Eucharistie du Dimanche 24 Janvier 2021 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

Eucharistie du Dimanche 24 Janvier 2021 : Troisième Dimanche du Temps Ordinaire (Année B).

L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).

(Mais la Célébration du Troisième Dimanche du Temps Ordinaire a la préséance sur la Célébration de la mémoire de la Fête de Saint François de Sales).

Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre de Jonas 3,1-5.10… Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9… Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7,29-31… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église 
DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES.
Autre commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Rouffignac saint cernin eglise statue st francois de sales 11 2

Dimanche 24 Janvier 2021 : Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François de Sales.

Hermana bienheureuse marie poussepin 11

Dimanche 24 Janvier 2021 : Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Poussepin.

Tous les saints 11

Les Saints du 24 Janvier.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-saintes-et-fetes-du-jour-5.html

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Jonas 3,1-5.10.
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.

 

Psaume 25(24),4bc-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.

Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7,29-31.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,14-20.
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite.

 

Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église 
Homélies sur l'Évangile de St Marc ; PL 52, 125-171 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p.42s)

« Ils partirent derrière Lui »

« Jésus leur dit : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. » Heureuse mutation de la pêche : Simon et André sont la pêche de Jésus...
Ces hommes sont assimilés à des poissons, pêchés par Le Christ, avant d'aller eux-mêmes pêcher d'autres hommes.
« Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. »
Une Foi véritable ne connaît pas de délai ; dès qu'ils l'ont entendu, ils ont cru, l'ont suivi et sont devenus pêcheurs.
« Aussitôt, laissant leurs filets. » Je pense qu'à travers ces filets, ce sont tous les vices de la vie de ce monde qu'ils ont quittés... 

« Et quelques pas plus loin, il vit Jacques, le fils de Zébédée, et Jean, son frère...
Aussitôt, il les appela ; et, laissant leur père dans la barque avec ses employés, ils partirent à sa suite. »
On me dira : la Foi est audacieuse. Quel indice avaient-ils, quelle marque sublime avaient-ils remarquée pour le suivre dès qu'il les a appelés ?
Nous réalisons que de toute évidence quelque chose de divin émanait du regard de Jésus, de l'expression de son visage, qui incitait ceux qui regardaient Jésus à se tourner vers Lui...

Pourquoi dis-je tout cela ? C'est pour vous montrer que la Parole du Seigneur agissait, et qu'à travers le moindre de ses mots, il travaillait à son œuvre : « Lui commanda, eux furent créés » (Ps 148,5) ; avec la même simplicité, lui a appelé, eux ont suivi... : « Écoute, ma fille, regarde et tend l'oreille, oublie ton peuple et la maison de ton père ; alors le roi désirera ta beauté » (Ps 44,11-12). 

Écoute bien, frère, et suis la trace des apôtres ; écoute la voix du Sauveur, ignore ton père par la chair, et vois le Père véritable de ton âme et de ton esprit...
Les apôtres quittent leur père, quittent leur barque, quittent toutes leurs richesses d'alors ; ils abandonnent le monde et ses innombrables richesses ; ils renoncent à tout ce qu'ils possèdent.

Mais ce n'est pas la masse des richesses que Dieu considère, c'est l'âme de celui qui y renonce. Eux qui ont quitté peu de chose auraient tout aussi bien renoncé, le cas échéant, à une grande fortune.

 

DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE

PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES

Dieu commanda en la Création aux plantes de porter leurs fruits, chacune selon son genre : ainsi commande-t-il aux Chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation.

La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ?
Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le Religieux, et le Religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ?
Cette faute néanmoins arrive bien souvent.

Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vocation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. «

L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser », les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit.

Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.

C'est une erreur même une hérésie que de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés.

Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement Contemplative, Monastique et Religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent des états séculiers.
Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la Vie parfaite.

 

Commentaire du jour.
Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile concordant, 4, 20 ;  SC 121 (trad. SC, p. 105)

« Venez derrière Moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes »

Ils sont venus à Lui pêcheurs de poissons et ils sont devenus pêcheurs d'hommes, comme il est dit : « Voici que maintenant j'envoie des preneurs d'hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés » (Jr 16,16).
S'il avait envoyé des sages, on aurait dit qu'ils avaient persuadé le peuple et l'avaient ainsi gagné, ou qu'ils l'avaient trompé et ainsi saisi.
S'il avait envoyé des riches, on aurait dit qu'ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu'ils l'avaient corrompu avec de l'argent et ainsi dominé.
S'il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu'ils les avaient séduits par la force ou contraints par la violence.

Mais les apôtres n'avaient rien de tout cela. Le Seigneur l'a montré à tous par l'exemple de Simon Pierre. Il manquait de courage, car il a pris peur à la voix d'une servante ; il était pauvre, car il n'a même pas pu payer sa part de l'impôt (Mt 17,24s).
« Je n'ai pas d'or, dit-il, et je n'ai pas d'argent » (Ac 3,6). Et il était sans culture puisque, lorsqu'il a renié Le Seigneur, il n'a pas su s'en tirer par la ruse.

Ils sont partis donc, ces pêcheurs de poissons, et ils ont remporté la victoire sur les forts, les riches et les sages.
Grand miracle ! Faibles comme ils l'étaient, ils attiraient sans violence les forts à leur doctrine ; pauvres, ils enseignaient les riches ; ignorants, ils faisaient des sages et des prudents leurs disciples.
La sagesse du monde a fait place à cette Sagesse qui est elle-même la Sagesse des sagesses.

 

Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Les trois lectures de la liturgie de ce jour sont traversées par une urgence : Jonas proclame que Ninive sera détruite si elle ne se convertit pas dans les plus brefs délais.
Saint Paul rappelle aux Chrétiens de Corinthe que « le temps est limité, car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer » ; en d’autres termes : demeurons libres de toute attache afin d’être prêts à partir à chaque instant.
Le Psalmiste demande à Dieu de lui « enseigner ses voies, de lui faire connaître sa route, de lui montrer son chemin », témoignant par cette triple insistance qu’il n’attend qu’un signe pour prendre le départ.
Le crescendo au fil des lectures culmine dans l’Évangile, aussi est-ce à partir de lui que nous approfondirons cette liturgie de la Parole.

Chaque Évangéliste a sa grâce propre, son charisme personnel au service de la rencontre avec Le Seigneur.
Saint Marc nous transmet le témoignage de l’apôtre Pierre, qui ne nous livre pas de grandes considérations théologiques, mais nous partage le choc existentiel de son cheminement avec celui qui allait devenir son Maître, en attendant qu’il le reconnaisse comme Le Christ, puis comme Son Sauveur et Son Dieu.
C’est à ce même itinéraire que nous sommes invités en tant que lecteurs ; aussi resterons-nous tout proches de la Parole de l’Évangile, en demandant la grâce de pouvoir faire nous aussi cette même rencontre bouleversante qui change notre vie.

Le Baptiste est arrêté ; il n’est pas prudent de rester en Judée : Jésus rentre dans sa Galilée natale. Il va centrer son activité sur les bords du lac de Génésareth, plus précisément sur la rive nord-ouest.
C’est là, dans ce cadre paradisiaque, que commence l’histoire de notre Salut. La Galilée des nations est le lieu privilégié de l’activité de Jésus ; il ne la quittera que pour vivre sa Passion à Jérusalem.
Puis au matin de Pâques, c’est à nouveau dans cette région ouverte sur le monde, que le Ressuscité donnera rendez-vous à ses disciples (Mc 16, 7).

L’Évangéliste précise d’amblée que la proclamation faite par Jésus est une « Bonne Nouvelle » venant de la part « de Dieu ».
Le résumé de sa prédication se résume en deux sentences. La première éveille l’attention : « Les temps (kairos) sont accomplis », c'est-à-dire le temps de l’attente est terminé, le bon moment, l’heureux événement que vous attendiez, est enfin arrivé.
« Le Règne de Dieu est tout proche » : voilà le message de grâce que Jésus est venu apporter aux hommes : la Basileia tou Theou s’est approchée de l’humanité.
L’accès au Royaume dont l’homme se trouvait exclu par le péché, lui est à nouveau offert.

La seconde sentence tire les conséquences de cet événement sous forme de deux verbes actifs, qui représentent le programme à réaliser pour accéder à cette réalité divine : « Convertissez-vous » ; ou encore : « tournez-vous vers la réalité nouvelle qui s’annonce, fût-ce au prix de ruptures avec le monde ancien, voué à disparaître.
Et : « croyez à la Bonne Nouvelle » ; s’il s’agit de « croire », c’est donc que la venue du Règne, ne s’impose pas avec l’évidence d’une réalité sensible.
Il faudra discerner son avènement aux signes que Jésus en donne, et adhérer à la nouveauté radicale qui s’annonce dans le secret.
Ce qui suppose de se tenir à proximité du Maître, de l’écouter, de l’observer, d’épier ses moindres faits et gestes, afin de ne pas gâcher cette occasion unique de réintégrer le dessein de Dieu au-delà de la fracture du péché, qui nous avait aliénés de notre condition filiale.

Vu l’importance de l’enjeu, il n’y a pas de temps à perdre, car « il est limité » (2nd lect.).
Aussi, sans transition, Saint Marc nous invite-t-il à emboîter le pas au Rabbi qui commence sa vie itinérante. Sa première initiative consiste à former le noyau du futur groupe de ses disciples.
Première surprise : contrairement à la tradition, c’est le Maître qui appelle ses disciples. De plus, il ne les choisit pas dans le cercle des scribes ou autres spécialistes de la Loi qui résident à Jérusalem, mais parmi les pécheurs du lac de Galilée.
La sobriété du style du premier Évangile souligne le caractère paradoxal de la situation : un homme passe sur la grève, appelle deux pêcheurs « en train de jeter leurs filets » ; il leur intime brièvement de le suivre, leur faisant une vague promesse dont le lecteur - comme sans doute les pêcheurs - se demande ce qu’elle veut dire.

Rien ne nous est dit sur une éventuelle rencontre préalable entre les personnages, ni sur les sentiments des appelés ; nous savons seulement qu’« aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent ».
Sans doute ce comportement illustre-t-il l’attitude que nous sommes tous appelés à adopter en réponse à l’annonce faite au verset précédent : la conversion ne consiste pas d’abord en œuvres ascétiques, mais dans la promptitude à suivre celui qui chemin faisant, va nous révéler le visage du Père.

Le verset suivant est construit dans un stricte parallélisme à celui que nous venons de lire : Jésus passe, voit deux frères préparant leurs filets pour la pêche, les appelle « aussitôt », et ceux-ci tout comme leurs collègues, « partent derrière lui, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers ».

Qui sont ces hommes ? Nous le découvrirons chemin faisant. Pour le moment nous connaissons déjà leur nom : Simon et son frère André ; Jacques fils de Zébédée et Jean son frère.
André sera plus discret dans la suite du récit ; les trois autres constitueront le noyau du groupe des disciples : le Maître leur attribuera un rôle particulier dans la vie et dans la mission du groupe.
Mais tous, les Douze et ceux qui tout au long de l’histoire entendront l’appel du Seigneur et lui emboîteront le pas, auront à « se lever et à partir » (1ère lect.) à sa suite.

Avons-nous encore une telle disponibilité ? La seconde lecture veut nous aider à répondre à cette question en nous proposant un examen de conscience sur la manière dont nous réagissons aux événements qui nous affectent, sur notre attachement aux biens de ce monde, voire même sur nos relations avec nos proches : « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ » (1 Co 3, 22-23).
L’appel des premiers disciples constitue l’action inaugurale du ministère public de Jésus, qui résume toute sa mission : Notre-Seigneur est venu nous appeler à sa suite pour nous arracher à « ce monde qui est en train de passer » (2nd lect.) et conduire nos pas au chemin d’éternité.

Le Chrétien se définit avant tout comme un disciple du Christ, qui met toute sa vie dans le rayonnement de sa Lumière, se nourrissant de son Pain Eucharistique, afin de lui être configuré dans une existence semblable à la sienne.

« “Dirige-moi Seigneur, par ta Vérité, enseigne-moi, car tu es Le Dieu qui me sauve. Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse” (Ps 24), et accorde-moi la force d’une sincère conversion.
Fais que j’entende ta voix qui m’appelle : “Viens derrière Moi ; je ferai de toi un pêcheur d’hommes”.
Donne-moi de discerner la présence de ton Règne au milieu de notre monde meurtri par la violence et accablé de tristesse, et fait de moi un artisan de ta Paix et un témoin de la Joie de Ton Esprit.»
Père Joseph-Marie

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_26
+ Abbé Lluís ROQUÉ i Roqué (Manresa, Barcelona, Espagne).

Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

Aujourd'hui l'Église nous invite à nous convertir et, avec Jésus, elle nous dit «Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle» (Mc 1,15). Par conséquent, Il faudra écouter Jésus-Christ, en corrigeant et en améliorant ce qui est nécessaire.

Toute action humaine s'unit au dessein éternel de Dieu pour nous et à la vocation d'écouter Jésus, de le suivre en tout et pour tout, et de le proclamer comme l'ont fait les premiers disciples, comme l'ont fait des millions de personnes et comme nous essayons de le faire.

Maintenant c'est l'opportunité de rencontrer Dieu par le biais de Jésus-Christ; maintenant c'est le moment de notre vie qui nous lie à une éternité heureuse ou malheureuse, maintenant c'est le moment que Dieu nous donne pour Le rencontrer, pour vivre comme ses enfants et faire en sorte que les événements quotidiens aient la charge divine que Jésus-Christ —tout au long de sa vie terrestre— leur a imprimée.

Nous ne pouvons pas laisser passer cette opportunité! Cette vie, plus ou moins longue dans la durée, mais toujours courte, puisque «l'apparence de ce monde passe» (1Cor 7,31).
Ensuite, une éternité avec Dieu et ses fidèles dans une Vie et un Bonheur complets, ou loin de Dieu —avec les infidèles— dans une vie et un malheur totaux.

Ainsi, les heures, les jours, les mois et les ans ne sont pas faits pour les gâcher, ni pour s'installer confortablement et les passer sans peine ni gloire dans un stérile “aller comme ci, comme ça”.
Ils sont faits pour vivre —ici et maintenant— ce que Jésus a proclamé dans l'Évangile salvateur: vivre avec Dieu, en aimant tout et tout le monde.
Et ainsi, ceux qui ont aimé —Marie, la Mère de Dieu et notre Mère, les Saints, ceux qui ont été fidèles jusqu'à la fin de leur vie terrestre— ont pu écouter «Très bien, serviteur bon et fidèle (…): entre dans la Joie de Ton Seigneur» (Mt 25,23").

Convertissons-nous! Cela en vaut la peine! Nous aimerons et nous serons d'ores et déjà heureux.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2021-01-24/Convertissez-vous-et-croyez-a-l'Evangile

 

HYMNE : AU COMMENCEMENT

Au commencement 
Etait le Verbe !
Il était en Dieu ! 
Il était Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Il était la Vie, 
Notre lumière. 
La lumière luit 
Dans notre nuit !
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qui croit en son nom 
A Dieu pour Père !
Qui l'aura reçu 
Ne mourra plus ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Le Verbe fait chair, 
Parmi les hommes 
A manifesté 
La vérité ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Nous tenons de Lui 
Grâce sur grâce !
Il a révélé 
Le Dieu caché ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Et par Jésus Christ, 
Le Fils unique,
Un jour, de nos yeux, 
Nous verrons Dieu ! 
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

 

HYMNE : N’ALLONS PLUS NOUS DÉROBANT

N’allons plus nous dérobant
À l’Esprit qui régénère :
Le Seigneur est ressuscité !
Un sang neuf coule aux artères
Du corps entier.
La nuit du temps
Se change en lumière :
L’homme était mort, il est vivant.

N’allons plus à contre-voie
De Celui qui nous entraîne :
Le Seigneur est ressuscité !
Dans sa chair monte, soudaine,
L’éternité.
Il rend leur poids
Aux jours, aux semaines,
Les achemine vers la joie.

N’allons plus sans feu ni lieu
Quand Jésus nous accompagne :
Le Seigneur est ressuscité !
Le voici pain sur la table
Des baptisés.
Présent de Dieu
Offert en partage :
Christ aujourd’hui ouvre nos yeux.

Nous irons portant plus haut
Notre foi dans la victoire :
Le Seigneur est ressuscité !
L’univers chante la gloire
Des rachetés.
Le feu et l’eau
Emportent l’histoire,
Dieu nous appelle avec l’Agneau

 

HYMNE : RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR JÉSUS

Reste avec nous, Seigneur Jésus, 
Toi, le convive d’Emmaüs ; 
Au long des veilles de la nuit, 
Ressuscité, tu nous conduis.

Prenant le pain, tu l’as rompu, 
Alors nos yeux t’ont reconnu, 
Flambée furtive où notre cœur 
A pressenti le vrai bonheur.

Le temps est court, nos jours s’en vont,
Mais tu prépares ta maison ;
Tu donnes un sens à nos désirs,
À nos labeurs un avenir.

Toi, le premier des pèlerins,
L’étoile du dernier matin,
Réveille en nous, par ton amour,
L’immense espoir de ton retour.

 

Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint François de Sales.
Pour le Salut des âmes, Seigneur, tu as voulu que l'Évêque Saint François de Sales devienne le serviteur de tous en toutes choses ; fais que, soutenus par son exemple, nous donnions une preuve de ta douce Charité en nous dévouant pour nos frères.

 

Parole de Dieu : (Ez 37, 12b-14)… (Office des Laudes).
Ainsi parle Le Seigneur Dieu : je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en ferai sortir, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
Vous saurez que je suis Le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux et vous en ferai sortir, ô mon peuple !
Je mettrai en vous Mon Esprit, et vous vivrez ; je vous installerai sur votre Terre, et vous saurez que je suis Le Seigneur : je l’ai dit et je le ferai.
Parole du Seigneur.

 

Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus-Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus-Christ pour une vivante Espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la Puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.

Date de dernière mise à jour : 24/01/2021

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