Eucharistie du Lundi 12 Août 2024 : Lundi de la 19ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Co-Fondatrice de la Visitation avec Saint François de Sales (1572-1641).
Fête du Bienheureux Innocent XI, Pape († 1689).
Fête du Bienheureux Karl Leisner, Prêtre à Dachau (1915-1945).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre d'Ézéchiel 1,2-5.24-28c... Psaume 148(147),1-2.11-12.13.14b... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,22-27.
Commentaire de Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 12 Août 2024 : Fête de Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Co-Fondatrice de la Visitation avec Saint François de Sales (1572-1641).
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Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.
Lundi 12 Août 2024 : Fête du Bienheureux Innocent XI, Pape († 1689).
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Bienheureux Innocent XI, Pape.
Lundi 12 Août 2024 : Fête du Bienheureux Karl Leisner, Prêtre à Dachau (1915-1945).
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Bienheureux Karl Leisner, Prêtre à Dachau.
Les Saints du 12 Août.
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-15.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 1,2-5.24-28c.
Le cinq du mois, la cinquième année de la déportation du roi Jékonias,
la parole de Dieu fut adressée à Ézékiel, fils du prêtre Bouzi, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar. La main du Seigneur se posa sur lui.
J’ai vu : un vent de tempête venant du nord, un gros nuage, un feu jaillissant et, autour, une clarté ; au milieu, comme un scintillement de vermeil du milieu du feu.
Au milieu, la forme de quatre Vivants ; elle paraissait une forme humaine.
J’entendis le bruit de leurs ailes, pareil, quand ils marchaient, au bruit des grandes eaux, pareil à la voix du Puissant, une rumeur comme celle d’une armée. Lorsqu’ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
On entendit un bruit venant de plus haut que le firmament qui était au-dessus de leurs têtes.
Au-dessus de ce firmament, il y avait une forme de trône, qui ressemblait à du saphir ; et, sur ce trône, quelqu’un qui avait l’aspect d’un être humain, au-dessus, tout en haut.
Puis j’ai vu comme un scintillement de vermeil, comme l’aspect d’un feu qui l’enveloppait tout autour, à partir de ce qui semblait être ses reins et au-dessus. À partir de ce qui semblait être ses reins et au-dessous, j’ai vu comme l’aspect d’un feu et, autour, une clarté.
Comme l’arc apparaît dans la nuée un jour de pluie, ainsi cette clarté à l’entour : c’était l’aspect, la forme de la gloire du Seigneur. À cette vue, je tombai face contre terre, et j’entendis une voix qui me parlait.
Psaume 148(147),1-2.11-12.13.14b.
Louez le Seigneur du haut des cieux,
louez-le dans les hauteurs.
Vous, tous ses anges, louez-le,
louez-le, tous les univers.
Les rois de la terre et tous les peuples,
les princes et tous les juges de la terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles,
les vieillards comme les enfants.
Qu'ils louent le nom du Seigneur,
le seul au-dessus de tout nom ;
sur le ciel et sur la terre, sa splendeur :
louange de tous ses fidèles !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 17,22-27.
Comme ils étaient réunis en Galilée, Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? De leurs fils, ou des autres personnes ? »
Pierre lui répondit : « Des autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais, pour ne pas scandaliser les gens, va donc jusqu’à la mer, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
Commentaire du jour.
Saint Pacien de Barcelone (?-v. 390), Évêque.
Homélie sur le Baptême, 7 (trad. bréviaire : 19e sam)
Libérés par Le Fils de l'Homme qui se livre aux mains des hommes
Tous les peuples ont été libérés des puissances qui les tenaient captifs par Notre Seigneur Jésus-Christ.
C'est Lui, oui c'est Lui qui nous a rachetés. Comme dit l'apôtre Paul : « Il nous a pardonné tous nos péchés, il a supprimé le billet attestant notre désobéissance, il l'a annulé en le clouant à la Croix.
En se dépouillant Lui-même, il a traîné les puissances du mal dans le cortège de son triomphe » (Col 2,13-15).
Il a délivré les enchaînés et il a brisé nos liens, comme David l'avait dit : « Le Seigneur redresse les opprimés, Le Seigneur délie les enchaînés, Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles ».
Et encore : « Tu as brisé mes chaînes, je t'offrirai le sacrifice de louange » (Ps 145,7-8; 115,16-17).
Oui, nous sommes délivrés de nos chaînes, nous qui avons été rassemblés à l'appel du Seigneur par le Sacrement du Baptême...; nous avons été libérés par le Sang du Christ et l'invocation de son Nom...
Donc, mes bien-aimés, une fois pour toutes nous sommes lavés par l'eau du Baptême, une fois pour toutes nous sommes libérés, une fois pour toutes nous sommes accueillis dans le Royaume immortel.
Une fois pour toutes, « heureux ceux dont les crimes sont pardonnés, dont les péchés sont couverts » (Ps 31,1; Rm 4,7).
Maintenez avec courage ce que vous avez reçu, conservez-le pour votre Bonheur, ne péchez plus. Désormais, gardez-vous purs et irréprochables pour le jour du Seigneur.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
« Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Tout Juif de sexe masculin payait au Temple de Jérusalem la somme annuelle de deux drachmes. Même celui vivant en diaspora se faisait un honneur de s’en acquitter, en signe de son appartenance au peuple élu.
Le Temple disposait de sa propre monnaie, ce qui explique la présence de changeur en son sein comme cela est mentionné en Mt 21, 12.
Ajoutons qu’après la destruction du Temple, les romains maintiendront l’obligation de payer cette taxe mais de façon cynique, ils en affecteront le produit au Temple de Jupiter à Rome.
La question soulevée dans l’Évangile est celle de savoir si Jésus payait cet impôt. A ceux qui l’interrogent à ce sujet, spontanément, sans trop réfléchir, Pierre répond affirmativement.
Le maître ne peut qu’être en règle.
Mais Jésus a entendu et il va en profiter pour conduire Pierre un peu plus loin dans la découverte du mystère de sa personne : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la Terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Les souverains ne réclament de taxes que de leurs esclaves et non de leurs fils. « Donc, les fils sont libres », libres parce qu’ils ne sont soumis à rien en échange de quoi leur père les considérerait comme ses fils. En effet, la relation paternelle est pure gratuité en dehors de toute dialectique maître/esclave.
Si cela est vrai pour les rois de ce monde, a fortiori cela est-il vrai pour Dieu, le Roi des rois, le Souverain maitre du Ciel et de la Terre.
Le Temple désignait pour les Juifs la réalité de la présence de Dieu au milieu de son peuple. On comprend dès lors que celui qui est Le Fils n’ait rien à payer à Son Père.
Toutefois, étant donné que Pierre l’a engagé, Jésus va consentir à payer l'impôt et ce, bien qu'il soit Le Fils de Celui qui est adoré dans le Temple.
Il va même aller plus loin en se faisant solidaire de ce que Pierre devait lui-même payer. Non seulement il va satisfaire à la redevance dont il est exonéré en tant que Fils, mais il va également payer celle de son disciple.
En un seul don, représenté par l’unique « statère » (qui vaut quatre drachmes), il s’acquitte de cette double dette.
Le fait que cette pièce se trouve dans un poisson n’est pas fortuit. Nous pouvons très bien lire dans ce poisson péché dans la mer Le Christ victorieux des eaux de la mort, qui s’est uni à notre humanité pour nous acquitter de la dette de notre péché et nous redonner accès à notre dignité de fils de Dieu.
Nous comprenons dès lors mieux pourquoi ce passage succède à l’annonce par Jésus de sa Passion et de sa Résurrection : « Le Fils de l'Homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera ».
Face à ces disciples attristés, Jésus donne à travers cet épisode le sens et la finalité de ces paroles.
« Merci Père pour la gratuité de ton Amour manifesté en Ton Fils qui s’est rendu solidaire de nous jusque dans notre mort pour nous arracher à notre péché et nous permettre de nous tenir à nouveau debout devant Toi, comme des fils devant leur Père, un Père qui ne saurait monnayer son Amour et sa fidélité envers eux. »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_172
Abbé Joaquim PETIT Llimona, L.C. (Barcelona, Espagne).
«Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée»
Aujourd'hui, la liturgie nous offre des possibilités nouvelles de réflexion. Parmi celles-ci nous pourrions nous fixer sur ce qui est présent tout au long du texte: la relation éminemment familière de Jésus avec les siens.
Saint Matthieu nous dit que Jésus et les disciples «étaient réunis en Galilée» (Mt 17,22). Il semble bien évident, mais le fait de mentionner qu'ils étaient ensemble nous montre comme l'Évangéliste veut souligner la proximité du Christ.
Puis, Il leur ouvre son Cœur pour leur confier le chemin de sa Passion, Mort et Résurrection, c'est-à-dire, ce sentiment qu'Il porte au fond de son cœur et qu'Il ne veut pas que, ceux qu'Il aime tant, puissent ignorer.
Après, le texte signale l'épisode du paiement des taxes, et ici, à nouveau, l'Évangéliste nous laisse entrevoir le traitement de Jésus, en se mettant au même niveau que Pierre, en opposant les fils (Jésus et Pierre) exemptes de payer aux autres qui y sont obligés.
Finalement, Le Christ leur montre comment ils doivent faire pour obtenir l'argent nécessaire pour payer, pas seulement pour Lui, mais pour eux deux, de façon à ne pas être une occasion de chute et scandale.
Dans tous ces traits nous découvrons une vision fondamentale de la Vie Chrétienne: il s'agit de l'ardeur que Jésus y met pour rester avec nous.
Le Seigneur dit dans le livre des Proverbes: «Trouvant ma Joie dans les fils des hommes» (Prov 8,31).
À noter comment cette réalité peut changer notre approche à la Vie spirituelle sur laquelle, souvent, nous ne plaçons aucune attention alors que, par contre, nous tendons à mettre tout l'accent sur ce que nous faisons, comme si c'était cela le plus important!
La Vie intérieure doit se centrer sur Le Christ Jésus, sur son Amour pour nous, sur son dévouement jusqu'à la mort pour nous, dans sa recherche constante de notre cœur.
Le Pape Jean Paul II l'a très bien exprimé lors de sa visite en Espagne en 1982, lorsqu'il a dit aux jeunes d'une voix forte: «Regardez-Le!».
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2024-08-12/ils-le-tueront-et-le-troisieme-jour-il-ressuscitera
HYMNE : DIEU, CE MONDE ÉTAIT ENCORE ABSENT
Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
HYMNE : SPLENDEUR JAILLIE DU SEIN DE DIEU
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
HYMNE : Ô DIEU QUI FIS JAILLIR DE L'OMBRE
Ô Dieu qui fis jaillir de l'ombre
Le monde en son premier matin,
Tu fais briller dans notre nuit
La connaissance de ta gloire.
Tu es l’image de ton Père
Et la splendeur de sa beauté.
Sur ton visage, ô Jésus Christ,
Brille à jamais la joie du monde.
Tu es toi-même la lumière
Qui luit au fond d’un lieu obscur.
Tu es la lampe de nos pas
Sur une route de ténèbres.
Quand tout décline, tu demeures,
Quand tout s’efface, tu es là !
Le soir descend, tu resplendis
Au cœur de toute créature.
Et quand l’aurore qui s’annonce
Se lèvera sur l’univers,
Tu régneras dans la cité
Où disparaissent les ténèbres.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Jeanne-Françoise de Chantal.
" Seigneur, tu as donné à Sainte Jeanne-Françoise de Chantal d'atteindre une haute sainteté à travers divers états de vie ; accorde-nous, à sa prière, de répondre fidèlement à notre vocation, pour témoigner de ta Lumière en toute circonstance "
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Roi du Ciel et de la Terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta Volonté et tes ordres afin qu'ici-bas et pour toujours nous vivions, par ta Grâce, libres et sauvés.
Toi qui règnes pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.
Parole de Dieu : (Jc 4, 11-12)... (Office des Vêpres).
Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi.
Or, si tu juges la Loi, tu n’en es plus le fidèle sujet, tu en es le juge.
Un seul est à la fois législateur et Juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?