Eucharistie du Dimanche 26 Février 2017 : Huitième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

Eucharistie du Dimanche 26 Février 2017 : Huitième Dimanche du Temps Ordinaire (Année A).

Fête de Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés, Religieuse et Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses (? 1889).
Fête de la Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real, vierge et Fondatrice des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus (1842-1916).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Évangile) :
Livre d'Isaïe 49,14-15... Psaume 62(61),2-3.8.9... Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,1-5... Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
Commentaire de Sainte Claire (1193-1252), Moniale Franciscaine.
Autre commentaire de Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).
Autre commentaire de l’Abbé Floyd L. McCOY Jordán (Hormigueros, Porto Rico).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Sainte paule de saint joseph de calasanz montal fornesDimanche 26 Février 2017 : Fête de Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés, Religieuse et Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses (? 1889).
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Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés.

Piedad 22Dimanche 26 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real, vierge et Fondatrice des Sœurs Salésiennes du Sacré-Cœur de Jésus (1842-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Piedad de la Cruz Ortíz Real.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre d'Isaïe 49,14-15.
Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas, – dit le Seigneur.

 

Psaume 62(61),2-3.8.9.
Je n'ai de repos qu'en Dieu seul,
mon salut vient de lui.
Lui seul est mon rocher, mon salut,
ma citadelle : je suis inébranlable.

Mon salut et ma gloire
se trouvent près de Dieu.
Chez Dieu, mon refuge,
mon rocher imprenable !

Comptez sur lui en tout temps,
vous, le peuple.
Devant lui épanchez votre cœur :
Dieu est pour nous un refuge.

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,1-5.
Frères, que l’on nous regarde donc comme des auxiliaires du Christ et des intendants des mystères de Dieu.
Or, tout ce que l’on demande aux intendants, c’est d’être trouvés dignes de confiance.
Pour ma part, je me soucie fort peu d’être soumis à votre jugement, ou à celui d’une autorité humaine ; d’ailleurs, je ne me juge même pas moi-même.
Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour cela que je suis juste : celui qui me soumet au jugement, c’est le Seigneur.
Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,24-34.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.
Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.
Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. »

 

Commentaire du jour.
Sainte Claire (1193-1252), Moniale Franciscaine.
1e Lettre à Agnès de Prague, 25-29 (Sainte Claire d’Assise, trad. Père Vorreux, O.F.M. Éd. Franciscaines, rev.)

Choisir la porte étroite

Vous savez, j'en suis certaine, que le Royaume des Cieux n'est promis et donné qu'aux pauvres par Le Seigneur (cf. Mt 5,3), car lorsqu'on s'attache à une chose d'ici-bas on perd le fruit de la Charité.

On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon, car, ou bien l'un est aimé et l'autre détesté, ou bien l'un est servi et l'autre méprisé ; un homme habillé ne peut lutter contre un adversaire nu, car ses vêtements fournissant prise, il sera aussitôt renversé ; on ne peut espérer vivre avec éclat dans ce monde, et régner avec Le Christ dans l'autre ; un chameau passera par le trou d'une aiguille avant qu'un riche ait franchi la porte du Ciel (cf. Mt 19,24).

C'est pourquoi vous avez rejeté ces vêtements que sont les richesses temporelles, afin de ne pas être vaincue dans la lutte, et vous avez choisi le chemin rude et la porte étroite, afin de pouvoir entrer dans le Royaume des Cieux (cf. Mt 7,13-14).

Les lis des champs 11Autre commentaire du jour.
http://www.carmel.asso.fr/8eme-Dimanche-T-O-A.html
Frère Jean-Christian Lévêque o.c.d. (Carmel).

« Ne vous inquiétez pas », dit Jésus.

« Ne vous inquiétez pas », dit Jésus. C’est là l’un des maîtres-mots de sa Sagesse, qui suffit, à lui seul, à situer l’insécurité dans notre vie de Foi et d’Espérance.
Et Jésus, pour nous aider à lâcher prise, à ne pas crisper les mains sur nos soucis, nous donne plusieurs raisons.

D’abord le souci est impuissant, inefficace. Pas plus que nous ne pouvons, à force de souci, augmenter notre taille de quelques centimètres, nous ne pouvons nous donner à nous-mêmes des journées de 28 heures, de l’aisance au travail, ou une résistance physique que nous n’avons pas.

Et puis le souci est inutile, dès lors que Dieu est là, qui se soucie de nous : « Il sait bien, votre Père », dit Jésus.
Et il n’est pas de chemin plus court vers la paix, que de se dire et de se redire, spécialement aux heures difficiles, quand l’image de nous-mêmes se brouille et parasite notre espérance :« Dieu sait, Dieu voit » ; Jésus sait, Jésus voit ; « Seigneur, tu sais tout, tu vois bien que je t’aime. » Dieu habille les fleurs : il saura bien vêtir ses enfants.

Enfin le souci nous détourne de l’essentiel, qui est le Règne de Dieu, c’est-à-dire l’accomplissement de son plan d’Amour sur la Terre, et la Justice de Dieu ; comprenons ici : la Justice que Dieu réclame, c’est-à-dire une existence pleinement « ajustée » à son vouloir, une vie qui réponde constamment aux initiatives de Salut que Dieu prend pour chacun et pour le monde entier.

Or c’est dans l’aujourd’hui que se trouve et se cherche le règne de Dieu. « Rien que pour aujourd’hui », chantait Thérèse, parce que l’aujourd’hui est la mesure la plus naturelle, la plus vraie, la plus sûre, de la fidélité.
« Il y eut un soir, il y eut un matin » : c’est le grand rythme de la Création. « Il y a un matin, il y a un soir » : c’est le petit rythme de la Rédemption.

L’aujourd’hui englobe tout ce que nous pouvons vraiment connaître et vraiment accomplir de la Volonté de Dieu.
Au-delà, nous pouvons, souvent nous devons prévoir et préparer, mais le souci est déjà de trop, parce qu’il nous fait retomber du plan de l’Amour au niveau de l’imaginaire.

Imaginer les choses, c’est une manière de les posséder et de les garder pour soi seul. Chaque fois qu’au-delà d’une saine prospective nous nous laissons envahir par le souci de l’avenir imaginé, nous nous replaçons au centre de tout et nous oublions, non seulement que Dieu peut, mais qu’il sait, qu’il voit, et qu’il aime.

C’est bien pourquoi St Jean de la Croix met la nuit de l’imagination et de la mémoire en relation directe avec l’Espérance.
Il y a là une purification et une ascèse auxquelles peut-être nous ne pensons pas assez, même quand par ailleurs nous recherchons loyalement le Règne de Dieu.

Jésus, le Sage de la nouvelle alliance, nous propose de nous initier à sa propre liberté de cœur face à l’avenir.
Qu’il nous donne à tous, par la force de sa présence, par l’énergie de sa Pâque, assez d’Amour pour nous contenter de Lui, assez d’Espérance pour attendre ses merveilles.
Car elles viendront, et déjà elles viennent, « mais c’est de nuit ».
Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_70
Abbé Floyd L. McCOY Jordán (Hormigueros, Porto Rico).

«Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie»

Aujourd'hui, en utilisant des métaphores sur la nature se rapportant à son propre environnement dans les terres les plus fertiles de Galilée où il passa son enfance et son adolescence –les iris des champs et les oiseaux du ciel– Jésus nous rappelle que Dieu Le Père est prévoyant et que, s'il veille sur ses créatures les plus faibles, il le fera d'autant plus pour les êtres humains, ses créatures de prédilection (cf. Mt 6,26.30).

Le texte de Mathieu est d'une nature gaie et optimiste, et nous y trouvons un Fils très fier de Son Père parce que ce dernier est prévoyant et qu'il veille constamment au bien-être de sa Création.
Cet optimisme de Jésus ne doit pas seulement être le nôtre pour que nous gardions fermement l'Espérance– «Ne vous inquiétez donc point» (Mt 6,31)– quand surgissent des situations difficiles dans notre vie.
Cela doit aussi nous inciter à être prévoyants dans un monde qui a besoin de vivre ce qu'est la véritable Charité, c'est-à-dire, la mise en marche de l'Amour.

En général, on nous dit que nous devons être les pieds, les mains, les yeux, les oreilles, la bouche de Jésus de par le monde, mais, dans le sens de la charité, la situation est encore plus profonde: nous devons être cela même, mais du Père prévoyant qui est aux Cieux.
Nous autres, les êtres humains, nous sommes appelés à faire devenir réalité cette Providence de Dieu, en étant sensibles et en allant au secours des plus nécessiteux.

Dans les paroles de Benoît XVI, «les hommes destinataires de l'Amour de Dieu, se convertissent en sujets de Charité, appelés à devenir des instruments de la grâce pour répandre la Charité de Dieu et pour tisser des réseaux de Charité».
Mais le Saint Père nous a aussi rappelé que la Charité doit être accompagnée de la Vérité qu'est Le Christ, pour ne pas se convertir en un simple acte de philanthropie, dénué de tout sens spirituel chrétien propre à ceux qui vivent selon les enseignements du Maître.

 

Hymne : Voici la nuit

Voici la nuit,
L'immense nuit des origines.
Et rien n'existe hormis l'Amour,
Hormis l'Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l'eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L'heureuse nuit de Palestine,
Et rien n'existe hormis l'Enfant,
Hormis l'Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d'immortels printemps.

Voici la nuit,
L'étrange nuit sur la colline,
Et rien n'existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d'épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s'illumine,
Et rien n'existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s'arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l'on chemine,
Et rien n'existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d'espoirs en ruines :
En s'arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu !

 

Hymne : Ô Père des siècles du monde

Ô Père des siècles du monde,
Voici le dernier-né des jours
Qui monte
À travers nous, à la rencontre
Du Premier-né de ton amour.

C’est lui qui pour toi fit éclore,
C’est lui qui devant toi chantait
L’aurore,
Quand il n’était pas d’homme encore
Pour avoir part à sa beauté.

Par lui tout demeure en genèse,
Nos jours dans leur vieillissement
Se dressent
À leur éveil vers sa jeunesse,
Car il se lève à l’Orient.

C’est lui qui sans cesse ranime,
C’est lui qui sur les temps maintient
Cette hymne
Émerveillée dès l’origine
Devant l’ouvrage de tes mains.

Voici la nouvelle lumière
Montant au plus secret des corps ;
Ô Père,
Envoie le souffle sur la terre
Du Premier-né d’entre les morts.

 

Hymne : Peuples, criez de joie

Peuples, criez de joie
Et bondissez d’allégresse :
Le Père envoie son Fils
Manifester sa tendresse ;
Ouvrons les yeux :
Il est l’image de Dieu
Pour que chacun le connaisse.

Loué soit notre Dieu,
Source et Parole fécondes :
Ses mains ont tout créé
Pour que nos cœurs lui répondent ;
Par Jésus Christ,
Il donne l’être et la vie :
En nous sa vie surabonde.

Loué soit notre Dieu
Qui ensemence la terre
D’un peuple où son Esprit
Est plus puissant que la guerre ;
En Jésus Christ,
La vigne porte du fruit
Quand tous les hommes sont frères.

Loué soit notre Dieu
Dont la splendeur se révèle
Quand nous buvons le vin
Pour une terre nouvelle ;
Par Jésus Christ,
Le monde passe aujourd’hui
Vers une gloire éternelle.

Peuples, battez des mains
Et proclamez votre fête :
Le Père accueille en lui
Ceux que son Verbe rachète ;
Dans l’Esprit Saint
Par qui vous n’êtes plus qu’un,
Que votre joie soit parfaite !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Fais que les événements du monde, Seigneur, se déroulent dans la paix, selon ton dessein, et que ton peuple connaisse la joie de te servir sans inquiétude.

 

Parole de Dieu : (2 Tm 2, 8.11-13)... (Office des Laudes).
Souviens-toi de Jésus-Christ, le descendant de David : il est ressuscité d’entre les morts. Voici une parole sûre : si nous sommes morts avec Lui, avec Lui nous vivrons.
Si nous supportons l’épreuve, avec Lui nous régnerons.
Si nous le rejetons, Lui aussi nous rejettera. Si nous sommes infidèles, Lui, il restera fidèle, car il ne peut se rejeter Lui-même.

 

Parole de Dieu : (He 12, 22-24)... (Office des Vêpres).
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.

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