Eucharistie du Samedi 14 Octobre 2017 : Samedi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Calixte, Pape (16ème) de 217 à 222 et Martyr († 222).
Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Joël 4,12-21… Psaume 97(96),1-2.5-6.11-12… Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,27-28.
Commentaire de Saint Sophrone de Jérusalem (?-639), Moine, Évêque.
Autre commentaire de l’Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 14 Octobre 2017 : Fête de Saint Calixte, Pape (16ème) de 217 à 222 et Martyr († 222).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Calixte, Pape (16ème) de 217 à 222 et Martyr.
Samedi 14 Octobre 2017 : Fête de la Bienheureuse Marie Poussepin, Vierge et Fondatrice des « Sœurs Dominicaines de la Présentation » (1653-1744).
À Sainville dans le pays chartrain, en 1744, la Bienheureuse Marie Poussepin, vierge. Fêtée le 24 Janvier, jour de sa naissance au Ciel (dies natalis), dans le Martyrologe Romain, et le 14 Octobre par les Sœurs Dominicaines de la Présentation.
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » en date du 24 Janvier, ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie Poussepin.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Joël 4,12-21.
Que les nations se réveillent, qu’elles montent jusqu’à la vallée de Josaphat (dont le nom signifie « Le Seigneur juge »), car c’est là que je vais siéger pour juger tous les peuples qui vous entourent.
Lancez la faucille : la moisson est mûre ; venez fouler la vendange : le pressoir est rempli et les cuves débordent de tout le mal qu’ils ont fait !
Voici des multitudes et encore des multitudes dans la vallée du Jugement ; il est tout proche, le jour du Seigneur dans la vallée du Jugement !
Le soleil et la lune se sont obscurcis, les étoiles ont retiré leur clarté.
De Sion, le Seigneur fait entendre un rugissement, de Jérusalem, il donne de la voix. Le ciel et la terre sont ébranlés, mais le Seigneur est un refuge pour son peuple, une forteresse pour les fils d’Israël.
Vous saurez que je suis le Seigneur votre Dieu, qui demeure à Sion, sa montagne sainte. Jérusalem sera un lieu saint, les étrangers n’y passeront plus.
Ce jour-là, le vin nouveau ruissellera sur les montagnes, le lait coulera sur les collines. Tous les torrents de Juda seront pleins d’eau, une source jaillira de la Maison du Seigneur et arrosera le ravin des Acacias.
L’Égypte sera vouée à la désolation, Édom sera un désert désolé, car ils ont multiplié les violences contre les fils de Juda, ils ont répandu leur sang innocent dans le pays.
Mais il y aura toujours des habitants en Juda, ainsi qu’à Jérusalem, de génération en génération.
Je vengerai leur sang, que je n’avais pas encore vengé. Et le Seigneur aura sa demeure à Sion.
Psaume 97(96),1-2.5-6.11-12.
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône.
Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 11,27-28.
En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Commentaire du jour.
Saint Sophrone de Jérusalem (?-639), Moine, Évêque.
Homélie pour l'Annonciation, 2 ; PG 87, 3, 3241 (trad. bréviaire, Commun de la Vierge Marie )
« Heureuse la mère qui t'a porté »
« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28) Et que peut-il y avoir de supérieur à cette joie, ô Vierge Mère ? Que peut-il y avoir au-dessus de cette grâce ?... Vraiment « tu es bénie entre toutes les femmes » (Lc 1,42), parce que tu as transformé la malédiction d'Ève en bénédiction ; parce que Adam, qui auparavant était maudit, a obtenu d'être béni à cause de toi.
Vraiment « tu es bénie entre toutes les femmes », parce que, grâce à toi, la bénédiction du Père s'est levée sur les hommes et les a délivrés de l'antique malédiction.
Vraiment « tu es bénie entre toutes les femmes », parce que, grâce à toi, tes ancêtres sont sauvés, car c'est toi qui vas engendrer le Sauveur qui leur procurera le salut.
Vraiment, « tu es bénie entre toutes les femmes », parce que, sans avoir reçu de semence, tu as porté ce fruit qui fait don à la terre entière de la bénédiction, et la rachète de la malédiction d'où naissent les épines.
Vraiment, « tu es bénie entre toutes les femmes », parce que, étant femme par nature, tu deviens effectivement Mère de Dieu.
Car si celui que tu dois enfanter est en vérité Dieu incarné, tu es appelée Mère de Dieu à très juste titre, puisque c'est Dieu que tu enfantes en toute vérité.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_249
Abbé Jaume AYMAR i Ragolta (Badalona, Barcelona, Espagne).
«Heureuse la mère qui t'a porté dans ses entrailles, et qui t'a nourri de son lait!»
Aujourd'hui, nous écoutons la meilleurs des éloges que Jésus pouvait faire à sa propre mère: «Heureux (…) ceux qui entendent la Parole de Dieu, et qui la gardent!» (Lc 11,28). Avec cette réponse, Jésus-Christ ne repousse pas l'éloge que cette simple femme faisait de façon passionnée à sa Mère, sinon qu'Il l'accepte et va plus loin, expliquant que la Très-Sainte-Marie était bienheureuse –surtout!- pour le fait d'avoir été bonne et fidèle d'avoir accompli la Parole de Dieu.
Quelques fois, on me demande si les Chrétiens croient à la prédestination, comme on y croit dans d'autres religions.
Non!: les Chrétiens croyons que Dieu nous prépare un destin de Bonheur éternel. Dieu veut que nous soyons heureux, fortunés, bienheureux. Prenons conscience de la fréquence de ces paroles dans les enseignements de Jésus: «Bienheureux, bienheureux, bienheureux…». «Bienheureux les pauvres, les miséricordieux, ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui créerons sans avoir vu» (cf. Mt 5,3-12; Jn 20,29).
Dieu veut notre bonheur, un bonheur qui commence déjà en ce monde, bien que les chemins pour y arriver ne soit pas la richesse, ni le pouvoir, ni le succès facile, sinon l'amour pauvre et humble de celui qui est dans l'attente.
La joie de croire! Cette joie dont parlait le converti Jacques Maritain.
Il s'agit d'un bonheur qui est encore plus grand que la joie de vivre, car nous croyons d'une vie sans fin, éternelle.
Marie, la Mère de Jésus, non seulement est fortunée d'avoir amené au monde, pour l'avoir nourri et éduqué —comme disait spontanément cette femme du village— sinon, surtout, pour avoir été à l'écoute de la Parole et pour l'avoir mise en pratique: pour avoir aimé et pour s'être laissé aimer par son Fils Jésus.
Comme disait le poète: «Pouvoir dire «mère» et s'entendre dire «mon fils» / c'est la chance qui faisait envi de Dieu». Que Marie, Mère du Belle Amour, prie pour nous.
HYMNE : LE SEIGNEUR PASSE
Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
HYMNE : QUI DONC EST DIEU POUR NOUS AIMER AINSI
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi,
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand,
si vulnérable ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour se lier d’amour
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver
un cœur de pauvre ?
Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?
HYMNE : LE JOUR S’ACHÈVE
Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encore,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Sois attentif, Seigneur, à la louange et à la prière que nous te présentons aujourd’hui en faisant mémoire de la Vierge Marie : rends-nous capables d’accueillir comme elle le mystère de notre Rédemption.
Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)… (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.
Parole de Dieu : (Dt 6, 4-8a)… (Office des Vêpres).
Écoute, Israël : Le Seigneur Notre Dieu est l’Unique. Tu aimeras Le Seigneur Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces Commandements que je te donne aujourd’hui resteront gravés dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé.