Eucharistie du Dimanche 30 Décembre 2018 : L’Église Célèbre la Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (Année C).

Eucharistie du Dimanche 30 Décembre 2018 : L’Église Célèbre la Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph (Année C).

Fête de la Bienheureuse Eugénie Ravasco, Fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (1845-1900).
Fête du Bienheureux Jean-Marie Boccardo, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Saint-Gaétan » (1848-1913).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Premier livre de Samuel 1,20-22.24-28… Psaume 84(83),2-3.5-6.9-10… Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-52.
Commentaire de Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
HOMÉLIE DE PAUL VI À NAZARETH (5 janvier 1964) : L'exemple de Nazareth.
Autre commentaire du Carmel.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Jesus marie et joseph 11

Dimanche 30 Décembre 2018 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
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Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.

Ste famille 2

Dimanche 30 Décembre 2018 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Pour en découvrir davantage sur cette Fête au travers des Révélations de Jésus à Maria Valtorta, aller dans le menu déroulant à « Réflexion personnelle n°36 » ou sur le lien suivant :
Fête de la Sainte Famille.

Beata eugenia ravasco a 22

Dimanche 30 Décembre 2018 : Fête de la Bienheureuse Eugénie Ravasco, Fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (1845-1900).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Eugénie Ravasco.

Beato giovanni maria boccardo k 1

Dimanche 30 Décembre 2018 : Fête du Bienheureux Jean-Marie Boccardo, Prêtre et Fondateur des « Sœurs de Saint-Gaétan » (1848-1913).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Jean-Marie Boccardo.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Premier livre de Samuel 1,20-22.24-28.
Elcana s'unit à Anne sa femme, et le Seigneur se souvint d'elle.
Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l’ai demandé au Seigneur. »
Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant.
Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand l’enfant sera sevré, je l’emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours. »
Lorsque Samuel fut sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la Maison du Seigneur, à Silo ; l’enfant était encore tout jeune. Anne avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.
On offrit le taureau en sacrifice, et on amena l’enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon seigneur, je t’en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier le Seigneur.
C’est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l’a donné en réponse à ma demande.
À mon tour je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose. Il demeurera à la disposition du Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.

 

Psaume 84(83),2-3.5-6.9-10.
De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Seigneur, Dieu de l'univers, entends ma prière ;
écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier,
regarde le visage de ton messie.

 

Première lettre de saint Jean 3,1-2.21-24.
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
Quoi que nous demandions à Dieu, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
Or, voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé.
Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et voilà comment nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné part à son Esprit.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 2,41-52.
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions,
et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

 

Commentaire du jour.
Saint Jean-Paul II (1920-2005), Pape.
Message de Noël, 25 décembre 1994 (trad. Osservatore Romano)

La Sainte Famille et nos familles

Cette année, mon message de Noël s'adresse surtout aux familles. Au terme de l'année qui leur est particulièrement consacrée, notre pensée revient au mystère de la Sainte Famille...
Jésus prie Le Père des Cieux pour que tous soient un. Cette prière est venue sur ses lèvres la veille de sa Passion ; mais il la porte déjà en lui depuis sa naissance : « Père, fais ' qu'ils soient un comme nous sommes un ' » (Jn 17,11). À ce moment-là, ne priait-il pas aussi pour l'unité des familles humaines ?

Il est vrai qu'il priait d'abord pour l'unité de l'Église ; mais la famille, soutenue par un Sacrement spécifique, est une cellule vitale de l'Église et elle est même, selon l'enseignement des Pères, une petite Église domestique.
Jésus a donc prié depuis sa venue dans le monde pour que ceux qui croient en Lui expriment leur communion à partir de l'unité profonde de leurs familles, une unité qui faisait d'ailleurs partie « depuis le commencement » (Mt 19,4) du dessein de Dieu pour l'amour conjugal qui est à l'origine de la famille...
Lui qui a fait le « don désintéressé de lui-même » en venant dans ce monde, il a prié pour que tous les hommes, en fondant une famille, fassent pour son bien le don réciproque et désintéressé d'eux-mêmes : maris et femmes, parents et enfants, et toutes les générations qui composent la famille, chacun apportant son propre don particulier.

Famille, Sainte Famille — famille si étroitement unie au mystère que nous contemplons au jour de la naissance du Seigneur, guide par ton exemple les familles de toute la Terre !... Fils de Dieu, venu parmi nous dans la chaleur d'une famille, accorde à toutes les familles de grandir dans l'amour et de contribuer au bien de toute l'humanité...
Apprends-leur à renoncer pour cela à l'égoïsme, au mensonge, à la recherche effrénée du profit personnel.
Aide-les à développer les ressources immenses du cœur et de l'intelligence, qui croissent quand c'est Toi qui les inspires.

 

HOMÉLIE DE PAUL VI À NAZARETH

(5 Janvier 1964)

L'exemple de Nazareth.

Nazareth est l'école où l'on commence à comprendre la vie de Jésus : l'école de l'Évangile. Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification, si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble et très belle manifestation du Fils de Dieu.
Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter. Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre qui est Le Christ.
Ici, on découvre le besoin d'observer le cadre de son séjour parmi nous : les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses, tout ce dont s'est servi Jésus pour se révéler au monde.
Ici, tout parle, tout a un sens. Ici, à cette école, on comprend la nécessité d'avoir une discipline spirituelle, si l'on veut suivre l'enseignement de l'Évangile et devenir disciple du Christ.
Oh, comme nous voudrions redevenir enfant et nous remettre à cette humble et sublime école de Nazareth, comme nous voudrions près de Marie recommencer à acquérir la vraie science de la vie et la sagesse supérieure des vérités Divines !

Mais nous ne faisons que passer. Il nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l'éducation, jamais achevée, à l'intelligence de l'Évangile.
Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte, et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth.

Une leçon de silence d'abord. Que renaisse en nous l'estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l'esprit, en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée.
O silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l'intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l'étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la Prière que Dieu seul voit dans le secret.

Une leçon de vie familiale. Que Nazareth nous enseigne ce qu'est la famille, sa communion d'amour, son austère et simple beauté, son caractère sacré et inviolable ; apprenons de Nazareth comment la formation qu'on y reçoit est douce et irremplaçable ; apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social.

Une leçon de travail. Nazareth, maison du fils du charpentier, c'est ici que nous voudrions comprendre et célébrer la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ; ici, rétablir la conscience de la noblesse du travail ; ici, rappeler que le travail ne peut pas avoir une fin en lui-même, mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique, des valeurs qui le finalisent ; comme nous voudrions enfin saluer ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer leur grand modèle, leur frère Divin, le prophète de toutes leurs justes causes, Le Christ, Notre Seigneur.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-41-52.html
Carmel.

Sainte Famille, Luc 2, 41-52

Après Noël, nous célébrons aujourd’hui en une même fête les trois personnes qui forment ensemble la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Et nous les fêtons non pas chacun pour eux-mêmes, mais en tant qu’ils forment cette entité particulière qu’est la famille humaine du Fils de Dieu.
Jésus, Marie et Joseph, voilà un trio bien particulier, tant par les prodiges de la grâce opérés en chacun de ses membres que par la mission accomplie pour réaliser le dessein de Dieu.
La Sainte Famille est unique, et les membres de nos familles n’ont pas à s’identifier particulièrement avec l’un ou l’autre de ses membres.

Cependant, en tant qu’œuvre achevée de l’amour dans la vie familiale, c’est un exemple pour notre vie familiale.
Ce qui est remarquable, c’est leur disponibilité, leur accueil du dessein de Dieu et leur attitude de service pour réaliser ce qu’ils comprenaient de la volonté de Dieu sur eux, de l’annonce faite à Marie, puis à Joseph, de la naissance de Jésus, puis au départ en Égypte, et la vie cachée à Nazareth.
Dans toutes ces aventures, on relève une attitude d’écoute et de service dans une très grande humilité.
La Sainte Famille fut au plus haut point une communauté croyante, une communauté priante et une communauté servante.
Leur vie familiale est traversée par la grâce de manière particulière, on ne peut que le contempler.
Mais nous pouvons nous inspirer de la façon dont ils se sont ouverts à la présence et à l’œuvre de Dieu dans leur vie.

Nos familles, à leur mesure, sont elles-mêmes des communautés croyantes, priantes et servantes.
La découverte du dessein de Dieu et l’obéissance à ce dessein se réalisent dans la communauté conjugale et familiale à travers l’expérience humaine de l’amour vécu.
C’est sur ce chemin que s’engagent les familles chrétiennes, chemin où s’entrecroisent la grâce divine et l’amour humain.
La particularité de la famille chrétienne est de vouloir découvrir et développer l’Amour même de Dieu au sein de leur amour naturel, conjugal et familial.
C’est dans le quotidien de nos vies que la grâce divine se manifestera. Marie et Joseph n’ont pas recherché l’extraordinaire, mais ils ont été ouverts à l’œuvre extraordinaire de Dieu dans leur vie.

C’est cette attitude de Foi et de service qui est pour nous exemplaire. En cela, comme la sainte famille, la famille chrétienne n’est plus tout à fait ordinaire.
Plus que toute autre réalité spirituelle, le Sacrement du mariage, qui fonde la famille chrétienne, est le modèle de l’humain ouvert au divin.
En formant une communauté de vie et d’amour, la famille chrétienne témoigne de l’alliance fidèle et féconde que notre Dieu Trinité propose à tous les hommes.
Et en vivant cela au quotidien et, si Dieu le veut, durant de longues années, la famille permet à ses membres de réaliser l’amour authentique qui est la vraie sainteté.

Lors de la rencontre mondiale des familles chrétiennes, en juillet dernier à Valence en Espagne, le Pape Benoît XVI invitait à redécouvrir les valeurs familiales authentiques qui font de chaque famille « comme un sanctuaire de l’Amour, de la Vie et de la Foi ».
Le sanctuaire est le lieu sacré dans lequel on entre avec respect, le Saint-Père veut signifier par là la valeur et la dignité de la famille.
Dignité et valeur de la famille car c’est le lieu privilégié où toute personne apprend à donner et à recevoir l’Amour véritable.
L’amour vrai en acte est donc au cœur de la vie et de la vocation familiale. En nous ouvrant le mieux possible à la présence de notre Dieu Trinité dans notre vie, nous réaliserons, avec nos limites, le moins mal possible, cette vocation à l’amour.

La Trinité est par excellence la communauté de Vie et d’Amour, c’est en l’accueillant que la famille peut devenir aussi une véritable communauté de vie et d’amour.
En apprenant ensemble ce qu’est l’amour réciproque, nos familles deviennent le lieu de la véritable évangélisation en profondeur.
À côté des lieux de formation intellectuelle et spirituelle, et à côté de la vie en Église, la vie familiale est le lieu privilégié de la mise en œuvre de notre Foi et de notre Charité. Sans cela, tant pour les enfants que pour le couple, la Vie spirituelle n’aura pas la consistance qui lui permettra de durer et de porter des fruits.

C’est pourquoi il ne faudrait pas négliger de développer une authentique et profonde spiritualité conjugale et familiale.
Cette Vie spirituelle pourrait s’inspirer par exemple des thèmes théologiques de la création, de l’alliance, du mystère pascal et de l’accueil et du don.
L’alliance fidèle et féconde des époux, l’accueil sans condition de l’autre et de l’enfant, l’engagement quotidien pour le bien-être de tous, le travail, l’engagement social et politique pour le bien commun, tout cela offre des lieux nombreux et variés pour exprimer et vivre notre Foi chrétienne, et pour l’enrichir même à travers les épreuves.

Actuellement, une tâche essentielle de nos familles chrétiennes est de former les hommes et les femmes d’aujourd’hui à l’amour authentique.
Éduquer à l’amour et vivre l’amour dans tous nos rapports humains est l’œuvre particulière et irremplaçable des familles.
Devenir éducateur de l’amour vrai est pour les époux chrétiens la première œuvre d’évangélisation envers leur enfant.
Et pour les hommes d’aujourd’hui, c’est probablement l’œuvre la plus prophétique. Dissiper les mirages des amours factices peut être une formidable œuvre pour les familles chrétiennes. C’est une tâche immense qui nécessite un enracinement spirituel pour la famille en devenant une communauté croyante, priante et servante.
À l’exemple de la sainte famille, nous ne recherchons rien d’extraordinaire, mais nous laisserons, si Dieu le veut, la grâce opérer en nous des choses extraordinaires.

 

Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

La famille est le lieu où l'homme découvre que son histoire est une histoire d'Amour car Dieu l'a créé à son image

Nous Célébrons aujourd'hui la Fête de la Sainte Famille. En suivant les Évangiles de Matthieu et de Luc, nous fixons notre regard sur Jésus, Marie et Joseph, et nous adorons le mystère d'un Dieu qui a voulu naître d'une femme, la Sainte Vierge, et entrer dans ce monde par la voie commune à tous les hommes.
En agissant ainsi, il a sanctifié la réalité de la famille, la comblant de la Grâce Divine et révélant pleinement sa vocation et sa mission.
Quelle est cette vocation et cette Mission ? La famille est le premier lieu où se vit l’Amour, où il manifeste sa mystérieuse fécondité, où il se transmet et s’apprend.
La famille est le lieu où l'homme découvre que son histoire est une histoire d'Amour car Dieu l'a créé à son image et que malgré les défigurations que le péché lui a fait subir, cette image demeure toujours vivante au fond de chacun.
La famille est le lieu où se découvre la dignité de l'homme : être établi dans une relation d'Amour avec Dieu et être fait pour aimer. La vie témoigne de cet être de l'homme fait pour l'Amour.

N’est-il pas étonnant que la famille, qui toujours et partout a été célébrée comme le sanctuaire de la vie, soit devenue de nos jours un lieu où rôde la mort ?
N’est-ce pas un signe éloquent de la crise de l’espérance que traverse notre société marquée par la « culture de la mort » ?
La menace qui pèse sur la vie de l’enfant, fruit et incarnation de l’Amour, n’est-elle pas la preuve irréfutable que notre société a perdu le sens du mystère de la personne humaine ?

Lorsqu’un groupe humain revendique conjointement le « droit » à l’enfant et le « droit » de l’éliminer, il reconnaît ouvertement qu’il ne considère plus cet enfant comme une fin en soi, mais simplement comme un moyen au service de la satisfaction des désirs des parents.

Il est urgent que les hommes et les femmes de notre temps reprennent conscience de la grandeur de la vocation de l’homme et de la femme, appelés à devenir les proches collaborateurs de Dieu dans l’acte de procréation de leurs enfants.
Par sa seule présence, l’enfant est signe de la fécondité de l’Alliance ; de l’alliance matrimoniale entre l’homme et la femme, mais aussi de l’Alliance nuptiale entre Dieu et l’humanité : « A cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ce mystère est grand : je le dis en pensant au Christ et à l’Église » (Ep 5, 32).
En tant qu'elle est le lieu où se tissent les liens de l’amour de l’autre et où ils se concrétisent en fidélité, solidarité, pardon, la famille est à la fois cellule d’Église et cellule de base de la société.
Le lien d’alliance qui résulte du Sacrement du mariage est plus qu’un contrat utilitaire : c’est le lieu de l’agapè.
Les conjoints sont appelés par le Sacrement du mariage à manifester que Dieu est Amour, agapè.
Or l’Amour se diffuse de lui-même. Par conséquent, les couples mèneront au bout leur vocation en s'engageant sur le chemin du don d'eux-mêmes, l’un envers l’autre, l’un et l’autre envers les enfants que Le Seigneur leur donnera mais aussi en servant leur prochain.
On ne se marie pas pour se retirer bien tranquille dans un nid douillet. La famille est la seule institution fondée sur la gratuité du don.
Les couples sont donc appelés à rayonner autour d'eux la gratuité de cet Amour et à s'engager afin qu’il puisse être le lien qui unisse les différentes parties du corps social.

La famille apporte une autre expérience exceptionnelle : celle d’être fondée sur la grâce de Dieu. Car c’est dans la grâce du Sacrement du mariage que se déploie fondamentalement la fécondité de la famille, sa capacité à développer une relation d’Amour, sans cesse en travail de conversion et de réconciliation.
Il est ici capital de nous rappeler que l’Évangile de l'Amour et de la Vie, appelé à se déployer en chaque famille, est aussi l'Évangile de la Miséricorde.

À Nazareth, dans une humble famille, nous contemplons le mystère de notre rédemption qui s’est accompli pleinement dans la mort et la Résurrection de Jésus.
Cela signifie que l'avenir de l'humanité passe par la famille.
Dieu a voulu faire de la famille une communauté de Vie et d’Amour et appelle chacune à être une petite « Église domestique » resplendissant des vertus évangéliques et de la bonne nouvelle du Salut offert en Jésus à tous les hommes.

Qu’en ce jour, Jésus, Marie et Joseph Bénissent et protègent toutes les familles du monde. Qu’en leur sein règnent la sérénité et la joie, la justice et la paix que Le Christ, par sa naissance, a apportées comme don à l'humanité.
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_44
Abbé Joan Ant. MATEO i García (La Fuliola, Lleida, Espagne).

«Le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence»

Aujourd'hui, contemplons, comme continuation du Mystère de l'Incarnation, l'insertion du Fils de Dieu dans la communauté humaine par excellence, la famille et l'éducation progressive de Jésus par Joseph et Marie.
Comme dit l'Évangile, «Jésus progressait en sagesse, en statut et en grâce devant Dieu et devant les hommes» (Lc 2,52).

Le livre de Siracida, nous rappelle que «Car le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il fortifie le droit de la mère sur ses fils» (Si 3,2).
Jésus a douze ans et manifeste la bonne éducation reçue dans la maison de Nazareth. La sagesse qui montre, sans aucun doute, l'action de L'Esprit-Saint, mais aussi l'indéniable bon savoir éducateur de Joseph et Marie.
L'angoisse de Marie et Joseph met en évidence leur empressement à éduquer Jésus et leur présence affectueuse.

Il n'est pas nécessaire de faire de grands raisonnements pour voir qu'aujourd’hui, plus que jamais, il est nécessaire que la famille assume avec force la mission éducatrice que Dieu lui a confiée.
Éduquer c'est introduire dans la réalité, et seul celui qui la vit cette réalité avec sentiment peut le faire. Les pères et mères chrétiens doivent éduquer depuis Le Christ, source de Sagesse et de connaissance.

On peut difficilement trouver un remède aux défaillances de l'éducation au foyer. Tout ce qui ne s'apprend pas dans la maison ne s'apprend pas dehors, si ce n'est avec grande difficulté. Jésus vivait dans la maison de Nazareth en apprenant naturellement à être vertueux comme l'étaient constamment Joseph et Marie: esprit de service envers Dieu et envers les hommes, pitié, amour du travail bien fait, sollicitude des uns pour les autres, délicatesse, respect, horreur du péché…
Les enfants, pour grandir comme des Chrétiens, ont besoin de témoignages, et si ceux-ci viennent des parents, ces enfants seront heureux.

Il est nécessaire que nous allions tous chercher aujourd'hui la Sagesse du Christ pour l'amener à nos familles.
Un ancien écrivain, Origenes, en commentant l'Évangile d'aujourd'hui, disait qu'il était nécessaire que celui qui cherche Le Christ ne le cherche pas de manières négligentes et avec laisser-aller comme le font certains qui n’arrivent pas à le trouver.
Il faut le chercher avec “inquiétude”, avec un grand souci comme le cherchaient Joseph et Marie.

 

Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://us3.campaign-archive.com/?e=b033ba685c&u=bbaf519c73482457368060b5b&id=31326fc7e3

 

HYMNE : SOURCE EN ATTENTE, SECRET DU MONDE,

Source en attente, secret du monde,
Amour caché au creux du monde :
Christ au-dedans du mal de l'homme,
Au cœur des pauvres, Christ vivant,
Au cœur des pauvres, tu attends.

Source nouvelle, vivant baptême
Où notre mal aspire au Père,
Pour que, détruit, il soit lumière :
Sainte Parole, Jésus Christ,
Notre espérance n'est qu'un cri.

Source éternelle, esprit d'enfance,
Apporte au monde sa naissance :
En ton Amour tout est présence,
Par toi le monde voit son Dieu,
En toi le monde devient Dieu.

Source vivante, ô Christ Lumière,
Tu es en nous la joie du Père :
Chante l'Esprit en tous nos frères !
Source de gloire, Trinité,
Ta joie aux hommes est partagée.

 

HYMNE : SAINTE MARIE ET SAINT JOSEPH

Sainte Marie et Saint Joseph,
C'est la nuit de Noël :
L'enfant vous surprenait,
Vous teniez le trésor
De la vie la plus forte,
Jésus,
Le vainqueur de la nuit.

Sainte Marie et Saint Joseph,
À l'épreuve de fuir
La frayeur d'un tyran,
Vous sauviez le trésor
De la vie la plus belle,
Jésus,
Le vainqueur de la haine.

Sainte Marie et Saint Joseph,
Au village banal,
Au pays sans renom,
Vous gardiez le trésor
De la vie la plus digne,
Jésus,
Le vainqueur du mépris.

Sainte Marie et Saint Joseph,
Quand le Fils à son heure
Eut quitté Nazareth,
Vous laissiez à l'Esprit
De souffler où il veut :
Jésus
Alla vaincre la mort.

Gloire au Père et au Fils
Et Gloire au Saint Esprit
Au cœur de notre vie,
Saint Joseph et Sainte Marie !

 

HYMNE : VEILLEURS, DITES-NOUS

Veilleurs, dites-nous
Où en est la nuit !
Veilleurs, savez-vous
Si le ciel pâlit ?
Amis, levez-vous,
Chantez aujourd’hui :

Gloire à Dieu, 
Au plus haut 
Des cieux ! 

Le Fils de Marie, 
Jésus, le Messie, 
Apporte la paix : 
Le peuple connaît 
Une immense joie 
Qui n’en finit pas : 

Gloire à Dieu, 
Au plus haut 
Des cieux ! 

Seigneur, Roi du ciel,
Seigneur, Éternel,
Père très aimant,
Père tout-puissant,
Dieu qui n’es pas loin,
Dieu qui tends la main, 

Nous te bénissons, nous te glorifions, 
Nous célébrons, nous adorons 
Ta gloire ! 

Seigneur, Jésus Christ,
Seigneur, Fils béni,
Verbe créateur,
Verbe rédempteur,
Jésus, Bien-Aimé,
Enfant, nouveau-né, 

Nous te bénissons, nous te glorifions, 
Nous célébrons, nous adorons 
Ta gloire ! 

Toi l’Emmanuel,
Chair de notre chair,
Tiens-nous en ton corps. 

Envoyé de Dieu,
Partout rejeté,
Perçois nos appels. 

Parole de Dieu,
Oracle sans voix,
Deviens notre cri. 

Lumière de Dieu
Voilée par la nuit,
Dessille nos yeux. 

Prince de la vie
Promis à la mort,
Fais taire nos peurs. 

Chargé du pouvoir,
Plus faible que tous,
Assure nos pas. 

Enfant du Très-Haut
Venu jusqu’à nous,
Retourne nos vies. 

Fils du Roi David,
Fils d’un sang pécheur,
Enlève nos torts. 

Saint Agneau de Dieu
Vainqueur de tout mal,
Prends-nous en pitié. 

Seul Agneau 
Sauveur de l’homme perdu,
Prends-nous en pitié. 

Toi, le Défenseur
Près du cœur de Dieu,
Prends-nous en pitié. 

Car tu es Seigneur, 
Le Saint, le Très-Haut, 
L’Amour, le Dieu Fort, 
Avec l’Esprit Saint 
Dans la majesté 
Du Père des Cieux ! 

Nous te bénissons, nous te glorifions,
Nous célébrons, nous adorons
Ta gloire !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu as voulu, Seigneur, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ; accorde-nous la grâce de pratiquer, comme elle, les vertus familiales et d'être unis par les liens de ton Amour, avant de nous retrouver pour l'éternité dans la Joie de ta maison.

 

Parole de Dieu : (Dt 5, 16)… (Office des Laudes).
Honore ton père et ta mère, comme te l’a commandé le Seigneur Ton Dieu, afin d’avoir longue vie et Bonheur sur la terre que te donne le Seigneur Ton Dieu.

 

Parole de Dieu : (Ph 2, 6-7)… (Office des Vêpres).
Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.
Devenu semblable aux hommes, il a été reconnu comme un homme à son comportement.

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