- Accueil
- Archives Eucharisties
- FEVRIER 2018
- Eucharistie du Samedi 24 Février 2018 : Samedi de la 1ère semaine de Carême.
Eucharistie du Samedi 24 Février 2018 : Samedi de la 1ère semaine de Carême.
Eucharistie du Samedi 24 Février 2018 : Samedi de la 1ère semaine de Carême.
Fête de la Bse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi), Vierge et Co-Fondatrice des « Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire » (1868-1940).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre du Deutéronome 26,16-19… Psaume 119(118),1-2.4-5.7-8… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
Commentaire de Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour (Aimez vos ennemis).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 24 Février 2018 : Fête de la Bse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi), Vierge et Co-Fondatrice des « Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire » (1868-1940).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi).
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Deutéronome 26,16-19.
Moïse disait au peuple d’Israël : Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances. Tu veilleras à les pratiquer de tout ton cœur et de toute ton âme.
« Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances, tu écouteras sa voix.
Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration : tu seras son peuple, son domaine particulier, comme il te l’a dit, tu devras garder tous ses commandements.
Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire toutes les nations qu’il a faites, et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu, comme il l’a dit. »
Psaume 119(118),1-2.4-5.7-8.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur !
Toi, tu promulgues des préceptes
à observer entièrement.
Puissent mes voies s'affermir
à observer tes commandements !
D'un cœur droit, je pourrai te rendre grâce,
instruit de tes justes décisions.
Tes commandements, je les observe :
ne m'abandonne pas entièrement.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.).
L'Amour du prochain : support mutuel et bienveillance ; puiser à la source de la Bonté divine
« Ainsi donc, tant que nous en avons le temps, pratiquons le bien à l’égard de tous, et surtout de nos frères dans la Foi. » (Ga 6, 10)
Le temps présent, celui du cours de la vie, est le temps des semailles. Durant cette vie, nous pouvons semer ce que nous voulons.
Quand cette vie sera écoulée, le temps d’agir nous sera ôté.
C’est pourquoi le Sauveur dit : « Travaillez tant qu’il fait jour. La nuit viendra, où nul ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4)
Que nous soyons malades ou bien-portants, humbles ou puissants, pauvres ou riches, affamés ou rassasiés, faisons tout au Nom du Seigneur, avec patience et égalité d’âme ; alors s’accomplira en nous ce que dit l’Écriture : « Toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu. » (Rm 8, 28).
La colère elle-même, la passion, l’outrage reçu qui demande vengeance, deviennent pour moi, si je me maîtrise, si je garde le silence pour Dieu, si à travers chaque piqûre blessante et sous la pression des vices, je pense à Dieu qui me regarde d’En-Haut, autant d’occasions de triomphe.
Ne disons-pas, lorsque nous distribuons des dons : celui-ci est un ami, celui-là, je l’ignore ; celui-ci a droit à recevoir, celui-là doit être méprisé.
Imitons notre Père, « qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (cf. Mt 5, 45)
La source de sa Bonté est ouverte à tous. Esclave et homme libre, plébéien et roi, riche et pauvre, tous y boivent pareillement.
La lampe allumée dans la maison éclaire tous sans distinction.
Saint Jean l’Évangéliste à la fin de sa vie, alors qu’il ne pouvait exprimer sa pensée par un discours suivi, ne proférait d’autre parole que celle-ci : « Mes petits-enfants, aimez-vous les uns les autres. » (Cf. Jn 13,34)
À la fin, ses disciples lui dirent : « Maître, pourquoi nous dîtes-vous toujours cela ? » Jean répondit par cette sentence digne de lui : « Parce que c’est le précepte du Seigneur ; que seulement on l’accomplisse, et cela suffit. »
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Sermon 8 sur le psaume 118 (trad. Eds. Soleil levant, p. 100s ; cf AELF)
« Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »
« De ta Miséricorde, Seigneur, la Terre est remplie ; enseigne-moi tes Volontés » (Ps 118,64). Comment la Terre est-elle remplie de cette Miséricorde du Seigneur sinon par la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ dont le psalmiste, qui la voyait de loin, célèbre en quelque sorte la promesse ?
... Elle en est remplie, car la rémission des péchés a été donnée à tous. Le soleil a ordre de se lever sur tous, et c'est ce qui arrive chaque jour.
C'est pour tous en effet que s'est levé au sens mystique le Soleil de Justice (Ml 3,20) ; il est venu pour tous, il a souffert pour tous, pour tous il est ressuscité.
Et s'il a souffert, c'est bien pour « enlever le péché du monde » (Jn 1,29)...
Mais si quelqu'un n'a pas Foi dans Le Christ, il se prive lui-même de ce bienfait universel. Si quelqu'un, en fermant ses fenêtres, empêche les rayons du soleil d'entrer, on ne peut pas dire que le soleil s'est levé pour tous, car cette personne s'est dérobée à sa chaleur.
Pour ce qui est du soleil, il n'en est pas atteint ; pour celui qui manque de sagesse, il se prive de la grâce d'une lumière proposée à tous.
Dieu se fait pédagogue ; il illumine l'esprit de chacun, y répandant la clarté de sa connaissance, à condition toutefois que tu ouvres la porte de ton cœur et que tu accueilles la clarté de la Grâce Céleste.
Quand tu doutes, hâte-toi de chercher, car « celui qui cherche trouve et à celui qui frappe, on ouvrira » (Mt 7,8).
Commentaire du jour.
Saint Fulgence de Ruspe (467-532), Évêque en Afrique du Nord.
Sermon 5 ; PL 5, 737 (trad. cf. En Calcat)
« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis »
« N'ayez de dette envers personne sinon celle de l'Amour mutuel » (Rm 13,8). Quelle dette étonnante, mes frères, que cet Amour que l'apôtre Paul nous enseigne à toujours payer, sans jamais cesser d'être débiteurs.
Heureuse dette, dette sacrée, porteuse de créances sur le Ciel, comblée de richesses éternelles ! ... Rappelons-nous aussi des paroles du Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, priez pour vos persécuteurs et pour ceux qui vous calomnient » (cf Lc 6,27). Et quelle sera la récompense de ce labeur ? ... « Ainsi vous serez les fils de Votre Père qui est dans les Cieux ».
Ce qu'on donnera à ces fils de Dieu, l'apôtre Paul nous le fait connaître : « Si nous sommes fils, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ » (Rm 8,17).
Écoutez donc, Chrétiens, écoutez, fils de Dieu, écoutez, héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ !
Si vous voulez posséder l'héritage de votre Père, payez la dette de votre Amour non pas seulement à vos amis mais aussi à vos ennemis.
Ne refusez à personne cet Amour ; il est le trésor commun de tous les hommes de bonne volonté.
Possédez-le donc tous ensemble, et pour l'augmenter, faites-en versement aux mauvais comme aux bons.
Car ce bien, que l'on ne possède qu'ensemble, n'est pas de la Terre mais du Ciel ; la part de l'un ne réduit jamais celle d'aucun autre...
L'Amour est un don de Dieu : « L'Amour a été répandu dans nos cœurs par L'Esprit-Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5)...
L'Amour est la racine de tous les biens comme, d'après Saint Paul, l'avarice est celle de tous les maux (1Tm 6,10)...
L'Amour est toujours content, car plus il multiplie ses dons plus largement aussi Dieu nous le dispense.
Voilà pourquoi tandis que l'avare s'appauvrit de tout ce qu'il accapare, l'homme qui paie sa dette d'Amour s'enrichit de ce qu'il donne.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4484.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Eh bien ! Moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent
La logique est imparable : « Si vous prétendez avoir Dieu pour père, adoptez son comportement.
Or “il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et les injustes”.
Faites donc de même : comblez de Bénédictions vos ennemis - c’est-à-dire “ceux qui ne vous aiment pas” - autant et même davantage que vos amis, afin qu’ils vous reconnaissent comme leurs frères ».
L’invitation de Jésus constitue une véritable révolution religieuse : Le Dieu qu’il révèle n’est pas seulement le Père d’Israël, mais de tous les hommes, qu’ils soient juifs ou païens, bons ou mauvais, justes ou injustes.
Il est décidément loin le temps où les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis du peuple saint !
C’était bien sûr avant tout contre les idoles que fulminaient les prophètes - et contre ceux qui, en les adorant, offensaient Dieu et constituaient une tentation pour Israël.
Il n’en reste pas moins que c’est au Nom du Seigneur que les prophètes prononçaient l’anathème sur les ennemis d’Israël.
On comprend dès lors que le caractère universel du message de Salut annoncé par Jésus, a dû choquer ses auditeurs - du moins ceux qui demeuraient fermement attachés à la Tradition de leurs pères.
Inutile d’insister sur l’actualité de ce message dans le contexte de la recrudescence de la violence pour des motifs religieux.
A la suite de Jean-Paul II, Benoît XVI n’a cessé de dénoncer la contradiction qui consiste à tuer au Nom de Dieu (Puis le Pape François actuellement).
Et pourtant, l’histoire de l’Église n’est pas exempte de contre-témoignages sur ce point particulièrement délicat.
Certes il ne faudrait pas majorer ces comportements antiévangéliques pour lesquels le Pape Saint Jean-Paul II a courageusement fait acte public de repentance à l’occasion du Jubilé de l’An 2000.
Mais ces exactions nous invitent à la vigilance : nous ne sommes guères « meilleurs » que ces Chrétiens des siècles passés, et chaque époque a sa manière propre de prononcer l’anathème.
En cette période de Carême, nous pourrions prendre la résolution de jeûner de toute pensée d’exclusion, de rejet, c’est-à-dire de haine.
Si nous nous y rendons attentifs, nous serons sans doute surpris de découvrir à quel point nous sommes habités par ce genre de pensées et de sentiments hostiles - le plus souvent à notre insu.
Reconnaissons-le : la différence fait peur, qu’elle soit religieuse, raciale, politique ou culturelle ; et devant la peur, le réflexe spontané est la fuite ou la défense agressive. Or c’est précisément contre ces réflexes « naturels » du vieil homme que Jésus nous invite à réagir vigoureusement.
« Afin d’être vraiment les fils de Votre Père qui est dans les Cieux » : cette parole semble s’adresser tout particulièrement à nous, qui avons reçu par le Baptême, la grâce de la filiation divine.
On peut être « ontologiquement » fils du Père, sans l’être « vraiment », c’est-à-dire sans adopter le comportement qui s’impose à nous au nom de cette filiation universelle de tous les hommes.
Or pour être « en vérité » fils de Dieu, il faut nécessairement l’être « en Esprit », c’est-à-dire nous laisser conduire par L’Esprit.
C’est bien ce que Le Seigneur nous rappelait dans la première lecture : il s’engage à être notre Dieu si nous « écoutons sa voix et gardons et observons de tout notre cœur et de toute notre âme ses Commandements, ses ordres et ses décrets ».
La communion avec Le Christ suppose une appartenance radicale au Seigneur, appartenance que nous manifestons précisément par l’obéissance à sa Parole.
Certes cette réponse est un don de Dieu ; elle est participation à l’obéissance du Christ dans L’Esprit ; mais celui-ci ne nous aide que dans la mesure de notre engagement ou plutôt de notre consentement à son action.
Le « cœur droit » dont parle le psalmiste est celui qui se laisse instruire par les justes décisions du Seigneur et qui les observe dans la force que lui communique L’Esprit.
C’est ainsi et ainsi seulement que nous deviendrons « un peuple consacré au Seigneur Notre Dieu », c’est-à-dire un peuple qui lui appartient et qui témoigne par son obéissance au précepte de l’Amour fraternel, de la Bonne Nouvelle de la filiation Divine offerte à tous les hommes en Jésus-Christ Notre Seigneur.
« Dieu éternel Notre Père, daigne tourner vers Toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de Charité » (Or. d’ouv.).
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_13
Abbé Joan COSTA i Bou (Barcelona, Espagne).
«Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent»
Aujourd'hui l'Évangile nous exhorte à l'Amour le plus parfait. Aimer c'est vouloir le bien de l'autre et notre épanouissement personnel est fondé sur cela.
Nous n'aimons pas pour notre propre bien-être, mais pour le bien de la personne aimée, et ce faisant, nous grandissons comme personnes.
L'être humaine, affirma le Concile Vatican II, «ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même».
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus se référait à cela quand elle demandait de faire de notre vie un holocauste.
L'Amour est la vocation de l'homme. Tout notre comportement, pour être véritablement humain, doit manifester la réalité de notre être, en réalisant sa vocation à l'Amour.
Comme Jean Paul II l'a écrit, «l'homme ne peut vivre sans amour et vu qu'il demeure pour lui-même un être incompréhensible, sa vie est vide de sens s'il ne reçoit pas la révélation de l'Amour, s'il n'en fait pas l'expérience, s'il ne rencontre pas l'Amour, s'il ne le fait pas sien, s'il n'y participe pas fortement».
L'Amour a son fondement et sa plénitude dans l'Amour de Dieu dans Le Christ. La personne est invitée au dialogue avec Dieu.
Nous existons par l'Amour de Dieu qui nous a créé, et par l'Amour de Dieu qui nous conserve, «et on peut dire seulement que l'homme ne vit pleinement selon la vérité que s'il reconnaît librement cet amour et s'abandonne à son Créateur» (Concile Vatican II): telle est la plus haute raison de sa dignité.
L'amour humain, en conséquence, doit être baigné d'Amour Divin qui est sa seule source, où il trouve son modèle et qui le mène à sa plénitude.
C'est pourquoi l'Amour, quand il est vraiment humain, aime avec le Cœur de Dieu et s'étend même à ses ennemis.
Autrement, on n'aime pas pour de bon.
C'est pourquoi l'exigence du don sincère de soi-même est un précepte Divin: «Vous donc, soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait» (Mt 5,48).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour avec le témoignage vidéo touchant d’une petite fille irakienne de 10 ans, Myriam, dans un camp de réfugiés (à visionner absolument en ouvrant le lien ci-dessous).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-51-75/72-jesus-nous-dit-aimez-vos-ennemis-faites-du-bien-a-ceux-qui-vous-haissent-1ere-partie/72-jesus-nous-dit-aimez-vos-ennemis-faites-du-bien-a-ceux-qui-vous-haissent-1ere-partie-1.html
Aimez vos ennemis
Le véritable Amour, est Pardon, Miséricorde, Compassion, Vérité, Lumière (qui éclaire tout ce qui est caché), Humilité (qui ne se révolte jamais…mais rend grâce à Dieu), Bénédiction (sur ceux qui nous rejette comme sur tous) mais jamais malédiction (même sous les coups les plus violents et hargneux)…même en sachant que cet Amour provoque le déchaînement de La Haine de ceux qui vivent dans la gloire humaine, dans le noir (qui préfèrent les œuvres de la nuit qui paraissent cachées aux yeux de tous…aux œuvres du jour…et qui sont prêts à tout pour que leurs œuvres mauvaises ne soient jamais révélées au grand jour !!!), dans la luxure, la délation, les complots, les « dessous de table », les vols (biens matériels, vertu, moralité, honneur, etc…), etc…
Cela sera toujours ainsi…La Haine, les œuvres de la nuit, Le Mensonge, L’Orgueil, La Luxure…veulent détruire systématiquement…L’Amour, La Lumière, La Vérité et L’Humilité et La Chasteté…
Satan et ses œuvres voudrons toujours détruire Dieu et ceux qui veulent suivre Son Chemin.
En réponse Dieu nous demande de suivre Son exemple et d’apporter Son Amour et Son Pardon…peut-être qu’alors certains renonceront à leurs œuvres des ténèbres…pour se tourner vers La Lumière, …là où ils ont aperçu un peu…d’Amour véritable pour eux…malgré leurs nombreux péchés…et le mal qu’ils ont fait !!!
C’est vraiment que cela prend du temps pour arriver à Pardonner lorsque l’on a été blessé de manière atroce là où cela nous fait le plus mal (y compris lorsque cela atteint nos propres enfants, surtout s’ils sont petits et vulnérables, nos amis les plus chers ou nous-même dans ce que nous aimons le plus), et que parfois nous sommes incapable d’y arriver, même des années après avoir été blessé.
Alors, ce que nous sommes incapable de faire, il faut l’offrir au Père, à l’image de Jésus sur La Croix, et demander au Père de Pardonner pour nous (Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font, et moi-même, je suis incapable de leur Pardonner).
Pour cela, il ne faut pas hésiter à nous tourner vers notre « Maman », la très Sainte Vierge Marie, afin qu’elle nous entoure de son infinie Tendresse de Maman, soigne nos blessures aussi profondes soient-t-elles afin de nous conduire vers un chemin de guérison.
Alors, dans Son Amour infini, Le Père répondra à notre Prière venant du plus profond de notre âme et de notre douleur, Pardonnera à notre place, nous qui sommes incapable de la faire et plongera, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, ses mains dans Le Cœur Divin et transpercé de Son Fils afin de faire couler et répandre en nous Son Divin Sang, Son Sérum (l’eau qui jaillit de Son Cœur) afin de soigner et guérir notre âme, notre esprit et notre corps de toutes ces horribles blessures.
Et Le Père pourra Bénir (puisque Son Pardon est infini) ceux qui nous ont blessé…et leur permettre, peut-être (et pour certain, cela sera vraiment le cas…comme on le voit parfois dans la vie de très grand Saints qui étaient auparavant remplis de méchanceté, d’égoïsme, d’orgueil et de tous les plaisirs de la gloire humaine), de pouvoir revenir sur un Chemin d’Amour, de Compassion et de Réparation, déversant L’Amour de Dieu qu’ils ont reçus en compensation de tout le mal qu’ils ont fait.
HYMNE : DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE : PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel, Notre Père, daigne tourner vers Toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de Charité.
Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)… (Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal. Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu. Car il dit dans l’Écriture : Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours. Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre vie entière.
Date de dernière mise à jour : 24/02/2018
Ajouter un commentaire