Eucharistie du Mardi 1er Août 2023 : Mardi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Alphonse-Marie de Liguori, Évêque, Docteur de l'Église, Fondateur de la Congrégation des Rédemptoristes (1696-1787).
Fête de Saint Pierre Favre, Jésuite, Co-Fondateur et 1er Prêtre de la Compagnie de Jésus (✝ 1546).
Fête des Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament : Sept frères et leur mère ainsi que le vieux scribe Saint Éléazar, martyrs à Antioche (-166 av JC.).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Exode 33,7-11.34,5b-9.28… Psaume 103(102),6-7.8-9.10-11.12-13… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.
Commentaire du jour de Regnum Christi, Légionnaires du Christ.
Autre commentaire de l’Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Terrassa, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 01 Août 2023 : Fête de Saint Alphonse-Marie de Liguori, Évêque, Docteur de l'Église, Fondateur de la Congrégation des Rédemptoristes (1696-1787).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Alphonse-Marie de Liguori.
Mardi 01 Août 2023 : Fête de Saint Pierre Favre, Jésuite, Co-Fondateur et 1er Prêtre de la Compagnie de Jésus (✝ 1546).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Favre.
Mardi 01 Août 2023 : Fête des Saints Maccabées et de Saint Éléazar dans l’Ancien Testament : Sept frères et leur mère ainsi que le vieux scribe Saint Éléazar, martyrs à Antioche (-166 av JC.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Maccabées et de Saint Éléazar.
Les Saints du 01 Août.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/aout/saints-saintes-et-fetes-du-jour-6.html
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Exode 33,7-11.34,5b-9.28.
En ces jours-là, à chaque étape, pendant la marche au désert, Moïse prenait la Tente et la plantait hors du camp, à bonne distance. On l’appelait : tente de la Rencontre, et quiconque voulait consulter le Seigneur devait sortir hors du camp pour gagner la tente de la Rencontre.
Quand Moïse sortait pour aller à la Tente, tout le peuple se levait. Chacun se tenait à l’entrée de sa tente et suivait Moïse du regard jusqu’à ce qu’il soit entré.
Au moment où Moïse entrait dans la Tente, la colonne de nuée descendait, se tenait à l’entrée de la Tente, et Dieu parlait avec Moïse.
Tout le peuple voyait la colonne de nuée qui se tenait à l’entrée de la Tente, tous se levaient et se prosternaient, chacun devant sa tente.
Le Seigneur parlait avec Moïse face à face, comme on parle d’homme à homme. Puis Moïse retournait dans le camp, mais son auxiliaire, le jeune Josué, fils de Noun, ne quittait pas l’intérieur de la Tente.
Le Seigneur proclama lui-même son nom qui est : LE SEIGNEUR.
Il passa devant Moïse et proclama : « LE SEIGNEUR, LE SEIGNEUR, Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité,
qui garde sa fidélité jusqu’à la millième génération, supporte faute, transgression et péché, mais ne laisse rien passer, car il punit la faute des pères sur les fils et les petits-fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. »
Aussitôt Moïse s’inclina jusqu’à terre et se prosterna.
Il dit : « S’il est vrai, mon Seigneur, que j’ai trouvé grâce à tes yeux, daigne marcher au milieu de nous. Oui, c’est un peuple à la nuque raide ; mais tu pardonneras nos fautes et nos péchés, et tu feras de nous ton héritage. »
Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau. Sur les tables de pierre, il écrivit les paroles de l’Alliance, les Dix Paroles.
Psaume 103(102),6-7.8-9.10-11.12-13.
Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d'Israël ses hauts faits.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
Il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
Aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.
En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Commentaire du jour.
https://www.regnumchristi.fr/la-parabole-de-livraie
Regnum Christi, Légionnaires du Christ.
La parabole de l’ivraie
1. Aujourd’hui, Jésus nous donne les clés de lecture pour interpréter la parabole de l’ivraie. Cette parabole parle de la fin des temps.
C’est donc une parabole eschatologique, qui nous oriente vers la fin de toute chose, lorsque Dieu se donnera à voir, lorsqu’il rétablira la justice sur tous les vivants et lorsqu’il fera entrer ses fils dans son Royaume. Pourtant, cette parabole sur les temps derniers doit aussi éclairer notre présent.
La première chose que Jésus explique, c’est que c’est Lui qui a semé le bon grain dans le champ, c’est-à-dire que c’est Lui qui a suscité des fils de son Royaume dans le monde.
C’est Lui qui est à l’œuvre dans nos vies, c’est Lui qui fait grandir dans nos cœurs l’aspiration à le connaître toujours plus, c’est Lui qui attise sans cesse notre soif de vérité et notre désir de Dieu.
Encore faut-il savoir reconnaître l’action de Jésus dans notre Vie : ses dons, ses grâces, sa force dans l’épreuve, sa compagnie dans la solitude, sa paix dans les tensions ou dans les conflits… Savoir déceler sa présence par une fine écoute, c’est déjà lui répondre.
2. La deuxième chose que nous apprend la parabole, c’est que le Mauvais est lui aussi à l’œuvre. Il ne sème pas du bon grain, mais de l’ivraie. Lui aussi se suscite « des fils ». Ce sont ceux qui font le mal et qui sont des occasions de chute pour les autres.
Pourtant, les fils du Royaume et les fils du Mauvais grandissent ensemble, en partageant le même monde.
Impossible de les séparer et de les distinguer clairement tant qu’ils marchent sur le chemin de la vie côte à côte.
Car tant que l’on avance, on a toujours la possibilité de changer, pour le meilleur ou pour le pire.
Le temps qui nous est donné sur Terre est le temps nécessaire à notre conversion. Comme l’écrit l’apôtre Pierre dans son Épître : « Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, alors que certains prétendent qu’il a du retard. Au contraire, il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion. » (2 P 3, 9)
3. Mais il serait naïf de penser que les hommes puissent être simplement classés en deux catégories : les bons d’un côté et les mauvais de l’autre.
Sans doute devons-nous aussi maintenir que la frontière entre le bien et le mal existe également en nous-mêmes.
Que le bon grain et l’ivraie se côtoient et poussent ensemble dans nos cœurs : nous le savons bien par expérience.
Alors, la parabole de Jésus nous rappelle que Dieu ne s’en scandalise pas. Il sait de quoi nous sommes faits. Il sait que nous vivons bien souvent tiraillés entre le bien et le mal. Il sait que le combat a lieu d’abord à l’intérieur de nous et pas tant à l’extérieur.
Le temps de cette vie est donc le temps d’un combat, le temps propice pour nous tourner toujours plus vers Dieu, bref le temps de notre conversion.
Mais surtout, sans nous effrayer de voir l’ivraie pousser avec le bon grain. Si Jésus ne s’en inquiète pas, pourquoi nous en inquiéterions-nous ?
Offrons-lui plutôt ce que nous sommes. Cessons de nous regarder nous-mêmes et employons notre énergie à le servir. Le Seigneur se chargera de séparer Lui-même le bien et le mal qui se déchirent en nous.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_155
Abbé Iñaki BALLBÉ i Turu (Terrassa, Barcelona, Espagne).
«Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ»
Aujourd'hui, à travers la parabole de l'ivraie et du bon grain, l'Église nous invite à méditer sur le bien et le mal.
Le bien et le mal qui existe dans notre cœur; le bien et le mal que nous voyons dans les autres, et celui que nous voyons dans le monde.
«Explique-nous clairement la parabole» (Mt 13,36), demandent-ils à Jésus ses disciples. Et nous, aujourd'hui, nous pouvons prendre la résolution de prendre soin de notre prière personnelle, de notre relation quotidienne avec Dieu. —Seigneur, pouvons-nous lui dire, explique-moi pourquoi je n'avance pas suffisamment dans ma vie intérieure.
Explique-moi comment je peux t'être plus fidèle, comment je peux te trouver dans mon travail, ou à travers de cette circonstance que je ne comprends pas, ou que je ne veux pas comprendre.
Comment puis-je devenir un apôtre qualifié. La prière consiste à demander «des explications» à Dieu. Comment est ma prière? Est-elle sincère? Est-elle constante? Est-elle pleine de confiance?
Jésus-Christ nous invite à fixer le regard vers le Ciel, notre maison pour l'éternité. Souvent, nous vivons envahis par la presse, et presque jamais prenons le temps de penser qu'un jour —loin ou pas, nous ne le savons pas— nous devrons rendre compte à Dieu de notre vie, de comment nous avons fait fructifier les qualités qu'il nous a données.
Et Le Seigneur nous dit qu'à la fin du monde, il y a aura un triage. Nous devons gagner le Ciel sur la Terre, dans le quotidien, sans attendre des situations qui n'arriveront peut-être jamais. Nous devons vivre l'ordinaire et ce qui ne semble avoir aucune transcendance de façon héroïque.
Vivre en pensant à l'éternité et aider les autres à penser de cette façon!: paradoxalement, «l'homme qui doit mourir tente d'échapper à la mort; et l'homme qui doit vivre éternellement ne tente pas d'échapper au pécher» (Saint Julien de Toledo).
Nous récolterons ce que nous avons semé. Il faut lutter pour donner aujourd'hui 100%. Et que lorsque Dieu nous appelle en sa présence nous puissions lui présenter les mains pleines: d'actes de Foi, d'Espérance, d'Amour. Qui se concrètent dans de petites choses, dans de petites batailles qui, vécues dans le quotidien, nous font plus Chrétiens, plus saints, plus humains.
Autre commentaire sur l'Évangile de ce jour et la correspondance dans Maria Valtorta.
https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/2023-08-01/explique-nous-clairement-la-parabole-de-livraie
HYMNE : UN CHANT RASSEMBLE DANS LA NUIT
Un chant rassemble dans la nuit
Les voix dispersées :
L’Église a devancé l’aurore
Et fait monter vers le Seigneur
L’espoir du monde.
L’hymne de joie et de douleurs
Qui naît aujourd’hui
Rejoint la mystérieuse offrande
Où Jésus Christ veut, de sa croix,
Signer l’alliance.
C’est dans le Fils que nous pouvons,
Marqués par l’Esprit,
Donner notre parole au Père,
Et c’est en lui que Dieu répond
Au cri des hommes.
Nous attendons face à l’Orient
Les signes du Jour :
Jésus doit revenir en gloire,
Et l’amour seul peut dans nos vies
Gagner sa Pâque.
HYMNE : SOLEIL LEVANT
Soleil levant
Sur ceux qui gisent dans la mort,
Tu es venu
pour que voient ceux qui ne voient pas,
Et tu guéris l’aveugle-né.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Lumière sur le monde ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Agneau pascal,
Agneau qui sauves de l’exil,
Tu es venu
racheter les brebis perdues,
Et tu payas le prix du sang.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Berger des sources vives ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/ Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SANS FIN, SEIGNEUR, DIEU NOTRE PÈRE
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Alphonse de Liguori).
Seigneur qui ne cesses d'éveiller dans ton Église de nouveaux modèles de vertu, fais-nous suivre les exemples de Saint Alphonse de Liguori, remplis-nous d'ardeur pour le Salut de nos frères, et nous obtiendrons comme lui le Bonheur du Ciel.
Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.
Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)… (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.