Eucharistie du Vendredi 30 Septembre 2016 : Vendredi de la 26ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).
Fête de Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie (+ v. 325).
Fête du Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec (? 1896).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre de Job 38,1.12-21.40,3-5... Psaume 139(138),1-3.7-8.9-10.13-14ab... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,13-16.
Commentaire de Sainte Catherine de Gênes (1447-1510), laïque, Mystique.
PROLOGUE DU COMMENTAIRE D'ISAÏE PAR SAINT JÉRÔME.
Autre commentaire de l’Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 30 Septembre 2016 : Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).
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Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église.
Vendredi 30 Septembre 2016 : Fête de Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie (+ v. 325).
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Saint Grégoire l'Illuminateur, Évêque et Apôtre de l'Arménie.
Vendredi 30 Septembre 2016 : Fête du Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec (? 1896).
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Vénérable Alfred Pampalon, Prêtre Rédemptoriste au Québec.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Job 38,1.12-21.40,3-5.
Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit :
« As-tu, une seule fois dans ta vie, donné des ordres au matin, assigné son poste à l’aurore,
pour qu’elle saisisse la terre aux quatre coins et en secoue les méchants ?
La terre alors prend forme comme argile sous le sceau et se déploie tel un vêtement ;
aux méchants est enlevée la lumière, et le bras qui se levait est brisé.
Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer, as-tu circulé au fond de l’abîme ?
Les portes de la mort se sont-elles montrées à toi, les as-tu vues, les portes de l’ombre de mort ?
As-tu réfléchi à l’immensité de la terre ? Raconte, si tu sais tout cela !
Quel chemin mène à la demeure de la lumière, et l’obscurité, quel est son lieu,
pour que tu conduises chacune à son domaine et discernes les sentiers de sa maison ?
Si tu le sais, alors tu étais né, et le nombre de tes jours est bien grand ! »
Job s’adressa au Seigneur et dit :
« Moi qui suis si peu de chose, que pourrais-je te répliquer ? Je mets la main sur ma bouche.
J’ai parlé une fois, je ne répondrai plus ; deux fois, je n’ajouterai plus rien. »
Psaume 139(138),1-3.7-8.9-10.13-14ab.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m'enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,13-16.
En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre.
D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras !
Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
Commentaire du jour.
Sainte Catherine de Gênes (1447-1510), laïque, Mystique.
Le libre arbitre (trad. Etudes Carmélitaines 1959, p. 110-111/Orval)
Consentir à la conversion
Dieu incite l'homme à se lever du péché, puis avec la lumière de la Foi il éclaire l'intelligence, ensuite par un certain goût et une certaine saveur il embrase la volonté.
Tout cela, Dieu l'accomplit en un instant, quoique nous l'exprimions en beaucoup de paroles et en y introduisant un intervalle de temps.
Cette œuvre, Dieu la produit plus ou moins dans les hommes, selon le fruit qu'il prévoit. A chacun est donné lumière et grâce afin que, faisant ce qui est en son pouvoir, il puisse se sauver rien qu'en donnant son consentement.
Ce consentement se fait de la manière suivante : Quand Dieu a fait son œuvre, il suffit à l'homme de dire : « Je suis content, Seigneur, fais de moi ce qui te plaît, je me décide à ne plus jamais pécher et à laisser là pour ton Amour toute chose au monde ».
Ce consentement et ce mouvement de la volonté se font si rapidement que la volonté de l'homme s'unit à celle de Dieu sans que lui-même s'en aperçoive, d'autant plus que cela se fait en silence.
L'homme ne voit pas le consentement, mais il lui reste une impression intérieure qui le pousse à donner suite.
Dans cette opération, il se trouve si enflammé qu'il reste étourdi et stupéfait, et il ne peut pas se tourner ailleurs.
Par cette union spirituelle l'homme est lié à Dieu d'un lien presque indissoluble, parce que Dieu fait presque tout, ayant pris le consentement de l'homme.
Si celui-ci se laisse mener, Dieu le règle et le conduit à cette perfection à quoi il le destine.
PROLOGUE DU COMMENTAIRE D'ISAÏE PAR SAINT JÉRÔME
En accomplissant une promesse faite à Paula, j'obéis aux préceptes du Christ qui dit : Scrutez les Écritures, et aussi : Cherchez, et vous trouverez.
Je ne veux pas qu'il me dise, comme aux Juifs : Vous êtes dans l'erreur, parce que vous méconnaissez les Écritures et la puissance de Dieu.
Si, selon l'Apôtre Paul, Le Christ est Puissance de Dieu et Sagesse de Dieu, et si celui qui méconnaît les Écritures méconnaît la Puissance de Dieu et sa Sagesse : ignorer les Écritures, c'est ignorer Le Christ.
J'imiterai donc le père de famille qui tire de son trésor du nouveau et de l'ancien, et aussi l'épouse qui dit, dans le Cantique des cantiques: Les fruits nouveaux, comme les anciens, je les ai gardés pour toi.
Et c'est ainsi que je commenterai Isaïe ; je l'enseignerai comme étant non seulement un prophète, mais un Évangéliste et un Apôtre.
Il a dit de lui-même, en effet, comme des autres Évangélistes: Qu'ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles, qui annoncent la paix.
Et Dieu lui parle comme à un apôtre : Qui enverrai-je vers ce peuple ? Et Isaïe répond : Me voici, envoie-moi.
Personne ne doit croire que je désire résumer brièvement le contenu de ce livre, car le texte en question embrasse tous les mystères du Seigneur : il annonce l'Emmanuel né de la Vierge ; il prédit qu'il accomplira des œuvres et des signes éclatants ; mort et enseveli, ressuscitant du séjour des morts, il sera le Sauveur de toutes les nations.
Vais-je parler de physique, de morale et de logique ? Tout ce qu'il y a dans les saintes Écritures, tout ce que la parole humaine peut exprimer et tout ce que peut assimiler l'intelligence des mortels, est contenu dans ce livre.
Celui qui l'a écrit témoigne lui-même de tous ces mystères : Toute vision est devenue pour vous comme les paroles d'un livre scellé. On le donne à quelqu'un qui sait lire, en lui disant : « Lis cela ». Et il répond : « Je ne peux pas, parce que le livre est scellé. »
Ou bien on le donne à quelqu'un qui ne sait pas lire, en lui disant : « Lis cela ». Il répond : «Je ne sais pas lire. »
Écoutez ce que dit Saint Paul : Que deux ou trois prophètes prennent la parole, et que les autres jugent. Si un assistant reçoit une révélation, celui qui parle doit se taire.
Comment pourra-t-il se taire, puisque Le Saint-Esprit, qui parle par les prophètes, est libre de se taire ou de parler ?
Si donc ils comprenaient ce qu'ils disaient, c'est que tout est plein de sagesse et de raison. Ce n'est pas la vibration de l'air qui parvenait à leurs oreilles, mais c'est Dieu qui parlait dans l'esprit des prophètes, selon ce que dit un autre prophète :
C'est un ange qui me parlait.
Et aussi : Ils crient dans nos cœurs: Abba, Père. Et encore : J'écouterai ce que dira en moi Le Seigneur Dieu.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_239
Abbé Jordi SOTORRA i Garriga (Sabadell, Barcelona, Espagne).
«Celui qui vous écoute m'écoute»
Aujourd'hui, nous voyons que Jésus tourne son attention vers les cités qui avaient fait l'objet de ses soucis, là où il avait prêché et réalisé les œuvres du Père.
A aucun endroit il n'avait autant prêché et fait de miracles comme à Corazine, Bethsaïde et Capharnaüm.
La semence était abondante mais la récolte n'avait pas été bonne. Même Jésus Lui-même n'avait pu les convaincre!
Quel mystère que celui de la liberté humaine! Nous pouvons dire “non” à Dieu… le message évangélique ne s'impose pas par la force, il s'offre à nous uniquement et je peux fermer mon cœur, l'accepter ou le refuser.
Le Seigneur respecte totalement ma liberté. Quelle responsabilité que la mienne!
Les paroles de Jésus: «Malheureuse es-tu, Corazine! Malheureuse es-tu, Bethsaïde!» (Lc 10,13) lors de la fin de sa mission apostolique, expriment davantage la souffrance que la damnation.
La proximité du Royaume de Dieu n'a pas provoqué dans ces villes un appel à la conversion et à la pénitence.
Jésus reconnaît qu'à Sidon et à Tyr ils auraient mieux profité de toutes les grâces dispensées aux galiléens.
La déception de Jésus est encore plus grande s'agissant de Capharnaüm. «Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au Ciel? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts!» (Lc 10,15).
C'est là où Pierre a sa maison et Jésus avait fait de cette ville le centre de sa prédication. Une fois de plus nous ressentons davantage un sentiment de tristesse qu'une menace dans ces paroles.
Nous pouvons dire la même chose de certaines de nos villes et personnes de notre époque. Ils croient prospérer, quand en réalité ils s'enfoncent.
«Celui qui vous écoute m'écoute» (Lc 10,16). Ces paroles qui concluent l'Évangile sont un appel à la conversion et elles sont porteuses d'Espérance.
Si nous écoutons la voix de Jésus nous avons encore le temps. La conversion consiste en ce que l'Amour surpasse dans notre vie progressivement l'égoïsme, ce qui est un travail qui ne s'achève jamais.
Saint Maxime dira: «Il n'y a rien d'aussi agréable et aimé par Dieu que de voir que les hommes se convertissent à Lui avec un sincère repentir».
Hymne : Retournez-vous, voici l'Esprit
Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
A la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.
N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
A perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.
Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.
Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.
Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure.
Oraison du matin (Office des Laudes)...(Propre à Saint Jérôme).
Dieu qui as donné à Saint Jérôme de goûter la sainte Écriture et d'en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de Vie.
Parole de Dieu : (Sg 7 13-14)… (Office des Laudes)…Commun des Docteurs.
Ce que j’ai appris avec simplicité, j’en fait part sans réserve, je ne tairais pas sa richesse. Car la Sagesse est pour les hommes un trésor inépuisable.
Ceux qui l’ont exploité se sont concilié l’amitié de Dieu. Nous sommes dans sa main : nous-mêmes, nos paroles, toute notre intelligence et notre savoir faire.
Parole de Dieu : (1 Co 2, 7-10a)... (Office des Vêpres).
Nous proclamons la sagesse du mystère de Dieu, sagesse tenue cachée, prévue par lui dès avant les siècles, pour nous donner la gloire.
Aucun de ceux qui dominent ce monde ne l’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient jamais crucifié Le Seigneur de Gloire.
Mais ce que nous proclamons, c’est, comme dit l’Écriture, ce que personne n’avait vu de ses yeux ni entendu de ses oreilles, ce que le cœur de l’homme n’avait pas imaginé, ce qui avait été préparé pour ceux qui aiment Dieu.
Et c’est à nous que Dieu, par L’Esprit, a révélé cette sagesse.