Eucharistie du Vendredi 19 Janvier 2018 : Vendredi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Eucharistie du Vendredi 19 Janvier 2018 : Vendredi de la 2ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).

Fête de Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (? 1924).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre de Samuel 24,3-21… Psaume 57(56),2.3-4ac.6.11… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,13-19.
Commentaire de La Lettre à Diognète (v. 200).
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Saint joseph sebastien pelczar

Vendredi 19 Janvier 2018 : Fête de Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (? 1924).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph-Sébastien Pelczar.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 24,3-21.
En ces jours-là, Saül prit trois mille hommes, choisis dans tout Israël, et partit à la recherche de David et de ses gens en face du Rocher des Bouquetins.
Il arriva aux parcs à moutons qui sont en bordure de la route ; il y a là une grotte, où Saül entra pour se soulager. Or, David et ses hommes se trouvaient au fond de la grotte.
Les hommes de David lui dirent : « Voici le jour dont le Seigneur t’a dit : “Je livrerai ton ennemi entre tes mains, tu en feras ce que tu voudras.” » David vint couper furtivement le pan du manteau de Saül.
Alors le cœur lui battit d’avoir coupé le pan du manteau de Saül.
Il dit à ses hommes : « Que le Seigneur me préserve de faire une chose pareille à mon maître, qui a reçu l’onction du Seigneur : porter la main sur lui, qui est le messie du Seigneur. »
Par ses paroles, David retint ses hommes. Il leur interdit de se jeter sur Saül. Alors Saül quitta la grotte et continua sa route.
David se leva, sortit de la grotte, et lui cria : « Mon seigneur le roi ! » Saül regarda derrière lui. David s’inclina jusqu’à terre et se prosterna,
puis il lui cria : « Pourquoi écoutes-tu les gens qui te disent : “David te veut du mal” ?
Aujourd’hui même, tes yeux ont vu comment le Seigneur t’avait livré entre mes mains dans la grotte ; pourtant, j’ai refusé de te tuer, je t’ai épargné et j’ai dit : “Je ne porterai pas la main sur mon seigneur le roi qui a reçu l’onction du Seigneur.”
Regarde, père, regarde donc : voici dans ma main le pan de ton manteau. Puisque j’ai pu le couper, et que pourtant je ne t’ai pas tué, reconnais qu’il n’y a en moi ni méchanceté ni révolte. Je n’ai pas commis de faute contre toi, alors que toi, tu traques ma vie pour me l’enlever.
C’est le Seigneur qui sera juge entre toi et moi, c’est le Seigneur qui me vengera de toi, mais ma main ne te touchera pas !
Comme dit le vieux proverbe : “Des méchants sort la méchanceté.” C’est pourquoi ma main ne te touchera pas.
Après qui donc le roi d’Israël s’est-il mis en campagne ? Après qui cours-tu donc ? Après un chien crevé, après une puce ?
Que le Seigneur soit notre arbitre, qu’il juge entre toi et moi, qu’il examine et défende ma cause, et qu’il me rende justice, en me délivrant de ta main ! »
Lorsque David eut fini de parler, Saül s’écria : « Est-ce bien ta voix que j’entends, mon fils David ? » Et Saül se mit à crier et à pleurer.
Puis il dit à David : « Toi, tu es juste, et plus que moi : car toi, tu m’as fait du bien, et moi, je t’ai fait du mal.
Aujourd’hui tu as montré toute ta bonté envers moi : le Seigneur m’avait livré entre tes mains, et tu ne m’as pas tué !
Quand un homme surprend son ennemi, va-t-il le laisser partir tranquillement ? Que le Seigneur te récompense pour le bien que tu m’as fait aujourd’hui.
Je sais maintenant que tu régneras certainement, et que la royauté d’Israël tiendra bon en ta main.

 

Psaume 57(56),2.3-4ac.6.11.
Pitié, mon Dieu, pitié pour moi !
En toi je cherche refuge,
un refuge à l'ombre de tes ailes,
aussi longtemps que dure le malheur.

Je crie vers Dieu, le Très-Haut,
vers Dieu qui fera tout pour moi.
Du ciel, qu'il m'envoie le salut :
qu'il envoie son amour et sa vérité !

Dieu, lève-toi sur les cieux :
que ta gloire domine la terre !
Ton amour est plus grand que les cieux,
ta vérité, plus haute que les nues.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,13-19.
En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de lui,
et il en institua douze pour qu’ils soient avec lui et pour les envoyer proclamer la Bonne Nouvelle
avec le pouvoir d’expulser les démons.
Donc, il établit les Douze : Pierre – c’est le nom qu’il donna à Simon –,
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques – il leur donna le nom de « Boanerguès », c’est-à-dire : « Fils du tonnerre » –,
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques, fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.

 

Commentaire du jour.
La Lettre à Diognète (v. 200).
§ 11 (trad. cf SC 33 bis, p. 79)

« Pour les envoyer prêcher »

Je ne dis rien d'étrange, je ne recherche pas le paradoxe, mais, docile à l'enseignement des apôtres, je veux à mon tour enseigner les nations.
Je veux transmettre exactement la tradition à ceux qui veulent, eux aussi, devenir les disciples de la Vérité.
Qui...ne s'empresserait pas d'apprendre pleinement tout ce que le Verbe de Dieu a clairement enseigné à ses disciples ?
Car en se manifestant, ce Verbe qui n'a pas été compris par ceux qui ne croyaient pas en Lui, a manifesté la Vérité à ses disciples ; s'exprimant ouvertement, il a tout dit à ses disciples.
Il les a reconnus comme ses fidèles, et ils ont reçu de Lui la connaissance des mystères du Père.

C'est pour cela que Le Verbe a été envoyé dans le monde. Et pour qu'il soit manifesté au monde entier..., il a été proclamé par les apôtres pour que les nations croient en Lui.
Lui qui était dès le commencement (1Jn 1,1), il s'est manifesté dans la nouveauté, et ses disciples ont reconnu en lui l'ancienneté.
Il renaît toujours jeune dans le cœur des Saints... Par Lui l'Église est comblée de richesses ; la grâce s'épanouit, se multiplie dans les Saints ; elle confère l'intelligence de la Foi, dévoile les mystères du Père ; elle donne à comprendre les temps...
Elle est offerte à ceux qui la recherchent en respectant les règles de la Foi et en gardant fidèlement la tradition des Pères.

Voici que la crainte de la Loi est chantée ; voici que la grâce des prophètes est reconnue, la Foi des Évangiles affermie, la tradition des apôtres conservée ; la grâce de l'Église bondit d'allégresse.
Cette grâce, ne la contristez pas ; alors vous connaîtrez les secrets que Le Verbe de Dieu révèle par qui il veut, quand il lui plaît.
Approchez-vous, écoutez, et vous saurez tout ce que Dieu confie à ceux qui l'aiment vraiment.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4455.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de Lui.

« Il appela ceux qu’il voulait. Ils vinrent auprès de Lui ». Le Seigneur agit souverainement. Il choisit ceux qu’il veut avec Lui, au-delà de toute pression sociale, de loi des quotas ou d’exigence de parité.
Il appelle certains à être ses proches et leur première mission, avant l’évangélisation, est de faire communauté avec leur maître.

Cette proximité ne correspond pas en premier lieu avec le désir qu’ils avaient de s’approcher de Jésus. Depuis que nous avons commencé notre lecture de l’Évangile de Saint Marc, nous avons rencontré des figures qui se sont approchées de Lui, lors d’épisodes parfois mouvementés.
Ceux dont il est question aujourd’hui n’ont aucune initiative explicite. Ils répondent à un appel, ils reçoivent un nom nouveau et ils sont institués par Jésus Lui-même comme ses compagnons.

Un détail est frappant dans la dynamique du récit. Saint Marc, qui raconte l’histoire, emploie le passé pour introduire Judas Iscariote : « celui-là même qui le livra ».
Saint Marc semble sortir de la dynamique de son récit et nous rappelle que les événements ont déjà eu lieu et que nous en connaissons l’issue.
Voilà qui coupe tout suspens sur l’issue de la relation ! Mais y a-t-il vraiment du suspens ? Les premiers destinataires de l’Évangile connaissaient « l’histoire », et nous-mêmes nous ne l’entendons pas pour la première fois.
Pour eux, le suspens narratif était peut-être dans le « comment », pour nous il n’existe plus du tout.
Or cet Évangile a été écrit pour nous, pour que nous le lisions et le relisions ; Saint Marc a composé son texte en ayant pleinement conscience de s’adresser à nous.

Cette incise ne sort donc pas de la dynamique du récit. Elle n’est pas une interpellation à un lecteur futur. Le narrateur montre simplement qu’il en sait plus que les disciples qui sont appelés.
Il montre qu’il en sait autant que Le Seigneur qui appelle les apôtres à faire communauté avec Lui.
L’enseignement est profond et nourrit notre Espérance : Jésus appelle des hommes faillibles, il choisit pour son entourage proche des pécheurs, des hommes capables de le livrer.

La chute n’est donc pas inéluctable. La trahison n’est donc jamais une fatalité. Si Jésus nous appelle (et nous sommes tous appelés, chacun à notre place), il nous donne les moyens de cet appel.
Le secret de la réussite de notre compagnonnage avec Jésus est donc de garder les yeux fixés sur Lui plutôt que sur nos limites ou celles de nos frères.
C’est de Lui que nous recevrons la Charité pour vivre ensemble et la force de Lui être fidèle, car il le seul fidèle et aimant.

Rendons grâce à Notre Seigneur pour son regard d’Espérance sur chacun de nous, son appel à la Vie qui nous tire de nos morts, pour le don prévenant de sa Grâce, pour le don de Son Esprit qui nous garde en communion avec Lui.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_23
Abbé Llucià POU i Sabater (Granada, Espagne).

«Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait»

Aujourd'hui, l'Évangile résume la théologie de la vocation chrétienne: Le Seigneur choisit ceux qu'Il veut pour qu'ils restent avec Lui et pour en faire des apôtres (cf. Mc 3,13-14).
En premier lieu, Il les choisit: avant la Création du monde, il nous a destinés à devenir saints (cf. Ef 1,4).
Il nous aime à travers Le Christ, et il nous modèle par son intermédiaire en nous donnant des vertus pour être ses enfants.
C'est seulement en ayant en vue la vocation que l'on comprend nos vertus; la vocation est le "rôle" qu'il nous a donné dans la rédemption.
C'est en découvrant l'intime "pourquoi" de mon existence que je me sens pleinement "moi", quand je vis ma vocation.

Et pourquoi nous a-t-il appelés? Pour que nous soyons avec Lui. Cet appel implique une réponse: «Un jour —je ne veux pas généraliser, ouvre ton cœur au Seigneur et raconte-Lui ton histoire—, peut-être qu'un ami, un Chrétien ordinaire comme toi, t'as fait découvrir un panorama profond et nouveau, même s'il est aussi vieux que l'Évangile.
Il t'a suggéré que tu pouvais t'appliquer sérieusement à suivre Le Christ, à devenir un apôtre des apôtres.
A ce moment-là, tu as peut-être perdu la tranquillité et tu ne l'as retrouvée, convertie en paix, qu'après avoir répondu à Dieu librement, parce que tu en as eu envie —ce qui est la raison la plus surnaturelle—.
Et la joie est venue, forte et constante, une joie qui disparaît seulement quand tu t'écartes de Lui» (Saint Joseph Marie).

C'est un don mais c'est aussi une tâche: la sainteté par l'intermédiaire de la prière et des Sacrements et, de plus, c'est une lutte personnelle.
«Tous les fidèles quels que soient leur état et leurs conditions de vie sont appelés à la plénitude de la Vie chrétienne et à la perfection de la Charité, de la sainteté qui, même dans la société terrestre, encourage un mode de vie plus humain» (Concile Vatican II).

Ainsi, nous pouvons sentir la mission apostolique: amener Le Christ aux autres; l'avoir avec nous et l'amener.
Aujourd'hui, nous pouvons prêter davantage attention à l'appel, et perfectionner notre réponse d'Amour.

 

HYMNE : RETOURNEZ-VOUS, VOICI L'ESPRIT

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.

 

HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR SE LIVRER PERDANT

Qui donc est Dieu pour se livrer perdant 
aux mains de l’homme ?
Qui donc est Dieu, qui pleure notre mal 
comme une mère ?

R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?

Qui donc est Dieu, qui tire de sa mort 
notre naissance ?
Qui donc est Dieu pour nous ouvrir sa joie 
et son royaume ? 

Qui donc est Dieu pour nous donner son Fils 
né de la femme ?
Qui donc est Dieu qui veut à tous ses fils 
donner sa mère ? 

Qui donc est Dieu pour être notre Pain 
à chaque cène ?
Qui donc est Dieu pour appeler nos corps 
jusqu’en sa gloire ? 

Qui donc est Dieu ? L’Amour est-il son nom 
et son visage ?
Qui donc est Dieu qui fait de nous ses fils
à son image ?

 

HYMNE : REGARDE OÙ NOUS RISQUONS D’ALLER

Regarde où nous risquons d’aller
Tournant le dos
À la cité
De ta souffrance !
Ta Pâque est lente aux yeux de chair
De tes bourreaux :
Explique-nous le livre ouvert
À coups de lance.

Comment marcherions-nous vers toi
Quand il est tard,
Si tu ne vas
Où vont nos routes ?
Ne manque pas aux pèlerins
Mais viens t’asseoir :
La nappe est mise pour le pain
Et pour la coupe.

Comment te saurons-nous vivant
Et l’un de nous,
Si tu ne prends
Ces simples choses ?
Partage-nous ton corps brisé
Pour que le jour
Se lève au fond des cœurs troublés
Où tu reposes.

Ce jour que nous sentons lever,
Nous le voyons
Dans la clarté
De ton visage :
Ne laisse pas le vent de nuit
Ni les démons
Éteindre en nous le feu qui luit
Sur ton passage.

Remets entre nos mains tendues
À te chercher
L’Esprit reçu
De ta patience :
Éclaire aussi l’envers du cœur
Où le péché
Revêt d’un masque de laideur
Ta ressemblance.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous fais maintenant la Grâce de ta Louange. Accorde-nous de pouvoir te chanter avec tous les Saints éternellement.

 

Parole de Dieu : (Ep 2, 13-16)… (Office des Laudes).
Maintenant, dans Le Christ Jésus, vous qui étiez loin, vous êtes devenus proches par le Sang du Christ.
C’est Lui, Le Christ, qui est notre Paix : des deux, Israël et les païens, il a fait un seul peuple ; par sa Chair crucifiée, il a fait tomber ce qui les séparait, le mur de la haine, en supprimant les prescriptions juridiques de la loi de Moïse.
Il voulait ainsi rassembler les uns et les autres en faisant la Paix, et créer en Lui un seul Homme nouveau.
Les uns comme les autres, réunis en un seul Corps, Il voulait les réconcilier avec Dieu par la Croix : en sa personne, il a tué la Haine.

 

Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)… (Office des Vêpres).
Nous proclamons la Sagesse du mystère de Dieu, Sagesse tenue cachée, prévue par Lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette Sagesse.

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