Eucharistie du Vendredi 09 Septembre 2016 : Vendredi de la 23ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Vendredi 09 Septembre 2016 : Vendredi de la 23ème semaine du Temps Ordinaire.

L’Église fait mémoire (facultative) de la Fête de Saint Pierre Claver, Jésuite, Apôtre des esclaves d'Amérique (1581-1654).

Fête du Bienheureux Jacques-Désiré Laval, Prêtre du Saint-Esprit ayant évangélisé l'île Maurice (1803-1864).
Fête du Bienheureux Alain de la Roche, Restaurateur de la Dévotion du Rosaire (1428-1475).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-27... Psaume 84(83),3.4.5-6.12... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,39-42.
Commentaire de la liturgie espagnole mozarabe.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Pierreclaver 22Vendredi 09 Septembre 2016 : Fête de Saint Pierre Claver, Jésuite, Apôtre des esclaves d'Amérique (1581-1654).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre Claver.

Sainte croix mauritius 11Vendredi 09 Septembre 2016 : Fête du Bienheureux Jacques-Désiré Laval, Prêtre du Saint-Esprit ayant évangélisé l'île Maurice (1803-1864).
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Bienheureux Jacques-Désiré Laval.

47 bienheureux alainVendredi 09 Septembre 2016 : Fête du Bienheureux Alain de la Roche, Restaurateur de la Dévotion du Rosaire (1428-1475).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureux Alain de la Roche.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,16-19.22-27.
Frères, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.

 

Psaume 84(83),3.4.5-6.12.
Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l'univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !

Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ;
le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire.
Jamais il ne refuse le bonheur
à ceux qui vont sans reproche.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,39-42.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples en parabole : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois bien formé, chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

 

Commentaire du jour.
La liturgie espagnole mozarabe.
Préface Eucharistique pour le 2ème Dimanche de Carême ; PL 85, 322 (trad. Orval)

« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? »

Il est juste et bon de te rendre grâce, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant, par Jésus-Christ Ton Fils, Notre Seigneur...
Il est venu en ce monde pour le Jugement, de sorte que les aveugles ont vu et que ceux qui voyaient ont été aveuglés (Jn 9,39).
Ceux qui se sont reconnus dans les ténèbres de l'erreur ont reçu la Lumière éternelle qui les a délivrés de l'obscurité de leurs fautes.
Et les arrogants qui prétendaient posséder en eux-mêmes la lumière de la Justice ont été plongés à bon droit dans leurs propres ténèbres.
Gonflés de leur orgueil et sûrs de leur justice, ils ne cherchaient pas de médecin pour les guérir. Ils auraient pu avoir accès au Père par Jésus qui s'est déclaré la porte (Jn 10,7), mais parce qu'ils se sont prévalus insolemment de leurs mérites ils demeurèrent dans leur aveuglement.

C'est pourquoi nous venons humblement vers Toi, Père très saint, et sans présumer de nos mérites nous ouvrons devant ton autel notre propre blessure.
Nous avouons les ténèbres de nos erreurs, nous découvrons les replis de notre conscience. Puissions-nous trouver, nous t'en prions, un remède à notre blessure, la lumière éternelle au milieu des ténèbres, la pureté de l'innocence dans notre conscience.
Nous voulons de toutes nos forces contempler ton visage..., nous désirons voir le Ciel...

Viens donc à nous, Jésus, nous qui prions dans ton Temple, et soigne-nous en ce jour, Toi qui n'as pas tenu compte du sabbat pour opérer des prodiges...
Toi qui nous as faits de rien, prépare un onguent et applique-le sur les yeux de notre cœur... Écoute notre prière et enlève l'aveuglement de nos péchés afin que nous voyions la Gloire de ta Face dans la Paix de la Béatitude éternelle.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3953.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.

La progression que nous fait accomplir l’Évangile cette semaine dévoile peu à peu ses objectifs : « celui qui sera bien formé sera comme son maître ».
Toutes ces recommandations exigeantes qui parsèment l’Évangile lu ces derniers jours ont donc pour but notre perfection.
Nous avons vu Le Seigneur prier sur la montagne, nous avons mis en question nos relations avec nos ennemis, nous considérons aujourd’hui le frère, l’ami, qui lui aussi peut faire mal ou s’égarer loin des chemins évangéliques.

Jésus nous met alors en garde de nous conduire en hypocrites, en « esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché.
Non pas que nos frères ne doivent pas être avertis de leurs péchés : il peut être bon et pédagogique d’aider quelqu’un à prendre conscience du mal qu’il fait.
Non pas qu’il faille renoncer a priori à aider un frère à se débarrasser d’un penchant mauvais ou à réparer des actes mauvais : cela peut être un authentique acte de Charité.
Mais qu’il faut se prémunir de trouver dans ces gestes fraternels une occasion de se survaloriser par rapport au frère, d’asseoir son ascendance, ou pire, de faire oublier aux autres et à soi que l’on ne vaut pas mieux, voire pire.

Cela est le défaut des disciples qui oublient qu’ils sont eux-mêmes en formation, et qui méconnaissent leur maître.
Si Jésus est notre enseignant, ce n’est pas parce qu’il n’a pas commis de péchés. S’il est le maître, c’est parce qu’il est disposé à faire Miséricorde à tout homme.
Il est le maître non pas parce qu’il est au dessus des autres par sa perfection ni parce qu’il est au dessous des autres par sa condition, mais parce qu’en toute occasion il croit fermement que celui qui s’égare peut changer de chemin et se déterminer enfin pour le bien.
Son autorité est donc fondée sur son Humilité. Il est au service de notre croissance, de notre formation.

Et il attend que nous lui ressemblions. C’est donc cette humilité que nous devons chercher à acquérir pour devenir « comme notre maître ».
Le chemin nous en a été montré cette semaine. Il prend racine, il prend son élan, dans la prière.
Il prend forme par la ferme condamnation de nos péchés et le pardon accordé aux offenses du prochain, qu’il soit l’ennemi ou le frère.

Pour le disciple, arpenter ce chemin est une activité quotidienne et rude. Mais ce chemin est facile, il est à sa portée, car aucune pauvreté n’empêche d’abandonner sa colère, de prier assidûment ou de condamner ses péchés.
Cette pauvreté se vit dans l’humilité, c'est-à-dire avec la capacité de mettre à nu toute perfection.
Nous savons quelle est l’urgence de nous débarrasser de notre péché, aujourd’hui nous est rappelée l’urgence d’accueillir la Miséricorde du Ressuscité dans nos perfections également.
Alors nous serons vraiment au service du Royaume : dépouillés de tout, riches du Christ.
Frère Dominique

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_212
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).

Le disciple n'est pas au-dessus du maître; mais celui qui est bien formé sera comme son maître

Aujourd'hui, les paroles de l'Évangile nous font réfléchir à l'importance de l'exemple et du témoignage d'une vie exemplaire.
Selon le dicton populaire, «Frère exemple est le meilleur prédicateur». Un autre affirme qu'«un bon exemple vaut mieux que cent discours».
N'oublions pas que, dans le Christianisme, tous –sans exceptions– nous sommes des guides, puisque le Baptême nous confère une participation du Sacerdoce (médiation salvifique) du Christ.
Nous avons tous reçus le Sacerdoce Baptismal; or, tout Sacerdoce inclut aussi, en plus des missions de sanctifier et d'enseigner les autres, le munus –la fonction– de régir ou de diriger.

Oui, que nous le voulions ou non, nous avons, par notre conduite, la possibilité de devenir un modèle stimulant pour ceux qui nous entourent.
Songeons, par exemple, à l'ascendant des parents sur leurs enfants, des professeurs sur leurs élèves, des autorités sur les citoyens, etc.
Le Chrétien doit avoir une conscience particulièrement vive de tout cela. Mais… «un aveugle peut-il guider un autre aveugle?» (Lc 6,39).

Pour nous, Chrétiens, ce que disaient de Jésus les Juifs et les premières générations de Chrétiens doit nous interpeller: «Il a tout bien fait» (Mc 7,37); «Jésus a fait et enseigné, depuis le commencement» (Ac 1,1).

Tâchons de traduire en œuvres ce que nous croyons et professons en paroles. Alors qu'il était encore le Cardinal Ratzinger, le Pape Benoît XVI affirmait que «le plus grand danger ce sont les Chrétiens adaptés», ces personnes qui se disent Catholiques mais qui, en pratique, ne manifestent pas dans leur conduite le “radicalisme” de l'Évangile.

Être radicaux ne veut pas dire être fanatiques (la Charité est patiente et tolérante) ni excessifs (car dans l'Amour il est impossible d'exagérer).
Comme Saint Jean-Paul II l'a dit, «le Seigneur crucifié est un témoignage indépassable d'amour patient et d'humble mansuétude»:
Il n'était ni fanatique ni excessif.
Mais Il était radical, au point qu'Il nous fait dire avec le centurion témoin de sa mort: «Vraiment, cet homme était un juste» (Lc 23,47).

 

Hymne : Puisqu’il est avec nous

Puisqu’il est avec nous
Tant que dure cet âge,
N’attendons pas la fin des jours
Pour le trouver...
Ouvrons les yeux,
Cherchons sa trace et son visage,
Découvrons-le qui est caché
Au cœur du monde comme un feu !

Puisqu’il est avec nous
Pour ce temps de violence,
Ne rêvons pas qu’il est partout
Sauf où l’on meurt...
Pressons le pas,
Tournons vers lui notre patience,
Allons à l’homme des douleurs
Qui nous fait signe sur la croix !

Puisqu’il est avec nous
Dans nos jours de faiblesse,
N’espérons pas tenir debout
Sans l’appeler...
Tendons la main,
Crions vers lui notre détresse ;
Reconnaissons sur le chemin
Celui qui brûle nos péchés !

Puisqu’il est avec nous
Comme à l’aube de Pâques,
Ne manquons pas le rendez-vous
Du sang versé…
Prenons le pain,
Buvons la coupe du passage :
Accueillons-le qui s’est donné
En nous aimant jusqu’à la fin !

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Père très saint, tu as voulu que Ton propre Fils soit la rançon de notre Salut ; accorde-nous de vivre avec Lui si bien que notre communion à ses souffrances nous fasse ressentir les effets de sa Résurrection.
Lui qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 

Parole de Dieu : (2 Co 12, 9b-10)... (Office des Laudes).
Je n’hésiterai pas à mettre mon orgueil dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour Le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

 

Parole de Dieu : (Jc 1, 2-4)... (Office des Vêpres).
Quand vous butez sur toute sorte d’épreuves, pensez que c’est une grande Joie. Car l’épreuve, qui vérifie la qualité de votre Foi, produit en vous la persévérance, et la persévérance doit vous amener à une conduite parfaite ; ainsi vous serez vraiment parfaits, il ne vous manquera rien.

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