Eucharistie du Vendredi 10 Janvier 2020 : Vendredi du Temps de Noël après l'Épiphanie.
Fête de Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat, Fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales » (1844-1914).
Fête de la Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña, Fondatrice de l'Institut Catéchétique "Dolores Sopeña" (1848-1918).
Fête de la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon, Marie de la Conception, Fondatrice des Sœurs Marianistes (1789 - 1828).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 5,5-13… Psaume 147,12-13.14-15.19-20… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,12-16.
Commentaire de Myriam de Gemma, Juin 2015.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
Autre commentaire de Philippe ARRIVÉ, Diacre permanent. Commentaire radiophonique enregistré pour Fidélité, Nantes.
Autre commentaire de l’Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 10 Janvier 2020 : Fête de Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat, Fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales » (1844-1914).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat.
Vendredi 10 Janvier 2020 : Fête de la Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña, Fondatrice de l'Institut Catéchétique "Dolores Sopeña" (1848-1918).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña.
Vendredi 10 Janvier 2020 : Fête de la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon, Marie de la Conception, Fondatrice des Sœurs Marianistes (1789 - 1828).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Jean 5,5-13.
Bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde ? N’est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est lui, Jésus Christ, qui est venu par l’eau et par le sang : non pas seulement avec l’eau, mais avec l’eau et avec le sang. Et celui qui rend témoignage, c’est l’Esprit, car l’Esprit est la vérité.
En effet, ils sont trois qui rendent témoignage,
l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois n’en font qu’un.
Nous acceptons bien le témoignage des hommes ; or, le témoignage de Dieu a plus de valeur, puisque le témoignage de Dieu, c’est celui qu’il rend à son Fils.
Celui qui met sa foi dans le Fils de Dieu possède en lui-même ce témoignage. Celui qui ne croit pas Dieu, celui-là fait de Dieu un menteur, puisqu’il n’a pas mis sa foi dans le témoignage que Dieu rend à son Fils.
Et ce témoignage, le voici : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils.
Celui qui a le Fils possède la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu ne possède pas la vie.
Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
Psaume 147,12-13.14-15.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il fait régner la paix à tes frontières,
et d'un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;
nul autre n'a connu ses volontés.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 5,12-16.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
Commentaire du jour.
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/enseignement-myriam-de-gemma/reflexions-bibliques/luc/luc-5-12-16-1.html
Myriam de Gemma, Juin 2015.
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
La lèpre est la maladie la plus impure pour les juifs, à tel point que les lépreux n’ont pas le droit de s’approcher des autres.
Pourtant, voilà un lépreux qui brave l’interdit, car dans sa Foi il croit vraiment que Le Seigneur peut le guérir.
Sa démarche ne se fait pas avec orgueil, il ne vient pas demander un dû, mais il se reconnait pécheur, impur, et en toute humilité il supplie Le Seigneur de bien vouloir le guérir.
Jésus n’en demande pas plus, il le guérit et qui plus est, il lui demande d’aller se montrer aux prêtres du temple afin que ceux-ci reconnaissant sa guérison lui permettent de vivre à nouveau parmi les biens portants.
Qu’est-ce que cela peut bien signifier dans notre vie d’aujourd’hui ? La lèpre, c’est le péché de notre cœur. Seul Le Seigneur peut nous guérir, à condition que comme le lépreux, nous nous approchions de Lui en toute vérité, en toute humilité.
Cela se fait dans le Sacrement de la Confession, où le Prêtre, au Nom du Seigneur nous pardonne nos péchés et nous rétablit dans la communion de l’Église.
Puissions-nous reconnaitre la lèpre qui est dans notre cœur et nous avancer vers Le Seigneur dans la même confiance et humilité que le lépreux de cet Évangile.
Abbé Xavier ROMERO i Galdeano (Cervera, Lleida, Espagne).
«Si tu le veux, tu peux me purifier»
Aujourd'hui, l'Évangile nous montre un lépreux, rempli de douleur et conscient de son infirmité, qui accourt à Jésus en lui demandant: «Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier». Nous aussi, qui voyons le Seigneur si proche et nos têtes, nos cœurs et nos mains si loin de son projet salvifique, nous devrions nous sentir avides et capables de formuler la même expression que le lépreux: «Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier».
Maintenant une question se pose: une société qui n'a pas conscience du péché, peut-elle demander pardon au Seigneur? Peut-elle lui demander sa purification? Nous connaissons tous des gens qui souffrent et dont le cœur est blessé, mais leur drame est qu'ils ne sont pas toujours conscients de leur situation personnelle. Malgré tout, Jésus continue de passer près de nous, jour après jour (cf. Mt 28,20), et Il attend de nous toujours la même demande: «Seigneur, si tu le veux…». Mais nous aussi nous devons collaborer. Saint Augustin nous le rappelle dans sa formule classique: «Celui qui t'a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi». Nous devons donc être capables de demander au Seigneur son aide, de vouloir changer avec son aide.
Quelqu'un se demandera: pourquoi est-il si important de se rendre compte, de se convertir et de désirer changer? Tout simplement parce que, sinon, nous ne pourrions toujours pas donner une réponse affirmative à la question précédente, où nous disions qu'une société sans conscience du péché ne ressentira que difficilement le désir ou le besoin de chercher le Seigneur pour lui demander son aide.
Aussi, quand vient le moment du repentir, le moment de la confession sacramentelle, il faut se défaire du passé, des plaies qui infectent notre corps et notre âme. N'en doutons pas: demander pardon est un grand moment d'initiation chrétienne, c'est le moment où le bandeau nous tombe des yeux. Et si quelqu'un se rend compte de sa situation et ne veut pas se convertir? Nous connaissons le dicton: «Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre».
Autre commentaire de ce jour.
http://homelies-diacres.danielbichet.fr/commentaires/lc5,12.html
Philippe ARRIVÉ, Diacre permanent.
Commentaire radiophonique enregistré pour Fidélité, Nantes.
Va plutôt te montrer au Prêtre
« Jésus était dans une ville […] De grandes foules accouraient pour l'entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait. »
Pardonnez-moi de faire un tel raccourci sur cette page d’Evangile, mais à bien y regarder, c’est étonnant de voir Jésus partir sans qu’il soit fait mention des malades qu’il aurait pu guérir. Pourquoi ?
A plusieurs reprise dans les récits des Évangélistes Jésus guérit des malades nombreux ou fait toute sorte de miracles et les Évangélistes précisent « et les foules voulaient s’emparer de Lui pour le faire roi » Alors Jésus s’enfuit, seul.
Car il n’est pas là pour guérir seulement. Ce n’est pas un super médecin des corps. Il est d’abord venu pour nous remettre sur le chemin vers Dieu. Et la guérison du lépreux que nous venons d’entendre en est la preuve : regardons à nouveau ce dialogue :
« Un homme couvert de lèpre voyant Jésus […] lui demanda : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » A l'instant même, sa lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre…»
Ce lépreux, cet homme qu’une maladie avait défiguré, il avait perdu sa ressemblance avec l’homme voulu par Dieu ; Il appelle Jésus SEIGNEUR et lui témoigne de sa Foi. Jésus le guérit MAIS Il ne veut pas en rester à la guérison : « Va plutôt te montrer au prêtre…» C'est-à-dire va faire reconnaître par ces hommes que Dieu est à l’origine de ta guérison miraculeuse.
Et alors pourquoi ne pas en faire autant avec tous ceux qui auraient bien voulu être guéris ?
Jésus s’éloigne pour prier, pour prier Dieu. Mais pour qui ?
Bien sûr pour toutes ces foules sans bergers. Mais aussi pour chacun de nous. De toutes les époques, de tous les pays. Car nous sommes tous un peu lépreux, défigurés, abîmés. Notre visage n’est pas toujours celui que Dieu voudrait voir et sa joie de Père c’est de nous attendre pour nous guérir, pour soigner toutes nos blessures.
N’ayons pas peur de parler à Jésus : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
N’ayons pas peur de venir voir un prêtre qui nous pardonnera au Nom de Dieu dans le Sacrement de la Réconciliation.
N’ayons pas peur de demander le Sacrement des malades pour les blessures du corps et aussi de l’esprit.
N’ayons pas peur de demander la Confirmation, quel que soit notre âge, pour recevoir L’Esprit-Saint. Esprit que l’on chante ainsi au jour de la Pentecôte : « Lave ce qui est souillé, […] guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, […], redresse ce qui est dévié. »
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_61
Abbé Santi COLLELL i Aguirre (La Garriga, Barcelona, Espagne).
«On parlait de Lui de plus en plus»
Aujourd'hui, pèse sur nous la grande responsabilité de faire en sorte que sa réputation continue de s'étendre, surtout à celles et ceux qui ne le connaissent pas ou qui, pour des raisons ou des circonstances diverses, se sont éloignés de Lui.
Mais cette contagion serait impossible si, auparavant, chacune et chacun d'entre nous n'avait été capable de reconnaître sa propre "lèpre" et de s'approcher du Christ conscient de ce que Lui seul peut nous libérer efficacement de tous nos égoïsmes, de nos jalousies, de notre orgueil et de nos rancœurs…
Que la réputation du Christ atteigne tous les recoins de notre société dépend, en grande mesure, de ces "rencontres personnelles" que nous avons eu avec Lui. Plus nous nous imprègnerons de son Évangile, de son amour, de sa capacité d'écoute, d'accueil, de pardon, d'acceptation de l'autre (même très différent), plus nous pourrons le faire connaître autour de nous.
Le lépreux de l'Évangile qu'on lit aujourd'hui à la Messe a fait un double exercice d'humilité. Il a reconnu son mal et a accepté Jésus comme son Sauveur. Le Christ est celui qui nous offre la chance d'opérer dans notre vie un changement radical et profond. Face à tout de ce qui nous empêche d'aimer et qui s'est encrouté dans notre cœur et dans notre vie, Le Christ, par son témoignage de vie et de Vie Nouvelle, nous propose une autre solution pleinement réelle et faisable. La solution de l'Amour, de la Tendresse, de la Miséricorde. Jésus ne fuit pas devant celui qui est différent de Lui (le lépreux), Il ne s'en débarrasse pas, Il ne passe pas la facture à l'Administration, aux Institutions ou aux "ONGS". Le Christ accepte le défi de la rencontre et Il procure au malade ce dont il a besoin: guérison et purification.
Nous devons être capables d'offrir à ceux qui entrent dans nos vies ce que nous avons reçu du Seigneur. Mais il nous sera d'abord nécessaire de Le rencontrer et de renouveler notre engagement de vivre l'Évangile dans les détails de la vie quotidienne.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-01-10/A-l'instant-meme-la-lepre-le-quitta
HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE
Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.
Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.
Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.
Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.
Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !
HYMNE : QUI ES-TU, ROI D’HUMILITÉ
Qui es-tu, Roi d’humilité,
Roi sans palais, roi sans armée ?
Nous sommes venus t’adorer
Des bouts du monde.
Nous ne savons pas bien comment
Un signe vu en Orient
A conduit nos pas au levant
De ta lumière.
Que feras-tu de cet argent,
De ces bijoux, de notre encens ?
Nous les avions pris en pensant
À nos manières...
Regarde donc autour de toi
Dans les richesses qui sont là,
Les nations qui ne savent pas
Que tu les aimes.
Marie pourra te raconter
Qu’avec nous, après les bergers,
Tout l’univers s’est rassemblé
Sous ton étoile.
Petit roi juif et Roi du ciel,
Notre grand Roi, l’Emmanuel,
Nous traversons ton Israël
Pour en renaître !
HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, tu as signifié par une étoile qu'un Sauveur était né pour le monde ; maintiens ta Lumière en nos cœurs pour que nous entrions plus avant dans ce mystère.
Parole de Dieu : (Is 45, 22-23)… (Office des Laudes).
Tournez-vous vers Moi pour être sauvés, habitants de la Terre entière. Car c’est Moi qui suis Dieu, il n’y en a pas d’autre.
Je le jure par Moi-même – de ma bouche sortira le Salut, cette Parole ne reviendra pas en arrière – : devant Moi toute créature tombera à genoux, par Moi jurera toute langue.
Parole de Dieu : (Rm 8, 3-4)… (Office des Vêpres).
Quand Dieu a envoyé son propre Fils dans notre condition humaine de pécheurs pour vaincre le péché, il a fait ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine : il a détruit le péché dans l’homme charnel.
Il voulait ainsi que les exigences de la Loi se réalisent en nous qui ne vivons pas sous l’emprise de la chair, mais de L’Esprit.