Eucharistie du Samedi 04 Février 2017 : Samedi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Samedi 04 Février 2017 : Samedi de la 4ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Sainte Véronique, femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (1er s.).

Fête de Sainte Jeanne de Valois, reine et Fondatrice de l’Ordre des Annonciades († 1505).
Fête de Saint Raban Maur, Abbé de Fulda et Archevêque de Mayence (? 856).

Fête du Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Henri Grialou), Prêtre et Fondateur de l'Institut séculier Carmélitain Notre-Dame de Vie (1894-1967).

Il a été Béatifié le 19 Novembre 2016 et sa Fête Liturgique fixée au 04 Février, jour de son Ordination.

Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre aux Hébreux 13,15-17.20-21… Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34.
Commentaire d’Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Autre commentaire de Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte veronique 11Samedi 04 Février 2017 : Fête de Sainte Véronique, femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (1er s.).
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Sainte Véronique, femme ayant essuyé le visage du Christ.

St jeanne de valoisSamedi 04 Février 2017 : Fête de Sainte Jeanne de Valois, reine et Fondatrice de l’Ordre des Annonciades († 1505).
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Sainte Jeanne de Valois.

Rabanus maurus presenting his book to pope gregory iv 1Samedi 04 Février 2017 : Fête de Saint Raban Maur, Abbé de Fulda et Archevêque de Mayence (? 856).
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Saint Raban Maur.

Bienheureux marie eugene de l enfant jesusSamedi 04 Février 2017 : Fête du Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Henri Grialou), Prêtre et Fondateur de l'Institut séculier Carmélitain Notre-Dame de Vie (1894-1967).
Il a été Béatifié le 19 Novembre 2016 et sa Fête Liturgique fixée au 04 Février, jour de son Ordination.

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Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, Prêtre et Fondateur.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre aux Hébreux 13,15-17.20-21.
Frères, en toute circonstance, offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom.
N’oubliez pas d’être généreux et de partager. C’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu.
Faites confiance à ceux qui vous dirigent et soyez-leur soumis ; en effet, ils sont là pour veiller sur vos âmes, ce dont ils auront à rendre compte. Ainsi, ils accompliront leur tâche avec joie, sans avoir à se plaindre, ce qui ne vous serait d’aucun profit.
Que le Dieu de la paix, lui qui a fait remonter d’entre les morts, grâce au sang de l’Alliance éternelle, le berger des brebis, le Pasteur par excellence, notre Seigneur Jésus,
que ce Dieu vous forme en tout ce qui est bon pour accomplir sa volonté, qu’il réalise en nous ce qui est agréable à ses yeux, par Jésus Christ, à qui appartient la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

 

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 6,30-34.
En ce temps- là, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.

 

Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Commentaire sur l'Évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. SC 162, p. 257 rev)

« Il fut saisi de pitié envers eux »

Jésus, le Verbe de Dieu, était en Judée. Après la nouvelle du meurtre du prophète Jean le Baptiste, dans une barque –- symbole de son corps –- « il est allé dans un pays désert, à l'écart ».
Dans ce lieu désert, Jésus s'y trouvait « à l'écart » parce que sa Parole y était isolée et que son enseignement allait à l'encontre des coutumes et des idées reçues parmi les nations.

Alors les foules des nations, apprenant que celui qui est la Parole de Dieu était venu habiter dans leur désert..., sont venus se mettre à sa suite, quittant leurs cités, c'est-à-dire chacun abandonnant les coutumes superstitieuses de sa patrie et adhérant à la loi du Christ...
Jésus était sorti à leur rencontre, car ils n'étaient pas capables de venir à lui ; se mêlant à « ceux qui sont dehors » (Mc 4,11), il les a conduits à l'intérieur.

Elle est nombreuse celle foule du dehors qu'il est allé rencontrer. Répandant sur elle la lumière de sa présence, il la regarde, et voyant quels genres de personnes l'entourent, il les trouve encore plus digne de pitié.
Lui qui en tant que Dieu est au-delà de la souffrance, il souffre à cause de son amour pour les hommes ; l'émotion le prend aux entrailles.
Non seulement il est ému, mais il les guérit de toutes leurs maladies, il les délivre du mal.

 

Autre commentaire du jour.
http://villaloyola.com/fr/node/39
Jean-Louis D'Aragon, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.

En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de Compassion envers eux.

La scène que présente l'Évangile d'aujourd'hui nous montre en particulier l'humanité de Jésus. Il a vraiment pris notre condition humaine, avec ses limites, mais aussi avec ses émotions et son empathie pour ses disciples et pour la foule qui le suit.

Les disciples qui rassemblent autour de Jésus ressemblent à des enfants qui reviennent à la maison, le soir, et qui racontent à leurs parents ce qu'ils ont vécu durant la journée.
Leur Maître les avait envoyés en mission, deux par deux, démunis de ressources matérielles pour prolonger le Ministère de Jésus et montrer par anticipation comment les Chrétiens doivent continuer la Mission du Christ.
Leur seule force consistait dans leurs convictions personnelles et leur zèle de communiquer l'Évangile de la Vérité et de la Vie.
Pour cette Mission, Jésus leur avait "donné pouvoir de soumettre les esprits mauvais" (Mc 6, 7), de faire reculer le mal.

Les disciples reviennent auprès de Jésus, heureux d'avoir rempli la tâche qu'il leur avait confiée, mais épuisés par le travail.
Ignorant leur fatigue, les gens s'attroupent autour de Jésus et de ses disciples. Le Maître constate que ses disciples sont fatigués et qu'ils ont besoin de repos. Il veut les amener à l'écart dans "un endroit tranquille."

Jésus nous montre par cette décision que toute personne humaine doit établir un équilibre dans son existence, entre son travail et ses moments de détente.
Concentrer toutes ses énergies dans une seule dimension de son être aboutit à la faillite de sa vie, parfois même à la folie.
Sans aller jusqu'à l'extrême, combien de gens consacrent tout leur temps et toutes leurs énergies à leur réussite professionnelle, mais délaissent leur devoir envers leur famille.

Il arrive pourtant des circonstances exceptionnelles qui nous obligent à déroger à ces règles de notre programme de vie.
Ces exceptions font appel à notre Charité, la vertu suprême que Jésus nous a enseignée. Lui-même oublie son projet d'amener ses disciples à l'écart pour qu'ils se reposent.

La foule, fascinée par son enseignement et par les guérisons qu'il opère, accourt et prévient même sa venue.
À l'opposé des philosophes stoïciens de son temps qui réprouvaient la pitié comme une faiblesse, Jésus s'émeut face à ces gens désespérés, sans berger pour les guider et leur procurer la sécurité.
Il leur consacre donc tout son temps, "ils les instruit longuement."

L'amour nous entraîne à tout laisser pour répondre à un besoin urgent. Le pauvre qui tend la main, c'est Jésus Lui-même: "J'étais nu et tu m'as habillé." (Mt 25, 36)
Jean-Louis D'Aragon, s.j.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4103.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »

« Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus ». Il n’est pas difficile d’imaginer leur enthousiasme : ils reviennent de leur première mission, ils ont tant de choses à partager, tant de questions à poser.
Jésus les accueille et les invite à se mettre à l’écart, pour prendre un peu de repos : « venez à l’écart, reposez-vous un peu », leur dit-il.
La délicatesse fraternelle qui se vivait entre Jésus et ses disciples ne manque pas de nous consoler.
Comment imaginer que Le Seigneur soit aujourd’hui moins prévenant avec nous qu’il l’était alors avec les apôtres ?

« Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart ». Il est ainsi particulièrement doux à nos oreilles d’entendre que Le Seigneur ne souhaite pas nous laisser sans cesse exposés et nous accorde la grâce d’un temps d’intimité avec Lui.

Être seuls dans la barque avec lui, faire cap vers un endroit désert où personne ne nous volera Le Seigneur, est une perspective des plus réjouissante.
Il est également fort probable que nous vivions l’invitation de Jésus non seulement comme une grâce mais encore comme une récompense ; et, probablement, comme une récompense légitime (notre vie n’est-elle pas si difficile et n’avons-nous pas fait tant d’effort pour rester fidèles à l’Évangile ?).

En somme, Jésus nous invite au repos : c’est heureux et ce n’est pas de refus !

Mais la concurrence est rude. Comme le montre le mouvement de foule, nous sommes nombreux à vouloir jouir de l’exclusivité du Seigneur.
Nous n’avons pas tous les mêmes raisons au même moment : certains cherchent le repos, mais d’autres ont faim de sa Parole, d’autres cherchent en Lui leur refuge et leur soutien, d’autres courent vers le médecin des corps et des âmes, chacun à son rythme et selon son histoire.

Dans de telles circonstances, il semble subitement impossible de vivre ces moments paisibles que nous espérons.
D’autant plus impossible que, Jésus est vraiment incorrigible, voici Le Seigneur se laissant attendrir par la détresse de tous ceux qui se précipitent au-devant lui. Alors, nous dit Saint Marc, « il se mit à les instruire longuement ».

Le tournant de notre méditation est probablement là. Qui Jésus se mit-il à enseigner ? La foule seulement ? Ou bien tous ceux qui étaient là, les disciples y compris ?
En effet, pouvons-nous soupçonner Jésus de ne pas tenir ses promesses ? S’il dit à ses apôtres qu’il va leur donner du repos, oublie-t-il sa parole quelques instants après ?

Il nous faut alors sans doute considérer que l’enseignement de Jésus à la foule, s’il n’était pas directement destiné aux apôtres, avait également vertu pour ses disciples.
Une façon de leur enseigner que le repos que nous devons chercher, le seul dont nous avons vraiment besoin, est celui qu’on éprouve au terme du chemin de guérison, celui qui gratifie l’aboutissement du long chemin de retour vers Le Père.
Notre repos est de faire la Volonté de Dieu.
Or pour éprouver le bouleversement intérieur de sa Miséricorde émue par la foule, il faut être suffisamment débarrassé de sa volonté propre.

Ainsi Jésus n’a-t-il pas pu tenir sa promesse de partager un moment d’intimité avec les siens à l’écart des foules, mais il a donné aux apôtres de pouvoir non seulement être près de leur Dieu mais en Lui, en leur donnant d’abandonner leur volonté propre et d’épouser la sienne, qui est de ramener les brebis perdues.

Donne-nous Seigneur de savoir entendre tes enseignements, de quitter nos logiques tout humaines et d’accueillir la réconciliation et la mission que tu nous offres ; donne-nous de savoir rester ouverts à ta présence pour entendre chaque matin l’invitation que tu nous fais d’entrer dans ton repos.
Frère Dominique.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_42
Abbé David COMPTE i Verdaguer (Manlleu, Barcelona, Espagne).

‘Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu’. De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger

Aujourd'hui, l'Évangile nous présente une situation, une nécessité et un paradoxe très actuels.

Une situation. Les Apôtres sont “stressés”: «les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger» (Mc 6,30).
Nous nous voyons souvent pris dans la même tourmente. Le travail, qui requiert une bonne part de nos énergies; la famille, où chaque membre veut sentir notre Amour; nos autres engagements, qui sont bons pour nous et qui, aussi, bénéficient à d'autres….
Vouloir, est-ce pouvoir? Peut-être est-il plus raisonnable de reconnaître que nous ne pouvons pas tout ce que nous voudrions.

Une nécessité. Le corps, la tête et le cœur réclament un droit: le repos. Dans ces versets nous avons un manuel, souvent ignoré, sur le repos.
On y insiste sur la communication. Les Apôtres «lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné» (Mc 6,30).
Communication avec Dieu, suivant le fil de ce qui est au fond de notre cœur.
Et —quelle surprise!— nous trouvons Dieu qui nous attend. Et Il nous attend avec nos fatigues.

Jésus leur dit: «Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu» (Mc 6,31). Dieu nous a prévu un endroit pour reposer! Mieux: notre existence, avec tout son poids, doit se reposer en Dieu.
C'est l'inquiet Saint Augustin qui l'a découvert: «Tu nous as créés pour Toi et notre cœur est inquiet jusqu'à ce qu'il repose en Toi».
Le repos de Dieu est créatif; il n'anesthésie pas: rencontrer son Amour recentre notre cœur et nos pensées.

Un paradoxe. La scène évangélique finit “mal”: les disciples ne peuvent pas se reposer. Le plan de Jésus échoue: les gens les abordent. Ils n'ont pas pu “déconnecter”.

Fréquemment, nous ne pouvons nous libérer de nos obligations (enfants, conjoint, travail…): cela reviendrait à nous trahir!
Il faut rencontrer Dieu dans ces réalités. S'il y a communication avec Dieu, si notre cœur repose en Lui, nous relativiserons les tensions inutiles… et la réalité —dépouillée de chimères— montrera mieux l'empreinte de Dieu.
En Lui, ici-même, nous devons reposer.

 

Hymne : Comment es-tu foyer de feu

Comment es-tu foyer de feu
et fraîcheur de la fontaine,
une brûlure, une douceur
qui rend saines nos souillures ?

Comment fais-tu de l'homme un dieu,
de la nuit une lumière,
et des abîmes de la mort
tires-tu la vie nouvelle?

Comment la nuit vient-elle au jour ?
Peux-tu vaincre les ténèbres,
porter ta flamme jusqu'au cœur
et changer le fond de l'être ?

Comment n'es-tu qu'un avec nous,
nous rends-tu fils de Dieu même ?
Comment nous brûles-tu d'amour
et nous blesses-tu sans glaive ?

Comment peux-tu nous supporter,
rester lent à la colère,
et de l'ailleurs où tu te tiens
voir ici nos moindres gestes ?

Comment de si haut et de si loin
ton regard suit-il nos actes ?
Ton serviteur attend la paix,
le courage dans les larmes !

 

Hymne : Nuée de feu

Nuée de feu
Sur ceux qui marchent dans la nuit,
Tu es venu
pour montrer le chemin vers Dieu,
Et ton calvaire ouvrit le ciel.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Présence de ton Père ;
Que nous chantions pour ton retour :

R/ Béni soit au nom du Seigneur,
Celui qui vient sauver son peuple.

Royal époux
Promis aux noces de la croix,
Tu es venu
réjouir les enfants de Dieu,
Et tu changeas notre eau en vin.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Tendresse pour la terre ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

Ô Fils de Dieu
Sur qui repose l’Esprit-Saint,
Tu es venu
comme un feu qui consume tout,
Et l’univers s’embrase en toi.
Ô viens, Seigneur Jésus !
Demeure de la Gloire ;
Que nous chantions pour ton retour : R/

 

Hymne : Il viendra

Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire,
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne !

Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre, allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.

Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Criez à tous les hommes
Que rien n’est compromis
De leur espérance.

Il viendra ;
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel et tout-puissant, tu es la Lumière de toutes les lumières, et le jour qui ne finit pas ; dès le matin de ce jour nouveau nous te prions : que la clarté de ta présence, en chassant la nuit du péché, illumine nos cœurs.

 

Parole de Dieu : (2 P 3, 13-14)… (Office des Laudes).
Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un Ciel nouveau et une Terre nouvelle où résidera la Justice.
Dans l’attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que Le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la Paix.

 

Parole de Dieu : (Rm 11, 33-36)… (Office des Vêpres).
Quelle profondeur dans la richesse, la Sagesse et la science de Dieu ! Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables !
Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller ? Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ?
Car tout est de Lui, et par Lui, et pour Lui. À lui la Gloire pour l’éternité ! Amen.

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