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- Eucharistie du Samedi 28 Janvier 2017 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Samedi 28 Janvier 2017 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
Eucharistie du Samedi 28 Janvier 2017 : Samedi de la 3ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,69-70.71-72.73-75… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.
Commentaire de Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), Franciscain, Docteur de l'Église
Autre commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Saint Boniface (675-764), Moine, Missionnaire de la Germanie, martyr.
CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Joaquim FLURIACH i Domínguez (St. Esteve de P., Barcelona, Espagne).
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Samedi 28 Janvier 2017 : Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Thomas d'Aquin.
Samedi 28 Janvier 2017 : Fête de Saint Joseph Freinademetz, Prêtre de la Société du Verbe Divin, Missionnaire en Chine (1852-1908).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Joseph Freinademetz.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre aux Hébreux 11,1-2.8-19.
Frères, la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens, c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge, fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée, ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure, celle des cieux. Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, puisqu’il leur a préparé une ville.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve, Abraham offrit Isaac en sacrifice. Et il offrait le fils unique, alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole : C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter les morts ; c’est pourquoi son fils lui fut rendu : il y a là une préfiguration.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,69-70.71-72.73-75.
Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
comme il l’avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :
salut qui nous arrache à l’ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
amour qu’il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que, délivrés de la main des ennemis,
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,35-41.
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait.
Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? »
Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Commentaire du jour.
Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), Franciscain, Docteur de l'Église
Sermons pour le Dimanche et les Fêtes des Saints (trad. Eds. Franciscaines 1944, p.74)
« Et il se fit un grand calme »
« Jésus monta dans une barque. » Dès que quelqu'un monte dans la barque de la pénitence, il se fait un grand trouble sur la mer. La mer, c'est notre cœur. « Le cœur de l'homme est compliqué et malade : qui pourra le connaître ? » dit Jérémie (17,9) ; « étonnants sont les soulèvements de cette mer » (Ps 92,4).
L'orgueil la gonfle, l'ambition la porte hors de ses limites, la tristesse la couvre de ses nuages, les pensées vaines y jettent le trouble, la luxure et la gourmandise la font écumer.
Or seuls ceux qui montent dans la barque de la pénitence sentent ce mouvement de la mer, cette violence du vent, cette agitation des flots. Ceux qui demeurent à terre ne s'aperçoivent de rien...
Le diable, dès qu'il se sent méprisé par le pénitent, éclate en scandales et soulève la tempête ; il ne s'en va « qu'en criant et en secouant violemment » (Mc 9,26).
« Alors Jésus commanda aux vents et à la mer. » Dieu dit à Job : « Qui donc a fixé des limites à la mer ? ...
Je lui ai dit : Tu viendras jusqu'ici, sans aller plus loin ; ici, tu briseras tes flots tumultueux » (38,8-11).
Seul le Seigneur peut fixer des limites à l'amertume de la persécution et de la tentation... Quand il fait cesser la tentation, il dit : « Ici, tu arrêteras tes flots tumultueux ». La tentation cèdera devant la miséricorde de Jésus Christ.
Quand le diable nous tente, nous devons. dire, avec toute la dévotion de notre âme : « Au Nom de Jésus de Nazareth, qui a commandé aux vents et à la mer, je te commande de t'éloigner de moi » (cf Ac 16,18).
« Et il se fit un grand calme. » C'est ce que nous lisons au livre de Tobie : « Je le sais, Seigneur : celui qui t'honore, après avoir été éprouvé en cette vie, sera couronné ; s'il subit la tentation, il sera délivré ; s'il a à souffrir, il rencontrera ta Miséricorde, car tu ne mets pas ta Joie dans notre perte.
Après la tempête, tu nous rends le calme ; après les larmes et les pleurs, tu nous verses la Joie » (3,21-22 Vlg).
Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Lettre 284 ; aux Carmélites de Séville (trad. OC, Cerf 1995, II, p.1934)
Au milieu de la tempête
Courage, mes filles ! Courage ! Souvenez-vous que Dieu n'envoie à personne plus de souffrances qu'il n'en peut porter, et que sa Majesté est avec ceux qui sont dans les épreuves. Vous ne devez rien craindre ; mais espérez de sa Miséricorde qu'il mettra la vérité entièrement en lumière et découvrira quelles trames le démon tenait cachées pour jeter le trouble parmi vous...
Oraison, oraison, mes Sœurs ! C'est à présent que doivent briller l'humilité et l'obéissance en chacune de vous...
Oh, quel bon moment pour recueillir le fruit des résolutions que vous avez prises de servir Notre Seigneur ! Songez que, bien souvent, il veut éprouver si les œuvres répondent aux résolutions et aux paroles.
Faites honneur aux filles de la Vierge, vos Sœurs, dans cette grande épreuve. Si vous vous y appliquez, le bon Jésus vous aidera.
Bien qu'il dorme sur la mer au moment où gronde la tempête, il arrête les vents.
Mais il veut que nous l'en priions, car il nous aime tant qu'il cherche toujours de nouveaux moyens de faire avancer nos âmes. Que son Nom soit à jamais Béni ! Amen, amen.
Dans tous nos Monastères, nous vous recommandons instamment à Dieu. Aussi, j'espère de sa Bonté qu'il arrangera tout sans tarder.
En conséquence, efforcez-vous d'être joyeuses, et dites-vous que, tout bien considéré, tout ce qu'on peut souffrir pour un Dieu si bon et qui a tant souffert pour nous est peu de chose, car enfin vous n'en êtes pas encore arrivées à verser pour Lui votre sang (He 12,4)...
Laissez faire votre Époux, et vous verrez qu'avant peu la mer engloutira ceux qui nous font la guerre, comme il le fit pour le roi Pharaon.
Commentaire du jour.
Saint Boniface (675-764), Moine, Missionnaire de la Germanie, martyr.
Lettre à Cuthbert ; PL 89, 765 (trad. bréviaire 05/06)
« Pourquoi avoir peur ? »
L'Église, qui navigue comme un grand vaisseau sur la mer de ce monde, qui en cette vie est battue par les flots d'épreuves de toute sorte, l'Église ne doit pas être abandonnée, mais gouvernée.
Nous en avons l'exemple chez les premiers Pères : Clément, Corneille et beaucoup d'autres à Rome, Cyprien à Carthage, Athanase à Alexandrie, qui, sous les empereurs païens, gouvernaient le navire du Christ, ou plutôt son épouse très chère, l'Église, en enseignant, en défendant la vérité, en peinant et en souffrant jusqu'à répandre leur sang.
En considérant ces hommes et ceux qui leur ressemblent, je suis plein d'effroi, « crainte et tremblement me pénètrent et je suis comme enveloppé par les ténèbres de mes péchés » (Ps 54,6).
Je voudrais bien abandonner entièrement le gouvernail de l'Église qui m'a été confié, si je pouvais trouver une approbation dans les exemples des Pères ou dans la Sainte Écriture.
Aussi, puisqu'il en est ainsi et que la vérité peut bien être harcelée mais non pas se laisser vaincre..., que notre âme accablée se réfugie auprès de celui qui dit par la bouche de Salomon : « Mets ta confiance dans Le Seigneur de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta propre sagesse. Dans toutes tes démarches, pense à Lui, et il dirigera tes pas » (Pr 3,5-6)...
Restons fermes dans la Justice et préparons nos âmes à l'épreuve, pour attendre que Le Seigneur nous soutienne, et disons-lui : « D'âge en âge, Seigneur, tu es resté notre refuge » (Ps 89,1).
Mettons en Lui notre confiance, car c'est Lui qui nous a confié notre charge. Ce que nous ne pouvons pas porter par nous-mêmes, portons-le par lui qui est tout-puissant et qui dit :
« Mon joug est facile et mon fardeau léger » (Mt 11,30).
CONFÉRENCE DE SAINT THOMAS D'AQUIN À SES ÉTUDIANTS SUR LE CREDO.
Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffrît pour nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points : nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre conduite.
Pour ce qui est du remède contre tous les maux que nous inflige le péché, nous trouvons un remède grâce à la Passion du Christ.
Mais son utilité n'est pas moindre à l'égard de l'exemple. Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie.
En effet, celui qui veut mener la vie parfaite n'a rien d'autre à faire qu'à mépriser ce que le Christ a méprisé sur la Croix et à désirer ce que le Christ a désiré. Car aucun exemple de vertu n'est absent de la Croix.
Si tu cherches un exemple de Charité: Il n'y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ses amis.
C'est ce que Le Christ a fait sur la Croix. Et par conséquent, s'il a donné sa vie pour nous, il ne doit pas être trop dur de supporter n'importe quel mal pour Lui.
Si tu cherches la Patience, c'est sur la Croix qu'on la trouve au maximum. En effet la Patience est grande pour deux motifs : ou bien lorsqu'on souffre patiemment de grands maux, ou bien lorsqu'on souffre des maux qu'on aurait pu éviter, et que l'on n'évite pas.
Or Le Christ a souffert de grands maux sur la Croix, et avec Patience, puisque couvert d'insultes il ne menaçait pas ; comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche.
Elle est donc grande, la Patience du Christ sur la Croix : Par la patience, courons au combat qui nous est proposé, les yeux fixés sur Jésus, qui est à l'origine et au terme de la Foi. Renonçant à la Joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la Croix.
Si tu cherches un exemple d'Humilité, regarde le Crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate, et mourir.
Si tu cherches un exemple d'Obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au Père jusqu'à la mort : De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'Obéissance d'un seul.
Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre celui qui est le Roi des rois et Le Seigneur des seigneurs, en qui sont cachés tous les trésors de la Sagesse et de la connaissance ; sur la Croix, il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé, couronné d'épines, enfin abreuvé de fiel et de vinaigre.
Ne sois donc pas attaché aux vêtements et aux richesses, car ils se sont partagé mes habits ; ni aux honneurs, car j'ai subi les moqueries et les coups ; ni aux dignités car, tressant une couronne d'épines, ils l'ont enfoncée sur ma tête ; ni aux plaisirs car, dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre.
Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/39
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la Foi ? »
Un correspondant de Californie me demandait récemment si la présente crise économique annonçait la fin du monde.
Pour les spécialistes de la finance en effet, cette crise peut leur paraître la fin de leur monde. Lorsque leur bulle de la spéculation s'évapore, tout semble s'évanouir dans l'espace.
Notre sécurité dépend évidemment de la valeur à laquelle on a rattaché sa personne.
Or tout est relatif dans notre monde, un coup de vent peut tout balayer. Se raccrocher par la Foi à l'Absolu est l'unique moyen d'assurer son avenir et sa sécurité.
La tempête apaisée par Le Christ est un événement, qui a toutefois une signification symbolique au-delà de la réalité immédiate.
Jésus avait enseigné toute la journée la foule qui l'écoutait sur le rivage. "Le soir de ce même jour", il invite ses disciples à "passer de l'autre côté du lac."
Ce passage vers l'autre rive n'est pas simplement un trait anecdotique, il peut signifier le passage du disciple vers l'au-delà de son existence terrestre.
Des obstacles et des épreuves, symbolisés par la tempête sur le lac, rendent ce voyage pénible et périlleux.
Le vent s'engouffre subitement dans le couloir au nord du Lac de Galilée, où des vagues violentes peuvent atteindre six mètres de hauteur.
Lorsque cet ouragan s'élève, que les vagues se jettent dans la barque qui se remplit d'eau, les disciples sont effarés devant la perspective d'une mort imminente.
Démunis en face des forces de la nature, ils ne voient aucun moyen de salut. Ils sont atterrés, car ils ne comptent que sur eux-mêmes.
Jésus leur reprochera de ne pas avoir la Foi, la confiance en sa présence, même s'il dort. Déjà auparavant, la même tentation tourmentera le fidèle des psaumes qui accuse Le Seigneur d'être silencieux, de dormir :
"Réveille-toi, Seigneur ! Pourquoi restes-tu inactif ? (Ps 44, 24)
Si on avait la Foi, on aurait confiance en sa protection en vertu de sa seule présence, même s'il semble absent ou ne pas répondre.
Jésus nous donnera l'exemple parfait de cette confiance au dernier moment de sa mission, lorsqu'il remettra sa personne entre les mains de Dieu: "Père, je remets mon esprit entre tes mains" (Lc 23, 46).
Cloué à la croix, Jésus est devenu le plus pauvre, complètement démuni, mais il se livre totalement à Dieu, apparemment absent.
Endormi dans la barque qui menace de sombrer, Jésus dort, remettant sa personne entre les mains de Dieu.
À son réveil, ressuscité par Dieu présent en Lui, il a le pouvoir de commander aux forces du mal et de dominer les démons, que représentent les vagues rugissantes du lac.
Conclusion
L'existence humaine se déroule dans un combat incessant entre les forces de la vie et les puissances de la mort, en nous-mêmes et autour de nous.
À certains moments, les épreuves nous amènent presque à l'anéantissement, à la mort. Nous nous sentons démunis, incapables de faire face à des défis qui nous paraissent démesurés, qui vont nous écraser.
Si nous fixons notre regard seulement sur nous-mêmes, sur nos limites, l'angoisse s'empare de nous.
Devant un cancer généralisé, que pouvons-nous faire? Regarder plus haut et au-delà de nos possibilités humaines.
Il faut se rappeler sans cesse que la peur surgit en nous dans la mesure où nous manquons de Foi.
Au général Abner, demeuré fidèle au Dieu d'Israël, mais apeuré par les menaces de la reine impie Athalie, le grand prêtre lui répond fermement: "Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte". (Jean Racine, Athalie, 1er acte).
La Foi bannit toute peur!
Jean-Louis D'Aragon, s.j.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4463.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. »
Jésus enseigne. Les foules se pressent, nombreuses. Elles se pressent toujours. Elles sont là quand il se déplace de ville en ville ; elles sont là quand il traverse les places et entre dans les synagogues.
S’il tente de rentrer chez un ami, elles continuent de se presser à sa porte. Il ne les repousse jamais, il les enseigne longuement.
Vient un temps, pourtant, où il faut partir. Aller « de l’autre bord ». Jésus nous emmène toujours plus loin, il n’est pas question de s’installer ni de se reposer. Il faut franchir les mers de nos inerties et se mettre dans le dynamisme de l’Esprit.
Jésus invite à partir. Il a l’initiative, mais les disciples la mettent en œuvre. Peut-être la récupèrent-ils un peu. Devant tout ce monde qui est là, ils rappellent les chemins de la raison et montrent l’influence que leur proximité leur donne sur le maître.
Qu’importe à la foule, qui se presse encore.
Jésus part-il sur le lac ? Elles montent elles aussi dans des barques. Quand on a accueilli sa Parole, on n’envisage plus d’être éloigné de Jésus.
Ce départ pittoresque laisse place au cœur de l’aventure. Après la marée humaine en marche, la valse des flots déchaînés.
La mer symbolise la mort dans la culture biblique. En emmenant ses disciples affronter la mer, Jésus leur montre où conduit son enseignement quand on le vit jusqu’au bout.
Il faut entrer dans un combat, un combat violent, disproportionné avec nos moyens et notre raison.
Saint Marc met en contraste la force déchaînée des flots et le calme repos de Jésus dans la barque malmenée. L’Évangéliste s’applique tant à nous montrer le rapport de force, qu’il pousse sa description jusqu’à l’incohérence.
Les vagues en effet se jettent par paquets dans la barque qui manque de verser, tandis que Jésus dort paisiblement, sur un coussin qui plus est.
Quand Jésus dort, la mort croit ne plus connaître de limite à son pouvoir. Quand Jésus meurt, le démon croit à sa victoire.
Quand Jésus se tait, ses disciples croient qu’ils sont perdus.
Tous les éléments sont à présent en place, Jésus peut donner son enseignement. Ce n’est pas en effet à leur « Seigneur » qu’en appellent les disciples, mais à leur « maître », à celui qui les enseigne.
Les disciples n’ont encore perçu de Jésus que le rabbi, le reproche qu’ils lui adressent le montre : a-t-il la tête tellement absorbée dans sa science théologique qu’il ne voit plus le monde concret, le danger immédiat, l’impérieusement nécessité de ses disciples ?
Jésus se lève alors, il ressuscite, et lance aux éléments l’ordre de s’apaiser. Jésus montre ainsi qu’il est Dieu, seul maître de la mer, seul vainqueur de la mort.
Mais les siens ne l’ont pas reconnu, ils ne comprennent pas. Comment est-ce possible ? Comment expliquer leur aveuglement alors que tout leur est donné pour comprendre ?
Mais nous, avons-nous mieux compris qu’eux ce qui se passe ? Nous qui avons placé notre Foi en Jésus, avons-nous mesuré que Jésus est vraiment Dieu, Le Dieu de l’Univers, venu parmi nous pour mourir par Amour pour nous, venu parmi nous pour nous donner de vivre par Lui ?
Considération vertigineuse qui n’a pas fini de nourrir notre action de grâce.
Frère Dominique
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_33
Abbé Joaquim FLURIACH i Domínguez (St. Esteve de P., Barcelona, Espagne).
Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la Foi?
Aujourd'hui, le Seigneur reproche à ses disciples leur manque de Foi: «Comment se fait-il que vous n'ayez pas la Foi?» (Mc 4,40).
Jésus-Christ avait déjà donné des preuves suffisantes de ce qu'Il était l'Envoyé et ils ne croient toujours pas.
Ils ne se rendent pas compte qu'ils n'ont rien à craindre, puisqu'ils ont avec eux Le Seigneur Lui-même. Jésus met clairement en parallèle “Foi” et “vaillance”.
Dans un autre passage de l'Évangile, face à une situation où les Apôtres doutent, il est dit qu'ils ne pouvaient pas encore croire car ils n'avaient pas reçu L'Esprit-Saint.
Il faudra encore beaucoup de patience au Seigneur pour apprendre aux premiers disciples ce dont eux-mêmes seront ensuite la preuve palpable : être de fermes et courageux témoins.
Qu'il serait bien si nous aussi, nous nous sentions “grondés”! À plus forte raison, d'ailleurs: nous avons reçu L'Esprit-Saint qui nous rend capables de comprendre que Le Seigneur est vraiment avec nous sur le chemin de la Vie, quand nous cherchons toujours pour de bon la volonté de Son Père.
Nous n'avons aucune raison objective d'être lâches. Il est l'unique Seigneur de l'Univers, car «même le vent et la mer lui obéissent» (Mc 4,41), comme les disciples le disent avec admiration.
Alors, de quoi ai-je peur? Y a-t-il là des motifs si graves qu'ils me font douter du pouvoir infiniment grand de l'Amour que Le Seigneur a pour nous?
Telle est la question à laquelle nos frères martyrs surent répondre, non avec des mots, mais par leur propre vie.
Ainsi que tant de nos frères qui, avec la grâce de Dieu, font chaque jour de chaque contradiction un pas de plus dans la croissance de la Foi et de l'Espérance.
Et nous, pourquoi non? Ne sentons-nous pas en nous le désir d'aimer Le Seigneur de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de toute notre âme?
Marie, Secours des Chrétiens, Reine des confesseurs, nous donne l'un des grands exemples de courage et de Foi.
Au pied de la Croix, elle sut maintenir debout la lumière de la Foi…qui devint resplendissante au jour de la Résurrection!
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta.
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/reflexions-personnelles-1-25/3-savoir-faire-appel-a-dieu/savoir-faire-appel-a-dieu.html
Jésus dit ensuite : « Je ne te commente pas l'Évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t'éclairer ce qui précède le passage de l'Évangile.
Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Oui, Je le savais. J'étais seul à le savoir. Et alors, pourquoi est-ce que je dormais ?
Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore seulement des "hommes".
L'homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable dans une chose, il est plein de suffisance et d'attachement à son "savoir faire".
Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs et pour ce motif ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux.
Moi, pour eux, j'étais un grand "Rabbi" mais une nullité comme marin. C'est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que j'étais incapable d'autre chose.
Leur affection aussi y était pour quelque chose, et ils ne voulaient pas m'imposer des fatigues matérielles.
Mais l'attachement à leur "savoir faire" dépassait encore l'affection.
Je ne m'impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement je vous laisse libres et j'attends.
Ce jour-là j'étais fatigué et on me priait de me reposer c'est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables.
Alors je me mis à dormir.
Dans mon sommeil se mêlait aussi cette constatation de ce que l'homme est "homme" et qu'il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu'à l'aider.
En ces "sourds spirituels" en ces "aveugles spirituels" je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui pendant des siècles et des siècles iraient à leur ruine pour vouloir agir par eux-mêmes", alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu'ils m'appellent à l'aide.
Quand Pierre cria : "Sauve-nous !" mon amertume tomba comme un caillou qu'on laisse aller. Je ne suis pas "homme", je suis le Dieu-Homme.
Je n'agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu'un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l'embarras, même si vous n'êtes pas assez méchants pour vous en réjouir, vous l'êtes assez pour rester dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l'aide.
Par votre attitude, vous lui faites comprendre : "Quand j'ai voulu t'aider, tu n'as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi".
Mais Moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours dès qu'on m'appelle.
Les pauvres hommes pourraient objecter : "Et alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ?"
Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quelque il soit, vous arriveriez à vous croire les auteurs du Bien qui en réalité serait un don de ma part et vous ne vous souviendriez plus jamais de Moi. Jamais plus.
Vous avez besoin, pauvres fils, de la douleur pour vous rappeler que vous avez un Père. Comme le fils prodigue qui se rappela qu'il avait un père quand il eut faim.
Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d'erreurs, et de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, de vos fautes, cause de punitions que vous vous donnez à vous -mêmes, et de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.
Voilà ce que vous dit l'Évangile d'aujourd'hui. "Votre" Évangile de l'heure présente, pauvres fils.
Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu'il est angoissé de vous voir sans amour pour Lui. Appelez-Moi et je viendrai. »
Hymne : Le Seigneur passe
Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe...
Hymne : Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi
Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi,
fils de la terre ?
Qui donc est Dieu, si démuni, si grand,
si vulnérable ?
R/Qui donc est Dieu pour nous aimer ainsi ?
Qui donc est Dieu pour se lier d’amour
à part égale ?
Qui donc est Dieu, s’il faut pour le trouver
un cœur de pauvre ?
Qui donc est Dieu, s’il vient à nos côtés
prendre nos routes ?
Qui donc est Dieu qui vient sans perdre cœur
à notre table ?
Qui donc est Dieu que nul ne peut aimer
s’il n’aime l’homme ?
Qui donc est Dieu qu’on peut si fort blesser
en blessant l’homme ?
Hymne : Le jour s’achève
Le jour s’achève,
Mais la gloire du Christ
Illumine le soir.
Le pain rompu,
Le vin nouveau
Portent leur fruit de louange :
Béni sois-tu, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
L’Esprit nous garde
Sous l’alliance du Christ
Et le signe pascal.
La vie reçue,
La vie donnée
Rythment le temps de l’Église :
Nous sommes tiens, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Le monde marche
Vers le règne du Christ,
Et sa nuit prendra fin.
Nos cœurs l’ont su,
Nos yeux verront :
L’œuvre de Dieu est lumière.
Tu nous l’as dit, ô notre Père,
En Jésus, le Vivant !
Que l’on découvre
Le visage du Christ
À la joie des sauvés !
Il est venu,
Il vient encor,
Dieu tient toujours ses promesses :
Tu nous bénis, ô notre Père,
En Jésus, ton enfant !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui as fait de Saint Thomas d'Aquin un modèle admirable par sa recherche d'une vie sainte et son amour de la science sacrée, accorde-nous de comprendre ses enseignements et de suivre ses exemples.
Parole de Dieu : (Ph 2, 14-15)… (Office des Laudes).
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération égarée et pervertie, où vous brillez comme les astres dans l’univers.
Parole de Dieu : (2 P 1, 19-21)… (Office des Vêpres).
Vous avez raison de fixer votre attention sur la parole des prophètes, comme sur une lampe brillante dans l’obscurité jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
Car vous savez cette chose essentielle : aucune prophétie de l’Écriture ne vient d’une intuition personnelle.
En effet, ce n’est jamais la volonté d’un homme qui a porté une prophétie : c’est portés par L’Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
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