Eucharistie du Mardi 08 Janvier 2019 : Mardi du Temps de Noël après l'Épiphanie.
Fête de la Bienheureuse Eurosia Fabris, mère de famille (1866-1932).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Jean 4,7-10… Psaume 72(71),1-2.3-4.7-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,34-44.
Commentaire de Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 08 Janvier 2019 : Fête de la Bienheureuse Eurosia Fabris, mère de famille (1866-1932).
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Bienheureuse Eurosia Fabris.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Jean 4,7-10.
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui.
Voici en quoi consiste l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés.
Psaume 72(71),1-2.3-4.7-8.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !
Montagnes, portez au peuple la paix,
collines, portez-lui la justice !
Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple,
qu'il sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur !
En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu'à la fin des lunes !
Qu'il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu'au bout de la terre !
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,34-44.
En ce temps-là, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.
Déjà l’heure était avancée ; s’étant approchés de lui, ses disciples disaient : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive.
Renvoie-les : qu’ils aillent dans les campagnes et les villages des environs s’acheter de quoi manger. »
Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répliquent : « Irons-nous dépenser le salaire de deux cents journées pour acheter des pains et leur donner à manger ? »
Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’étant informés, ils lui disent : « Cinq, et deux poissons. »
Il leur ordonna de les faire tous asseoir par groupes sur l’herbe verte.
Ils se disposèrent par carrés de cent et de cinquante.
Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction et rompit les pains ; il les donnait aux disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre eux tous.
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés.
Et l’on ramassa les morceaux de pain qui restaient, de quoi remplir douze paniers, ainsi que les restes des poissons.
Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.
Commentaire du jour.
Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, Docteur de l'Église.
Le Cantique spirituel, 2e recension (trad. OC, Cerf 1990, p. 1299)
« L'heure était avancée... Tous mangèrent à leur faim »
Mon Bien-Aimé est pour moi la nuit tranquille,
Semblable au lever de l'aurore,
La mélodie silencieuse
Et la solitude sonore,
Le souper qui restaure, en enflammant l'amour.
Dans les saintes Écritures, le repos du soir désigne la vision de Dieu. De même donc que le souper couronne les travaux du jour et ouvre le repos de la nuit, ainsi l'âme savoure dans la paisible connaissance dont nous parlons, un avant-goût de la fin de ses maux et l'assurance des biens qu'elle attend.
Par là aussi, son Amour pour Dieu prend de grands accroissements. C'est donc réellement pour elle « le souper qui recrée », en lui annonçant la fin de ses maux, et qui « enflamme l'Amour », en lui assurant la possession de tous les biens.
Pour mieux faire comprendre combien ce souper est délicieux à l'âme, puisque, nous l'avons dit, il n'est autre chose que Le Bien-Aimé Lui-même, rappelons les paroles de l'Époux dans l'Apocalypse :
« Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre sa porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Ap 3,20).
Par là il nous donne à entendre qu'il apporte avec lui le repas, c'est-à-dire la saveur et les délices dont il se nourrit Lui-même et qu'il communique à l'âme lorsqu'il s'unit à elle, afin qu'elle s'en nourrisse elle aussi.
Tel est le sens de cette parole : « Je souperai avec lui, et lui avec moi » et tel est l'effet produit par l'union de l'âme avec Dieu : les biens mêmes de Dieu deviennent communs entre Lui et l'âme épouse, parce qu'il les lui communique gratuitement et avec une souveraine libéralité.
Dieu est donc Lui-même ce « souper qui recrée en enflammant l'Amour ».
Il recrée son épouse par sa libéralité, il l'enflamme d'Amour par la bienveillance qu'il lui témoigne.
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de Compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Jésus a pitié de la foule: c’est sa première réaction. Le mot employé est très fort: il traduit une émotion viscérale.
Il la voit comme des brebis sans berger. L’image du berger comporte deux aspects qui vont revenir dans le texte.
D’abord, des brebis sans berger ne sont pas un troupeau. C’est le berger qui rassemble un troupeau.
Ensuite, la vie du troupeau dépend du berger pour trouver de la nourriture et de l’eau. C’est ce que Le Christ veut apporter: une nourriture qui donne la Vie et qui rassemble un peuple nouveau.
Les gens sont venus pour l’entendre: ils ont la faim de ses paroles. Jésus se met à les instruire. Il leur parle certainement longuement puisque c’est l’approche du soir qui inquiète les disciples: il faut que cette foule se mette en marche pour aller trouver de la nourriture quelque part.
Mais Jésus leur donne la tâche de leur donner à manger indiquant par-là que les disciples devront continuer son œuvre.
Tout ce que trouvent les disciples c’est cinq pains et deux poissons. C’est trop maigre et pourtant c’est avec cela que Jésus va nourrir la foule. Il a toujours besoin de cette pauvre contribution des disciples et, avec elle, il va faire des miracles.
Mais auparavant, il veut faire une autre chose.
Il dit à ses disciples de rassembler la foule en groupes de cinquante et de cent. Juste avant notre texte, la mention d’un lieu désert où allait Jésus avec ses disciples suggérait qu’il allait peut-être faire un geste qui rappellerait Israël au désert.
Or, à la sortie d’Égypte, les Hébreux étaient accompagnés d’un ramassis de gens (Ex.12,38): il étaient une foule mais pas encore un peuple.
Ce n’est qu’au Sinaï, avec le don de l’Alliance que naîtra le peuple de Dieu composé des douze tribus.
En mettant la foule en groupes, Jésus montre qu’il est celui qui rassemble le peuple de Dieu. La mention des douze corbeilles de restes montre que cette foule est maintenant l’image du peuple nouveau dont Israël avait été la préparation et l’image.
Les paroles de Jésus sont suivies de la multiplication des pains. Jésus prend les pains et les poissons, prononce la Bénédiction, rompt les pains, les donne aux disciples pour qu’ils les distribuent.
Les quatre gestes, prendre, bénir, rompre, donner, sont comme ceux de la dernière Cène où Jésus institue l’Eucharistie.
C’est maintenant dans l’Eucharistie que Jésus rassemble la communauté qui est membre du peuple de Dieu et lui donne la nourriture de sa Parole.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de Compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
La foule qui a vu Jésus s’embarquer avec les douze, anticipe le lieu où ils vont accoster. Les précédant donc, elle les attend.
Jésus, nous dit l’Évangéliste, voyant cette masse de gens, « fut alors saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. »
« Fut saisi de pitié », littéralement : « fut ému jusqu’aux entrailles ».
L’expression n’est pas neutre et renvoie exactement à ce qu’éprouva le Père de la parabole du fils prodigue lorsqu’il l’aperçut, au loin, revenant auprès de lui (cf. Lc 15, 20).
C’est toute la Compassion de Jésus qui s’exprime ici. En lui, le Cœur du Père se penche sur la misère de son peuple.
Devant ces hommes et ces femmes qui sont comme perdus, ne sachant plus à qui se fier, c’est toute la sollicitude du « Bon Pasteur », venu rassembler par sa Parole les enfants de Dieu dispersés par le péché, qui transparaît.
Marc nous précise : « Alors il [Jésus] se mit à les enseigner ». C’est bien par sa Parole, son Fils, que Le Père unifie et réunit ses hommes et ses femmes.
Par sa parole, celui qui est la Parole faite chair attire les foules, les rassemble, et fait de ces groupes éclatés une assemblée sainte.
Dans cette parole, rayonnement de la personne de Jésus, empreinte d'humilité et de douceur, expression de la Miséricorde Divine, ces hommes et ces femmes, qui « peinent sous le poids du fardeau », trouvent « le repos et la Paix de leurs âmes » (Cf. Mt 11, 28-29).
A travers sa parole, Jésus non seulement rassemble mais nourrit. Il rassasie de sa présence. Le miracle de la multiplication des pains qu’il va opérer le révèle bien.
Jésus veut lui-même nourrir cette foule affamée. Il ne pourrait la renvoyer à d’autres, comme le lui suggère les disciples.
Il prend les cinq pains et les deux poissons, lève les yeux au Ciel, prononce la Bénédiction, rompt le pain et le donne aux disciples pour qu’eux-mêmes le donne à la foule.
L’allusion à l’Eucharistie est claire.
Et lorsque Jésus dit à ses disciples : « donnez-leur vous-mêmes à manger », il manifeste sa volonté d’avoir besoin d’eux et inaugure ce jour-là le Ministère qui devait être le leur.
Matthieu souligne l’importance de leur fonction ministérielle en utilisant le verbe « donner » qui a d’abord pour sujet Jésus, et ensuite les disciples.
Il s’agit bien du même don qui ne fait que passer par leurs mains. Nourrir le peuple affamé c’est avant tout se faire canal de la Miséricorde du Seigneur, Miséricorde qui se donne dans la proclamation de la Parole Divine et dans l’Offrande Eucharistique.
Jésus a voulu cela pour pouvoir par ses ministres continuer à se donner en nourriture et à se répandre en Miséricorde dans le cœur de ses enfants à travers les âges.
Tout cela est gratuit, pur don de Dieu, ne faisant que passer par ses ministres et nous est offert à chaque Messe où nous pouvons venir nous rassasier aux deux tables de la Parole et de l’Eucharistie.
Dans le désert, le peuple d’Israël a été nourri de la manne qui n’était que le symbole d’une nourriture encore plus fondamentale dont l’homme avait besoin.
A nous, cette nourriture, pain de notre guérison mais aussi de notre libération est donnée par le Nouveau Moïse, Jésus, qui se donne Lui-même comme le Verbe, la Parole partagée, la chair livrée pour notre Salut.
Le vrai Pain du Ciel nous est donné non pas de la main de Moïse, mais en Jésus Lui-même au sein de son Église dans laquelle chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie, nous puisons dans les douze couffins qui en signe d’universalisme restèrent ce jour-là confiés aux douze apôtres.
« Seigneur, à chaque Eucharistie, quand nous écoutons ta Parole et que nous allons Communier, tu viens à notre rencontre.
Produis en nos cœur le fruit de ce Sacrement, car ta seule Grâce peut nous préparer à recevoir tes grâces » (Cf. Prière après la Communion du jour).
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_58
Abbé Xavier SOBREVÍA i Vidal (Castelldefels, Espagne).
Ils étaient comme des brebis sans berger
Aujourd'hui, Jésus nous montre qu'Il est attentif aux nécessités des personnes qui viennent à sa rencontre.
Il ne peut pas rencontrer quelqu'un et demeurer insensible à ses besoins. Le Cœur de Jésus s'émeut en voyant la grande foule qui le suit «comme des brebis sans berger» (Mc 6,34).
Le maître abandonne ses projets et se met à enseigner. Que de fois avons-nous laissé l'urgence ou l'impatience nous imposer notre conduite!
Que de fois avons-nous refusé de changer de plan pour nous occuper de besoins immédiats et imprévus!
Jésus nous donne l'exemple de la flexibilité, de l'art de modifier son programme et d'être disponible pour les personnes qui le suivent.
Le temps passe vite. Quand tu aimes, le temps passe facilement très vite. Et Jésus, qui aime beaucoup, se met longuement à expliquer la doctrine.
Il se fait tard, les disciples le rappellent au maître, qui est soucieux que la foule puisse manger.
Alors Jésus fait une proposition incroyable: «Donnez-leur vous-mêmes à manger» (Mc 6,37). Il a non seulement le souci de donner par ses enseignements une nourriture spirituelle, Il veut aussi nourrir les corps.
Les disciples voient les difficultés, réelles, très réelles.
Les pains vont coûter beaucoup d'argent (cf. Mc 6,37). Ils voient les difficultés matérielles, mais leurs yeux ne savent pas reconnaître que Celui qui leur parle peut tout; leur Foi n'est pas assez grande.
Jésus ne commande pas que les gens se mettent en rang debout; il les fait s'asseoir par groupes.
Ensemble, ils se reposeront et partageront. Il demande aux disciples quelle nourriture ils ont emporté: seulement cinq pains et deux poissons.
Jésus les prend, invoque la Bénédiction de Dieu et les répartit. Un modeste repas qui servira à nourrir des milliers d'hommes et il en restera encore douze couffins.
Miracle qui préfigure l'aliment spirituel de l'Eucharistie, Pain de vie qui s'étend gratuitement à tous les peuples de la Terre pour donner la Vie et la Vie éternelle.
HYMNE : PLUS DE SIGNE DANS LA NUIT
Plus de signe dans la nuit,
L’étoile est morte.
Mais Dieu, là, dans son Enfant
Donné au monde.
Jésus Christ est révélé
Au cœur de l’homme.
Plus de voix venue du ciel
Quand Jean baptise.
Mais Jésus, Dieu reconnu
Dans sa Parole,
Quand lui-même la redit
Au cœur de l’homme.
Plus de jarres où réveiller
La joie des noces.
Mais du vin changé en sang.
Nouveau prodige !
Dieu, notre hôte en Jésus Christ
Au cœur de l’homme.
HYMNE : PEUPLES, CRIEZ DE JOIE
Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.
Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.
Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.
Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.
Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !
HYMNE : QUI ES-TU, ROI D’HUMILITÉ
Qui es-tu, Roi d’humilité,
Roi sans palais, roi sans armée ?
Nous sommes venus t’adorer
Des bouts du monde.
Nous ne savons pas bien comment
Un signe vu en Orient
A conduit nos pas au levant
De ta lumière.
Que feras-tu de cet argent,
De ces bijoux, de notre encens ?
Nous les avions pris en pensant
À nos manières...
Regarde donc autour de toi
Dans les richesses qui sont là,
Les nations qui ne savent pas
Que tu les aimes.
Marie pourra te raconter
Qu’avec nous, après les bergers,
Tout l’univers s’est rassemblé
Sous ton étoile.
Petit roi juif et Roi du ciel,
Notre grand Roi, l’Emmanuel,
Nous traversons ton Israël
Pour en renaître !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel, c’est dans la réalité de notre chair que Ton Fils unique est apparu ; puisque nous reconnaissons que son Humanité fut semblable à la nôtre, donne-nous d’être transformés par Lui au plus intime de notre cœur.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Is 4, 2-3)… (Office des Laudes).
En ce jour-là, le Germe que fera pousser Le Seigneur sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur couronne.
Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits dans Jérusalem, et ils vivront.
Parole de Dieu : (Ep 2, 3b-5)… (Office des Vêpres).
Nous étions, de nous-mêmes, voués à la colère comme tous les autres. Mais Dieu est riche en Miséricorde ; à cause du grand Amour dont il nous a aimés, nous qui étions des morts à cause de nos fautes, il nous a fait revivre avec Le Christ : c’est bien par Grâce que vous êtes sauvés.