Eucharistie du Mercredi 14 Août 2024 : Mercredi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 Août 1480).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 9,1-7.10,18-22… Psaume 113(112),1-2.3-4.5-6… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
Commentaire de Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 14 Août 2024 : Fête de Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre, Frère Mineur, apôtre de l'Immaculée Conception, il fonde la Milice de l'Immaculée, Martyr (1894-1941).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Maximilien-Marie Kolbe.
Mercredi 14 Août 2024 : Fête des 800 Saints Martyrs d'Otrante († 14 août 1480).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Les 800 Saints Martyrs d'Otrante.
Les Saints du 14 Août.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/aout/liste-des-saints-et-bienheureux-fetes-par-l-eglise-catholique-le-14-aout-n-y-sont-pas-encore-ceux-beatifies-ou-canonises-recemment.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 9,1-7.10,18-22.
J’entendis le Seigneur Dieu me crier d’une voix forte : « Ils sont tout proches, les châtiments de Jérusalem, et chacun tient à la main son arme de mort. »
Alors six hommes s’avancèrent, venant de la porte supérieure, celle qui est du côté nord. Chacun tenait à la main son arme de destruction. Au milieu d’eux, un homme, vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire de scribe. Ils s’avancèrent, et s’arrêtèrent près de l’autel de bronze.
La gloire du Dieu d’Israël s’éleva au-dessus des Kéroubim où elle reposait, et se dirigea vers le seuil de la Maison du Seigneur. Alors le Seigneur appela l’homme vêtu de lin, portant à la ceinture une écritoire de scribe.
Il lui dit : « Passe à travers la ville, à travers Jérusalem, et marque d’une croix au front ceux qui gémissent et qui se lamentent sur toutes les abominations qu’on y commet. »
Puis j’entendis le Seigneur dire aux autres : « Passez derrière lui à travers la ville, et frappez. N’ayez pas un regard de pitié, n’épargnez personne :
vieillards et jeunes gens, jeunes filles, enfants, femmes, tuez-les, exterminez-les. Mais tous ceux qui sont marqués au front, ne les touchez pas. Commencez l’extermination par mon sanctuaire. » Ils commencèrent donc par les vieillards qui adoraient les idoles à l’entrée de la Maison du Seigneur.
Le Seigneur ajouta : « Rendez impure cette Maison, emplissez les cours de cadavres, puis sortez ! » Ils sortirent donc et frappèrent à travers la ville.
La gloire du Seigneur quitta le seuil de la Maison et s’arrêta au-dessus des Kéroubim.
Ceux-ci déployèrent leurs ailes ; je les vis partir en s’élevant de terre, et les roues avec eux. Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la porte orientale de la Maison du Seigneur ; la gloire du Dieu d’Israël était au-dessus d’eux.
C’étaient les Vivants que j’avais vus au-dessous du Dieu d’Israël, près du fleuve Kebar, et je reconnus que c’étaient des Kéroubim.
Chacun avait quatre faces et quatre ailes, et une forme de mains humaines sous ses ailes.
Leurs faces étaient semblables aux faces que j’avais vues près du fleuve Kebar ; tel était leur aspect. Chacun allait droit devant lui.
Psaume 113(112),1-2.3-4.5-6.
Louez, serviteurs du Seigneur,
louez le nom du Seigneur !
Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !
Du levant au couchant du soleil,
loué soit le nom du Seigneur !
Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.
Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.
Il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,15-20.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à l’assemblée de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux. »
Commentaire du jour.
Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
Sermon au peuple, n°59 (Sermons traduits et présentés par A. Blaise; Coll. Les écrits des saints; Éd. Soleil Levant 1962, rev. ).
« Tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel »
Pour notre bien et notre salut, toutes les Saintes Écritures nous avertissent que nous avons à confesser nos péchés, sans cesse et avec humilité, non seulement devant Dieu, mais aussi devant un homme saint et craignant Dieu.
C'est ainsi que L'Esprit-Saint nous recommande par la voix de l'apôtre Jacques : « Confessez-vous vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, de manière à être sauvés » (5,16) (...), et le psalmiste dit : « Je confesserai au Seigneur mes injustices ; et toi tu as absous l'impiété de mon cœur » (31,5).
Nous sommes toujours blessés par nos péchés ; de la même façon, nous devons toujours avoir recours aux médicaments de la confession.
En effet, si Dieu veut que nous confessions nos péchés, ce n'est pas que lui-même ne pourrait pas les connaître, mais c'est parce que le diable souhaite trouver de quoi nous accuser devant le tribunal du Juge éternel ; c'est pourquoi il voudrait que nous pensions plutôt à les excuser qu'à les accuser.
Notre Dieu, au contraire, parce qu'il est bon et miséricordieux, veut que nous les confessions en ce monde pour que nous ne soyons pas confondus à leur sujet dans l'autre.
Si donc nous les confessons, lui, il se montre clément ; si nous les avouons, il pardonne. (...) Et nous, frères, nous sommes vraiment vos médecins spirituels ; nous cherchons avec sollicitude à guérir vos âmes.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_174
Abbé Pedro-José YNARAJA i Díaz (El Montanyà, Barcelona, Espagne).
«Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute (…).Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux»
Aujourd'hui, dans ce bref passage de l'Évangile, Le Seigneur nous enseigne trois importantes manières d'agir, souvent méconnues.
Compréhension et avertissement de l'ami ou du collègue. Lui faire voir, dans l'intimité («seul à seul»), avec clarté («montre-lui sa faute»), son erreur pour qu'il rectifie le cours de sa vie. Si cette démarche n'a pas abouti, demander l'aide d'un ami. Et si, même ainsi, l'on n'obtient pas sa conversion et que son péché est source de scandale, ne pas hésiter à le dénoncer publiquement : lettre au directeur d'un journal, manifestation, écriteau.
Cette façon d'agir prend, pour qui l'exerce, la forme d'un devoir ; elle est souvent coûteuse et difficile.
Il est plus facile de choisir ce que nous appelons faussement la “charité chrétienne”, qui n'est au fond que pure échappatoire, commodité, lâcheté, fausse tolérance. «La même peine est réservée à ceux qui font le mal et à ceux qui y consentent» (saint Bernard).
Tout chrétien a le droit de solliciter des Prêtres le Pardon de Dieu et de son Église. Un psychologue peut parfois apaiser son âme et un psychiatre, par un acte médical, parvenir à vaincre un trouble endogène.
Ces deux choses sont très utiles, mais elles sont parfois insuffisantes.
Dieu seul est capable de pardonner, d'effacer, d'oublier, d'anéantir le péché personnel en le pulvérisant.
Seule son Église lie et délie sur la Terre comme au Ciel, pour permettre à chacun de jouir de la Paix intérieure et de commencer à être heureux.
Dans les mains et les paroles du Prêtre se trouve le privilège de prendre le pain, de rendre Jésus-Eucharistie réellement présent et d'en faire notre nourriture.
Tout disciple du Royaume peut s'unir à un autre, mieux encore à beaucoup d'autres, pour avec ferveur, Foi, courage et Espérance, se submerger dans ce monde et le convertir en véritable Corps du Jésus-Mystique.
Et, en sa compagnie, accourir à Dieu Le Père, qui écoutera nos suppliques car Son Fils s'y est engagé: «Quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là, au milieu d'eux» (Mt 18,20).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-08-14/quand-2-ou-3-sont-reunis-en-mon-nom-je-suis-au-milieu-deux
HYMNE : Ô TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
À quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même ?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi ?
HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST
Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.
À toi la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.
HYMNE : JE VIS LA NOUVELLE JÉRUSALEM
R/Je vis la nouvelle Jérusalem
Descendre du ciel d'auprès de Dieu,
Belle comme une épouse parée pour son époux.
Voici la demeure de Dieu parmi les hommes,
il aura sa demeure avec eux.
Ils seront son peuple
et Dieu-avec-eux sera leur Dieu !
Il essuiera toute larme de leurs yeux.
Plus de mort, ni de pleur, ni de cri, ni de peine,
car l'ancien monde s'en est allé.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Maximilien Kolbe.
Dieu qui as mis au cœur de Saint Maximilien Kolbe, Prêtre et Martyr, un ardent Amour pour la Vierge immaculée et un dévouement qui l'a conduit à donner sa vie pour son prochain, accorde-nous, par son intercession, de nous dépenser pour ta Gloire dans le service des autres en imitant Ton Fils jusqu'à la mort.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, répands ta Lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c'est Toi qui nous as créés dans ta Sagesse et qui nous diriges avec Amour.
Parole de Dieu : (Jb 1, 21; 2, 10b)… (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, Le Seigneur a ôté : que le Nom du Seigneur soit Béni.
Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?
Parole de Dieu : (Rm 8, 30)… (Office des Vêpres).
Ceux que Dieu destinait à la ressemblance de Son Fils, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des Justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a donné la Gloire.