Eucharistie du Mercredi 11 Octobre 2017 : Mercredi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Jean XXIII, Pape (261e) de 1958 à 1963.
Fête de la Maternité Divine de La Très Sainte Vierge Marie (431-1931).
Fête de Saint Alexandre Sauli, Évêque Barnabite (1535-1592).
Fête de Saint Gomer d'Emblehem, Confesseur (717-774).
Fête de Saint Firmin, Évêque d’Uzès, disciple, ami et biographe de saint Césaire d'Arles (516-553).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Jonas 4,1-11… Psaume 86(85),3-4.5-6.9-10… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-4.
Commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 11 Octobre 2017 : Fête de Saint Jean XXIII, Pape (261e) de 1958 à 1963.
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Saint Jean XXIII, Pape.
Mercredi 11 Octobre 2017 : Fête de la Maternité Divine de La Très Sainte Vierge Marie (431-1931).
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Maternité Divine de La Très Sainte Vierge Marie.
Mercredi 11 Octobre 2017 : Fête de Saint Alexandre Sauli, Évêque Barnabite (1535-1592).
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Saint Alexandre Sauli.
Mercredi 11 Octobre 2017 : Fête de Saint Gomer d'Emblehem, Confesseur (717-774).
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Saint Gomer d'Emblehem.
Mercredi 11 Octobre 2017 : Fête de Saint Firmin, Évêque d’Uzès, disciple, ami et biographe de saint Césaire d'Arles (516-553).
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Saint Firmin, Évêque d’Uzès.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jonas 4,1-11.
Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »
Psaume 86(85),3-4.5-6.9-10.
Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j'appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j'élève mon âme !
Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d'amour pour tous ceux qui t'appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront se prosterner devant toi
et rendre gloire à ton nom, Seigneur,
car tu es grand et tu fais des merveilles,
toi, Dieu, le seul.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-4.
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Chemin de perfection, ch. 30 (trad. OC, Cerf 1995, p. 811)
La prière nous introduit déjà dans le règne de Dieu
« Que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne. » Admirez ici, mes filles, l'immense Sagesse de notre Maître ! Que demandons-nous quand nous demandons ce royaume ? ... Notre Seigneur connaissait notre extrême faiblesse. Il savait que nous étions incapables de sanctifier, de louer, d'exalter, de glorifier le Nom très saint du Père éternel d'une manière convenable, à moins qu'il n'y supplée en nous donnant dès ici-bas son royaume. C'est pour cela même que le bon Jésus a joint ici ces deux demandes...
À mon avis, l'un des grands biens que renferme le Royaume du Ciel, c'est qu'on y est dégagé de toutes les choses de la Terre, qu'on y goûte un repos, une béatitude intime, qu'on s'y réjouit de la joie de tous, dans une paix perpétuelle, dans un bonheur profond de voir tous les élus sanctifier et louer Le Seigneur, bénir son Nom, sans qu'il se trouve personne pour l'offenser. Tous l'aiment, et l'âme n'a d'autre occupation que de l'aimer, et elle ne peut cesser de l'aimer parce qu'elle le connaît.
Eh bien ! S’il nous était donné de le connaître nous l'aimerions de même ici-bas, non toutefois aussi parfaitement ni avec cette stabilité, mais enfin, nous l'aimerions tout autrement que nous ne l'aimons...
Ce dont il s'agit est possible à l'âme, dès cet exil, avec la grâce de Dieu. Mais il reste vrai qu'elle ne peut pas l'atteindre parfaitement... car nous naviguons encore sur la mer de ce monde, et nous sommes toujours voyageurs.
Il est des moments cependant où Le Seigneur, nous voyant fatigués du chemin, met toutes nos puissances dans le calme et notre âme dans la quiétude.
Il révèle alors clairement, par un certain avant-goût, quelle est la saveur de la récompense réservée à ceux qu'il introduit dans son Royaume.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4347.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père.
Dans l’Évangile de Luc, il est très courant de voir Jésus prier. Ici, à l’un de ses disciples qui lui demande de lui apprendre à prier, Jésus va donner bien plus qu’un enseignement théorique sur la prière, il va lui livrer ce qui en est l’essence et ce, sous la forme même d’une prière : Le Notre Père.
Il est remarquable que dans cette prière il ne soit jamais fait mention du Fils. A ce titre, la parole qui l’initie, « Père », est révélatrice.
Le Père se présente ici comme le terme vers lequel toute prière doit être orientée. Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père. Il s’agit d’atteindre le mystère de Dieu, sans lequel l’humanité du Christ perd son enracinement.
Tout don vient du Père. Et Le Christ, le suprême don, révélateur de Dieu et médiateur auprès du Père, nous mène à sa rencontre et à sa connaissance dans la prière.
La prière chrétienne passe par Le Christ mais ne s’arrête pas à Lui, même pas à sa nature divine. Elle doit, par Lui, rencontrer Le « Père qui l’a envoyé ». Le fait même que l’on voit si souvent Jésus prier dans l’Évangile atteste cela de façon éloquente. Tout l’être du Christ est constamment tendu vers Le Père.
Lui qui se donne en nourriture (Pain), nous transforme progressivement en Lui et il ne nous relève que pour nous conduire à la Source divine, Le Père.
Ce double mouvement à travers Le Fils, vers nous et vers Le Père, s’effectue dans L’Esprit Saint. Quelques versets plus haut, Saint Luc nous montrait Jésus exulter de joie sous l’action de L’Esprit et s’écrier : « Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, je proclame ta louange » (Lc 10, 21) !
La prière qui nous oriente vers Le Père repose ainsi non seulement sur la médiation du Christ mais aussi sur l’action de L’Esprit Saint, qui prie en nous.
La prière nous permet ainsi d’expérimenter en nous la Vie trinitaire. Bien plus qu’un concept, Le Dieu Trine est une réalité. Il est un mystère vécu, dans lequel le Chrétien se situe, se meut, pense, agit et prie.
Nous pouvons alors en toute vérité nous écrier avec Jésus sous l’action de L’Esprit Saint : « Père ». En cet instant, L’Esprit se joint à notre esprit pour attester que nous sommes fils de Dieu ; et ses héritiers, cohéritiers du Christ avec qui nous souffrons mais avec qui nous espérons aussi être glorifiés (cf. Rm 8, 16-17).
C’est ainsi que la prière nous filialise. Par elle, nous sommes transformés à l’image de Celui qui est l’Image parfaite du Père, le Fils unique. Renouvelés spirituellement, nous réfléchissons dès lors sa filiation non par une ressemblance extérieure, mais par une assimilation profonde.
« Ô Mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité !
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre Ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos ; que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma Foi, toute adorante, toute livrée à votre action créatrice. » (Bienheureuse Élisabeth de la Trinité)
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_246
Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).
«Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples»
Aujourd'hui, nous voyons l'un des disciples dire à Jésus: «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples» (Lc 11,1).
La réponse de Jésus —«Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’» (Lc 11,2-4)— peut être résumée en une phrase: la bonne attitude pour l'oraison chrétienne est celle de l'enfant devant son père.
Nous saisissons aussitôt que la prière, selon Jésus, est une fréquentation du type "père-fils". C'est une affaire de famille basée sur une relation de familiarité et d'amour. L'image de Dieu comme père nous parle d’une relation affectueuse, intime, non d'une relation de pouvoir et d'autorité.
Prier en Chrétiens suppose de nous mettre en situation de voir Dieu comme un père et de lui parler comme ses enfants. «Tu m'as écrit: ‘Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?’. —De quoi? De Lui, de toi: joies, tristesses, succès et échecs, nobles ambitions, préoccupations quotidiennes…, faiblesses! Et actions de grâce et demandes. Et Amour et réparation. En deux mots: Le connaître et te connaître: se fréquenter!» (Saint Josemaría).
Quand les enfants parlent avec leurs parents, ils cherchent à transmettre par des mots et par le langage corporel ce qu'ils ressentent dans leur cœur. Nous devenons de meilleurs hommes et femmes d'oraison quand notre rapport avec Dieu se fait plus intime, comme celui d'un père avec son enfant. Jésus Lui-même nous a donné l'exemple. C'est Lui le chemin.
Et si tu accours à la Vierge Marie, maîtresse de prière, que ce sera facile! De fait, «la contemplation du Christ possède en Marie son modèle insurpassable. Le visage du Fils lui appartient d'une manière spéciale (…). Nul ne s'est dédié avec l'assiduité de Marie à la Contemplation du visage du Christ» (Jean-Paul II).
HYMNE : O TOI, L'AU-DELÀ DE TOUT
O toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas là tout ce qu'on peut chanter de toi ?
Quelle hymne te dira, quel langage ?
Aucun mot ne t'exprime.
A quoi l'esprit s'attachera-t-il ?
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul, tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n'ont point la pensée,
te rendent hommage.
Le désir universel,
l'universel gémissement tend vers toi.
Tout ce qui est te prie,
et vers toi tout être qui pense ton univers
fait monter une hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par toi ;
par toi subsiste l'universel mouvement.
De tous les êtres tu es la fin ;
tu es tout être, et tu n'en es aucun.
Tu n'es pas un seul être,
tu n'es pas leur ensemble.
Tu as tous les noms, et comment te nommerai-je,
toi le seul qu'on ne peut nommer?
Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même?
Prends pitié,
Ô toi, l'au-delà de tout,
n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi?
HYMNE : Ô FILS UNIQUE, JÉSUS CHRIST
Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.
Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.
Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.
À toi la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles. Amen.
HYMNE : À LA MESURE SANS MESURE
À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.
À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.
Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.
Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, répands ta lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c'est Toi qui nous as créés dans ta Sagesse et qui nous diriges avec Amour.
Parole de Dieu : (cf. Jb 1, 21 ; 2, 10b)… (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, Le Seigneur a ôté : que le Nom du Seigneur soit Béni.
Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?
Parole de Dieu : (Ep 3, 20-21)… (Office des Vêpres).
Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à Lui dans l’Église et dans Le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.