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Eucharistie du Lundi 14 Décembre 2020 : Lundi de la 3ème semaine de l’Avent.
Eucharistie du Lundi 14 Décembre 2020 : Lundi de la 3ème semaine de l’Avent.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Jean de la Croix, Carme, Docteur de l'Église (1542-1591).
L’Église fait mémoire (facultative) propre à l’Allemagne de la Fête de Sainte Odile (Odilia), Vierge, première Abbesse du Monastère d’Hohenbourg, Patronne de l'Alsace (662-720).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Nombres 24,2-7.15-17a… Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,23-27.
Commentaire de Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), Moine, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 14 Décembre 2020 : Fête de Saint Jean de la Croix, Carme, Docteur de l'Église.
Avec Sainte Thérèse d’Avila dont il est le Confesseur, ils vont entreprendre la réforme du Carmel, lui chez les hommes et elle chez les femmes (1542-1591).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Jean de la Croix.
Lundi 14 Décembre 2020 : Fête de Sainte Odile (Odilia), Vierge, première Abbesse du Monastère d’Hohenbourg, Patronne de l'Alsace (662-720).
(Mémoire facultative propre à l’Allemagne).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Odile.
Les Saints du 14 Décembre.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/decembre/saints-saintes-et-fetes-du-jour-13.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Nombres 24,2-7.15-17a.
En ces jours-là, levant les yeux, le prophète païen Balaam vit Israël qui campait, rangé par tribus. L’esprit de Dieu fut sur lui,
et il prononça ces paroles prophétiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l'homme au regard pénétrant,
oracle de celui qui entend les paroles de Dieu. Il voit ce que le Tout-Puissant lui fait voir, il tombe en extase, et ses yeux s'ouvrent.
Que tes tentes sont belles, Jacob, et tes demeures, Israël !
Elles s'étendent comme des vallées, comme des jardins au bord d'un fleuve ; le Seigneur les a plantées comme des aloès, comme des cèdres auprès des eaux !
Un héros sortira de sa descendance, il dominera sur des peuples nombreux. Son règne sera plus grand que celui de Gog, sa royauté s'étendra. »
Balaam prononça encore ces paroles prophétiques : « Oracle de Balaam, fils de Béor, oracle de l'homme au regard pénétrant.
Ce héros, je le vois - mais pas pour maintenant - ; je l'aperçois - mais pas de près : Un astre se lève, issu de Jacob, un sceptre se dresse, issu d'Israël. »
Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,23-27.
Jésus était entré dans le Temple, et, pendant qu'il enseignait, les chefs des prêtres et les anciens du peuple l'abordèrent pour lui demander : « Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité ? »
Jésus leur répliqua : « A mon tour, je vais vous poser une seule question ; et si vous me répondez, je vous dirai, moi aussi, par quelle autorité je fais cela :
Le baptême de Jean, d'où venait-il ? du ciel ou des hommes ? » Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel', il va nous dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Si nous disons : 'Des hommes', nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Ils répondirent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Il leur dit à son tour : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela.»
Commentaire du jour.
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), Moine, Docteur de l'Église.
Sermon n°1 ; CCL 122, 2 (trad. cf Solesmes, Lectionnaire, I, p. 161)
« Tous tiennent Jean pour un prophète »
Si nous cherchons pourquoi Jean Baptisait, lui dont le Baptême ne pouvait cependant pas remettre les péchés, la raison en est claire : c'est que, pour être fidèle à son Ministère de précurseur, il devait Baptiser avant Le Seigneur de même qu'il était né avant lui, qu'il prêchait avant lui et qu'il mourrait avant lui.
En même temps, c'était pour empêcher que la querelle envieuse des Pharisiens et des scribes n'ait prise sur le Ministère du Seigneur, dans le cas où il aurait donné le premier le Baptême aux hommes.
« Le Baptême de Jean, d'où venait-il ? Du Ciel ou des hommes ? » Comme ils n'oseraient pas nier qu'il vienne du Ciel, ils seraient contraints de reconnaître que les œuvres de celui que Jean prêchait étaient elles aussi accomplies par un pouvoir venant du Ciel.
Cependant, si le Baptême de Jean ne remettait pas les péchés, il n'en était pas pour autant sans fruit pour ceux qui le recevaient...
Il était un signe de Foi et de repentir, c'est-à-dire qu'il rappelait que tous devraient s'abstenir du péché, pratiquer l'aumône, croire au Christ, et se hâter vers son Baptême, dès qu'il paraîtrait, afin d'y être lavés pour la rémission de leurs péchés.
Par ailleurs, le désert où Jean demeurait représente la vie des Saints coupés des plaisirs de ce monde.
Qu'ils vivent dans la solitude ou mêlés aux foules, sans cesse ils tendent de toute leur âme à se détacher des désirs du monde présent ; ils trouvent leur joie à ne s'attacher qu'à Dieu, dans le secret de leur cœur, et à ne mettre qu'en Lui leur Espérance.
C'est vers cette solitude de l'âme, si chère à Dieu, que le prophète désirait aller, avec le secours de L'Esprit Saint, quand il disait : « Qui me donnera les ailes de la colombe pour que je m'envole et me repose ? » (Ps 54,7)
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Si nous disons : 'Des hommes', nous devons redouter la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète.
L’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem provoque la surprise dans Jérusalem.: Toute la ville fut agitée.(Mt.21,10)
On demande: qui est-ce ? Les foules, celles qui accompagnaient Jésus, répondent: C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée.
Et Jésus agit immédiatement en prophète. Il fait la purification du temple en chassant les vendeurs ce qui rappelle la prophétie de Zacharie, parlant du Jour final de la venue de Yahvé: Il n’y aura plus de marchand dans la maison de Yahvé Sabaot. (14,21)
Des aveugles et des boiteux s’approchent de lui et il les guérit. Des enfants acclament Jésus: Hosanna au fils de David. C’est une acclamation messianique.
Les grands prêtres et les scribes sont indignés et ils protestent auprès de Jésus. Jésus leur répond en citant le Psaume 8,3:
Yahvé lui-même a mis la louange dans la bouche des petits.
Jésus passe la nuit à Béthanie, en dehors de Jérusalem. Il revient le lendemain au Temple où il enseigne.
Les grands prêtres reviennent et avec eux des Anciens, c’est-à-dire des notables dont certains font partie de la cour suprême, le Sanhédrin.
Ils veulent savoir d’où lui vient son autorité et quelle sorte d’autorité il a. Ils ne viennent pas pour l’écouter ni pour reconnaître les signes qu’il fait.
Ils font ce qu’ils ont fait pour Jean Baptiste. Les foules acceptaient Jean Baptiste. Eux n’acceptent pas de concurrence: ils ont le monopole de la parole.
Et ici, sur le territoire du Temple, ils sont encore plus agressifs: c’est leur domaine et aussi une grosse source de revenus.
C’est pour cette raison d’ailleurs que grands prêtres et anciens ont toujours pactisé avec les autorités hérodiennes ou romaines.
Cela reviendra au procès religieux de Jésus où on essaiera de le faire condamner pour de prétendues attaques contre le Temple.
La venue de Jésus à Jérusalem est l’occasion de son témoignage final. Il fait une entrée comme un Messie mais comme un Messie humble: il n’est pas un Messie guerrier ou un roi qui vient pour dominer.
Des gens savent quand même le reconnaître comme le fils de David qu’ils attendaient et des enfants l’acclament même dans le Temple. Jésus veut donc rendre un témoignage final sur la sorte de Messie qu’il est.
Il est le prophète, l’envoyé qui vient purifier le Temple pour la venue de Dieu dont parlait Malachie:
Voici que je vais envoyer mon messager pour qu’il fraie un chemin devant moi. Et soudain il entrera dans son sanctuaire, Le Seigneur que vous cherchez; et l’Ange de l’alliance (Le Christ) que vous désirez, le voici qui vient! dit Yahvé Sabaot . (Mal.3,1)
Les miracles qu’il fait sont des signes qu’avec Lui le Règne de Dieu est arrivé et l’enseignement qu’il donne est celui du Prophète par excellence qui apporte la Parole de Dieu et sa présence.
C’est le Messie qu’il est. C’est ce que les autorités refuseront et rejetteront.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité ? »
Enseigner dans le Temple est une activité réservée à ceux qui en ont reçu la mission, en raison de leur compétence.
On ne se donne pas ce Ministère : on le reçoit des responsables religieux, et il est exercé sous leur contrôle.
Jésus n’est ni un prêtre, ni un scribe ; il n’était probablement même pas un « Rabbin » au sens technique du terme : ses disciples le nommaient « Rabbi, Maître », mais il s’agissait d’une reconnaissance non institutionnelle, fondée sur un attachement personnel.
En clair : Jésus n’avait pas suivi le cursus qui lui permettait de prétendre à ce titre et d’enseigner « officiellement » au nom de la Tradition juive.
D’où la question « des prêtres et des anciens du peuple » lui demandant de justifier sa prétention à enseigner dans le Temple : « Par quelle autorité prends-tu la parole en ce lieu, et qui t’en a donné l’autorisation ou le mandat ? ».
Pour nous qui connaissons la suite des événements, et en particulier la glorification du matin de Pâques, nous savons (nous croyons !) que Jésus reçoit son autorité du Père, qu’il parle en son Nom en tant que Fils unique ; il est Le Verbe éternel plein de grâce et de vérité qui connaît Le Père et est le seul à pouvoir nous le révéler.
Notre-Seigneur n’usurpe donc aucun droit en enseignant dans le Temple. Mais comment le faire comprendre à ses interlocuteurs sans les choquer, d’autant plus que la relation avec les chefs religieux n’est pas particulièrement bonne ?
En posant la question concernant l’autorité de Jean le Baptiste, Jésus veut faire réfléchir ses interlocuteurs sur les deux voies traditionnelles par lesquelles Dieu instruit son peuple : l’institution certes en est une et pas des moindres, mais il ne faut pas oublier le charisme prophétique.
Or il semble clair pour tout le peuple que Jean est un prophète : cet homme qui s’est retiré au désert, se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage, n’est pas un rat de bibliothèque et n’a probablement pas beaucoup de diplômes à faire valoir.
Pourtant les foules quittent le Temple et la ville sainte pour aller l’écouter, car L’Esprit de Dieu repose sur lui : sa parole touche les cœurs et pousse au repentir.
Ainsi donc Le Seigneur conduit son peuple par la parole des scribes, pharisiens et autres théologiens formés dans les écoles rabbiniques ; mais aussi par des personnages qu’il forme lui-même par des voies qui ne sont pas les chemins balisés ordinaires.
La liberté de Dieu est telle, qu’il peut même nous instruire par des païens : le prophète Balaam cité en première lecture en est un bon exemple.
Le Très-Haut n’a-t-il pas également choisi Cyrus pour ramener son peuple à Jérusalem ? Il n’y a qu’un Berger : Le Seigneur, qui conduit son troupeau par le ministère de ceux qu’il choisit dans sa liberté souveraine.
Mais il est clair que les personnages charismatiques, précisément parce qu’ils sortent de sentiers battus et des filières académiques, inquiètent quelque peu les représentants de l’institution ; aussi ceux-ci préfèrent-ils en général administrer les affaires sans avoir à discerner le charisme d’un éventuel prophète qui ferait irruption inopinément durant leur mandat.
Or voilà qu’il n’y en a pas qu’un, mais deux : le Baptiste et ce Jésus de Nazareth, le second se piquant en plus de faire des guérisons et des exorcismes !
Ces messieurs sont quelque peu dépassés ; aussi n’aspirent-ils qu’à une chose : revenir à la normalité en maîtrisant les personnages remuants qui viennent troubler le fonctionnement ordinaire de l’institution.
Pour ce qui est de Jean Baptiste, les chefs religieux semblent avoir décidé de laisser faire en évitant de prendre position, et d’attendre que les choses se tassent.
Par contre ce Jésus est plus embarrassant : si encore il allait prêcher au désert ! Mais voilà que non seulement il vient délivrer son enseignement au cœur même de l’institution, dans le Temple, mais par sa réponse - dont ils ont bien compris la portée - il se situe dans le prolongement du Baptiste, et prétend donc comme lui, être un prophète du Très-Haut !
Leur réplique - « Nous ne savons pas » - est bien plus une fin de non-recevoir agacée qu’un aveu d’ignorance.
La réponse désolée de Jésus - « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela » - n’est pas un refus d’éclairer ses interlocuteurs, mais le constat de l’échec du dialogue.
Aujourd’hui comme hier, Le Seigneur se tient au milieu de nous et nous enseigne le vrai chemin de la vie, nous invitant à le suivre jusque dans la demeure du Père.
S’il perçoit que notre quête est sincère, il est disposé à prendre tout le temps qu’il faut pour nous aider à découvrir qu’il est l’Envoyé du Père en qui s’accomplit l’attente religieuse de l’humanité.
Mais il n’oblige personne à le suivre : le Verbe-Lumière est « venu dans le monde, et le monde ne l’a pas reconnu.
Mais à ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son Nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 9-12).
« Seigneur, sauve-nous de la “sclérocardia”, cette terrible maladie qui endurcit notre cœur et le rend imperméable à ta grâce.
Sauve-nous de l’esprit de religiosité qui nous empêche de nous convertir sous prétexte que nous serions déjà dans la vérité.
Ne permets pas que nous nous figions dans des attitudes de suffisance - surtout religieuses - qui nous aveuglent sur notre besoin de repentir et de changement de vie.
Donne-nous tout au contraire en ce temps de l’Avent, de nous ouvrir à la grâce de renouvellement intérieur que tu nous offres, afin que nous puissions nous mettre en route avec les Mages et cet autre païen du nom de Balaam, vers l’Enfant de la crèche en qui L’Esprit nous donnera de reconnaître “le héros dont l’astre se lève en Jacob, et dont le sceptre se dresse, issu d’Israël”(1ère lect.) ».
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_22
Abbé Melcior QUEROL i Solà (Ribes de Freser, Girona, Espagne).
Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité?
Aujourd'hui, l'Évangile nous invite à contempler deux facettes de la personnalité de Jésus: l'astuce et l'autorité.
Regardons d'abord l'astuce: Jésus connaît profondément le cœur de l'homme, il connaît l'intérieur de chaque personne qui l'approche.
Et quand les grands prêtres et les notables du village l'approchent pour lui demander avec malice: «Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t'a donné cette autorité?» (Mt 21,23), Jésus, qui connaît leur fausseté, leur répond par une autre question: «le Baptême de Jean, d'où venait-il?, du Ciel ou des hommes?» (Mt 21,25).
Ils ne savent plus comment répondre, car s'ils disent qu'il venait de Dieu ils se contrediraient eux-mêmes puisqu'ils n'ont pas cru en lui, et s'ils disent qu'il venait des hommes ils auraient été mal vus par le peuple, car le peuple tenait Jean pour un prophète.
Ils sont donc dans un cul-de-sac. Jésus leur a dit la vérité, et très astucieusement, en leur posant une seule question Il dénonce leur hypocrisie. La vérité dérange toujours, elle nous fait vaciller.
Nous aussi nous sommes appelés à être astucieux comme Jésus, afin de faire chanceler le mensonge.
Les fils des ténèbres utilisent si souvent l'astuce pour amasser plus d'argent, plus de pouvoir et plus de prestige; tandis que les fils de la lumière semblent avoir l'astuce et l'imagination un peu endormies.
De la même façon qu'un homme du monde utilise son imagination à ses fins, les Chrétiens doivent employer leurs talents au service de Dieu et de l'Évangile.
Par exemple: quand nous sommes face à quelqu'un qui dit du mal de l'Église (chose qui arrive très souvent), répondons-nous aux critiques négatives avec astuce?
Ou encore, dans notre milieu de travail, avec un collègue qui ne vit que pour lui, et n'en a rien à faire des autres, est-ce que nous lui rendons un bien pour un mal avec astuce? Si nous l'aimons, comme Jésus, notre présence lui sera “gênante”.
Jésus exerçait son autorité grâce à sa connaissance approfondie des personnes et des situations.
Nous aussi, nous sommes appelés à exercer cette autorité. C'est un don qui nous vient du Ciel. Plus nous nous entraînerons à mettre les choses à leur place —c'est-à-dire les petites choses de tous les jours— mieux nous saurons orienter les personnes et les situations, grâce aux inspirations de L'Esprit-Saint.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.com/2020-12-14/Le-bapteme-de-Jean-d'ou-venait-il
HYMNE : VIENNE LE JUSTE COMME ROSÉE
Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur :
Terre brûlante comme un désert,
Terre en genèse offerte à l’Esprit,
Quand donc verras-tu s’éveiller
La semence divine ?
Vienne le juste comme rosée,
La terre s’ouvre à notre Sauveur !
Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour :
Terre aux maisons si pauvres d’amour,
Terre où Dieu même cherche cité.
Quand donc verras-tu dans nos corps
La lumière divine ?
Vienne sa gloire en nous demeurer,
La terre s’ouvre au feu de son jour !
Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur :
Terre où la mort défie son vainqueur,
Terre aux espoirs trop vite oubliés,
Quand donc verras-tu se lever
Les aurores divines ?
Vienne justice pour l’opprimé,
La terre s’ouvre au libérateur !
Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie :
Terre où jeunesse tôt se flétrit,
Terre en appel d’un monde nouveau,
Quand donc verras-tu refleurir
Nos enfances divines ?
Vienne la source où l’homme renaît,
La terre s’ouvre au fleuve de vie !
HYMNE : TOUTE FORME ÉVANOUIE
Toute forme évanouie,
vers la seule Figure
tu guides notre vie,
Jean de la Croix,
à travers la nuit obscure
de la foi.
R/Sans autre lumière
que celle du cœur,
nous passerons la dernière
frontière
vers le Seigneur.
Aucun piège ne retient
ta vigilance extrême,
ni chair, ni monde, rien,
ni la beauté,
et tu vas jusqu'à, toi-même,
te quitter.
Sur la pente que ton pas
encore nous signale,
nous entendons ta voix
prier l'Epoux
de rompre l'ultime voile
entre vous.
Quand la parole se tait,
quand le silence explique,
au creux de ton secret
illuminé,
Il te rencontre, l'unique
Bien-Aimé.
Oraison du matin (Office des Laudes)…Propre à Saint Jean de la Croix.
Dieu qui inspira à ton Prêtre Saint Jean un extraordinaire Amour de la Croix et le renoncement total à lui-même, fais qu'en nous attachant à le suivre, nous parvenions à la Contemplation éternelle de ta Gloire.
Parole de Dieu : (Is 2, 3)… (Office des Laudes).
Venez, montons à la montagne du Seigneur, au Temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers.
Car c’est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la Parole du Seigneur.
Parole de Dieu : (Ph 3, 20b-21)… (Office des Vêpres).
Nous attendons comme Sauveur Le Seigneur Jésus-Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son Corps Glorieux, avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer.
Date de dernière mise à jour : 14/12/2020
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