Eucharistie du Samedi 16 Février 2019 : Samedi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
Fête du Bienheureux Joseph Allamano, Prêtre et Fondateur de deux Congrégations : « Missionnaires de la Consolata » et « Sœurs Missionnaires de la Consolata » (1851-1926).
Fête du Bienheureux Mariano Arciero, Prêtre (1707-1788).
Fête de Sainte JuliPlus de couleurs...enne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 3,9-24... Psaume 90(89),2.3-4.5-6.12-13... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,1-10.
Commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de l’Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 16 Février 2019 : Fête du Bienheureux Joseph Allamano, Prêtre et Fondateur de deux Congrégations : « Missionnaires de la Consolata » et « Sœurs Missionnaires de la Consolata » (1851-1926).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Joseph Allamano.
Samedi 16 Février 2019 : Fête du Bienheureux Mariano Arciero, Prêtre (1707-1788).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Mariano Arciero.
Samedi 16 Février 2019 : Fête de Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Julienne de Nicomédie.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Genèse 3,9-24.
Quand Adam eut mangé du fruit de l'arbre, le Seigneur Dieu l'appela et lui dit : « Où es-tu donc ? »
L'homme répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. »
Le Seigneur reprit : « Qui donc t’a dit que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de l’arbre dont je t’avais interdit de manger ? »
L’homme répondit : « La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. »
Le Seigneur Dieu dit à la femme : « Qu’as-tu fait là ? » La femme répondit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé. »
Alors le Seigneur Dieu dit au serpent : « Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tous les animaux et toutes les bêtes des champs. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
Le Seigneur Dieu dit ensuite à la femme : « Je multiplierai la peine de tes grossesses ; c’est dans la peine que tu enfanteras des fils. Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi. »
Il dit enfin à l’homme : « Parce que tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé le fruit de l’arbre que je t’avais interdit de manger : maudit soit le sol à cause de toi ! C’est dans la peine que tu en tireras ta nourriture, tous les jours de ta vie.
De lui-même, il te donnera épines et chardons, mais tu auras ta nourriture en cultivant les champs.
C’est à la sueur de ton visage que tu gagneras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre dont tu proviens ; car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
L’homme appela sa femme Ève (c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants.
Le Seigneur Dieu fit à l’homme et à sa femme des tuniques de peau et les en revêtit.
Puis le Seigneur Dieu déclara : « Voilà que l’homme est devenu comme l’un de nous par la connaissance du bien et du mal ! Maintenant, ne permettons pas qu’il avance la main, qu’il cueille aussi le fruit de l’arbre de vie, qu’il en mange et vive éternellement ! »
Alors le Seigneur Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour qu’il travaille la terre d’où il avait été tiré.
Il expulsa l’homme, et il posta, à l’orient du jardin d’Éden, les Kéroubim, armés d’un glaive fulgurant, pour garder l’accès de l’arbre de vie.
Psaume 90(89),2.3-4.5-6.12-13.
Avant que naissent les montagnes,
que tu enfantes la terre et le monde,
de toujours à toujours,
toi, tu es Dieu.
Tu fais retourner l'homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d'Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c'est un jour qui s'en va, une heure dans la nuit.
Tu les as balayés : ce n'est qu'un songe ;
dès le matin, c'est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 8,1-10.
En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »
Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? »
Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.
Commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/30
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
J’ai de la Compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de Moi, et n’ont rien à manger.
Ce récit peut sembler une répétition du miracle de la multiplication des pains décrite en 6, 35-44. Une série de différences entre ces deux passages montrent toutefois que ce nouveau récit de la multiplication des pains n'est pas un simple doublet, mais que l'Évangéliste a voulu donner à ce miracle une nouvelle interprétation et une dimension particulière.
Relevons ces différences apparemment minimes. La foule que Jésus nourrit compte 4,000 personnes, au lieu de 5,000 dans le récit précédent.
Cette foule se trouve avec Jésus depuis trois jours. Les disciples savent le nombre de pains dont ils disposent.
Jésus rend grâce à Dieu pour les pains et une seconde fois pour les poissons. Les disciples ramassent les restes dans sept corbeilles, au lieu de douze. Il est évident que ces différences ont une valeur symbolique dont il faut chercher le sens.
Le contexte nous permet de découvrir la signification que Marc a voulu donner à ce nouveau récit de la multiplication des pains.
Il décrit deux miracles que Jésus accomplit dans des territoires païens, juste avant notre récit. Il guérit à distance la fille d'une syro-phénicienne, qui était possédée d'esprit mauvais (7, 24-30).
Toujours en terrain païen, mais à l'est du lac de Galilée, dans la Décapole, il guérit un homme sourd et muet (7, 31-37).
À la suite de ces deux signes en faveur de païens, Jésus nourrit une foule avec le pain qu'on donne aux enfants, selon la supplication de la femme cananéenne (7, 28).
Dans les deux récits, la foule que Jésus nourrit se trouve dans le désert de notre monde et le langage du Christ rappelle celui du repas Eucharistique.
À la place des cinq pains et des deux poissons, les disciples ont sept pains et ils recueillent à la fin sept corbeilles de restes.
Cette répétition du chiffre sept suggère la totalité – tel est le sens général du chiffre sept – des dons Eucharistiques offerts aux païens, à égalité avec ceux offerts aux Juifs en 6, 35-44.
Dans le Royaume qu'instaure Le Christ, aucun privilège n'existe, aucune ségrégation, tous sont invités et sont égaux.
Jésus offre le Salut et la Vie à tous, sans distinction de race ou de rang social, car l'Amour de Dieu s'étend à toute personne qu'il a créée.
Jésus manifeste cet Amour Divin par sa Compassion pour cette foule païenne qui n'a rien mangé depuis trois jours.
Il ne veut pas les renvoyer à jeun dans leur foyer, car ces gens pourraient défaillir en chemin.
Il ne se contente pas de leur enseigner la Vérité, mais il révèle l'Amour de Dieu en offrant à cette humanité perdue dans le désert la nourriture qui procure la vie.
Cette Compassion de Jésus se prolonge comme tout naturellement dans les siens qui ont le devoir de venir au secours des pauvres et des déshérités avec qui Le Seigneur s'identifie, "C'est à Moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 40).
La situation de cette foule de 4,000 païens qui n'ont rien mangé depuis trois jours pose un immense défi à Jésus.
Il peut bien avouer qu'il "a pitié de ces gens", mais comment montrer sa Compassion? Ce défi, il le partage avec ses disciples, qui en mesurent toute l'ampleur:
"Dans cet endroit désert, où pourrait-on trouver de quoi les faire manger à leur faim?"
Sans être interpellés par des défis de cette ampleur, nous faisons face parfois à des demandes ou à des besoins qui semblent nous dépasser ou peut-être nous déranger.
Nous sommes facilement tentés de démissionner ou de nous défiler, de nous dire que la situation nous dépasse et que nous n'y pouvons rien.
Si Mère Térésa avait abdiqué devant la misère immense de Calcutta, sa Communauté pour les miséreux de l'Inde et du monde n'aurait pas vu le jour.
Jean-Louis D'Aragon, SJ
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_51
Abbé Carles ELÍAS i Cao (Barcelona, Espagne).
«N'ont rien à manger»
Aujourd'hui, temps de rigueur et de trouble, Jésus nous appelle aussi pour nous dire qu’il ressent de la «Compassion pour ces personnes» (Mc 8,2).
De nos jours, avec la paix en crise, nous pouvons ressentir abondamment la peur, l’apathie, le recours à la banalité et à l’évasion: «Ils n’ont pas de quoi manger».
Qui Le Seigneur appelle-t-il? Le texte dit: «Ses disciples» (Mc 8,1), c’est-à-dire qu'il m'appelle moi, afin de ne pas les renvoyer à jeun, pour leur donner quelque chose. Jésus a eu pitié —cette fois-ci dans la terre des païens— car ils ont faim eux aussi.
Ah et nous! Réfugiés dans notre petit monde, nous disons que nous ne pouvons rien faire. «Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu'ils en mangent à leur faim, dans ce désert?» (Mc 8,4).
D’où sortirons-nous une parole d’espérance sûre et ferme, sachant que Le Seigneur sera avec nous tous les jours jusqu'à la fin des temps?
Comment dire aux croyants et aux incroyants que la violence et la mort ne sont pas des solutions?
Aujourd’hui, Le Seigneur nous demande, simplement, combien de pains nous avons?. Peu importe combien on a, il a besoin de tous ceux-là.
Le texte dit «sept», chiffre symbole pour les païens, comme douze l'était pour le peuple juif. Le Seigneur veut atteindre tout le monde —c’est pourquoi l’Église veut se reconnaître elle-même depuis sa catholicité— et demande ton aide.
Donne-lui ta prière: c’est déjà un pain! Donne-lui ton Eucharistie vécue: c’est un autre pain! Donne-lui ta décision de te réconcilier avec les tiens, ceux qui t’ont offensé: c’est un autre pain! Donne-lui ta réconciliation sacramentelle avec l’Église: c’est un autre pain! Donne-lui ton petit sacrifice, ton jeûne, ta solidarité: c’est un autre pain! Donne-lui ton amour à sa Parole, qui te donne force et réconfort: c’est un autre pain!
Enfin donne-lui ce qu’Il te demande, même si tu crois que ce n’est qu’un peu de pain.
Comme nous le dit Saint Grégoire de Nysse, «celui qui partage son pain avec les pauvres se constitue en partie de celui qui, pour nous, a voulu être pauvre.
Le Seigneur était pauvre, n’aie pas peur de la pauvreté».
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=3c73eda0d7
HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE
Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi,
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand,
si vulnérable ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour se lier d’amour
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver
un cœur de pauvre ?
Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?
HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE
Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encore,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Écoute-nous, Seigneur et accorde-nous la Paix profonde que nous te demandons. Ainsi en te cherchant tous les jours de notre vie, et soutenus par la prière de la Vierge Marie, nous parviendrons sans encombre jusqu'à Toi.
Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur et Notre Dieu, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Parole de Dieu : (2 P 1, 10-11)... (Office des Laudes).
Frères, redoublez d’efforts pour confirmer l’appel et le choix dont vous avez bénéficié ; en agissant ainsi, vous ne risquez pas de tomber.
C'est ainsi que vous sera généreusement accordée l'entrée dans le Royaume éternel de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.
Parole de Dieu : (Col 1, 2b-6a)... (Office des Vêpres).
Que Dieu Notre Père vous donne la Grâce et la Paix. Nous rendons grâce à Dieu, Le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, en priant pour vous à tout instant.
Nous avons entendu parler de votre Foi dans Le Christ Jésus et de l’Amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’Espérance de ce qui vous attend au Ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la Parole de Vérité, la Bonne Nouvelle qui est parvenue jusqu’à vous, elle qui porte du fruit et progresse dans le monde entier.