Eucharistie du Mercredi 10 Janvier 2018 : Mercredi de la 1ère semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Fête de Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat, Fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales » (1844-1914).
Fête de la Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña, Fondatrice de l'Institut Catéchétique "Dolores Sopeña" (1848-1918).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Premier livre de Samuel 3,1-10.19-20… Psaume 40(39),2abc.5ab.7-8a.8b-9.10… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,29-39.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise.
Autre commentaire de l’Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
« Nec plus, nec minus » ou « ni plus ni moins »
Mercredi 10 Janvier 2018 : Fête de Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat, Fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales » (1844-1914).
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Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat.
Mercredi 10 Janvier 2018 : Fête de la Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña, Fondatrice de l'Institut Catéchétique "Dolores Sopeña" (1848-1918).
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Bienheureuse María Dolores Rodríguez Sopeña.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Premier livre de Samuel 3,1-10.19-20.
Le jeune Samuel accomplissait le service divin sous la direction du prêtre Éli. Les oracles du Seigneur étaient rares à cette époque, et les visions, peu fréquentes.
Un jour, Éli dormait dans sa chambre (sa vue baissait et il ne pouvait plus bien voir).
La lampe de Dieu n'était pas encore éteinte. Samuel couchait dans le temple du Seigneur, où se trouvait l'arche de Dieu.
Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! »
Il courut vers le prêtre Éli, et il dit : « Tu m'as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je ne t'ai pas appelé. Retourne te coucher. » L'enfant alla se coucher.
De nouveau, le Seigneur appela Samuel. Et Samuel se leva. Il alla auprès d'Éli, et il dit : « Tu m'as appelé, me voici. » Éli répondit : « Je ne t'ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. »
Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur, et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.
Une troisième fois, le Seigneur appela Samuel. Celui-ci se leva. Il alla auprès d'Éli, et il dit : « Tu m'as appelé, me voici. » Alors Éli comprit que c'était le Seigneur qui appelait l'enfant,
et il lui dit : « Retourne te coucher, et si l'on t'appelle, tu diras : 'Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. ' » Samuel retourna se coucher.
Le Seigneur vint se placer près de lui et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »
Samuel grandit. Le Seigneur était avec lui, et aucune de ses paroles ne demeura sans effet.
Tout Israël, depuis Dane jusqu'à Bershéba, reconnut que Samuel était vraiment un prophète du Seigneur.
Psaume 40(39),2abc.5ab.7-8a.8b-9.10.
D'un grand espoir,
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi.
Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice dans
la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Discours sur le psaume 85, CCL 30, 1176
« Dans un endroit désert, il priait »
Dieu n'aurait pas pu faire aux hommes un plus grand don que son Verbe, sa Parole, par qui il a créé toutes choses.
Il l'a fait leur chef, c'est-à-dire leur tête, et d'eux il fait ses membres (Ep 5,23.30), pour que Lui il soit à la fois Fils de Dieu et Fils de l'Homme : un seul Dieu avec Le Père, un seul Homme avec les hommes.
Il nous a fait ce don pour qu'en parlant à Dieu dans la prière nous ne séparions pas de Lui Son Fils, et pour qu'en priant, le Corps du Fils ne se sépare pas de son chef — pour que ce soit l'unique Sauveur de son Corps, Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui en même temps prie pour nous, prie en nous et est prié par nous.
Il prie pour nous comme Notre Prêtre, il prie en nous comme notre chef, la Tête du Corps, il est prié par nous comme Notre Dieu.
Reconnaissons donc nos paroles en Lui et ses paroles en nous... Il n'a pas hésité à s'unir à nous.
Toute la Création lui est assujettie parce que toute la Création a été faite par Lui : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Par Lui, tout s'est fait et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans Lui » (Jn 1,1s)... Mais par la suite, si dans les Écritures nous entendons la voix du même Christ gémissant, priant, confessant, n'hésitons pas à lui attribuer ces paroles.
Que nous contemplions celui « qui était dans la condition de Dieu » prendre « la condition de serviteur, se faire semblable aux hommes et s'abaisser, en devenant obéissant jusqu'à mourir » (Ph 2,6s).
Que nous l'entendions, suspendu sur la Croix, faire sienne la prière d'un psaume... Nous prions Le Christ donc dans sa condition de Dieu, et Lui il prie dans sa condition de serviteur ; d'un côté, le Créateur, de l'autre, un homme uni à la Création, formant un seul homme avec nous — la Tête et le Corps. Nous le prions donc, et nous prions par Lui et en Lui.
Commentaire du jour.
Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise.
Révélations de l'Amour Divin, ch. 43
« Bien avant l’aube…, Jésus alla dans un endroit désert, et là il priait »
La prière unit l’âme à Dieu. Même si notre âme est toujours semblable à Dieu par sa nature, restaurée qu’elle est par la grâce, de fait elle lui est souvent dissemblable par suite du péché.
La prière témoigne alors que l’âme devrait vouloir ce que Dieu veut ; elle réconforte la conscience ; elle rend apte à recevoir la grâce.
Dieu nous enseigne ainsi à prier avec une confiance ferme que nous recevrons ce pour quoi nous prions ; car il nous regarde avec Amour et veut nous associer à sa Volonté et à son action bienfaisante.
Il nous incite donc à prier pour ce qu’il lui plaît de faire…; il semble nous dire : « Qu’est-ce qui pourrait me plaire davantage que de me supplier avec ferveur, sagesse et insistance afin d’accomplir mes desseins ? »
Par la prière donc, l’âme s’accorde avec Dieu.
Mais lorsque par sa grâce et sa courtoisie, Notre Seigneur se révèle à notre âme, alors nous obtenons ce que nous désirons.
À ce moment-là, nous ne voyons plus ce que nous pourrions demander d’autre. Tout notre désir, toute notre force sont fixés entièrement en Lui pour le Contempler.
C’est une haute prière, impossible à sonder, il me semble. Tout l’objet de notre prière est d’être uni, par la vision et par la Contemplation, à Celui que nous prions, avec une Joie merveilleuse et une crainte respectueuse, dans une si grande douceur et délice que nous ne pouvons plus prier en ces moments que comme il nous conduit.
Je le sais, plus Dieu se révèle à l’âme, plus elle a soif de Lui, par sa grâce. Mais lorsque nous ne le voyons pas, alors nous ressentons le besoin et l’urgence de prier Jésus, à cause de notre faiblesse et de notre incapacité.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_12
Abbé Josep Mª MASSANA i Mola OFM (Barcelona, Espagne).
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait
Aujourd'hui, nous voyons clairement comment Jésus divisait ses journées. D'un côté, il se consacrait à la Prière, et, de l'autre, à sa mission de prédication par la parole et par les actes.
La Contemplation et l'action. Prière et travail. Être avec Dieu et être avec les hommes.
En effet, nous voyons Jésus qui se donne corps et âme à sa tâche de Messie et de Sauveur: il guérit les malades, comme la belle-mère de Pierre et beaucoup d'autres, il console ceux qui sont tristes, il expulse des démons, il prêche.
Tout le monde lui amène ses malades et ses possédés. Ils veulent tous l'écouter: "Tout le monde te cherche" (Mc 1,37) lui disent les disciples.
Il avait certainement une activité souvent très fatigante, qui ne devait presque pas le laisser souffler.
Mais Jésus s'accordait aussi un temps de solitude pour se consacrer à la Prière: «Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait» (Mc 1,35).
Dans d'autres passages de l'Évangile, nous voyons Jésus se consacrer à la Prière à d'autres heures, y compris très tard dans la nuit.
Il savait partager son temps avec Sagesse, afin que sa journée ait un équilibre raisonnable entre le travail et la Prière.
Nous disons souvent: Je n'ai pas le temps! Nous sommes occupés avec les tâches ménagères, le travail et les innombrables tâches qui remplissent notre agenda.
Fréquemment, nous croyons être dispensés de la prière quotidienne.
Nous faisons un tas de choses importantes, c'est vrai, mais nous courons le risque d'oublier la plus nécessaire: la Prière. Nous devons créer un équilibre pour pouvoir faire les unes sans négliger les autres.
Saint François nous présente les choses ainsi: «Il faut travailler fidèlement et avec dévouement, sans éteindre l'esprit de la sainte Prière et de la dévotion que les autres choses temporelles doivent servir».
Nous devrions peut-être nous organiser un peu plus. Nous discipliner, en “domestiquant” le temps.
Ce qui est important doit trouver sa place. Mais ce qui est nécessaire encore plus.
HYMNE : O TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT
O toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?
HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST
Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.
À toi la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.
HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE
À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.
À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.
Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.
Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous as sauvés, exauce-nous ; transforme-nous en disciples de la Lumière et en artisans de la Vérité ; puisque en naissant de Toi nous sommes devenus des fils de Lumière, fais que nous sachions te rendre témoignage devant les hommes.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (Tb 4,15a.16a.18a.19a.c)… (Office des Laudes).
Ce que tu n’aimes pas, ne le fais à personne. Donne de ton pain à celui qui a faim et des vêtements à ceux qui sont nus.
Prends conseil de toute personne avisée. En toute occasion, Bénis Le Seigneur Ton Dieu et demande-Lui de rendre droits tes chemins.
Garde en mémoire ces instructions et qu’elles ne s’effacent pas de ton cœur.
Parole de Dieu : (Jc 1, 22.25)… (Office des Vêpres).
Mettez la Parole en application, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
Au contraire, l’homme qui se penche sur la loi parfaite, celle de la Liberté, et qui s’y tient, celui qui ne l’écoute pas pour l’oublier mais l’applique dans ses actes, heureux sera-t-il d’agir ainsi.