Eucharistie du Lundi 03 Avril 2017 : Lundi de la 5ème semaine de Carême.

Eucharistie du Lundi 03 Avril 2017 : Lundi de la 5ème semaine de Carême.

Fête de Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford, Évêque de Chichester (1197-1253).
Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Daniel 13,1-9.15-17.19-30.33-62... Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6… Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,1-11.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Richardchichester 2Lundi 03 Avril 2017 : Fête de Saint Richard de Chichester, Chancelier de l'université d'Oxford, Évêque de Chichester (1197-1253).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Richard de Chichester.

Saint luigi scrosoppiLundi 03 Avril 2017 : Fête de Saint Louis Scrosoppi, Prêtre italien, Fondateur des Sœurs de la Divine Providence (1804-1884).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Louis Scrosoppi.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Livre de Daniel 13,1-9.15-17.19-30.33-62.
Il y avait un habitant de Babylone qui se nommait Yoakim.
Il avait épousé une femme nommée Suzanne, fille d'Helkias. Elle était très belle et respectait le Seigneur.
Ses parents étaient des justes, et ils avaient élevé leur fille dans la loi de Moïse.
Yoakim était très riche, et il possédait un parc auprès de sa maison ; les Juifs affluaient chez lui, car il était le plus illustre d'entre eux.
Deux anciens avaient été désignés dans le peuple pour être juges cette année-là ; ils étaient de ceux dont le Seigneur a dit : Le crime est venu de Babylone par des anciens, par des juges qui prétendaient guider le peuple.
Ils fréquentaient la maison de Yoakim, et tous ceux qui avaient des procès venaient les trouver.
Lorsque le peuple s'était retiré, vers midi, Suzanne entrait dans le parc de son mari, et s'y promenait.
Les deux anciens la voyaient chaque jour entrer et se promener, et ils se mirent à la désirer :
ils faussèrent leur jugement, ils détournèrent leurs yeux pour ne plus regarder vers le ciel et ne plus se rappeler ses justes décrets.
Ils guettaient le jour favorable, lorsque Suzanne entra dans le jardin, comme la veille et l'avant-veille, accompagnée seulement de deux jeunes filles ; il faisait très chaud, et elle eut envie de prendre un bain dans le parc.
Il n'y avait personne, en dehors des deux anciens qui s'étaient cachés et qui l'épiaient.
Suzanne dit aux jeunes filles : « Apportez-moi de quoi me parfumer et me laver, puis fermez les portes du parc, pour que je puisse prendre mon bain. »
Dès que les jeunes filles furent sorties, les deux anciens surgirent, coururent vers Suzanne et lui dirent :
« Les portes du parc sont fermées, on ne nous voit pas ; nous te désirons, sois consentante et viens avec nous.
Autrement nous porterons contre toi ce témoignage : il y avait un jeune homme avec toi, et c'est pour cela que tu as renvoyé les jeunes filles. »
Suzanne dit en gémissant : « De tous côtés, je suis prise au piège : si je vous cède, c'est la mort pour moi ; et si je refuse de céder, je n'échapperai pas à vos mains.
Mais je préfère tomber entre vos mains sans vous céder, plutôt que de pécher aux yeux du Seigneur. »
Alors Suzanne poussa un grand cri, et les deux anciens se mirent à crier contre elle.
L'un d'eux courut ouvrir les portes du parc.
Les gens de la maison, entendant crier dans le parc, se précipitèrent par la porte de service pour voir ce qui arrivait à Suzanne.
Quand les anciens eurent raconté leur histoire, les serviteurs furent remplis de honte, car jamais on n'avait dit pareille chose de Suzanne.
Le lendemain, le peuple se rassembla chez Yoakim son mari. Les deux anciens arrivèrent, remplis de pensées criminelles contre Suzanne, et décidés à la faire mourir.
Ils dirent devant le peuple : « Envoyez chercher Suzanne, fille d'Helkias, épouse de Yoakim. » On l'appela aussitôt.

Elle se présenta avec ses parents, ses enfants et tous ses proches.
Tous les siens pleuraient, ainsi que tous ceux qui la voyaient.
Les deux anciens se levèrent au milieu du peuple, et posèrent les mains sur sa tête.
Tout en pleurs, elle leva les yeux vers le ciel, car son cœur était plein de confiance dans le Seigneur.
Les anciens déclarèrent : « Comme nous nous promenions seuls dans le parc, cette femme y est entrée avec deux servantes. Elle a fermé les portes et renvoyé les servantes.
Alors un jeune homme qui était caché est venu vers elle, et a péché avec elle.
Nous étions dans un angle du parc, nous avons vu le crime, et nous avons couru vers eux.
Nous avons vu qu'ils étaient ensemble, mais nous n'avons pas pu nous emparer du jeune homme, car il était plus fort que nous : il a ouvert la porte et il s'est échappé.
Mais elle, nous l'avons appréhendée, et nous lui avons demandé qui était ce jeune homme ;
elle n'a pas voulu nous le dire. De tout cela, nous sommes témoins. » L'assemblée les crut, car c'étaient des anciens du peuple et des juges, et Suzanne fut condamnée à mort.
Alors elle cria d'une voix forte : « Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu'elles n'arrivent,
tu sais qu'ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. »
Le Seigneur entendit sa voix.
Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l'esprit de sainteté chez un tout jeune garçon nommé Daniel,
qui se mit à crier d'une voix forte : « Je suis innocent de la mort de cette femme ! »
Tout le peuple se tourna vers lui et on lui demanda : « Que signifie cette parole que tu as prononcée ? »
Alors, debout au milieu du peuple, il leur dit : « Vous êtes donc fous, fils d'Israël ? Sans interrogatoire, sans recherche de la vérité, vous avez condamné une fille d'Israël.
Revenez au tribunal, car ces gens-là ont porté contre elle un faux témoignage. »
Tout le peuple revint donc en hâte, et le collège des anciens dit à Daniel : « Viens siéger au milieu de nous et donne-nous des explications, car Dieu a déjà fait de toi un Ancien. »
Et Daniel leur dit : « Séparez-les l'un de l'autre, je vais les interroger. »
Quand on les eut séparés, Daniel appela le premier et lui dit : « Toi qui as vieilli dans le mal, tu portes maintenant le poids des péchés que tu as commis autrefois en jugeant injustement :
tu condamnais les innocents et tu acquittais les coupables, alors que le Seigneur a dit : Tu ne feras pas mourir l'innocent et le juste.
Eh bien ! si réellement tu as vu cette femme, dis-nous sous quel arbre tu les as vus se donner l'un à l'autre ? » Il répondit : « Sous un sycomore. »
Daniel dit : « Voilà justement un mensonge qui te condamne : l'ange de Dieu a reçu un ordre de Dieu, et il va te mettre à mort.
Daniel le renvoya, fit amener l'autre et lui dit : « Tu es de la race de Canaan et non de Juda ! La beauté t'a dévoyé et le désir a perverti ton cœur.
C'est ainsi que vous traitiez les filles d'Israël, et, par crainte, elles se donnaient à vous. Mais une fille de Juda n'a pu consentir à votre crime.
Dis-moi donc sous quel arbre tu les as vus se donner l'un à l'autre ? » Il répondit : « Sous un châtaignier. »
Daniel lui dit : « Toi aussi, voilà justement un mensonge qui te condamne : l'ange de Dieu attend, l'épée à la main, pour te châtier, et vous faire exterminer. »
Alors toute l'assemblée poussa une grande clameur et bénit Dieu qui sauve ceux qui espèrent en lui.
Puis elle se retourna contre les deux anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage par leur propre bouche. Conformément à la loi de Moïse, on leur fit subir la peine que leur méchanceté avait imaginée contre leur prochain :
on les mit à mort. Et ce jour-là, une vie innocente fut épargnée.

 

Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles,
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je passe un ravin de ténèbres,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi,
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
Tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie.
J'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 8,1-11.
Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermons sur l'Évangile de Jean, n°33, 4-6 ; CCL 36, 308 (trad. cf Orval)

Justice et Miséricorde

Les Pharisiens se dirent entre eux à propos de Jésus : « Il a réputation d'être vrai, il respire la douceur ; c'est sur la justice qu'il nous faut l'attaquer. Amenons-lui une femme prise en flagrant délit d'adultère et disons-lui ce que la Loi ordonne à son sujet »...

Que répond Le Seigneur Jésus ? Que répond la Vérité (Jn 14,6) ? Que répond la Sagesse (1Co 1,24) ? Que répond la Justice elle-même ainsi mise en cause ?

Jésus ne dit pas : « Qu'elle ne soit pas lapidée », car il ne veut pas avoir l'air de parler contre la Loi. Cependant, il se garde bien de dire : « Qu'elle soit lapidée », car il est venu non pour perdre ce qu'il a retrouvé mais pour « chercher ce qui est perdu » (Lc 19,10).
Alors, que répond-il ?
Voyez comme il est rempli à la fois de justice, de douceur et de vérité : « Que celui d'entre vous qui est sans péché, dit-il, lui jette la première pierre ».

Réponse de sagesse ! Comme il les fait rentrer en eux-mêmes ! Leurs manœuvres étaient extérieures, mais ils ne regardaient pas au fond de leur propre cœur ; ils voyaient l'adultère, mais ils ne s'observaient pas eux-mêmes...
Pharisiens, docteurs de la Loi, vous avez entendu les gardiens de la Loi, mais vous n'avez pas compris Celui qui donne la Loi.
En effet, la Loi a été écrite par le doigt de Dieu, mais à cause de la dureté des cœurs elle a été écrite sur la pierre (Ex 31,18; 34,1) ; maintenant Le Seigneur écrit sur la terre, parce qu'il cherche le fruit de la Loi...
« Que chacun s'examine soi-même, rentre en lui-même, se place devant le tribunal de son âme...
Chacun qui s'observe attentivement se découvre inévitablement pécheur. Laissez donc aller cette femme, ou soumettez-vous avec elle au châtiment de la Loi »...

Voilà la voix de la justice : « Que la coupable soit punie, mais non par des coupables. Que la Loi soit mise à exécution, mais non par ceux qui violent la Loi »...
Frappés par cette justice comme par un fer de lance, ils rentrent en eux-mêmes et, se découvrant pécheurs, « ils se retirèrent l'un après l'autre ».

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_44
Abbé Jordi PASCUAL i Bancells (Salt, Girona, Espagne).

Va, et désormais ne pèche plus

Aujourd'hui, nous contemplons dans l'Évangile le visage Miséricordieux de Jésus. Dieu est Amour, Amour qui pardonne, Amour qui souffre pour nos faiblesses, Amour qui sauve.
Les docteurs de la Loi de Moïse et les pharisiens «lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère» (Jn 8,4) et ils demandent au Seigneur: «Et toi, qu'en dis-tu?» (Jn 8,5).
Ce qu'ils veulent, ce n'est pas tant suivre l'enseignement de Jésus que de pouvoir l'accuser d'aller contre la Loi de Moïse.
Mais le Maître en profite pour manifester qu'Il est venu chercher les pécheurs, relever ceux qui sont tombés, les appeler à la conversion et à la Pénitence.
C'est là, pour nous, le message du Carême, puisque nous sommes tous pécheurs et avons tous besoin de la grâce salvifique de Dieu.

L'on dit que de nos jours le sens du péché s'est perdu. Beaucoup ne savent plus ce qui est bien ou mal, ni pourquoi.
Cela revient à dire —de manière positive— qu'on a perdu le sens de l'Amour à Dieu: de l'Amour de Dieu pour nous, et —de notre part— de la correspondance que cet Amour requiert.
Celui qui aime n'offense pas. Celui qui se sait aimé et pardonné rend amour pour Amour: «L'on demanda à l'Ami quelle est la source de l'Amour. Il répondit: celle où l'Aimé nous a lavé de nos fautes» (Raymond Llull).

C'est pourquoi le sens de la conversion et de la Pénitence propres au Carême est de nous placer devant Dieu, de regarder dans les yeux Le Seigneur sur La Croix, d'accourir pour Lui manifester personnellement nos péchés dans le Sacrement de la Pénitence.
Et Jésus nous dira, comme à la femme de l'Évangile: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus» (Jn 8,11).
Dieu Pardonne, et cela suppose pour nous une exigence, un engagement: Ne pèches plus!.

 

Hymne : Dieu, au-delà de tout créé

Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !

Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !

Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !

Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !

 

Hymne : En quels pays de solitude

En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.

Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.

Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !

Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.

Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !

 

Hymne : Seigneur, quand ton peuple assoiffé

Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
     Et soudain jaillit
     L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.

Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
     Et tu nous promets
     La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.

Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
     Et nous sommes sûrs
     De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.

Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
     Et le jour viendra
     Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous combles de Bénédiction par la richesse infinie de ta Grâce, fais-nous quitter ce qui ne peut que vieillir, fais-nous entrer dans ce qui est nouveau, et nous serons préparés à la Gloire du Royaume.

 

Parole de Dieu : (Jr 11, 19-20)… (Office des Laudes).
Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas ce qu’ils préparaient contre moi.
Ils disaient : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom. »
Seigneur de l’univers, toi qui juges avec Justice, qui scrutes les reins et les cœurs, fais-moi voir la vengeance que tu leur infligeras, car c’est à Toi que je confie ma cause.

 

Parole de Dieu : (Rm 5, 8-9)… (Office des Vêpres).
La preuve que Dieu nous aime, c’est que Le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
À plus forte raison, maintenant que le Sang du Christ nous a fait devenir des justes, nous serons sauvés par Lui de la colère de Dieu.

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