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- Eucharistie du Jeudi 24 Janvier 2019 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Jeudi 24 Janvier 2019 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Eucharistie du Jeudi 24 Janvier 2019 : Jeudi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).
Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6... Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 24 Janvier 2019 : Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint François de Sales.
Jeudi 24 Janvier 2019 : Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Poussepin.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 7,25-28.8,1-6.
Frères, Jésus est capable de sauver d’une manière définitive ceux qui par lui s’avancent vers Dieu, car il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait : saint, innocent, immaculé ; séparé maintenant des pécheurs, il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses péchés personnels, puis pour ceux du peuple ; cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres des hommes remplis de faiblesse ; mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi, établit comme grand prêtre le Fils, conduit pour l’éternité à sa perfection.
Et voici l’essentiel de ce que nous voulons dire : c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons, lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux,
après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire et de la véritable Tente, celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un homme.
Tout grand prêtre est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; il était donc nécessaire que notre grand prêtre ait, lui aussi, quelque chose à offrir.
À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre, puisqu’il y a déjà les prêtres qui offrent les dons conformément à la Loi :
ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire qui est une image et une ébauche des réalités célestes, comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse au moment où il allait construire la Tente : ‘Regarde,’ dit le Seigneur, ‘tu exécuteras tout selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.’
Quant au grand prêtre que nous avons, le service qui lui revient se distingue d’autant plus que lui est médiateur d’une alliance meilleure, reposant sur de meilleures promesses.
Psaume 40(39),7-8a.8b-9.10.17.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,7-12.
En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
Commentaire du jour.
Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Commentaire de l'Évangile concordant, prière finale ; SC 121 (trad. SC, p. 404 rev)
« Beaucoup de gens... avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à Lui »
Ô miséricordes, envoyées et répandues sur tous les hommes ! C'est en toi qu'elles demeurent, Seigneur, toi qui, dans ta pitié pour tous les hommes, es allé à leur rencontre.
Par ta mort tu leur as ouvert les trésors de tes miséricordes... Ton être profond est en effet caché à la vue de l'homme, mais esquissé dans ses moindres mouvements.
Tes œuvres nous fournissent l'esquisse de leur Auteur, et les créatures nous désignent leur Créateur (Sg 13,1 ; Rm 1,20), pour que nous puissions toucher celui qui se dérobe à la recherche intellectuelle mais qui se fait voir dans ses dons.
Il est difficile d'arriver à lui être présent face à face, mais il est facile de s'approcher de lui.
Nos actions de grâces sont insuffisantes, mais nous t'adorons en toutes choses pour ton Amour envers tous les hommes.
Tu nous distingues chacun par le fond de notre être invisible, nous qui sommes tous reliés fondamentalement par l'unique nature d'Adam...
Nous t'adorons, toi qui as mis chacun de nous dans ce monde, qui nous as confié tout ce qui s'y trouve, et qui nous en retireras à l'heure que nous ne connaissons pas.
Nous t'adorons, toi qui as mis la parole dans nos bouches pour que nous puissions te présenter nos demandes.
Adam t'acclame, lui qui repose dans la paix, et nous, sa postérité, avec lui, car tous nous sommes bénéficiaires de ta grâce.
Les vents te louent..., la terre te loue..., les mers te louent..., les arbres te louent..., les plantes et les fleurs te bénissent aussi...
Que toutes choses se rassemblent et unissent leur voix pour te louer, rivalisant d'action de grâce pour toutes tes bontés et unies dans la paix pour te bénir ; que toutes choses élèvent ensemble pour Toi une œuvre de louange.
Il nous revient de tendre vers Toi de toute notre volonté, et il te revient de verser sur nous un peu de ta plénitude, pour que ta Vérité nous convertisse et qu'ainsi disparaisse notre faiblesse qui, sans ta Grâce, ne peut parvenir à Toi, Toi le Maître des Dons.
Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Démonstration de la prédication apostolique, 92 - 95 (trad. Bouchut. Lectionnaire, p. 297 rev. ; cf SC 62, p. 159)
« Beaucoup de gens...avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à Lui »
Chez le prophète Isaïe, le Verbe Lui-même, la Parole de Dieu, dit qu'il devait se manifester parmi nous –- Le Fils de Dieu, en effet, s'est fait fils d'homme –- et se laisser trouver par nous qui auparavant ne le connaissions pas : « Je me suis manifesté à ceux qui ne me cherchaient pas, j'ai été trouvé par ceux qui ne me questionnaient pas, j'ai dit : Me voici, à un peuple qui n'avait pas invoqué mon Nom » (Is 65,1)...
C'est aussi le sens de ce qu'a dit Jean-Baptiste : « Dieu peut, de ces pierres, faire surgir des fils à Abraham » (Mt 3,9).
En effet, après avoir été arrachés par la Foi au culte des pierres, nos cœurs voient Dieu et deviennent fils d'Abraham qui a été justifié par la Foi...
Le Verbe de Dieu s'est incarné et a planté sa tente parmi nous comme dit Jean, son disciple (Jn 1,14). Grâce à Lui, par la vocation nouvelle, le cœur des païens est changé.
L'Église porte désormais beaucoup de fruits, en ceux qui sont sauvés ; et ce n'est plus un intercesseur comme Moïse, ni un messager comme Élie, mais Le Seigneur Lui-même qui nous sauve en donnant à l'Église plus d'enfants qu'à la synagogue des anciens, comme Isaïe l'avait prédit en disant : « Réjouis-toi, stérile qui n'as pas enfanté » (Is 54,1 ; Ga 4,27)...
Dieu trouve son Bonheur à donner son héritage aux nations insensées, à ceux qui n'appartenaient pas à la cité de Dieu et ne savaient pas qui était Dieu.
Maintenant donc que, grâce à cet appel, la vie nous a été donnée et qu'en nous Dieu a mené à sa plénitude la Foi d'Abraham, nous ne devons plus retourner en arrière, je veux dire à la première législation, car nous avons reçu le Maître de la Loi, Le Fils de Dieu, et, par la Foi en Lui, nous apprenons à aimer Dieu de tout notre cœur et le prochain comme nous-mêmes.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu.
À nouveau Jésus recherche un endroit désert pour se retirer. Le voici qui part sur les bords du lac. Mais la solitude est un luxe que son succès grandissant ne lui autorise plus. Des foules se pressent et le suivent.
La Bonne Nouvelle que Jésus proclame révèle peu à peu son caractère universel : on vient à lui de toutes les régions voisines, « de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon ».
Cependant ces manifestations de sympathie méritent d’être orientées. Si l’on se presse pour le rencontrer, ce n’est pas pour « écouter » Jésus mais parce qu’on « avait appris tout ce qu’il faisait », c'est-à-dire les guérisons et les miracles.
L’engouement est indéniable, mais il est encore très intéressé. On se presse vers Jésus dans la mesure où il est utile.
La relation que la foule tente d’établir avec lui est possessive, fusionnelle. Elle se précipite sur lui pour le toucher, pour se l’accaparer, pour le posséder. Une façon de s’approprier le pouvoir impressionnant qu’il détient.
Mais les signes que Jésus accomplit ne sont là que pour attester sa Parole. Ce qu’il a de plus grand et de meilleur n’est pas la capacité d’ôter les maux et de guérir les maladies.
Le Seigneur nous invite à entrer dans une relation unique et ineffable, une relation nouvelle qui scelle notre réconciliation avec Dieu.
Cette relation naît dans le berceau de la Parole donnée et reçue, dans un dialogue suscité par l’appel de Dieu.
Il faut donc le percevoir dans son altérité, il faut préserver une distance entre Le Seigneur et nous pour goûter pleinement la proximité à laquelle il nous invite.
Jésus prend donc ses distances. Pas pour éviter les foules, il se livrera pour elles. Mais pour permettre l’avènement de la Parole. L’enseignement de Jésus est ce dont les foules ont le plus besoin. Il le donnera depuis la barque. L’Église est le lieu d’où Jésus fait entendre la Bonne Nouvelle.
Mais avant qu’il ne prenne la parole, d’autres interfèrent : « Tu es Le Fils de Dieu ». Les esprits mauvais se prosternent devant le maître de toutes choses. Ils révèlent brutalement une science qui peut égarer ses auditeurs.
Jésus les réduit au silence. Il convient de préserver le temps de la liberté des hommes et de la pédagogie de Dieu.
Aujourd’hui, nous n’entendrons donc pas l’enseignement de Jésus. Il nous faudra nous contenter d’être les spectateurs impuissants de la voracité des foules et de la science des esprits mauvais.
Il y a là un enseignement pour nous ; les foules ont faim de Dieu au point qu’elles semblent en perdre la raison, les démons ont peur de la Parole de Dieu au point qu’ils tentent de l’étouffer avec une imitation de révélation.
Voilà qui nous renvoie à notre propre appétit de Dieu. Nous savons comment Jésus-Christ s’est offert, comment chaque jour il s’offre à nous.
Un tel Évangile est sans doute le lieu de visiter notre empressement pour Le Christ, notre appétit pour sa grâce, notre étonnement pour la puissance de sa Parole.
Seigneur Jésus, ne permet pas que l’habitude et les difficultés de la vie aient peu à peu raison de notre passion pour Toi. Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant, garde-nous près de Toi dans la barque de ton Église, entraîne-nous au-delà des océans de nos certitudes sur les rivages où Le Père nous attend.
Frère Dominique.
DE L'INTRODUCTION À LA VIE DÉVOTE
PAR SAINT FRANÇOIS DE SALES
Dieu commanda en la Création aux plantes de porter leurs fruits, chacune selon son genre : ainsi commande-t-il aux Chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation.
La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ?
Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le Religieux, et le Religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ?
Cette faute néanmoins arrive bien souvent.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vocation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. «
L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser », les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit.
Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.
C'est une erreur même une hérésie que de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés.
Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement Contemplative, Monastique et Religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent des états séculiers.
Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la Vie parfaite.
HYMNE : QU'IL SOIT BÉNI
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
A lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !
HYMNE : PÈRE DU PREMIER MOT
Père du premier mot
Jailli dans le premier silence
Où l’homme a commencé,
Entends monter vers toi,
Comme en écho,
Nos voix
Mêlées aux chants que lance
Ton Bien-Aimé.
Père du premier jour
Levé sur les premières terres
Au souffle de l’Esprit,
Voici devant tes yeux,
Comme en retour,
Le feu
Qui prend au cœur les frères
De Jésus Christ.
Père du premier fruit
Gonflé de la première sève
Au monde ensemencé,
Reçois le sang des grains
Qui ont mûri,
Et viens
Remplir les mains qui cherchent
Ton Premier-Né.
HYMNE : Ô PÈRE, SOURCE DE L’AMOUR
Ô Père,
Source de l’amour,
Tu nous as gardés en ce jour
Dans ta tendresse.
Si je n’ai pas compris ta voix,
Ce soir je rentre auprès de toi,
Et ton pardon me sauvera
De la tristesse.
Seigneur,
Étoile sans déclin,
Toi qui vis aux siècles sans fin,
Près de ton Père !
Ta main, ce jour, nous a conduits,
Ton corps, ton sang nous ont nourris :
Reste avec nous en cette nuit,
Sainte lumière.
Seigneur,
Esprit de vérité,
Ne refuse pas ta clarté
À tous les hommes.
Éteins la haine dans les cœurs,
Et que les pauvres qui ont peur
D’un lendemain sans vrai bonheur
En paix s’endorment.
Seigneur,
Reviendras-tu ce soir
Pour combler enfin notre espoir
Par ta présence ?
La table est mise en ta maison
Où près de toi nous mangerons.
Pour ton retour, nous veillerons
Pleins d’espérance.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint François de Sales.
Pour le Salut des âmes, Seigneur, tu as voulu que l'Évêque Saint François de Sales devienne le serviteur de tous en toutes choses ; fais que, soutenus par son exemple, nous donnions une preuve de ta douce Charité en nous dévouant pour nos frères.
Parole de Dieu : (Rm 14, 17-19)... (Office des Laudes).
Le Royaume de Dieu ne consiste pas en des questions de nourriture ou de boisson ; il est Justice, Paix et Joie dans L’Esprit-Saint.
Celui qui sert Le Christ de cette manière-là plaît à Dieu, et il est approuvé par les hommes. Recherchons donc ce qui contribue à la Paix, et ce qui nous associe les uns aux autres en vue de la même construction.
Parole de Dieu : (1 P 1, 22-23)... (Office des Vêpres).
En obéissant à la Vérité, vous vous êtes purifiés pour vous aimer sincèrement comme des frères.
D’un cœur pur, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous a fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable, sa Parole vivante qui demeure.
Date de dernière mise à jour : 24/01/2019
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