Eucharistie du Vendredi 10 Février 2017 : Vendredi de la 5ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).
Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-? 1960).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de la Genèse 3,1-8... Psaume 32(31),1-2.5cdef.6-7... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,31-37.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
DIALOGUES DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND.
Autre commentaire de l’Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 10 Février 2017 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).
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Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît.
Vendredi 10 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes, Fille de Marie Auxiliatrice (1899-1935).
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Bienheureuse Eusebia Palomino Yenes.
Vendredi 10 Février 2017 : Fête de la Vénérable Madeleine de Jésus, Religieuse Passioniste italienne (1888-? 1960).
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Vénérable Madeleine de Jésus.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Genèse 3,1-8.
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : “Vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin” ? »
La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin.
Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : “Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.” »
Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »
La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari, et il en mangea.
Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Ils attachèrent les unes aux autres des feuilles de figuier, et ils s’en firent des pagnes.
Ils entendirent la voix du Seigneur Dieu qui se promenait dans le jardin à la brise du jour. L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin.
Psaume 32(31),1-2.5cdef.6-7.
Heureux l'homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans fraude !
J’ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés. »
Et toi, tu as enlevé
l'offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera
aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent
ne peuvent l'atteindre.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance,
tu m'as entouré.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 7,31-37.
En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.
Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui.
Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement.
Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient.
Extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Discours sur les psaumes, Ps 102,5-6 ; PL 37, 1319
« Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, et lui mit les doigts dans les oreilles »
« Dieu te guérit de toute maladie. » (Ps 102,3) Toutes tes maladies seront guéries, ne crains pas. Tu diras qu'elles sont grandes ; mais le médecin est plus grand.
Pour un médecin tout-puissant, il n'y a pas de maladie incurable. Laisse-toi simplement soigner, ne repousse pas sa main ; il sait ce qu'il a à faire.
Ne te réjouis pas seulement lorsqu'il agit avec douceur mais supporte-le aussi quand il taille. Accepte la douleur du remède en pensant à la santé qu'il va te rendre.
Voyez, mes frères, tout ce que supportent les hommes dans leur maladies physiques pour prolonger leur vie de quelques jours...
Toi du moins, tu ne souffres pas pour un résultat douteux : celui qui t'a promis la santé ne peut pas se tromper.
Pourquoi est-ce que les médecins se trompent parfois ? Parce qu'ils n'ont pas créé ce corps qu'ils soignent.
Mais Dieu a fait ton corps, Dieu a fait ton âme. Il sait comment recréer ce qu'il a créé ; il sait comment reformer ce qu'il a formé.
Tu n'as qu'à t'abandonner entre ses mains de médecin... Supporte donc ses mains, ô âme, qui « le bénis et qui n'oublies aucun de ses bienfaits : il te guérit de toutes tes maladies » (Ps 102,2-3).
Celui qui t'avait fait pour n'être jamais malade si tu avais voulu garder ses préceptes, ne te guérira-t-il pas ?
Celui qui a fait les anges et qui, en te recréant, te rendra égal aux anges, ne te guérira-t-il pas ? Celui qui a fait le Ciel et la Terre ne te guérira-t-il pas, après t'avoir fait à son image ? (Gn 1,26)
Il te guérira, mais il faut que tu consentes à être guéri. Il guérit parfaitement tout malade, mais il ne le guérit pas malgré lui...
Ta santé, c'est Le Christ.
DIALOGUES DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
Scholastique, sœur de Saint Benoît, Consacrée à Dieu tout-puissant dès son enfance, venait voir son frère une fois par an.
L'homme de Dieu se rendait vers elle dans le domaine du Monastère, sans dépasser beaucoup la porte.
Un jour, elle vint comme d'habitude, et son vénérable frère se rendit vers elle avec ses disciples.
Ils passèrent toute la journée dans les louanges de Dieu et de saints entretiens. Quand la nuit tomba, ils mangèrent ensemble.
Comme il se faisait tard, avec ces saints entretiens, la Moniale lui fit cette demande: «Je t'en prie, ne me quitte pas cette nuit; parlons jusqu'au matin des joies de la Vie Céleste. »
Il lui répondit: « Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis aucunement demeurer hors du Monastère.»
La Moniale, lorsqu'elle entendit le refus de son frère, posa ses mains, les doigts joints, sur la table, et inclina la tête sur ses mains pour prier Dieu, le Tout-Puissant.
Quand elle releva la tête au-dessus de la table, les éclairs et le tonnerre éclatèrent avec une telle force, un tel déluge se mit à tomber, que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l'accompagnaient ne purent faire un pas hors de l'endroit où ils étaient réunis.
Alors l'homme de Dieu, tout triste, se mit à se plaindre : « Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur. Qu'est-ce que tu as fait ? »
Elle lui répondit : « Je t'ai prié, et tu n'as pas voulu m'entendre; j'ai prié Mon Dieu, et il m'a entendue. Maintenant, sors, si tu peux, quitte-moi et retourne au Monastère. »
Lui, qui n'avait pas voulu rester, demeura là malgré lui, et c'est ainsi qu'ils passèrent toute la nuit à veiller, et ils se rassasièrent de leurs entretiens et de leurs échanges sur la Vie spirituelle.
Il n'est pas étonnant qu'une femme l'ait emporté sur lui car, selon la parole de Saint Jean, Dieu est Amour, et par un juste jugement, celle qui a aimé davantage a été la plus puissante.
Trois jours après, l'homme de Dieu, qui se tenait dans le Monastère, leva les yeux en l'air et vit l'âme de sa sœur, sortie de son corps, pénétrer dans le sanctuaire du Ciel sous la forme d'une colombe.
Se réjouissant qu'elle ait obtenu une si grande gloire, il rendit grâce par des hymnes et des chants de louange, et il envoya des frères rapporter le corps au Monastère pour le déposer dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui-même.
Il arriva ainsi que la sépulture ne sépara pas les corps de ceux dont l'esprit, dans leur union à Dieu, n'avait jamais fait qu'un.
Autre commentaire de jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_50
Abbé Joan MARQUÉS i Suriñach (Vilamarí, Girona, Espagne).
«Tout ce qu'il fait est admirable»
Aujourd'hui, l'Évangile nous présente un miracle de Jésus: il redonna l'ouïe et délia la langue d'un sourd-muet.
Les gens étaient en admiration et se disaient: «Tout ce qu'il fait est admirable» (Mc 7,37).
Voici la biographie de Jésus faite par ses contemporains. Une biographie succincte et complète.
Qui est Jésus? C'est celui qui a tout fait admirablement. Dans le double sens du mot: qui et comment, dans la substance et dans la manière.
C'est celui qui n'a fait que des bonnes choses et celui qui a bien fait ce qu'il a fait, d'une manière parfaite, finie.
Jésus est une personne qui fait tout de manière admirable, parce qu'il n'a fait que des bonnes actions et parce qu'il finit ce qu'il fait.
Il ne délivre rien à moitié fait, et il ne laisse rien de coté pour le finir après.
Essaie, toi aussi de laisser tout entièrement prêt: la prière, le contact avec les autres y compris les parents, le travail, l'apostolat, la diligence à se former spirituellement et professionnellement; etc.
Sois exigent envers toi-même, et, d'une manière plus douce, de ceux qui dépendent de toi. Ne tolère pas les choses faites à moitié.
Cela ne plait pas à Dieu et ça dérange les autres.
N'opte pas pour cette attitude uniquement pour faire bonne impression, ou parce que cette attitude est la plus rentable, y compris humainement, mais parce que Dieu n'aime pas les mauvaises actions ni les “bonnes” œuvres mal faites.
Les Saintes Écritures affirment: «son œuvre est parfaite» (Dt 32,4). Et Le Seigneur, par l'intermédiaire de Moïse, déclare au peuple d'Israël: «Vous n'en offrirez aucune (offrande) qui ait un défaut, car elle ne serait pas agréée» (Lev 22,20).
Demande donc l'aide maternelle de la Sainte Vierge Marie. Comme Jésus, Elle a tout fait admirablement.
Saint Josemaría nous donne le secret pour réussir: «fais ce que tu dois et applique-toi dans ce que tu fais». Est-ce ta façon d'agir?
Hymne : Dieu caché
Dieu caché,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce fruit nouveau-né
Dans la nuit qui t'engendre à la terre ;
Tu dis seulement
Le nom d'un enfant :
Le lieu où tu enfouis ta semence.
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Dieu livré,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce corps partagé
Dans le pain qui te porte à nos lèvres ;
Tu dis seulement :
La coupe du sang
Versé pour la nouvelle confiance. R/
Dieu blessé,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que cet homme humilié
Sur le bois qui t'expose au calvaire !
Tu dis seulement :
L'appel déchirant
D'un Dieu qui apprendrait la souffrance. R/
Dieu vaincu,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ces corps décharnés
Où la soif a tari la prière ;
Tu dis seulement :
Je suis l'innocent,
A qui tous les bourreaux font violence. R/
Dieu sans voix,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce signe levé,
Edifié sur ta pierre angulaire !
Tu dis seulement :
Mon peuple est vivant,
Debout, il signifie ma présence. R/
Dieu secret,
Tu n'as plus d'autre Parole
Que ce livre scellé
D'où l'Agneau fait jaillir ta lumière.
Tu dis seulement
Ces mots fulgurants :
Je viens! J'étonnerai vos patiences !
R/Explique-toi par ce lieu-dit :
Que l'Esprit parle à notre esprit
Dans le silence !
Hymne : Puisqu’il est avec nous
Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !
Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !
Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !
Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !
Hymne : Le soir peut revenir
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
De quel Esprit nous sommes.
Vienne Jésus pour dissiper
Le brouillard et les doutes :
Sa parole donnée
Est soleil sans déclin.
Vienne Jésus pour surmonter
La fatigue des jours :
Il est l’eau de la source
Et le pain de la vie.
Vienne Jésus pour dominer
La frayeur du naufrage :
N’est-il pas le seul Maître
Du navire et des flots ?
Vienne Jésus pour consoler
De la mort implacable,
En frère premier-né
Relevé du tombeau !
R/Le soir peut revenir
Et la nuit,
Si Jésus nous redit
L’Amour qui nous fait vivre
Oraison du matin (Office des Laudes).
En célébrant la mémoire de Sainte Scholastique, Seigneur, nous te prions : fais que nous sachions, nous aussi, te servir avec une Charité sans défaut et goûter la douceur de ton Amour.
Parole de Dieu : (Ep 4, 29-32)... (Office des Laudes).
Aucune parole mauvaise ne doit sortir de votre bouche ; mais, s’il y en a besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent.
En vue du jour de votre délivrance, vous avez reçu en vous la marque du Saint-Esprit de Dieu : ne le contristez pas.
Faites disparaître de votre vie tout ce qui est amertume, emportement, colère, éclats de voix ou insultes, ainsi que toute espèce de méchanceté.
Soyez entre vous pleins de générosité et de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans Le Christ.
Parole de Dieu : (Rm 15, 1-3)... (Office des Vêpres).
C’est un devoir pour nous, les forts, de porter l’infirmité des faibles et de ne pas rechercher ce qui nous plaît.
Que chacun de nous cherche à plaire à son prochain, en vue du bien, pour édifier.
Le Christ, en effet, n’a pas recherché ce qui lui plaisait mais, comme il est écrit : « Les insultes de tes insulteurs sont tombées sur moi. »