Eucharistie du Mercredi 08 Août 2018 : Mercredi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Dominique de Guzman, Prêtre et Fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs, les Dominicains (1170-1221).
Fête de Sainte Bonifacia Rodríguez Castro, vierge et Fondatrice de la Congrégation des « Servantes de Saint Joseph » (1837-1905).
Fête de Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix), Co-Fondatrice des Sœurs de Saint Joseph du Sacré-Cœur (? 1909).
Fête de la Bienheureuse Jeanne d'Aza, mère de Saint Dominique (? v. 1203).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 31,1-7… Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.
Commentaire de Julien de Vézelay (v. 1080-v. 1160), Moine Bénédictin.
D'APRÈS LES ACTES DE CANONISATION DE SAINT DOMINIQUE (1234).
Autre commentaire de l’Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 08 Août 2018 : Fête de Saint Dominique de Guzman, Prêtre et Fondateur de l'Ordre des Frères Prêcheurs, les Dominicains (1170-1221).
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Saint Dominique de Guzman.
Mercredi 08 Août 2018 : Fête de Sainte Bonifacia Rodríguez Castro, vierge et Fondatrice de la Congrégation des « Servantes de Saint Joseph » (1837-1905).
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Sainte Bonifacia Rodríguez Castro.
Mercredi 08 Août 2018 : Fête de Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix), Co-Fondatrice des Sœurs de Saint Joseph du Sacré-Cœur (? 1909).
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Sainte Mary MacKillop (Mère Marie de la Croix).
Mercredi 08 Août 2018 : Fête de la Bienheureuse Jeanne d'Aza, mère de Saint Dominique (? v. 1203).
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Bienheureuse Jeanne d'Aza.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 31,1-7.
En ce temps-là – oracle du Seigneur –, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple.
Ainsi parle le Seigneur : Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer.
Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité.
De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses.
De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit.
Un jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm : « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! »
Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! »
Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13.
Écoutez, nations, la parole du Seigneur !
Annoncez dans les îles lointaines :
« Celui qui dispersa Israël le rassemble,
il le garde, comme un berger son troupeau.
Le Seigneur a libéré Jacob,
l’a racheté des mains d’un plus fort.
Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :
ils affluent vers les biens du Seigneur.
La jeune fille se réjouit, elle danse ;
jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !
Je change leur deuil en joie,
les réjouis, les console après la peine. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,21-28.
En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
Commentaire du jour.
Julien de Vézelay (v. 1080-v. 1160), Moine Bénédictin.
Sermon 17 ; SC 193 (trad. SC p. 373 rev.)
« Femme, ta Foi est grande »
« Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. » La femme s'empare du mot et dit : « Oui, Seigneur ! »
Comme si elle disait… : « Moi, je ne demande qu'une petite miette de la table et de la main du maître généreux qui ‘donne la nourriture à tout ce qui vit' (Ps 135,25).
Tu régales les Juifs comme des enfants ; c'est pourquoi, je t'en supplie, ne refuse pas une miette à ta petite chienne cananéenne ! »
Jésus lui dit : « Femme, ta Foi est grande ! »
Il reproche à Pierre son peu de Foi (Mt 14,31) ; il admire cette femme pour la grandeur de la sienne.
Elle a vraiment une grande Foi, puisqu'elle proclame que Le Verbe fait chair (Jn 1,14) est le fils de David, et puisque, sûre de la puissance divine, elle a confiance en son pouvoir de rendre la santé à sa fille absente, et cela, d'un seul acte de Volonté.
Toi aussi, si ta Foi est grande, si elle est cette Foi vivante qui donne la Vie au juste (Rm 1,17), et non une foi morte parce que dépourvue de son âme, c'est-à-dire la Charité, toi aussi non seulement tu obtiendras la guérison complète de ta fille, c'est-à-dire de ton âme, mais tu pourras « déplacer des montagnes » (Mt 17,20).
D'APRÈS LES ACTES DE CANONISATION
DE SAINT DOMINIQUE (1234)
Dominique avait une telle intégrité morale, il était emporté par un tel élan de ferveur qu'on découvrait en lui de façon évidente un chef-d'œuvre de noblesse et de grâce.
Il régnait en lui une parfaite égalité d'esprit, sauf quand il était bouleversé de Compassion et de Miséricorde.
Et puisque le cœur en Joie se reflète dans la gaieté du visage, il manifestait au-dehors l'équilibre paisible de sa Vie intérieure par l'amabilité et la sérénité de ses traits.
En toute circonstance, par ses paroles et sa conduite, il se montrait un homme évangélique.
Pendant la journée, avec ses frères ou ses compagnons, personne n'était plus simple et plus joyeux.
Pendant la nuit, personne n'était plus adonné à toutes sortes de veilles et de prières. Il ne parlait guère qu'avec Dieu, dans l'Oraison, ou de Dieu, et il exhortait ses Frères à en faire autant.
Il adressa fréquemment à Dieu cette demande particulière : qu'il daigne lui accorder une vraie Charité, capable de rechercher et d'obtenir le Salut des hommes ; il estimait qu'il serait véritablement un membre du Christ, s'il se dépensait avant tout, totalement et de toutes ses forces, à gagner des âmes, de même que Le Seigneur Jésus, Le Sauveur de tous, s'est offert sans réserve pour notre Salut.
Et c'est pour cette œuvre que, selon le profond dessein prémédité par la Providence, il institua l'Ordre des Frères Prêcheurs.
Il exhortait souvent les Frères de cet Ordre, de vive voix et par lettres, à étudier sans cesse le Nouveau et l'Ancien Testament.
Il portait toujours sur lui l'Évangile de Saint Matthieu et les lettres de Saint Paul, et il les étudiait tellement qu'il les savait à peu près par cœur.
Il fut désigné deux ou trois fois pour l'épiscopat et il refusa toujours, préférant vivre dans la pauvreté avec ses Frères, plutôt que d'avoir un évêché.
Il garda intacte jusqu'à la fin la délicatesse d'une chasteté absolue.
Il désirait être flagellé, coupé en morceaux, et mourir pour la Foi du Christ.
Le Pape Grégoire IX a dit de lui: «Je l'ai connu comme un homme qui suivait parfaitement la règle des Apôtres, et je ne doute pas qu'il soit au Ciel associé à leur Gloire.».
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_165
Abbé Jordi CASTELLET i Sala (Sant Hipòlit de Voltregà, Barcelona, Espagne).
«Femme, ta Foi est grande»
Aujourd'hui, nous entendons souvent dire «il n'y a plus de Foi», et ce sont les personnes qui demandent à nos communautés de baptiser leurs enfants, de leur enseigner le catéchisme ou de célébrer un mariage qui le disent.
Cette façon de parler est une façon de voir le monde de manière négative, comme si les temps passés étaient meilleurs et que nous vivons la fin d'une époque où il n'y a rien de nouveau à dire ni à faire.
Il s'agit, bien évidemment, des jeunes qui, pour la plupart d'entre eux, sont attristés de se rendre compte que le monde a beaucoup changé depuis l'époque de leurs parents qui vivaient, peut-être, une Foi plus populaire et ils ont du mal à s'adapter.
Or cette expérience les laisse insatisfaits et sans capacité de réaction alors qu'ils sont peut-être à l'aube d'une nouvelle étape dont il faut savoir profiter.
Ce passage de l'Évangile attire l'attention sur une mère de famille de la ville de Canna qui demande la grâce pour sa fille, reconnaissant en Jésus le fils de David: «Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David! Ma fille est tourmentée par un démon» (Mt 15,22).
Le Maître est surpris par sa Foi: «Femme, ta Foi est grande», et dans des cas comme ça, Il ne peut qu'agir pour donner satisfaction à ceux qui Lui demandent quelque chose «que tout se fasse pour toi comme tu le veux!» (Mt 15,28) même si cela ne semble pas rentrer dans Ses plans. Nonobstant, la grâce de Dieu se manifeste dans la réalité humaine.
La Foi ne constitue pas le patrimoine de quelques-uns, elle n'est pas non plus la propriété privée de ceux qui se croient bons ou de ceux qui l'ont été, qui ont une étiquette sociale ou religieuse.
L'action de Dieu précède l'action de l'Église, et le Saint-Esprit agit déjà dans le cœur des personnes qui bien que nous ne l'ayons pas soupçonné nous apporteront un message de Dieu, une demande en faveur des plus nécessiteux.
Saint Léon disait: «Bien-aimés, la vertu et la sagesse de la Foi chrétienne consistent dans l'Amour de Dieu et du prochain; celui qui aime à servir Dieu et à secourir son prochain possède toutes les vertus».
HYMNE : DIEU QUE NUL ŒIL DE CRÉATURE
Dieu que nul œil de créature
N'a jamais vu,
Nulle pensée jamais conçu,
Nulle parole ne peut dire,
C'est notre nuit qui t'a reçu :
Fais que son voile se déchire.
Fais que tressaille son silence
Sous ton Esprit ;
Dieu, fais en nous ce que tu dis,
Et les aveugles de naissance
Verront enfin le jour promis
Depuis la mort de ta semence.
Tu n'as pas dit que l'homme croisse
Vers son néant,
Mais tu as fait, en descendant,
Qu'il ne se heurte à son impasse :
Tu as frayé le beau tournant,
Où tout au monde n'est que grâce.
Dans le secret, tu nous prépares,
Ce qui pourra
Tenir ton jour quand tu viendras ;
C'est là, dans l'ombre de ta gloire.
Que ta clarté filtre déjà,
Et nous entrons dans ton histoire.
Sème les mots qui donnent vie,
Nous te dirons ;
Regarde-nous. et nous verrons ;
Entends Jésus qui te supplie.
Au dernier pas de création,
Viens faire l'homme eucharistie!
HYMNE : TEL UN BROUILLARD QUI SE DÉCHIRE
Tel un brouillard qui se déchire
Et laisse émerger une cime,
Ce jour nous découvre, indicible,
Un autre jour, que l’on devine.
Tout rayonnant d’une promesse,
Déjà ce matin nous entraîne,
Figure de l’aube éternelle,
Sur notre route quotidienne.
Vienne l’Esprit pour nous apprendre
À voir dans ce jour qui s’avance
L’espace où mûrit notre attente
Du jour de Dieu, notre espérance.
HYMNE : OUVRE MES YEUX, SEIGNEUR
Ouvre mes yeux, Seigneur,
Aux merveilles de ton amour.
Je suis l’aveugle sur le chemin ;
Guéris-moi, je veux te voir.
Ouvre mes mains, Seigneur,
Qui se ferment pour tout garder.
Le pauvre a faim devant ma maison ;
Apprends-moi à partager.
Fais que je marche, Seigneur,
Aussi dur que soit le chemin.
Je veux te suivre jusqu’à la croix ;
Viens me prendre par la main.
Fais que j’entende, Seigneur,
Tous mes frères qui crient vers moi.
À leur souffrance et à leurs appels,
Que mon cœur ne soit pas sourd !
Garde ma foi, Seigneur :
Tant de voix proclament ta mort !
Quand vient le soir, et le poids du jour,
Ô Seigneur, reste avec moi.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Dominique.
Permets, Seigneur, que ton Église trouve un secours dans les mérites et les enseignements de Saint Dominique : qu'il intercède pour nous avec toute sa Tendresse, après avoir été un prédicateur éminent de ta Vérité.
Parole de Dieu : (Rm 8, 35.37)… (Office des Laudes).
Qui pourra nous séparer de l’Amour du Christ ? La détresse ? L’angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le supplice ?
En tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à Celui qui nous a aimés.
Parole de Dieu : (1 P 5, 5b-7)… (Office des Vêpres).
Revêtez-vous tous d’humilité dans vos rapports les uns avec les autres. En effet Dieu s’oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa grâce.
Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu pour qu’il vous élève quand le Jugement viendra.
Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis puisqu’il s’occupe de vous.