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Eucharistie du Jeudi 14 Janvier 2021 : Jeudi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Jeudi 14 Janvier 2021 : Jeudi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Fête de la Vénérable Anne de Guigné (1911-1922).
Fête du Bienheureux Pierre Donders, Religieux Rédemptoriste au Surinam (1809-1887).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 3,7-14… Psaume 95(94),6-7abc.7d-9.10-11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,40-45.
Commentaire de Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Raban Maur (v. 784-856), Abbé Bénédictin et Évêque.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 14 Janvier 2021 : Fête de la Vénérable Anne de Guigné (1911-1922).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Vénérable Anne de Guigné.
Jeudi 14 Janvier 2021 : Fête du Bienheureux Pierre Donders, Religieux Rédemptoriste au Surinam (1809-1887).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Pierre Donders.
Les Saints du 14 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-19.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 3,7-14.
Le Saint-Esprit dit dans un psaume : Aujourd'hui, si vous entendez la voix du Seigneur,
n'endurcissez pas votre cœur comme au temps de la révolte, au jour où, dans le désert,
vos pères m'ont mis à l'épreuve et défié. Alors, pendant quarante ans, ils m'ont vu à l'œuvre ;
c'est ainsi que je me suis emporté contre cette génération-là, et j'ai dit : “ Leur cœur s'égare toujours ”, ces gens-là n'ont pas trouvé mes chemins.
Alors, dans ma colère, je l'ai juré : On verra bien s'ils entreront dans mon repos !
Frères, veillez à ce que personne d'entre vous n'ait un cœur perverti par l'incrédulité au point d'abandonner le Dieu vivant.
Au contraire, aussi longtemps que dure l'“ aujourd'hui ” de ce psaume, encouragez-vous les uns les autres, jour après jour, pour que personne parmi vous ne s'endurcisse en se laissant tromper par le péché.
Car nous sommes devenus les compagnons du Christ, mais à condition de maintenir fermement, jusqu'à la fin, notre engagement premier.
Psaume 95(94),6-7abc.7d.8-9.10-11.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
« Quarante ans leur génération m'a déçu,
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.
Commentaire du jour.
Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
Vie de St François, Legenda Major 1,5-6 (trad. Vorreux, Documents, Eds Franciscaines,1968, p.570 rev)
« Jésus étendit la main et le toucha »
Un jour où il se promenait à cheval dans la plaine près d'Assise, François trouva un lépreux sur son chemin.
À cette rencontre inattendue, il éprouva un sentiment intense d'horreur, mais se rappelant sa résolution de vie parfaite et qu'il avait d'abord à se vaincre lui-même s'il voulait devenir « soldat du Christ » (2Tm 2,3), il sauta de cheval pour embrasser le malheureux.
Celui-ci, qui tendait la main pour une aumône, reçut avec l'argent un baiser. Puis François se remit en selle. Mais il eut beau regarder de tous côtés, il ne vit plus le lépreux.
Plein d'admiration et de joie, il se mit à chanter les louanges du Seigneur et se promit bien, après cet acte généreux, de ne pas en rester là...
Il s'abandonna alors à l'esprit de pauvreté, au goût de l'humilité et aux élans d'une piété profonde.
Alors que jadis la seule vue d'un lépreux le secouait d'horreur, il se mettait dorénavant à leur rendre tous les services possibles avec une parfaite insouciance pour lui-même, toujours humble et très humain ; il le faisait à cause du Christ crucifié qui, selon le prophète, a été « méprisé comme un lépreux » (Is 53,3).
Il allait souvent leur rendre visite, leur distribuait des aumônes, puis, ému de compassion, baisait affectueusement leurs mains et leur visage.
Aux mendiants aussi, non content de donner ce qu'il avait, il aurait voulu se donner lui-même et, quand il n'avait plus d'argent sous la main, il leur donnait ses vêtements, les décousant ou les déchirant parfois pour les distribuer.
C'est vers cette époque qu'il accomplit un pèlerinage au tombeau de l'apôtre Pierre à Rome ; quand il vit les mendiants qui grouillaient sur le parvis de la Basilique, poussé par la compassion autant que attiré par l'amour de la pauvreté, il choisit l'un des plus misérables, lui proposa ses vêtements en échange de ses guenilles et passa toute la journée en compagnie des pauvres, l'âme emplie d'une joie qu'il ne connaissait pas encore.
Commentaire du jour.
Raban Maur (v. 784-856), Abbé Bénédictin et Évêque.
Trois livres à Bonose, livre 3, 4 ; PL 112, 1306 (trad. Orval rev.)
« Tu peux me purifier »
Tu ne dois pas manquer de confiance en Dieu ni désespérer de sa Miséricorde ; je ne veux pas que tu doutes ou que tu désespères de pouvoir devenir meilleur.
Car, même si le démon a pu te précipiter des hauteurs de la vertu dans les abîmes du mal, combien plus Dieu pourra-t-il te rappeler vers le sommet du bien, et non seulement te ramener dans l'état où tu étais avant ta chute, mais te rendre beaucoup plus heureux que tu paraissais auparavant.
Ne perds pas courage, je t'en supplie, et ne ferme pas tes yeux à l'espoir du bien, de peur qu'il ne t'advienne ce qui arrive à ceux qui n'aiment pas Dieu ; car ce n'est pas le grand nombre des péchés qui mène l'âme au désespoir, mais le dédain de Dieu.
« C'est le propre des impies, dit le Sage, de désespérer du Salut et de le dédaigner, lorsqu'ils sont tombés au fond de l'abîme du péché » (Pr 18,3 Vulg).
Toute pensée qui nous enlève l'espoir de la conversion découle donc d'un manque de Foi : comme une lourde pierre attachée à notre cou, elle nous force à regarder toujours en bas, vers la Terre, et ne nous permet pas de lever les yeux vers Le Seigneur.
Mais celui qui a un cœur courageux et un esprit éclairé sait dégager son cou de ce poids détestable.
« Comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres, comme les yeux d'une servante vers les mains de sa maîtresse, ainsi nos yeux vers Le Seigneur Notre Dieu jusqu'à ce qu'il nous prenne en pitié » (Ps 123,2-3).
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Saisi de Compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
Le lépreux en s’approchant de Jésus viole un interdit. Jésus en le touchant contracte une impureté rituelle.
On pourrait penser que Jésus néglige la Loi.
Mais ses recommandations à l’homme guéri montrent au contraire qu’il respecte la Loi. Cependant, sa mission et les besoins de la charité doivent avoir la priorité sur des lois rituelles.
Pour Jésus, la vision est claire et il n’a aucune hésitation.
D’autant plus que la prière du lépreux est un bel acte de Foi. Il croit que Jésus a ce pouvoir et en même temps il respecte sa décision.
C’est une belle rencontre dans la Foi entre le lépreux et Jésus. Et le geste de Jésus qui tend la main et le touche est bien expressif de l’accueil que Jésus accepte de faire à cette Foi.
Immédiatement après la guérison, Jésus fait la prescription du silence, ce qui va revenir souvent.
Jésus a dû garder ses distances vis-à-vis des différents courants d’idées et pratiques de l’époque. Il respecte la Loi mais se tient loin des interprétations de Pharisiens qui font passer la Loi avant la Charité vis-à-vis du prochain si ce n’est pas avant Dieu Lui-même, comme le fera Paul avant sa conversion.
Jésus respectera le Temple comme lieu de Prière mais il se tiendra loin des Sadducéens qui en faisaient un lieu de commerce.
Il devra garder ses distances vis-à-vis des nationalistes qui voyaient la libération de l’occupation romaine et des taxes comme un devoir religieux.
Mais probablement la question la plus délicate était le désir d’un roi, personnage politique ou militaire, qui réaliserait les attentes messianiques et les promesses de Dieu sur Israël. L’enthousiasme des foules pouvaient facilement fausser la mission et la personne de Jésus dans cette direction.
C’est ce qui se passe dans notre texte aujourd’hui. Devant une nouvelle guérison, Jésus doit éviter les endroits où la foule pourrait se rassembler trop facilement et s’enthousiasmer pour une image de Jésus qui n’était pas la sienne.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre
Cette péricope se divise en trois parties, clairement délimitées : la première nous décrit brièvement la guérison du lépreux ; la seconde nous fait entendre les recommandations que Jésus lui adresse avant de le renvoyer chez lui ; la troisième nous raconte le comportement de cet homme et les conséquences pour le Ministère de Notre-Seigneur.
Saint Marc ne nous précise pas d’où vient ce lépreux, ni comment il est parvenu à s’approcher de Jésus malgré toutes les règles en vigueur pour tenir à distance les malheureux atteints de cette terrible maladie.
Cette imprécision délibérée met d’autant plus en valeur la rencontre entre les deux acteurs de la scène, sur laquelle se concentre toute notre attention.
L’attitude de cet homme gravement malade, est empreinte d’un profond respect envers le Rabbi de Nazareth, dont il s’approche avec une crainte religieuse, puisqu’il « tombe à ses genoux » et le supplie de lui accorder sa guérison - il sait pourtant fort bien que Dieu seul peut purifier de la lèpre.
Notre-Seigneur est bouleversé devant le triste état du corps de cet homme prosterné devant lui.
Mû par la Compassion, et en dépit de toutes les prescriptions légales qui interdisaient tout contact avec les lépreux sous peine de contracter leur impureté rituelle, Jésus étend la main en signe de proximité ; il le touche afin de lui manifester sa solidarité ; et le purifie de sa terrible maladie.
En même temps il interprète son geste par une parole : « Tu as dit vrai : j’ai le pouvoir de te purifier ; et ce pouvoir je le mets à ton service. Afin que tu saches que “les temps sont accomplis et que le règne de Dieu est tout proche” (Mc 1, 15) : “je le veux, sois purifié” ».
L’intimité de ce dialogue tranche avec la fermeté de l’avertissement que Notre-Seigneur adresse « aussitôt » à cet homme qu’il vient de délivrer de sa lèpre. Comme s’il voulait endiguer le débordement de sa joie, il l’avertit sévèrement :
« Attention, tu n’as pas reçu tout ce que Dieu veut t’offrir ; tu n’es pas au bout de ton cheminement de guérison. Ne t’éparpille pas mais poursuis ta route. Tu étais un mort-vivant, exclu de la société des hommes et du Temple de Dieu. Je t’ai purifié de ta lèpre pour que tu sois convaincu de la bienveillance de Dieu envers toi : rends-lui gloire comme il convient en “offrant pour cette purification ce que Moïse prescrit dans la Loi”.
Entre dans l’Alliance, et ton âme aussi revivra. Alors seulement tu seras non seulement purifié, mais guéri. “Laisse-toi réconcilier avec Dieu” (2 Co 5, 20) : cette guérison spirituelle, bien plus que ta purification corporelle, sera pour les gens un témoignage. Eux aussi pourront alors “se convertir et croire à la Bonne Nouvelle” (Mc 1, 15) ».
Hélas il ne semble pas que l’homme guéri ait compris les propos de Jésus. Emporté par son enthousiasme, il se met « à proclamer et à répandre » non pas « la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Le Fils de Dieu » (Mc 1, 1), mais « la nouvelle » - le « scoop » - de Jésus le thaumaturge aux pouvoirs extraordinaires.
Cet homme a certes été purifié de la lèpre de son corps, mais il n’a pas accueilli la guérison de son âme, rongée par la lèpre du péché.
Il s’est arrêté au signe extérieur, et n’a pas su l’interpréter comme une invitation à entrer dans l’amitié de celui qui, en prenant autorité sur la lèpre, manifestait pourtant clairement qu’il venait de Dieu.
La désobéissance de cet homme détourne le geste de Miséricorde de sa finalité : il ne révèle plus rien ; ou plutôt la révélation du mystère caché au creux de l’événement est étouffée par un flot de paroles sur l’intervention spectaculaire d’un mage guérisseur que la foule essaye à tout prix d’approcher, « de sorte qu’il n’était plus possible à Jésus d’entrer librement dans une ville ».
Lui qui est venu apporter la proximité de Dieu Son Père au milieu de la cité des hommes, est « obligé d’éviter les lieux habités ».
Apparemment l’épisode se solde par un échec ; pourtant, il décrit exactement la mission du Sauveur : prendre sur Lui la lèpre de notre péché, porter sur ses épaules le poids de la croix que nous avons méritée, être jeté hors de la ville pour être crucifié avec les exclus, afin que nous puissions entrer dans la Cité Sainte et dans le Temple de la Jérusalem Céleste, dont Notre-Seigneur nous ouvre les portes par sa mort-résurrection.
C’est pourquoi Jésus continue courageusement sa course solitaire : il sait que ce n’est qu’à la lumière de Pâque que les hommes le reconnaîtront.
Pour le moment, il lui faut d’abord s’enfoncer dans la nuit de l’incompréhension, bientôt de l’opposition et finalement de la mort, pour que son jour puisse se lever, et qu’à la lumière de sa Pâque, nous puissions enfin croire en la Bonne Nouvelle de l’action victorieuse de l’Amour de Dieu sur toutes nos déchéances.
« Seigneur, Père Saint, nous aussi nous sommes fébrilement en quête de tout ce qui peut améliorer nos conditions de vie sur Terre, et nous demeurons hélas indifférents aux biens éternels.
Comme le lépreux, nous recevons avec joie tes Bénédictions temporelles, mais sans les interpréter comme des appels insistants à la conversion, et des invitations pressantes à lever nos yeux vers les Bénédictions éternelles, dont tu nous combles en Ton Fils Jésus-Christ.
Réveille-nous de nos torpeurs ; donne-nous d’accueillir ton Esprit, afin que nous ne soyons plus des vivants voués à la mort, mais que morts à ce monde, nous vivions dès à présent de ta Vie qui ne s’éteint pas.
Notre guérison sera alors pour les gens un témoignage de la Bonne Nouvelle : “le Royaume de Dieu est tout proche” en Jésus Le Christ, Notre Seigneur. »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_13
Abbé Xavier PAGÉS i Castañer (Barcelona, Espagne).
‘Si tu le veux, tu peux me purifier’ (…). ‘Je le veux, sois purifié’
Aujourd'hui, dans la première lecture, nous lisons «Si seulement vous pouviez entendre la voix du Seigneur: ‘N'endurcissez pas vos cœurs’!» (Heb 3,7-8).
Et nous le répétons avec insistance dans la réponse au Psaume 94. On trouve deux choses dans cette brève citation: un désir et un avertissement. Il ne faut jamais oublier ni l'un ni l'autre.
Pendant le temps que nous consacrons quotidiennement à la Prière, nous souhaitons et nous demandons d'entendre la voix du Seigneur.
Mais nous nous préoccupons peut-être trop souvent de remplir ce temps avec des paroles que nous voulons lui dire, et nous ne laissons pas de temps pour écouter ce que le Bon Dieu veut nous transmettre.
Veillons par conséquent à prêter attention au silence intérieur qui —en évitant les distractions et en nous concentrant— nous ouvre un espace pour accueillir l'affection, l'inspiration… que Le Seigneur veut certainement susciter dans nos cœurs.
Il y a un risque que nous ne pouvons pas oublier: c'est le danger, qu'au fil du temps, notre cœur s'endurcisse.
Parfois, les coups de la vie peuvent nous faire devenir, y compris sans que nous nous en rendions compte, une personne plus méfiante, insensible, pessimiste, désespérée… Nous devons demander au Seigneur de nous rendre conscients de cette possible détérioration intérieure.
La prière est l'occasion de regarder sereinement notre vie et toutes les circonstances qui l'entourent.
Nous devons lire les différents événements à la lueur de l'Évangile, pour découvrir dans quels aspects nous avons besoin d'une authentique conversion.
Si seulement nous pouvions demander notre conversion avec la même Foi et la même confiance que le lépreux qui s'est présenté devant Jésus:
«A genoux, il dit: ‘Si tu le veux, tu peux me purifier’» (Mc, 1,40). Il est le seul à pouvoir rendre possible ce qui pour nous serait impossible.
Laissons Dieu agir sur nous avec sa grâce pour que notre cœur soit purifié et, qu'obéissant à son action, il puisse ressembler davantage de jour en jour au Cœur de Jésus.
Lui nous dit avec confiance: «Je le veux: sois purifié» (Mc 1,41).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-01-14/La-lepre-le-quitta-et-il-fut-purifie
HYMNE : EN TOUTE VIE LE SILENCE DIT DIEU
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
HYMNE : TU ES VENU, SEIGNEUR
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
HYMNE : JOIE ET LUMIÈRE DE LA GLOIRE ÉTERNELLE DU PÈRE
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as séparé la lumière des ténèbres, toi qui as appelé la lumière « jour » et les ténèbres « nuit », arrache aussi nos cœurs à l'obscurité du péché et fais-nous parvenir à la vraie Lumière qui est Le Christ.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Is 66, 1-2)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur : Le Ciel est mon trône et la Terre, l’escabeau de mes pieds. Quelle est donc la maison que vous bâtiriez pour Moi ? Quel serait l’emplacement de mon lieu de repos ?
De plus, tous ces êtres, c’est ma main qui les a faits et ils sont à Moi, tous ces êtres – oracle du Seigneur –, c’est vers celui-ci que je regarde : vers l’humilié, celui qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma Parole.
Parole de Dieu : (1 P 1, 6-9)… (Office des Vêpres).
Tressaillez de Joie, même s’il faut que vous soyez attristés, pour un peu de temps encore, par toutes sortes d’épreuves ; elles vérifieront la qualité de votre Foi qui est bien plus précieuse que l’or (cet or, voué pourtant à disparaître, qu’on vérifie par le feu).
Tout cela doit donner à Dieu Louange, Gloire et Honneur quand se révélera Jésus-Christ, Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore ; et vous tressaillez d’une Joie inexprimable qui vous transfigure, car vous allez obtenir votre Salut, qui est l’aboutissement de votre Foi.
Date de dernière mise à jour : 14/01/2021
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