martyr : celui de la Pureté et celui de la Foi.
Elle a gardé sa virginité et elle a obtenu le Martyre.
Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 92 - 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)
« Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à Lui »
Chez le prophète Isaïe, le Verbe Lui-même, la Parole de Dieu, dit qu'il devait se manifester parmi nous –- Le Fils de Dieu, en effet, s'est fait fils d'homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : « Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient pas, j'ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j'ai dit : Me voici, à un peuple qui n'avait pas invoqué mon Nom » (Is 65,1)...
C'est aussi le sens de ce qu'a dit Jean-Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9).
En effet, après avoir été arrachés par la Foi au culte des pierres, nos cœurs voient Dieu et deviennent fils d'Abraham qui a été justifié par la Foi...
Le Verbe de Dieu s'est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à Lui, par la vocation nouvelle, le cœur des païens est changé.
L'Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n'est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais Le Seigneur Lui-même qui nous sauve en donnant à l'Église plus d'enfants qu'à la synagogue des anciens, comme Isaïe l'avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)...
Dieu trouve son Bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n'appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu.
Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu'en nous Dieu a mené à sa plénitude la Foi d'Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, Le Fils de Dieu, et, par la Foi en Lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre cœur et le prochain comme nous-mêmes.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu.
À nouveau Jésus recherche un endroit désert pour se retirer. Le voici qui part sur les bords du lac. Mais la solitude est un luxe que son succès grandissant ne lui autorise plus. Des foules se pressent et le suivent.
La Bonne Nouvelle que Jésus proclame révèle peu à peu son caractère universel : on vient à lui de toutes les régions voisines, « de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon ».
Cependant ces manifestations de sympathie méritent d’être orientées. Si l’on se presse pour le rencontrer, ce n’est pas pour « écouter » Jésus mais parce qu’on « avait appris tout ce qu’il faisait », c'est-à-dire les guérisons et les miracles.
L’engouement est indéniable, mais il est encore très intéressé. On se presse vers Jésus dans la mesure où il est utile.
La relation que la foule tente d’établir avec lui est possessive, fusionnelle. Elle se précipite sur lui pour le toucher, pour se l’accaparer, pour le posséder. Une façon de s’approprier le pouvoir impressionnant qu’il détient.
Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies.
Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu.
Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu.
Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre Le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.
Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque. L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle.
Mais avant qu’il ne prenne la parole, d’autres interfèrent : « Tu es Le Fils de Dieu ». Les esprits mauvais se prosternent devant le maître de toutes choses. Ils révèlent brutalement une science qui peut égarer ses auditeurs.
Jésus les réduit au silence. Il convient de préserver le temps de la liberté des hommes et de la pédagogie de Dieu.
Aujourd’hui, nous n’entendrons donc pas l’enseignement de Jésus. Il nous faudra nous contenter d’être les spectateurs impuissants de la voracité des foules et de la science des esprits mauvais.
Il y a là un enseignement pour nous ; les foules ont faim de Dieu au point qu’elles semblent en perdre la raison, les démons ont peur de la Parole de Dieu au point qu’ils tentent de l’étouffer avec une imitation de révélation.
Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu. Nous savons comment Jésus-Christ s’est offert, comment chaque jour il s’offre à nous.
Un tel Évangile est sans doute le lieu de visiter notre empressement pour Le Christ, notre appétit pour sa grâce, notre étonnement pour la puissance de sa Parole.
Seigneur Jésus, ne permet pas que l’habitude et les difficultés de la vie aient peu à peu raison de notre passion pour Toi. Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant, garde-nous près de Toi dans la barque de ton Église, entraîne-nous au-delà des océans de nos certitudes sur les rivages où Le Père nous attend.
Frère Dominique.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-01-21/%22Toi-tu-es-le-Fils-de-Dieu-!%22
HYMNE : COMME SOUS LA NEIGE
Comme sous la neige
Veille le printemps,
Dans l'hiver du monde
Germe le renouveau.
Venez reconnaître
Les signes des temps :
Sur vos terres mortes
Souffle l'Esprit.
R/ L'Esprit de Jésus ressuscité,
Notre vie pour le monde qui vient!
Comme sous la cendre
Couve un feu secret,
Dans le froid du monde
Chante l'Amour vivant.
Venez pour apprendre
Les gestes de paix :
Quand vos cœurs pardonnent,
Dieu est présent.
Comme sous le givre
Tremblent les sarments,
Sous le poids du monde
Souffre le Corps du Fils.
Les plaies de la vigne
Vous sacrent vivants :
Ceux que Dieu émonde
Portent du fruit.
HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT
Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.
Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.
HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR
Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.
Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.
Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.
Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Agnès.
Dieu éternel et tout-puissant, tu choisis les créatures les plus faibles pour confondre les puissances du monde ; tandis que nous célébrons l'anniversaire du Martyre de Sainte Agnès, accorde-nous d'imiter sa fermeté dans la Foi.
Parole de Dieu : (2 Co 1, 3-5)… (Office des Laudes).
Béni soit Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, Le Père plein de tendresse, Le Dieu de qui vient tout réconfort.
Dans nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par Le Christ, nous sommes largement réconfortés.
Parole de Dieu : (1 P 4, 13-14)… (Office des Vêpres).
Puisque vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la Joie et l’allégresse quand sa Gloire se révélera.
Si l’on vous insulte à cause du Nom du Christ, heureux êtes-vous, puisque L’Esprit de Gloire, L’Esprit de Dieu, repose sur vous.
Date de dernière mise à jour : 24/01/2021
Ajouter un commentaire