Eucharistie du Samedi 02 Décembre 2017 : Samedi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Eucharistie du Samedi 02 Décembre 2017 : Samedi de la 34ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).

Fête de Sainte Bibiane, Vierge et Martyre († 363).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 7,15-27… Livre de Daniel 3,82.83.84.85.86.87… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,34-36.
Commentaire du Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, Théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte bibiane

Samedi 02 Décembre 2017 : Fête de Sainte Bibiane, Vierge et Martyre († 363).
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Sainte Bibiane.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Daniel 7,15-27.
Moi, Daniel, j’avais l’esprit angoissé, car les visions que j’avais me bouleversaient.
Je m’approchai de l’un de ceux qui entouraient le Trône, et je l’interrogeai sur la vérité de tout cela. Il me répondit et me révéla l’interprétation :
”Ces bêtes énormes, au nombre de quatre, ce sont quatre rois qui surgiront de la terre.
Mais ce sont les saints du Très-Haut qui recevront la royauté et la posséderont pour toute l’éternité.”
Puis je l’interrogeai sur la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres, cette bête terriblement puissante, avec ses dents de fer et ses griffes de bronze, qui dévorait, déchiquetait et piétinait tout ce qui restait.
Je l’interrogeai sur les dix cornes de sa tête, et sur cette corne qui lui avait poussé en faisant tomber les trois autres devant elle – cette corne qui avait des yeux, et une bouche qui tenait des propos délirants – cette corne qui était plus imposante que les autres.
Je l’avais vue faire la guerre aux saints et l’emporter sur eux,
jusqu’à la venue du Vieillard qui avait prononcé le jugement en faveur des saints du Très-Haut, et le temps était arrivé où les saints avaient pris possession de la royauté.
À ces questions, il me fut répondu : “La quatrième bête, c’est un quatrième royaume sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes. Il dévorera toute la terre, la piétinera et l’écrasera.
Les dix cornes, ce sont dix rois qui surgiront de ce royaume-là. Un autre roi surgira ensuite ; il sera différent des précédents, et il renversera trois rois.
Il prononcera des paroles hostiles au Très-Haut, il persécutera les saints du Très-Haut, et il entreprendra de changer la date des fêtes et la Loi. Les saints seront livrés à son pouvoir pendant un temps, des temps, et la moitié d’un temps.
Puis le tribunal siégera, et la domination sera enlevée à ce royaume, qui sera détruit et totalement anéanti.
La royauté, la domination et la puissance de tous les royaumes de la terre, sont données au peuple des saints du Très-Haut. Sa royauté est une royauté éternelle, et tous les empires le serviront et lui obéiront.” »

 

Livre de Daniel 3,82.83.84.85.86.87.
Et vous, les enfants des hommes, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Toi, Israël, bénis le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Et vous, les prêtres, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Vous, ses serviteurs, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Les esprits et les âmes des justes, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

Les saints et les humbles de cœur, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,34-36.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »

 

Commentaire du jour.
Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, Théologien, Fondateur de l'Oratoire en Angleterre.
Sermon « Watching », PPS vol. 4, n°22

« Restez éveillés et priez en tout temps »

« Veillez ! », nous dit Jésus avec insistance... Nous n'avons pas seulement à croire, mais à veiller ; pas simplement à aimer, mais à veiller ; pas uniquement à obéir, mais à veiller.
À veiller pour quoi ? Pour ce suprême événement : la venue du Christ... Il semble bien y avoir là un appel spécial, un devoir dont l'idée ne nous serait jamais venue à l'esprit autrement.

Nous avons une idée générale de ce que veut dire croire, aimer et obéir, mais qu'est-ce donc que veiller ?...
Celui-là veille dans l'attente du Christ, qui garde l'esprit sensible, ouvert, sur le qui-vive, qui reste vif, éveillé, plein de zèle à le chercher et à l'honorer. Il désire trouver Le Christ dans tout ce qui arrive...
Et celui-là veille avec Le Christ (Mt 26,38) qui, tout en regardant l'avenir, regarde aussi le passé, contemplant ce que son Sauveur a acquis pour lui et n'oubliant pas ce que Le Christ a souffert pour lui.
Il veille avec Le Christ celui qui remémore et renouvelle en sa propre personne la Croix et à l'agonie du Christ, qui porte joyeusement la tunique que Le Christ a portée jusqu'à la Croix et qu'il a laissée après son Ascension.

Souvent dans les Épîtres, les écrivains inspirés expriment leur désir du second avènement, mais ils n'oublient jamais le premier : la Crucifixion et la Résurrection...
Ainsi Saint Paul invite les Corinthiens à attendre la venue du Seigneur Jésus-Christ (1Co 1,7-8) et ne manque pas de leur dire de « toujours porter dans notre corps la mort du Seigneur, pour que la Vie du Christ Jésus se manifeste en nous » (2Co 4,10)...
La pensée de ce qu'est Le Christ aujourd'hui ne doit pas effacer le souvenir de ce qu'il a été pour nous...
Ainsi dans la sainte Communion nous voyons en même temps la mort et la Résurrection du Christ ; nous nous souvenons de l'une, nous nous réjouissons de l'autre. Nous nous offrons nous-mêmes et recevons une Bénédiction.

Veiller, c'est donc vivre détaché de ce qui est présent, vivre dans l'invisible, vivre dans la pensée du Christ tel qu'il est venu une première fois et tel qu'il doit venir, désirer son deuxième avènement à partir de notre souvenir aimant et reconnaissant du premier.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4399.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Nous le savons bien, la Création tout entière crie sa souffrance : elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.

« Au commencement Dieu créa le Ciel et la Terre » (Gn 1, 1) : Le Seigneur crée en mettant de l’harmonie dans le tohu-bohu primordial. La création sortie des mains du Très-Haut est l’œuvre conjointe de son Verbe lumière et de son Souffle d’Amour.
Puis il y eut un autre commencement : celui de la décréation, œuvre de l’homme trompé par le serpent. L’œuvre de déconstruction conduite par l’homme est le fruit du discours mensonger du démon et du feu destructeur de la haine.
Les discours apocalyptiques que nous avons entendus tout au long des Évangiles de cette semaine, nous décrivent de manière dramatique les conséquences du péché sur les relations entre les hommes et sur le cosmos lui-même.
Il a été question de guerres, de villes piétinées, de grandes colères. Il a été question aussi de signes dans le soleil, la lune et les étoiles, du fracas de la mer et de la tempête.
Depuis que le péché est entré dans le monde, la mort rôde et fait son œuvre car « dès le commencement, le prince de ce monde, le père du mensonge a voulu la mort de l’homme » (Jn 8, 44).

Pourtant, au moment même où le serpent introduisait son venin dans l’œuvre de Dieu - au commencement de l’œuvre de déconstruction - était initié un autre « commencement », mystérieux, connu de Dieu seul.
Il s’agit du commencement de l’œuvre de Rédemption ; car « avant même la Création du monde, Dieu Le Père nous avait choisis pour que nous soyons, dans l’Amour, saints et irréprochables sous son regard.
Il nous a d’avance destinés à devenir pour lui des fils par Jésus-Christ : voilà ce qu’il a voulu dans sa bienveillance, à la louange de sa Gloire, de cette grâce dont il nous a comblés en son Fils bien-aimé, qui nous obtient par son Sang la Rédemption, le pardon de nos fautes » (Ep 1, 4-6).
Tout au long de l’histoire de l’homme pécheur, Dieu a préparé la venue de Son Fils par ses serviteurs les prophètes, puis, « lorsque les temps furent accomplis » (Ga 4, 4), « le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) ; « à tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son Nom, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12).

Cette naissance passe cependant par les douleurs d’un enfantement qui dure encore : « Nous le savons bien, la Création tout entière crie sa souffrance : elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore ; et elle n’est pas seule : nous aussi nous crions en nous-mêmes notre souffrance.
Nous avons commencé par recevoir Le Saint-Esprit, mais nous attendons la Rédemption et la délivrance de notre corps » (Rm 8, 22-23).
La nature créée est ainsi traversée par deux mouvements contradictoires : un mouvement descendant initié par le péché des origines, qui s’accélère par chacun de nos péchés personnels, et nous entraîne irrévocablement vers l’abîme ; et un mouvement ascendant suscité par l’appel de Dieu, qui culminent dans l’incarnation rédemptrice.
Le premier mouvement enferme dans la prison dorée de l’avoir, du pouvoir et de la gloire ; le second nous libère pour nous rendre capables d’adhérer à la logique de l’Amour.

Entre les deux, aucune conciliation n’est possible, car « les tendances de la chair s’opposent à l’esprit et les tendances de l’esprit s’opposent à la chair. Il y a là un affrontement qui nous empêche de faire ce que nous voudrions » (Ga 5, 17).
Devant nous s’ouvrent deux voies, le chemin large et spacieux qui conduit à la perdition par le consentement aux passions de l’âme ; et la voie escarpée qui passe par la porte étroite du renoncement à nous-mêmes et de la soumission à L’Esprit-Saint : « Je prends aujourd’hui à témoin contre toi le Ciel et la Terre : je te propose de choisir entre la vie et la mort, entre la bénédiction et la malédiction.
Choisis donc la Vie pour que vous viviez toi et ta descendance, en aimant Le Seigneur Ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à Lui. C’est là que se trouve la Vie, une longue vie sur la Terre que Le Seigneur a juré de donner à tes pères » (Dt 30, 19-20).
C’est en vue de ce discernement, dans lequel se décide notre destinée éternelle, que Jésus nous invite à nous « tenir sur nos gardes de crainte que notre cœur ne s’alourdisse dans la débauche, l’ivrognerie et les soucis de la vie ».
Le Seigneur exhortait déjà Caïn à relever la tête : « Pourquoi ce visage accablé ? Si tu agis bien tu pourras relever ton visage, mais si tu n’agis pas bien le péché est accroupi à ta porte, il est à l’affût mais tu dois le dominer » (Gn 4, 6-7).
Telle est encore la mise en garde que Le Seigneur nous adresse aujourd’hui : « Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant Le Fils de l’Homme ».

Dans le langage biblique, se tenir « debout » signifie être restauré par la grâce à l’image de Dieu (cf. Gn 1, 27), selon son dessein originel.
Seuls ceux qui, par la Foi, ont accueilli le Salut et sont devenu « participants de la nature Divine » (2 P 1, 4), peuvent « se tenir debout devant le trône de Dieu et le servir jour et nuit dans son Temple.
Celui qui est assis sur le trône habitera parmi eux, ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, la brûlure du soleil ne les accablera plus puisque l’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur pasteur pour les conduire vers les eaux de la source de Vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Ap 7, 15-17).
Ils chanteront alors, avec tous les élus, l’hymne d’allégresse de ceux qui « ont lavé leurs vêtements et les ont purifiés dans le Sang de l’Agneau » (Ap 7, 14) :

« Alléluia, Le Seigneur Notre Dieu a pris possession de sa Royauté, Lui le Tout-Puissant. Soyons dans la Joie, exultons, rendons-lui Gloire car voici les noces de l’Agneau.
Son épouse a revêtu ses parures, Dieu lui a donné un vêtement en fin tissu de lin, pur et resplendissant, qui est la sainteté des justes. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » (Ap 19, 7-9).
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_312
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

«Restez éveillés et priez en tout temps»

Aujourd'hui, dernier jour du Temps Ordinaire, Jésus nous met clairement en garde sur le sort de notre passage sur Terre.
Si nous nous obstinons à vivre absorbés par le train-train quotidien de notre vie, le dernier jour de notre existence arrivera d'une manière tellement soudaine qu'aveuglés par notre gloutonnerie nous ne reconnaîtrons pas Le Seigneur Lui-même quand Il viendra pour nous amener, (car, comme vous le savez nous ne sommes ici que de passage), dans l'intimité de son Amour infini.
Ce sera comme ce qui arrive à un enfant mal élevé: il est tellement occupé et distrait avec "ses" jouets qu'à la fin il oublie l'amour de ses parents et la compagnie de ses amis. Quand il s'en rend compte, inconsolable il pleure à cause de sa solitude inattendue.

L'antidote que nous offre Jésus est également très clair: «Restez éveillés et priez en tout temps» (Lc 21,36).
Veiller et prier. C'est le même avertissement qu'il a donné à ses disciples la nuit où Il a été trahi.
La prière a un élément prophétique formidable qui est souvent oublié dans la prédication: c'est-à-dire, de passer du simple "voir" à vraiment "regarder" le quotidien dans sa plus profonde réalité.
Comme le dit Evagrio Pontico: «La vue est le meilleur de tous les sens, et la prière est la plus divine des vertus».
Les classiques de la spiritualité appellent cela la "vision surnaturelle", regarder avec les yeux de Dieu. Ou bien, ce qui revient au même, connaître la Vérité: de Dieu, du monde, de soi-même.
Les Prophètes n'étaient pas seulement ceux qui "prédisaient ce qui allait arriver" mais ils interprétaient également le présent à sa juste valeur, portée et densité. Or, ils ont pu avec l'aide de Dieu reconduire l'histoire.

Nous déplorons souvent l'état du monde actuel -Où va-t-on? On se dit. Aujourd'hui dernier jour du Temps Ordinaire, c'est aussi un jour pour prendre des résolutions définitives. Il est peut-être temps que quelqu'un de plus soit prêt à se relever de l'ivresse du présent et se retrousser les manches pour un futur meilleur.
Est-ce que tu veux être celui-là? Alors, courage! Et que Dieu te Bénisse!

 

Hymne : Comment es-tu foyer de feu

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

 

HYMNE : NUÉE DE FEU

Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour : 

R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple. 

Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

 

Hymne : Debout ! Le Seigneur vient !

Debout ! Le Seigneur vient !
Une voix prophétique
A surgi du désert.
Un désir, une attente
Ont mûri nos esprits.
Préparons-nous !

Debout ! Le Seigneur vient !
La parole s’infiltre,
Elle ébranle nos cœurs.
Et voici le Royaume,
Il s’approche, il est là.
Réveillons-nous !

Debout ! Le Seigneur vient !
L’espérance nouvelle
Entre à flots dans nos vies.
Son mystère féconde
Un silence de foi.
Purifions-nous !

Debout ! Le Seigneur vient !
Bienheureux les convives
Au festin de l’amour.
Dieu lui-même s’invite
Et nous verse la joie.
Rassemblons-nous !

Le Seigneur vient !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Que nos lèvres, notre âme et toute notre vie proclament ta louange, Seigneur ; et puisque tout notre être est un don de ta grâce, fais que notre existence te soit consacrée.

 

Parole de Dieu : (Rm 12, 14-16a)… (Office des Laudes).
Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal. Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
Soyez bien d’accord entre vous ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est simple.

 

Parole de Dieu : (1 Th 5, 23-24)… (Office des Vêpres).
Que le Dieu de la Paix Lui-même vous sanctifie tout entiers, et qu’il garde parfaits et sans reproche votre esprit, votre âme et votre corps, pour la venue de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il est fidèle, le Dieu qui vous appelle : tout cela, il l’accomplira.

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