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Eucharistie du Mardi 07 Août 2018 : Mardi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
Eucharistie du Mardi 07 Août 2018 : Mardi de la 18ème semaine du Temps Ordinaire (Année paire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Gaétan de Thiene, Prêtre et Fondateur de l'« Ordre des Théatins » (1480-1547).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Fête de Saint Sixte II, Pape (24e) de 257 à 258, et ses Diacres, Martyrs (? 258).
L’Église fait mémoire (en Belgique, mémoire liturgique ailleurs au 05 Avril) de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
Fête du Bienheureux Edmond Bojanowski, laïc et Fondateur de la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu (? 1871).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jérémie 30,1-2.12-15.18-22... Psaume 102(101),16-18.19-21.29.22-23... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Commentaire d’Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Autre commentaire de Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Miquel MASATS i Roca (Girona, Espagne).
Commentaire personnel sur l’Évangile de ce jour.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 07 Août 2018 : Fête de Saint Gaétan de Thiene, Prêtre et Fondateur de l'« Ordre des Théatins » (1480-1547).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Gaétan de Thiene.
Mardi 07 Août 2018 : Fête de Saint Sixte II, Pape (24e) de 257 à 258, et ses Diacres, Martyrs (? 258).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Sixte II, Pape.
Mardi 07 Août 2018 : Fête de Sainte Julienne de Cornillon, Religieuse Augustine, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon (1192-1258).
Près de Fosses dans le Brabant, en 1253, Mémoire en Belgique de Sainte Julienne, Prieure du Monastère du Mont-Cornillon, près de Liège dont la naissance au Ciel (martyrologe romain) est célébrée le 05 Avril.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Julienne de Cornillon.
Mardi 07 Août 2018 : Fête du Bienheureux Edmond Bojanowski, laïc et Fondateur de la Congrégation des Servantes de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu (? 1871).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Edmond Bojanowski.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 30,1-2.12-15.18-22.
Parole du Seigneur adressée à Jérémie :
« Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites.
Ainsi parle le Seigneur : Sion, incurable est ta blessure, et profonde, ta plaie.
Nul ne défend ta cause pour qu’on soigne ton ulcère ; pas de remède pour le cicatriser.
Tous tes amants t’ont oubliée, aucun ne te recherche. Oui, comme un ennemi je t’ai blessée – sévère correction ! Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître.
Qu’as-tu à crier à cause de ta blessure ? Ta peine est incurable. Sur la masse de tes fautes, tes péchés n’ont cessé de s’accroître : c’est pourquoi je t’ai infligé cela.
Ainsi parle le Seigneur : Voici que je vais restaurer les tentes de Jacob, pour ses demeures j’aurai de la compassion ; la ville sera rebâtie sur ses ruines, la citadelle sera rétablie en sa juste place.
Les actions de grâce en jailliront avec des cris de joie. Bien loin de diminuer ses fils, je les multiplierai ; bien loin de les abaisser, je les glorifierai.
Ils seront comme autrefois, leur communauté se maintiendra devant moi, car je punirai tous ses oppresseurs.
Jacob aura pour maître l’un des siens, un chef qui sera issu de lui. Je lui permettrai d’approcher et il aura accès auprès de moi. Qui donc, en effet, a jamais osé de lui-même s’approcher de moi ? – oracle du Seigneur.
Vous serez mon peuple, et moi, je serai votre Dieu.
Psaume 102(101),16-18.19-21.29.22-23.
Les nations craindront le nom du Seigneur,
et tous les rois de la terre, sa gloire :
quand le Seigneur rebâtira Sion,
quand il apparaîtra dans sa gloire,
il se tournera vers la prière du spolié,
il n'aura pas méprisé sa prière.
Que cela soit écrit pour l'âge à venir,
et le peuple à nouveau créé chantera son Dieu :
« Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur s'est penché ;
du ciel, il regarde la terre
pour entendre la plainte des captifs
et libérer ceux qui devaient mourir. »
Les fils de tes serviteurs trouveront un séjour,
et devant toi se maintiendra leur descendance.
On publiera dans Sion le nom du Seigneur
et sa louange dans tout Jérusalem,
au rassemblement des royaumes et des peuples
qui viendront servir le Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer.
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier.
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! C’est moi ; n’ayez plus peur ! »
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. »
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus.
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba.
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth.
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades.
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.
Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours ascétiques, 1ère série, n° 62 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 331 rév)
Marcher sur les eaux, traverser le feu
Le savoir intellectuel ne nous libère pas de la peur. Mais celui qui marche selon la Foi est totalement libre ; en vrai enfant de Dieu, il peut user librement de chaque chose.
Ceux qui sont épris d'Amour pour cette Foi usent comme Dieu Lui-même de tous les éléments de la Création, car la Foi a le pouvoir de faire une créature nouvelle à la ressemblance de Dieu...
La connaissance intellectuelle ne peut rien faire sans une base matérielle ; elle n'a pas l'audace d'accomplir ce qui n'a pas été donné à la nature.
Le corps ne peut pas marcher sur la surface des eaux ; ceux qui s'approchent du feu se brûlent.
Dès lors la simple connaissance se tient sur ses gardes ; elle ne se laisse jamais aller au-delà des limites naturelles.
Mais la Foi a le pouvoir d'aller plus loin et dit : « Si tu passes à travers le feu, il ne te brûlera pas. Et les fleuves ne t'engloutiront pas » (Is 43,2).
Souvent la Foi accomplit de telles choses aux yeux de toute la Création. S'il avait été donné à l'intellect d'essayer de faire les mêmes choses, il n'aurait jamais osé.
Par la Foi beaucoup sont entrés dans les flammes..., ils ont traversé le feu, sains et saufs, et ils ont marché sur la mer comme sur la terre ferme.
Toutes ces choses étaient plus hautes que la nature et contraires aux modes de la simple connaissance intellectuelle.
Elles ont montré combien celle-ci était vaine en toutes ses voies et toutes ses lois.
Vois-tu comme l'intellect observe les conditions de la nature ? Et vois-tu comme la Foi va son chemin en marchant plus haut que la nature ?
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Jésus leur parla : « Confiance ! C’est Moi ; n’ayez plus peur !
Le récit est centré sur Jésus et ses disciples. Ceci a commencé dans la multiplication des pains juste auparavant.
Jésus a pris les pains, les a Bénis et les a rompus: des mots qui rappellent l’institution de l’Eucharistie.
Ensuite dans Marc, Jésus distribue les pains.
Mais dans Matthieu, Jésus fait distribuer les pains par les disciples. On est dans une vision du rôle des disciples dans l’Église.
Jésus va prier dans la montagne. Souvent, c’est quelque chose qu’il fait avant un moment important.
Les disciples sont en difficulté et Jésus semble bien absent. C’est un moment qui se répétera souvent dans l’Église.
Dans ce moment de difficulté, Jésus recommande trois choses. La première est la confiance. La confiance suppose la Foi. Il faut conserver la Foi en la présence du Christ en dépit des apparences.
La base de la confiance est dans la seconde parole: C’est Moi. Il est présent et il est là pour sauver comme Pierre le demande.
Et finalement il dit: N’ayez pas peur. La peur paralyse et empêche d’agir: Pierre s’est mis à enfoncer quand il a eu peur.
S’il y a la Foi en la présence de Celui qui sauve, il ne devrait pas y avoir cette peur qui empêche d’agir.
Dans la présence du Christ dans la tempête, il y a une promesse qui sera répétée dans les derniers mots de l’Évangile de Matthieu: Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la consommation des siècles.
La conclusion est une image de la Foi: il suffisait pour les malades d’avoir confiance et de toucher à la frange de son manteau et ils étaient guéris.
On peut penser qu’il n’est pas nécessaire d’être un grand Mystique pour être présent à l’action salvatrice du Christ: la frange de son manteau suffit.
Jean Gobeil, s.j.
Autre commentaire du jour.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien Toi, ordonne-moi de venir vers Toi sur les eaux. »
Les disciples partent en barque, Jésus se retire seul sur la montagne pour prier. Rendez-vous est pris sur l’autre rive. Entre temps, il va se passer biens des choses…
La séparation de Jésus et de ses disciples n’est bien entendu pas un préparatif à des retrouvailles spectaculaires.
Cette précision nous dit l’enjeu de cette page d’Évangile. La relation que Jésus entretien avec son Père est unique.
C’est cette relation qui va le faire reconnaître pour ce qu’il est, « Fils de Dieu ». Ainsi, lorsque Jésus rejoint ses disciples, il ne vient pas de la berge, de la terre, il vient de la montagne, d’en haut.
Celui qui descend parmi nous ne peut sombrer dans la mer, dans la mort. Il est venu pour la vaincre.
C’est Pierre qui va le premier mesurer l’ampleur de cette victoire. Il ne doute pas en effet quand il demande « Seigneur, si c’est Toi, ordonne-moi de venir vers Toi ».
Il reconnaît la victoire de Jésus qui lui donne autorité sur la mort. Pierre voit dans la Foi qui est Jésus.
Jésus ne semble pas surpris de cette injonction puisqu’il lui répond simplement « viens ».
D’ailleurs, si Pierre avait par cette phrase montré quelque bravade, Jésus le lui aurait reproché. Au contraire, il trouve que Pierre n’est pas assez téméraire !
La marche de Pierre n’est en effet pas équivalente à celle de Jésus. C’est que Pierre ne vient pas de la montagne, mais de la barque. Il prend peur. Il s’enfonce dans la mort.
Et Jésus le sauve in extremis : « Pourquoi as-tu hésité, homme de peu de Foi ». Les reproches de Jésus ne sont jamais des jugements qui enferment, mais des appels vers la Vie.
Pierre est ici appelé à une Foi plus grande. Celle que tous exprimeront à la fin de la péricope : « Vraiment tu es Le Fils de Dieu ».
Cet appel nous rejoint aujourd’hui. Jésus nous montre en effet qu’il prend notre éducation en main. Comme à des petits enfants, il nous réapprend les gestes élémentaires.
Sur la montagne, il disait : « donnez-leur vous-mêmes à manger ! », il nous apprenait à partager pour manger et pour nourrir.
Sur la mer il dit : « Viens ! », il nous apprend à marcher, à nous déplacer en fils de Dieu.
Le moteur de la Vie Chrétienne est donc la Foi qui permet de puiser dans un panier qui ne contient que quelques morceaux de pain pour nourrir une foule, qui permet de marcher quand nos pieds n’ont d’autre support qu’une mer agitée.
Il n’y a donc rien d’extraordinaire au récit miraculeux que nous venons de proclamer. Jésus nous montre qu’à ses yeux ce sont simplement les balbutiements de la Vie Chrétienne la plus ordinaire.
Quel sera donc notre quotidien une fois que nous aurons appris à manger et à marcher en enfants de Dieu !
Quelle sera notre relation au Père quand nous vivrons chaque instant de notre journée dans la Lumière de la Résurrection !
Seigneur Jésus, nous te rendons grâce pour ta Patience. Viens parfaire notre éducation, nous avons tant à apprendre.
Il y a tant de choses qui nous effrayent encore en ce monde, tant de choses que nous croyons impossibles, tant de choses qui nous arrêtent dans notre Vie spirituelle.
Donne-nous de découvrir comment, avec la Foi que tu nous donnes, nous pouvons rassasier les foules affamées de ta Parole, comment nous pouvons braver les contrariétés de la Vie et marcher fidèlement vers Toi, quoiqu’il arrive.
Car tu es notre force, tu es notre guide, tu es notre Salut. Oui, vraiment, tu es Le Fils de Dieu !
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_164
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
«Seigneur, si c'est bien Toi, ordonne-moi de venir vers Toi sur l'eau»
Aujourd'hui, nous ne verrons pas Jésus en train de dormir dans une barque pendant que cette dernière s'enfonce dans l'eau, ni calmer la tourmente avec une seule parole de réprimande, suscitant ainsi l'admiration des disciples (cf. Mt 8,22-23).
Mais l'action d'aujourd'hui est aussi déconcertante: autant pour les premiers disciples que pour nous-mêmes.
Jésus avait obligé les disciples à monter dans la barque et à se diriger vers l'autre rive; il s'était éloigné de tout le monde, après avoir donné à manger à une foule affamée et était demeuré seul dans la montagne, profondément plongé dans la prière (cf. Mt 14,22-23).
Les disciples, sans le Maître, avançaient avec difficulté. Ce fut alors que Jésus s'approcha de la barque en marchant sur les eaux.
Comme il est propre aux personnes normales et saines d'esprit, les disciples s'effrayèrent de le voir: les hommes ne marchent généralement pas sur l'eau et donc, ils devaient être en train de voir un fantôme.
Mais ils se trompaient: il ne s'agissait pas d'une illusion, mais bien du Seigneur Lui-même, qui les invitaient —comme en tant d'autres occasions— à ne pas avec peur et à Lui faire confiance pour leur révéler la Foi.
Cette Foi s'exigea tout d'abord de Pierre, qui dit alors: «Seigneur, si c'est bien Toi, ordonne-moi de venir vers Toi sur l'eau» (Mt 14,28).
Avec cette réponse, Pierre démontre que la Foi consiste en l'Obéissance à la Parole du Christ: il ne dit pas “fait que je puisse marcher sur les eaux”, mais il voulait faire ce que Le Seigneur Lui-même lui ordonne pour pouvoir croire en la véracité des paroles du Maître.
Ses doutes le firent chanceler dans la Foi naissante, mais permirent la confession des autres disciples, lorsqu'en présence du Maître: «Vraiment, tu es Le Fils de Dieu!» (Mt 14,33).
«Le groupe de ceux qui étaient déjà apôtres, mais qui ne croyaient toujours pas, lorsqu'ils virent que les eaux bougeaient sous les pieds du Seigneur et que malgré les mouvements agités des vagues, les pas du Seigneurs étaient certains, (…) crurent alors que Jésus était le véritable Fils de Dieu, le reconnaissant comme tel» (Saint Ambroise).
Commentaire personnel (sur l’Évangile de ce jour).
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/articles-divers/commentaires-textes-bibliques/la-tempete-apaisee-jesus-marche-sur-les-eaux.html
La tempête apaisée. Jésus marche sur les eaux.
HYMNE : POUR QUE L'HOMME SOIT UN FILS
Pour que l'homme soit un fils à son image,
Dieu l'a travaillé au souffle de l'Esprit :
Lorsque nous n'avions ni forme ni visage,
Son amour nous voyait libres comme lui.
Nous tenions de Dieu la grâce de la vie,
Nous l'avons tenue captive du péché :
Haine et mort se sont liguées pour l'injustice
Et la loi de tout amour fut délaissée.
Quand ce fut le jour, et l'heure favorable,
Dieu nous a donné Jésus, le Bien-Aimé :
L'arbre de la croix indique le passage
Vers un monde où toute chose est consacrée.
Qui prendra la route vers ces grands espaces ?
Qui prendra Jésus pour Maître et pour ami ?
L'humble serviteur a la plus belle place !
Servir Dieu rend l'homme libre comme lui.
HYMNE : BÉNI DE DIEU
Béni de Dieu
En qui le Père se complaît,
Tu es venu
baptiser l’homme dans ta mort,
Et le Jourdain baigna ton corps.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Justice du Royaume ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
Rocher nouveau
D’où sort le Fleuve de la vie,
Tu es venu
abreuver ceux qui croient en toi,
Et tu laissas s’ouvrir ton cœur.
Ô viens, Seigneur Jésus
Fontaine intarissable ;
Que nous chantions pour ton retour :
R/Béni soit au nom du Seigneur
Celui qui vient sauver son peuple !
HYMNE : SEIGNEUR, AU SEUIL DE CETTE NUIT
Seigneur, au seuil de cette nuit,
Nous venons te rendre l’esprit
Et la confiance.
Bientôt nous ne pourrons plus rien ;
Nous les mettons entre tes mains
Afin qu’en toi nos vies demain
Prennent naissance.
Ce jour en train de décliner,
Tu nous donnes de le tourner
Vers le mystère
Qui fit le premier soir avant
La première aube sur les temps,
Et chaque soir au soir suivant
Dit ta lumière.
Rappelle-toi lorsque tu vins
Dans le vent de nuit au jardin
De la genèse,
Afin que l'homme trouve au cœur
Un nouveau jour, plus intérieur,
Qui le rappelle à son Seigneur,
Quand l’autre baisse.
Tu ne l’as pas abandonné ;
Ton esprit de feu dans la nuée
Resta fidèle.
Et puis le ciel s’est découvert,
Quand tu pris chair de notre chair,
Quand tu donnas à l’univers
Sa nuit nouvelle.
Surtout, Jésus, rappelle-toi,
Descendant encore plus bas,
À la mort même :
Puisque tout est renouvelé,
Laisse ce soir nos cœurs aller
Dans cette paix que tu promets
À ceux qui t’aiment.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Gaétan de Thiene.
Dieu qui inspiras au Prêtre Gaétan de vivre à la manière des Apôtres, fais qu’à son exemple et par sa Prière, nous mettions toujours en Toi notre Confiance et cherchions sans relâche ton Royaume.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Sixte II, Pape, et ses Diacres.
Tu as donné, Seigneur, au Bienheureux Sixte et à ses compagnons la Grâce de sacrifier leur vie pour rester fidèles à ta Parole et rendre témoignage à Jésus-Christ ; accorde-nous la force de L’Esprit-Saint pour que nos cœurs soient prompts à croire et résolus à confesser la Foi.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre à Sainte Julienne du Mont-Cornillon (mémoire en Belgique).
Dieu qui a mis au cœur de Sainte Julienne un zèle admirable pour promouvoir l’Amour de l’Eucharistie, permets que nous puissions Contempler face à face dans le Ciel Celui que nous Adorons ici-bas sous le voile du Sacrement, Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur.
Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu ouvres à ceux qui t’aiment les richesses de Ton Esprit-Saint, et tu fais grandir en eux ta propre Vie en leur donnant part au Corps de Ton Fils ; aide-les à se comporter dans le monde en enfants de Dieu appelés à la Liberté : qu’ils répondent par la sainteté de leur Vie à la mission prophétique de l’Église.
Parole de Dieu : (1 Th 5, 4-5)... (Office des Laudes).
Frères, puisque vous n’êtes pas dans les ténèbres, le jour du Seigneur ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la Lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Parole de Dieu : (Rm 3, 23-25a)... (Office des Vêpres).
Tous les hommes sont pécheurs, ils sont tous privés de la Gloire de Dieu, Lui qui leur donne d’être des justes par sa seule Grâce, en vertu de la Rédemption accomplie dans Le Christ Jésus.
Car Dieu a exposé Le Christ sur la Croix afin que, par l’Offrande de son Sang, il soit le Pardon pour ceux qui croient en Lui.
Ainsi Dieu voulait manifester sa Justice.
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