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Eucharistie du Vendredi 16 Août 2024.
Eucharistie du Vendredi 16 Août 2024 : Vendredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Étienne de Hongrie, 1er roi apostolique de Hongrie, Fondateur et Patron du royaume de Hongrie (✝ 1038).
Fête de Saint Roch, Pèlerin (✝ 1380).
Fête de Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé (1915-2005).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 16,1-15.60.63... Livre d'Isaïe 12,2.4bcde-5a.5bc-6... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,3-12.
Commentaire du Missel romain.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, Etats-Unis).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 16 Août 2024 : Fête de Saint Étienne de Hongrie, 1er roi apostolique de Hongrie, Fondateur et Patron du royaume de Hongrie (✝ 1038).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Étienne de Hongrie, 1er roi apostolique de Hongrie.
Vendredi 16 Août 2024 : Fête de Saint Roch, Pèlerin (✝ 1380).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Roch, Pèlerin.
Vendredi 16 Août 2024 : Fête de Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé (1915-2005).
Frère Roger n’est ni Béatifié, ni Canonisé et il n’est donc pas au Calendrier Liturgique, mais je le mets ici car il a marqué toute une génération (dont je fais partie) et sa vie vaut d’être soulignée.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Frère Roger Schutz, Fondateur de la Communauté de Taizé.
Les Saints du 16 Août.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-17.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 16,1-15.60.63.
La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations.
Tu diras : Ainsi parle le Seigneur Dieu à Jérusalem : Par tes origines et ta naissance, tu es du pays de Canaan. Ton père était un Amorite, et ta mère, une Hittite.
À ta naissance, le jour où tu es née, on ne t’a pas coupé le cordon, on ne t’a pas plongée dans l’eau pour te nettoyer, on ne t’a pas frottée de sel, ni enveloppée de langes.
Aucun regard de pitié pour toi, personne pour te donner le moindre de ces soins, par compassion. On t’a jetée en plein champ, avec dégoût, le jour de ta naissance.
Je suis passé près de toi, et je t’ai vue te débattre dans ton sang. Quand tu étais dans ton sang, je t’ai dit : “Je veux que tu vives !”
Je t’ai fait croître comme l’herbe des champs. Tu as poussé, tu as grandi, tu es devenue femme, ta poitrine s’est formée, ta chevelure s’est développée. Mais tu étais complètement nue.
Je suis passé près de toi, et je t’ai vue : tu avais atteint l’âge des amours. J’étendis sur toi le pan de mon manteau et je couvris ta nudité. Je me suis engagé envers toi par serment, je suis entré en alliance avec toi – oracle du Seigneur Dieu – et tu as été à moi.
Je t’ai plongée dans l’eau, je t’ai nettoyée de ton sang, je t’ai parfumée avec de l’huile.
Je t’ai revêtue d’habits chamarrés, je t’ai chaussée de souliers en cuir fin, je t’ai donné une ceinture de lin précieux, je t’ai couverte de soie.
Je t’ai parée de joyaux : des bracelets à tes poignets, un collier à ton cou,
un anneau à ton nez, des boucles à tes oreilles, et sur ta tête un diadème magnifique.
Tu étais parée d’or et d’argent, vêtue de lin précieux, de soie et d’étoffes chamarrées. La fleur de farine, le miel et l’huile étaient ta nourriture. Tu devins de plus en plus belle et digne de la royauté.
Ta renommée se répandit parmi les nations, à cause de ta beauté, car elle était parfaite, grâce à ma splendeur dont je t’avais revêtue – oracle du Seigneur Dieu.
Mais tu t’es fiée à ta beauté, tu t’es prostituée en usant de ta renommée, tu as prodigué tes faveurs à tout passant : tu as été à n’importe qui.
Cependant, moi, je me ressouviendrai de mon alliance, celle que j’ai conclue avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai pour toi une alliance éternelle.
Ainsi tu te souviendras, tu seras couverte de honte. Dans ton déshonneur, tu n’oseras pas ouvrir la bouche quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait – oracle du Seigneur Dieu. »
Livre d'Isaïe 12,2.4bcde-5a.5bc-6.
Voici le Dieu qui me sauve :
j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! »
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur !
Il montre sa magnificence,
et toute la terre le sait.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi,
le Saint d’Israël !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,3-12.
En ce temps-là, des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »
Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,
et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »
Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.
Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »
Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »
Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »
Commentaire du jour.
Le Missel romain.
Rituel de la Messe du Mariage : Bénédiction des époux, n°4
« Tous deux ne feront plus qu'un »
Frères, demandons à Dieu de Bénir ces nouveaux époux qui vont recevoir ensemble le Corps et le Sang de Jésus Christ.
Seigneur Notre Dieu, tu as appelé par leur nom N. et N., pour qu'en se donnant l'un à l'autre ils deviennent une seule chair et un seul esprit ; donne-leur le Corps de Ton Fils par qui se réalisera leur unité.
Tu es la source de leur Amour et tu as mis en eux le désir de Bonheur qui les anime ; donne-leur le Sang de Ton Fils qui sanctifiera leur Amour et leur Joie.
En recevant le Pain de Vie et la Coupe de Bénédiction, qu'ils apprennent à donner leur vie pour les autres ; qu'ils élèvent dans la fidélité à l'Évangile les enfants qui naîtront de leur Amour ; qu'ils recherchent avant toutes choses le Royaume de Dieu et sa Justice ; qu'ils soient utiles au monde où ils vivront ; qu'ils se montrent accueillants aux plus pauvres ; qu'ils puissent toujours te rendre grâce, et viennent souvent renouveler leur alliance en communiant ensemble au Corps ressuscité de Jésus Christ.
C'est par Lui que nous te prions : puisqu'il a sanctifié les noces de Cana, et purifié son Èglise en se livrant pour elle, nous savons qu'il intercède auprès de Toi pour nos amis N. et N., aujourd'hui, demain et tous les jours de leur vie, jusque dans l'éternité.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas !
Les pharisiens « s’approchent de Jésus » - ce qui correspond à la démarche du disciple - mais leur intention n’est pas bienveillante : ils interpellent le Seigneur « pour le mettre à l’épreuve ». Ils se posent en quelque sorte comme des examinateurs qui font passer un examen à ce fils de charpentier qui prétend jouer au Rabbi, et qui par le fait même, usurpe leur droit à instruire les foules.
La question posée est piégée : elle faisait l’objet d’un débat d’école qui demeurait irrésolu. Les pharisiens veulent contraindre Jésus à se situer soit dans le camp des rigoristes, soit dans celui des libéraux, afin de lui faire perdre audience auprès de ceux qu’il aura désavoués en se prononçant pour l’opinion du camp adverse.
Mais Notre-Seigneur ne se laisse pas enfermer dans le contexte étroit des discussions humaines et des interprétations d’écoles : il remonte à la source et renvoie ses interlocuteurs vers la Parole de Dieu ; plus précisément : vers le projet initial de Dieu sur l’homme et la femme, tel que le décrit le livre de la Genèse.
Ce faisant, Jésus remonte en amont de la rupture instaurée par le péché des origines : rupture de la relation de l’homme avec Dieu, rupture de la relation de l’homme avec la femme.
Le serpent n’a pas seulement trompé l’homme sur les intentions de Dieu à son égard ; il l’a aussi induit en erreur en ce qui concerne la finalité des relations humaines, en particulier avec l’autre sexe.
Notre-Seigneur s’insurge contre le mensonge qui consiste à objectiver l’autre et à le réduire à un moyen dans une quête insatiable de jouissance.
La finalité de la différence sexuelle est d’offrir aux époux un chemin vers la communion dans l’Amour par le don mutuel : « L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un ».
Comme le don est par nature irrévocable, « ils ne sont plus deux, mais un seul », à l’image du Père et du Fils qui ne sont qu’Un dans L’Esprit-Saint.
Tel est dès l’origine, le dessein de Dieu sur l’homme et la femme ; or « les dons de Dieu et son appel sont sans repentance » (Rm 11, 29) ; donc : « ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Les contradicteurs de Jésus ne s’avouent pas pour autant vaincus. Ils suivent Notre-Seigneur sur le terrain des Écritures et opposent la législation de Moïse au récit fondateur de la Genèse. Ce qui donne à Jésus l’occasion de leur expliquer l’articulation des différentes étapes de la Révélation : la Loi est « comme un surveillant qui nous mène jusqu’au Christ » (Ga 3, 24).
Avant d’être justifiés par la Foi, « nous étions en effet des prisonniers, enfermés sous la domination du péché et de la Loi de Moïse, en attendant l’heure où la Foi serait révélée » (Ga 3, 23).
La « sklerokardia » dont parle Jésus - la sclérose du cœur - est une image particulièrement parlante du péché : si le « cœur de chair » est le cœur vivant de la Vie de Dieu Lui-même, le « cœur de pierre », lui, représente le cœur fermé à la grâce, enténébré par le péché, spirituellement mort.
Cette déchéance n’est cependant pas définitive ; par son prophète, Le Seigneur avait promis qu’il nous donnerait un « cœur nouveau, et mettrait en nous un « esprit nouveau » : « J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit : alors vous suivrez mes lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles » (Ez 36, 27).
Lorsque Jésus revient aux exigences du récit de la Genèse, il signifie à ses interlocuteurs que le temps de la grâce est advenu.
Car si « d’après les Écritures, tout a été enfermé sous la domination du péché, c’est afin que la promesse de Dieu se réalise pour les croyants par la Foi en Jésus-Christ » (Ga 3, 22).
Cette promesse s’est accomplie pour nous lorsque nous avons reçu « grâce à la Foi, L’Esprit promis par Dieu » (Ga 3, 14), « L’Esprit de Son Fils qui est dans nos cœurs, et qui crie vers Le Père en l’appelant "Abba" » (Ga 4, 6), attestant ainsi que nous sommes des fils.
« Ainsi nous ne sommes plus esclaves du péché, mais fils, et comme fils, nous sommes héritiers par la Grâce de Dieu » (Ga 4, 7).
« Père très Saint, donne-nous de nous souvenir que "le Baptême nous a unis au Christ » ; bien plus : « nous avons revêtu Le Christ" (Ga 3, 27).
Ne permets pas que nous oubliions qu’ "en Jésus-Christ, nous sommes tous tes fils par la Foi". Nous ne vivons plus sous le joug d’une Loi qui nous accuse ; nous n’avons plus à chercher des compromissions en raison de la dureté de nos cœurs de pierre : nous avons été purifiés par l’eau jaillie du côté du Christ, et vivifiés par son Sang précieux ; L’Esprit de sainteté repose sur nous, nous donnant la force de vivre à nouveau dans l’Amour, comme tu nous le commandes depuis les origines.
Oui, tu nous as "pardonné tout ce que nous avons fait", et rétablis dans "ton Alliance éternelle" (1ère lect.).
Aussi nous voulons te rendre grâce et avec le prophète Isaïe, nous te chantons : "Voici Le Dieu qui nous sauve : j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c’est Le Seigneur ; il est pour moi le Salut" (Ct) ».
Père Joseph-Marie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_176
Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, États-Unis).
«Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas!»
Aujourd'hui, Jésus répond aux questions de ses contemporains relativement au sens véridique du mariage, soulignant l’indissolubilité de celui-ci.
Sa réponse, par ailleurs, fournit une base adéquate sur laquelle les Chrétiens peuvent s'appuyer afin de répondre à ceux dont les cœurs entêtés ont justifié l'implication de la définition du mariage aux couples homosexuels.
En reportant le mariage au plan originel de Dieu, Jésus souligne quatre aspects pertinents pour lesquels seulement peuvent être unis par le mariage un homme et une femme:
1) «Au commencement, le Créateur les fit homme et femme» (Mt 19,4). Jésus nous enseigne que, dans le plan divin, la masculinité et la féminité ont un sens important. L'ignorer équivaut à ignorer ce que nous sommes.
2) «Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme» (Mt 19,5). Le plan de Dieu n'est pas que l'homme abandonne ses parents pour aller avec qui bon lui semble, mais bien avec une épouse.
3) «A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul» (Mt 19,5). Cette union corporelle va au-delà de la courte union physique qui a lieu durant l'acte conjugal. Il fait allusion à l'union véridique qui arrive lorsqu'un homme et une femme, à travers de son Amour, conçoivent une nouvelle vie qui est le mariage perpétuel ou union de leur corps.
Il est évident qu'un homme avec un autre homme, ou qu'une femme avec une autre femme, ne peut pas se considérer un corps unique de cette façon.
4) «Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas» (Mt 19,6). Dieu Lui-même a uni au mariage l'homme et la femme, et dans la mesure où nous tenterons de séparer ce qu'il a uni, nous le ferons de notre propre chef et au coût de la société.
Dans sa catéchèse sur la Genèse, le Pape Jean-Paul II dit: «Dans sa réponse aux pharisiens, Jésus-Christ présente à ses interlocuteurs la vision totale de l'homme, sans laquelle il n'est pas possible d'offrir une réponse adéquate aux questions reliées au mariage».
Chacun de nous est appelé à être “écho” de cette Parole de Dieu lorsque le moment s'y prête.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-08-16/le-createur-les-fit-homme-et-femme
HYMNE : DIEU CACHÉ
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
HYMNE : PUISQU’IL EST AVEC NOUS
Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !
Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !
Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !
Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !
HYMNE : LE SOIR PEUT REVENIR
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.
Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin.
Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.
Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ?
Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau !
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Étienne de Hongrie.
Seigneur, ton Église avait en Saint Étienne de Hongrie un propagateur de l’Évangile, quand il était roi sur la Terre ; permets qu’elle trouve en lui un défenseur, maintenant qu’il est dans la Gloire de Ciel.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Père très Saint, tu as voulu que Ton propre Fils soit la rançon de notre salut ; accorde-nous de vivre avec Lui si bien que notre communion à ses Souffrances nous fasse ressentir les effets de sa Résurrection.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour es siècles des siècles.
Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)... (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes.
Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)… (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.
Date de dernière mise à jour : 16/08/2024
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