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Eucharistie du Dimanche 21 Avril 2024.
Eucharistie du Dimanche 21 Avril 2024 : Quatrième Dimanche de Pâques, Année B.
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
(Mais la Célébration du Quatrième Dimanche de Pâques a la préséance sur la Célébration de la Mémoire de la Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry).
Fête de Saint Conrad de Porzham, Frère Capucin († 1894).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre des Actes des Apôtres 4,8-12… Psaume 118(117),1.8-9.21-23.26.28cd.29… Première lettre de saint Jean 3,1-2… Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.
Commentaire de Basile de Séleucie (?-v. 468), Évêque.
Autre commentaire de Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND : « Mes brebis écoutent ma voix, et Moi je leur donne la Vie éternelle ».
Autre commentaire de Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 21 Avril 2024 : Fête de Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry et Docteur de l'Église (1033 (ou 1034)-1109).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Anselme d'Aoste, Archevêque de Cantorbéry.
Dimanche 21 Avril 2024 : Fête de Saint Conrad de Porzham, Frère Capucin († 1894).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Conrad de Porzham, Frère Capucin.
Les Saints du 21 Avril.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/avril/saints-saintes-et-fetes-du-jour-3.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Actes des Apôtres 4,8-12.
En ces jours-là, Pierre, rempli de l’Esprit Saint, déclara : « Chefs du peuple et anciens,
nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Psaume 118(117),1.8-9.21-23.26.28cd.29.
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s'appuyer sur le Seigneur
que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m'as exaucé :
tu es pour moi le salut.
La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d'angle :
c'est là l'œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce,
mon Dieu, je t'exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
Éternel est son amour !
Première lettre de saint Jean 3,1-2.
Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18.
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
Commentaire du jour.
Basile de Séleucie (?-v. 468), Évêque.
Homélie 26, sur le Bon Pasteur ; PG 85, 299 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 220 rev.)
Le Bon Pasteur donne sa Vie pour ses brebis
« Je suis le Bon Pasteur. Le Bon Pasteur donne sa Vie pour ses brebis. » Pilate a vu ce Pasteur ; les Juifs l'ont vu, conduit à la Croix pour son troupeau, comme le chœur des prophètes l'avait annoncé clairement bien avant la Passion : « Comme un agneau, il est conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs » (Is 53,7).
Il ne refuse pas la mort, il ne fuit pas le jugement, il ne repousse pas ceux qui le crucifient.
Il n'a pas subi la Passion : il l'a voulue pour ses brebis. « J'ai le pouvoir de déposer ma Vie, dit-il, et le pouvoir de la reprendre. »
Il détruit la souffrance par la Souffrance de sa Passion, la mort par sa mort.
Par son tombeau, il ouvre les tombeaux. Il ébranle le séjour des morts, il en fait sauter les verrous.
Les tombeaux sont scellés et la prison fermée tant que le Berger ne descend dans la mort pour y annoncer la libération à celles de ses brebis qui sont endormies (cf 1P 3,19).
On le voit au séjour des morts : il donne l'ordre d'en sortir, on le voit renouveler même là l'appel à la Vie.
« Le Bon Pasteur donne sa Vie pour ses brebis » : c'est ainsi qu'il cherche l'Amour de ses brebis.
Celui qui aime Le Christ, c'est celui qui sait entendre sa voix.
Commentaire du jour.
Saint Paul VI, Pape de 1963-1978.
Message pour la Journée de prière pour les vocations 1971 (trad. DC, t. 68, p. 405)
« Il les appelle chacune par son nom »
Quand Jésus se présentait lui-même comme le Bon Pasteur, il se rattachait à une longue tradition biblique, déjà familière à ses disciples et aux autres auditeurs.
Le Dieu d'Israël, en effet, s'était toujours manifesté comme le bon Pasteur de son peuple. Il en avait écouté la plainte, l'avait libéré de la terre d'esclavage, il avait guidé dans sa bonté le peuple sauvé par Lui dans sa rude marche au désert vers la Terre promise...
Siècle après siècle, Le Seigneur avait continué à le guider, bien plus, à le porter dans ses bras comme le pasteur porte ses agneaux.
Il l'avait aussi conduit depuis la punition de l'exil, l'appelant de nouveau et rassemblant les brebis dispersées pour les acheminer dans la terre de leurs pères.
C'est pour ces motifs que nos pères dans la Foi se tournaient filialement vers Dieu, l'appelant leur Pasteur : « Le Seigneur est mon Berger, je ne manque de rien ; sur des prés d'herbe fraîche il me fait reposer, vers les eaux du repos il me mène, il y refait mon âme ; il me guide par le juste chemin » (Ps 22).
Ils savaient que Le Seigneur est un Pasteur bon, patient, parfois sévère, mais toujours Miséricordieux envers son peuple et aussi envers tous les hommes...
Lorsque, dans la plénitude des temps, Jésus vint, il trouva son peuple « comme un troupeau sans pasteur » (Mc 6,34) et il en éprouva une peine profonde.
En lui s'accomplissaient les prophéties et s'achevait l'attente. Avec les paroles mêmes de la tradition biblique, Jésus s'est présenté comme le Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle chacune par son nom, et donne sa vie pour elles.
Et ainsi, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16).
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
« Mes brebis écoutent ma voix, et Moi je leur donne la Vie éternelle »
Moi, je suis le bon Pasteur. Et je connais mes brebis (c'est-à-dire je les aime), et mes brebis me connaissent. C'est comme s'il disait clairement : Ceux qui m'aiment m'obéissent, car celui qui n'aime pas la Vérité, maintenant même ne la connaît pas du tout.
Puisque vous avez entendu, frères très chers, le péril qui nous menace, nous les pasteurs, évaluez, grâce aux paroles du Seigneur, le péril qui est le vôtre.
Voyez si vous êtes ses brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la Lumière de la Vérité.
Je parle de percevoir, non par la Foi, mais par l'Amour. Je parle de percevoir, non par la croyance, mais par l'action.
Car Saint Jean, qui parle dans notre Évangile, atteste cela lorsqu'il dit ailleurs : Celui qui prétend connaître Dieu, et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur.
C'est pourquoi, dans notre passage, Le Seigneur ajoute aussitôt : Comme Le Père me connaît, moi je connais Le Père, et je donne ma vie pour mes brebis.
C'est comme s'il disait clairement : Ce qui prouve que je connais Le Père et que je suis connu de Lui, c'est que je donne ma vie pour mes brebis : c'est-à-dire : je montre combien j'aime le Père par l'Amour qui me fait mourir pour mes brebis. ~
Au sujet des brebis, il dit encore : Mes brebis entendent ma voix, et Moi je les connais, elles me suivent, et je leur donne la Vie éternelle.
Et un peu plus haut il avait dit à leur sujet : Si quelqu'un entre en passant par Moi, il sera sauvé il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage.
Il entrera pour avoir la Foi ; il sortira en passant de la Foi à la vision, de la croyance à la Contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.
Les brebis du bon Pasteur trouvent donc un pâturage parce que tout homme qui le suit avec un cœur simple est nourri dans la pâture des prairies intérieures.
Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les Joies éternelles d'un Paradis toujours vert ? Car le pâturage des élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu'on le regarde sans interruption, l'âme se rassasie sans fin de l'aliment de Vie.
Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre Joie au cœur de la fête célébrée par tant de nos concitoyens.
Que leur allégresse nous y invite. ~ Réchauffons nos cœurs, mes frères, que notre Foi se ranime envers ce qu'elle croit, que nos désirs s'enflamment pour les biens Célestes : c'est déjà partir à leur rencontre que de les aimer.
Aucun obstacle ne doit nous enlever la Joie de la Solennité intérieure, car si l'on désire se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté ne peut changer ce désir.
Aucune prospérité flatteuse ne doit nous en détourner ; il est fou, le voyageur qui, apercevant sur sa route de gracieuses prairies, oublie le but de son voyage.
Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/4eme-Dimanche-de-Paque-A.html
Frère Antoine-Marie Leduc, o.c.d. (Carmel).
Jésus, le Bon Pasteur.
Dimanche de Prière pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses.
Nous ne ferons jamais suffisamment entendre aux hommes cette affirmation de la Volonté de Dieu : leur donner la Vie, et la leur donner en abondance.
Nous-mêmes, nous ne l’entendrons jamais assez pour nous convaincre de la grande Bonté de Dieu Notre Père.
Dans ce passage de l’Évangile de Jean, le disciple bien aimé nous partage ce qu’il a découvert du désir profond du Christ qui justifie l’Incarnation du Verbe : « Je suis venu pour que les hommes aient la Vie et qu’ils l’aient en abondance. »
Ce désir de Dieu motive la Création du monde, et la Rédemption apportée par Le Christ. Dès la première alliance, Le Seigneur implorait Israël de préférer la Vie : « Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le Ciel et la Terre : je te propose la Vie ou la mort, la Bénédiction ou la Malédiction.
Choisis donc la Vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant Le Seigneur Ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à Lui ; car là est ta Vie. » (Dt 30, 19-20)
Le désir profond de Dieu de donner la Vie en abondance s’est concrétiser dans l’histoire des hommes par l’incarnation du Fils.
Le désir de la Vie, et d’une vie riche et pleine, habite aussi naturellement le cœur de l’homme. Quelles que soient les cultures, les époques et les lieux, l’homme veut vivre, et vivre à 100% de ses capacités.
Toutes les quêtes humaines, quelles que soient les formes qu’elles prennent, même si elles peuvent paraître aberrantes, révèlent que l’homme aspire normalement au bonheur qu’est la Vie en plénitude.
Les attitudes autodestructrices qui mènent à la mort n’expriment pas un rejet de la Vie, mais un rejet des conditions particulières de vie qui sont vécues comme oppressantes, aliénantes. Pour guérir des attitudes mortifères, il faudra libérer les forces de vie qui sont enfermées.
Pour le Chrétien, un constat s’impose donc : deux désirs immenses habitent le monde, celui de Dieu et celui de l’homme.
Celui de Dieu de donner la Vie en abondance, celui de l’homme de vivre en plénitude. Mais tel un mauvais récepteur, l’homme ne sait pas se tourner spontanément vers Celui qui pourrait satisfaire véritablement son désir.
Les deux désirs ont bien du mal à se rencontrer. Le monde et notre cœur sont marqués par le mal, l’injustice, l’incompréhension mutuelle.
Aujourd’hui comme hier, les hommes sont traversés par des sentiments de violence, nous sommes comme perdus dans notre quête de la vie véritable.
C’est un véritable combat contre nous-mêmes que nous devons mener pour choisir la Vie, pour apprendre à aimer en acte et en Vérité.
Dans cette quête de la Vie, nous pouvons nous sentir seul et impuissant, abandonné à nos seules intuitions et à nos seules forces.
Nous cherchons un chemin de bonheur qui finit par nous paraître impossible aux vues des difficultés récurrentes et insurmontables.
Si l’histoire humaine se limitait au désir insatiable de vie et à l’impossible satisfaction, nous tomberions dans la folie ou le désespoir.
Sans une lumière extérieure, sans une aide secourable, comment pourrions-nous réaliser seuls l’objectif du Bonheur ?
Comme il est écrit dans le psaume : « Jusqu’au rocher trop loin de moi, Tu me conduiras » (Ps 61, 3)
Celui qui est la Vie est venu à notre rencontre en Jésus-Christ, c’est en nous ouvrant à L’Esprit-Saint, sans réserve, que nous comblerons les désirs de notre cœur.
La Résurrection de Jésus témoigne de la victoire de la plénitude de la Vie, donnée par Dieu, sur toutes les forces de la mort.
Pour produire la véritable révolution, le grand soir qui apportera aux hommes le Bonheur qu’ils attendent, il nous faut faire se rencontrer les deux désirs immenses, de l’homme et de Dieu.
Vouloir devenir Prêtre ou Religieux, c’est vouloir travailler et offrir sa Vie pour ce rapprochement de l’homme et de Dieu.
Ce rapprochement opéré historiquement et définitivement dans la personne du Christ, nous avons à le réaliser pour chacun de nous.
Pour cela, des hommes et des femmes choisissent de collaborer à l’œuvre actuelle de L’Esprit-Saint dans le Sacerdoce ou la Vie Religieuse.
Les Prêtres, particulièrement, sont appelés à devenir des transmetteurs de la Vie de Dieu. Passionnés par la Vie des hommes, et par la Vie de Dieu, ils œuvrent à la rencontre des deux désirs.
Par l’annonce de la Parole de Dieu, ils ouvrent pour les hommes le véritable chemin de la Vie. Par la Célébration des Sacrements, les Prêtres transmettent la Grâce Divine qui est la Vie même que Dieu verse en nos cœurs.
Par la prière, l’étude et l’accompagnement des hommes dans leur vie réelle, ils rejoignent ces hommes dans leur quête actuelle d’une vie meilleure.
La rencontre de Dieu et de l’homme pour développer une Vie en plénitude est possible. Nos Communautés Chrétiennes doivent permettre à chacun de comprendre et de construire sa Vie comme une réponse à l’appel et au don de Dieu pour une Vie véritable.
Cela ne sera possible que si parmi nous se lèvent des transmetteurs de la Vie de Dieu, c’est-à-dire des Prêtres et des Religieux voués entièrement à cette tâche.
Le Prêtre, comme berger, comme enseignant et comme sanctificateur, œuvre à orienter le cœur des hommes vers la Source de la Vie pour recevoir les dons de Dieu.
Appeler à devenir Prêtre, c’est vouloir engager sa Vie au service du bien véritable des hommes, c’est vouloir mettre en relation et faire se rencontrer le désir de l’homme de recevoir la Vie et le désir de Dieu de la donner.
Être serviteur et témoins de l’œuvre de Dieu dans le cœur de l’homme, c’est une œuvre magnifique et passionnante.
Il est vrai que toute vie comporte des difficultés, et il ne faut pas cacher la réalité comme un sergent recruteur le ferait.
Cependant, la noblesse de la Vocation Sacerdotale, la grandeur de sa tâche, et l’impérieuse nécessité de transmettre la Vie de Dieu aux hommes, devraient faire que nous présentions aux jeunes la figure du Prêtre et du Religieux comme la plus exaltante des Vocations.
Passionné de Dieu et des hommes, il œuvre à la réussite de l’humanité.
Pour un cœur généreux et fervent, devenir Prêtre ou Religieux est une formidable aventure humaine et spirituelle. Tout aussi exaltant que l’aventure spatiale, est l’aventure spirituelle, tout aussi important que le soin des corps, celui des âmes, tout aussi nécessaire que de nourrir les affamés, est de donner le Pain de Vie.
Prier pour les Vocations Sacerdotales et Religieuses, c’est demander des transmetteurs de la Vie de Dieu pour le bien des hommes.
Fr. Antoine-Marie Leduc, o.c.d.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/III_28
+ Abbé Josep VALL i Mundó (Barcelona, Espagne).
«Je suis le Bon Pasteur»
Aujourd'hui Jésus nous dit: «Je suis le Bon Pasteur» (Jn 10:11). Saint Thomas d'Aquin écrit à ce propos: «Il est évident que le titre de “Bon Pasteur” convient au Christ, puisque de la même façon que le pasteur mène son troupeau au pâturage, Le Christ nourrit ses ouailles d'une nourriture spirituelle: son propre Corps et son propre Sang».
Tout a commencé avec l'Incarnation, et Jésus fit tout le nécessaire durant sa vie, en la parachevant par sa mort Rédemptrice et sa Résurrection.
Une fois ressuscité, Il confia son troupeau à Pierre, aux Apôtres et à l'Église, jusqu'à la fin des temps.
À travers nos pasteurs, Le Christ nous donne sa Parole, partage sa grâce dans les Sacrements et conduit son troupeau vers le Royaume:
C'est Lui qui se donne à nous comme nourriture dans le Sacrement de l'Eucharistie, transmet la Parole de Dieu et son Magistère et guide son Peuple avec sollicitude.
Jésus a choisi pour son Église des pasteurs selon son Cœur, c'est à dire, des hommes qui, en prenant sa place par le Sacrement de l'Ordre, donnent leur Vie pour leur brebis, avec charité pastorale, dans un humble esprit de service, avec clémence, patience et courage.
Saint Augustin évoquait souvent cette exigeante responsabilité du Pasteur: «Cet honneur de Pasteur me préoccupe.
Ce que je suis pour vous me terrifie, mais ce que je suis avec vous me console: car pour vous je suis Évêque, avec vous, je suis Chrétien».
Un Chrétien seconde ces pasteurs, prie pour eux, les aime et leur obéit. Nous aussi, nous sommes les pasteurs de nos frères en contribuant à leur enrichissement par la réception de la grâce et de la doctrine, en partageant leurs préoccupations et leurs joies, en les aidant de tout notre cœur.
Nous nous dévouons à tous ceux qui nous entourent et que nous aimons dans notre milieu familial, social et professionnel au point de donner notre Vie pour tous avec le même esprit que Le Christ.
«Ainsi, Le Fils de l'Homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa Vie en rançon pour la multitude» (Mt 20:28).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-04-21/moi-je-suis-le-bon-berger
HYMNE : JOUR DE RÉSURRECTION
Jour de Résurrection
Jour de Résurrection !
Peuples, rayonnons de joie !
C'est la Pâque, la Pâque du Seigneur !
Le Christ Dieu nous conduit
de la mort à la vie,
de la terre aux cieux,
et nous chantons sa victoire :
R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !
Que le ciel se réjouisse,
que la terre soit en fête,
que soit dans l'allégresse
le monde visible et invisible,
car le Christ est ressuscité,
lui, la joie éternelle :
La destruction de la mort, célébrons la,
et la ruine de l'enfer.
Louons l'auteur
d'une vie neuve et immortelle,
le Dieu unique de nos pères,
le Béni, le Glorieux :
Ô Pâque grande et toute sainte, ô Christ,
Ô Sagesse, ô Verbe de Dieu, ô Force,
fais que nous te soyons unis
en parfaite vérité,
au jour sans fin de ton Royaume :
Une Pâque sacrée nous est apparue :
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique,
Pâque très pure, Pâque du Christ, notre Sauveur,
Pâque immaculée, Pâque grandiose,
Pâque des croyants,
Pâque qui sanctifie les fidèles,
Pâque qui ouvre le Paradis :
Voici le jour de la Résurrection !
En cette solennité, rayonnons de joie.
Embrassons-nous les uns les autres.
À ceux même qui nous haïssent, disons : Frères !
Pardonnons tout à cause de la Résurrection
et chantons :
R/Christ est ressuscité d'entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !
HYMNE : LUMIÈRE ENFOUIE SOUS LE BOISSEAU,
Lumière enfouie
Lumière enfouie sous le boisseau,
Le prince de l'ombre m'épuise !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de feu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous conduire au jour,
Mon Jour qui lève aux cieux nouveaux,
Par le jardin où j'agonise.
Parole atteinte par les eaux,
L'angoisse me force au silence !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vainqueur, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous parler de paix,
Ma Paix qui règne aux cieux nouveaux,
Puisque la croix me fait violence.
Victime offerte à mes bourreaux,
Mon corps n'est plus rien que blessure !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau de Dieu, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous combler de joie,
Ma Joie qui s'ouvre aux cieux nouveaux,
Puisqu'au calvaire on me torture.
Semence enfouie dans le tombeau,
La mort m'a couché sous la pierre !
Vous n'aurez plus besoin de lune ou de soleil,
Agneau vivant, je suis votre flambeau ;
Moi seul peux vous donner la vie,
Ma Vie qui fait les cieux nouveaux,
Dans la cité de notre Père.
HYMNE : J’AI VU L’EAU VIVE
J’ai vu l’eau vive
jaillissant du cœur du Christ, alléluia !
Tous ceux que lave cette eau
seront sauvés et chanteront : alléluia !
J’ai vu la source
devenir un fleuve immense, alléluia !
Les fils de Dieu rassemblés
chantaient leur joie d’être sauvés, alléluia !
J’ai vu le Temple
désormais s’ouvrir à tous, alléluia !
Le Christ revient victorieux,
montrant la plaie de son côté, alléluia !
J’ai vu le Verbe
nous donner la paix de Dieu, alléluia !
Tous ceux qui croient en son nom
seront sauvés et chanteront : alléluia !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, guide-nous jusqu’au Bonheur du Ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Ac 10, 40-43)… (Office des Laudes).
Voici que Dieu a ressuscité Jésus le troisième jour. Il lui a donné de se montrer non pas à tout le peuple, mais seulement aux témoins que Dieu avait choisis d’avance, à nous qui avons mangé et bu avec Lui après sa Résurrection d’entre les morts.
Il nous a chargés d’annoncer au peuple et de témoigner que Dieu l’a choisi comme Juge des vivants et des morts.
C’est à Lui que tous les prophètes rendent ce témoignage : Tout homme qui croit en Lui reçoit par Lui le Pardon de ses péchés.
Parole de Dieu : (He 10, 12-14)… (Office des Vêpres).
Jésus-Christ, après avoir offert pour les péchés un unique Sacrifice, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu.
Il attend désormais que ses ennemis soient mis sous ses pieds.
Par son Sacrifice unique, il a mené pour toujours à leur perfection ceux qui reçoivent de Lui la sainteté.
Date de dernière mise à jour : 21/04/2024
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