Eucharistie du Jeudi 23 Février 2017 : Jeudi de la 7ème semaine du Temps Ordinaire (Année impaire).
L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne et martyr (? 167).
Fête de la Bse Giovannina Franchi, Religieuse et Fondatrice des “Suore infermiere dell’Addolorata” (Sœurs Hospitalières de Notre-Dame-des-Douleurs) (1807-1872).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de l'Ecclésiastique 5,1-8... Psaume 1,1-2.3.4.6... Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.
Commentaire du Bienheureux Paul VI, Pape de 1963-1978.
LETTRE DE L'ÉGLISE DE SMYRNE SUR LE MARTYRE DE SAINT POLYCARPE.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Jeudi 23 Février 2017 : Fête de Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne et martyr (? 167).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne et martyr.
Jeudi 23 Février 2017 : Fête de la Bse Giovannina Franchi, Religieuse et Fondatrice des “Suore infermiere dell’Addolorata” (Sœurs Hospitalières de Notre-Dame-des-Douleurs) (1807-1872).
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Bse Giovannina Franchi.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Ecclésiastique 5,1-8.
Ne t’appuie pas sur tes richesses, ne dis pas : « Elles me suffisent. »
Ne te laisse pas entraîner par ton instinct et ta force à suivre les désirs de ton cœur.
Ne dis pas : « Qui m’en imposera ? », car le Seigneur ne manquerait pas de te châtier.
Ne dis pas : « J’ai péché, et rien ne m’est arrivé », car le Seigneur sait attendre longtemps.
Ne sois pas assuré du pardon au point d’entasser péché sur péché.
Ne dis pas : « Sa miséricorde est grande, il pardonnera bien tous mes péchés », car, en lui, il y a pitié mais aussi colère ; son indignation s’abattra sur les pécheurs.
Ne tarde pas à te retourner vers le Seigneur, ne remets pas ta décision de jour en jour ; car brusquement éclatera la colère du Seigneur, et à l’heure du châtiment, tu seras anéanti.
Ne t’appuie pas sur des richesses injustement acquises : elles ne te serviront de rien au jour de l’adversité.
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.
[…]
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
[…]
Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Chacun sera salé au feu.
C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »
Commentaire du jour.
Bienheureux Paul VI, Pape de 1963-1978.
Constitution apostolique « Paenitemini » (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
« Si ta main t'entraîne au péché » : la conversion du cœur
On ne peut parvenir au Royaume annoncé par Le Christ que par la conversion, la « metanoia », c'est-à-dire par le changement et le renouvellement intime et total de l'homme tout entier, dans ses pensées, ses jugements et sa vie, changement et renouvellement qui s'opèrent en lui à la lumière de la sainteté et de l'Amour de Dieu qui nous ont été manifestés et communiqués en plénitude dans Le Fils.
L'invitation du Fils à la « metanoia » nous oblige d'autant plus qu'il ne l'a pas seulement prêchée, mais qu'il s'est offert Lui-même en exemple.
Le Christ est en effet le modèle suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais pour ceux des autres.
Lorsqu'il se met devant Le Christ, l'homme est éclairé d'une lumière nouvelle, il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché.
Par la Parole du Christ, lui est transmis le message qui invite à la conversion et accorde le Pardon des péchés.
Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le Baptême, qui le configure à la Passion, à la mort et à la Résurrection du Seigneur.
C'est sous le signe de ce mystère que se place toute la vie à venir du Baptisé.
Tout Chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ (Mt 16,24).
Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la Gloire de la Résurrection.
LETTRE DE L'ÉGLISE DE SMYRNE
SUR LE MARTYRE DE SAINT POLYCARPE
Lorsque le bûcher fut prêt, Polycarpe enleva lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture ; puis il voulut se déchausser lui-même. Il ne le faisait pas auparavant, parce que chacun des fidèles s'empressait toujours pour être le premier à toucher son corps : même avant son martyre, il était toujours entouré de vénération à cause de la sainteté de sa vie.
Aussitôt donc on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher. Comme on allait l'y clouer, il dit : « Laissez-moi ainsi. Celui qui me donne la force de supporter le feu me donnera aussi, même sans la garantie de vos clous, de rester immobile sur le bûcher. » On ne le cloua donc pas, mais on l'attacha.
Ainsi ligoté, avec les mains ramenées derrière le dos, il était comme un bélier de choix pris dans un grand troupeau pour être offert en sacrifice, holocauste préparé pour être agréable à Dieu. Levant les yeux au ciel, il dit :
« Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé et béni, Jésus Christ, par qui nous avons reçu la connaissance de ton Nom. Dieu des anges, des puissances, de toute la Création et de toute la race des justes qui vivent en ta présence : je te bénis parce que tu m'as jugé digne de ce jour et de cette heure, pour que je prenne part, dans la troupe des martyrs, à la coupe de ton Christ, en vue de la résurrection du corps et de l'âme à la Vie éternelle, dans l'immortalité donnée par L'Esprit-Saint. Je souhaite d'être admis aujourd'hui en ta présence avec eux, comme un sacrifice riche et agréable, ainsi que tu l'avais préparé et manifesté d'avance, ainsi que tu l'as réalisé, Dieu sincère et véritable.
« Aussi je te loue pour toute chose, je te bénis, je te glorifie par le grand prêtre éternel et Céleste, Jésus-Christ, ton enfant bien-aimé.
Par Lui, Gloire à Toi, à Lui et à L'Esprit-Saint, maintenant et dans les siècles futurs. Amen. »
Quand il eut fait monter cet amen et achevé sa prière, les hommes du feu allumèrent le brasier.
Une grande flamme brilla, et nous avons vu une merveille, nous à qui il fut accordé de le voir et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.
Le feu présenta la forme d'une voûte, comme la voile d'un navire gonflée par le vent qui entourait comme d'un rempart le corps du martyr.
Celui-ci était au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit, ou comme de l'or et de l'argent étincelant dans la fournaise.
Et nous sentions un parfum pareil à celui d'une exhalaison d'encens ou d'un autre aromate précieux.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_67
Abbé Xavier PARÉS i Saltor (La Seu d'Urgell, Lleida, Espagne).
«Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense»
Aujourd'hui, la proclamation de l'Évangile est un peu difficile à comprendre en raison de la dureté des paroles de Jésus : «si ta main t'entraîne au péché, coupe-la (…) Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le» (Mc 9,43.47).
Jésus est très exigeant envers ses fidèles. Tout bêtement, Jésus veut nous dire que nous devons renoncer à toutes ces choses qui nous font du mal, même si ce sont des choses que nous aimons beaucoup, car elles peuvent nous conduire au péché et au vice.
Saint Grégoire écrit que «nous ne devons pas désirer les choses qui ne font que satisfaire nos besoins matériels et répréhensibles».
Jésus exige la radicalité.
Dans un autre passage de l'Évangile il nous dit aussi: «celui qui veut garder sa vie, la perdra, mais celui qui la perdra pour Moi la gardera» (Mt 10,39).
En outre, cette demande de Jésus est une exigence d'amour et de croissance. Nous ne resterons pas sans récompense.
Ce qui doit donner un sens à nos actes doit être toujours l'Amour: nous devons parvenir à donner un verre d'eau à celui qui en a besoin et pas pour une satisfaction personnelle mais par amour.
Nous devons être capables de voir Jésus dans les pauvres et ceux qui sont dans le besoin. Jésus ne fait que dénoncer et condamner sévèrement ceux qui font le mal et ceux qui font des scandales, ceux qui éloignent les plus petits du bien et de la grâce de Dieu.
Enfin, nous devons tous passer par l'épreuve du feu. C'est le feu de la Charité et de l'Amour qui nous purifie, afin que nous devenions le sel qui donne le bon goût de l'Amour, du service et de la Charité.
C'est dans la prière et dans l'Eucharistie que nous Chrétiens puisons la force de la Foi et du bon goût du sel du Christ.
Nous ne resterons pas sans récompense.
Hymne : En toute vie le silence dit Dieu
En toute vie le silence dit Dieu,
Tout ce qui est tressaille d'être à lui !
Soyez la voix du silence en travail,
Couvez la vie, c'est elle qui loue Dieu !
Pas un seul mot, et pourtant c'est son Nom
Que tout sécrète et presse de chanter :
N'avez-vous pas un monde immense en vous ?
Soyez son cri, et vous aurez tout dit.
Il suffit d'être, et vous vous entendrez
Rendre la grâce d'être et de bénir ;
Vous serez pris dans l'hymne d'univers,
Vous avez tout en vous pour adorer.
Car vous avez l'hiver et le printemps,
Vous êtes l'arbre en sommeil et en fleurs ;
Jouez pour Dieu des branches et du vent,
Jouez pour Dieu des racines cachées.
Arbres humains, jouez de vos oiseaux,
Jouez pour Lui des étoiles du ciel
Qui sans parole expriment la clarté ;
Jouez aussi des anges qui voient Dieu.
Hymne : Tu es venu, Seigneur
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins ;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir :
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière ?
Nous leur disons : « Voyez
Le grain qui meurt !
Aucun regard ne l’aperçoit ;
Mais notre cœur peut deviner ;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume !
Hymne : Joie et lumière De la gloire éternelle du Père,
R/Joie et lumière
De la gloire éternelle du Père,
Le Très-Haut, le Très-Saint !
Ô Jésus Christ !
Oui, tu es digne d’être chanté
Dans tous les temps par des voix sanctifiées,
Fils de Dieu qui donnes vie :
Tout l’univers te rend gloire.
Parvenus à la fin du jour,
Contemplant cette clarté dans le soir,
Nous chantons le Père et le Fils
Et le Saint-Esprit de Dieu.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Polycarpe.
Dieu de toute la Création, tu as voulu que l’Évêque Saint Polycarpe soit au nombre de tes martyrs ; accorde-nous, à sa Prière, de prendre part comme lui à la Coupe du Christ, pour ressusciter à la Vie éternelle.
Parole de Dieu : (1 P 4, 10-11)... (Office des Laudes).
Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes : si quelqu’un a le don de parler, qu’il dise la Parole de Dieu ; s’il a le don du service, qu’il s’en acquitte avec la force que Dieu communique.
Ainsi, en toute chose, Dieu recevra sa Gloire par Jésus-Christ.
Parole de Dieu : (1 P 3, 8-9)... (Office des Vêpres).
Que tout le monde vive parfaitement uni, plein de sympathie, d’amour fraternel, de tendresse, de simplicité.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; au contraire, appelez sur les autres la Bénédiction puisque, par vocation, vous devez recevoir en héritage les Bénédictions de Dieu.