Eucharistie du Mardi 20 Septembre 2016 : Mardi de la 25ème semaine du Temps Ordinaire.
L’Église fait mémoire (obligatoire) de la Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
Fête de Saint Jean-Charles Cornay, Martyr, Missionnaire au Tonkin (1809-1837).
Fête de Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste, martyrs († 120).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Livre des Proverbes 21,1-6.10-13... Psaume 119(118),1.27.30.34.35.44... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,19-21.
Commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Autre commentaire de Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 20 Septembre 2016 : Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
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Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons.
Mardi 20 Septembre 2016 : Fête de Saint Jean-Charles Cornay, Martyr, Missionnaire au Tonkin (1809-1837).
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Saint Jean-Charles Cornay.
Mardi 20 Septembre 2016 : Fête de Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste, martyrs († 120).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saints Eustache, Théopiste, Agapit et Théopiste.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre des Proverbes 21,1-6.10-13.
Le Seigneur dispose du cœur du roi comme d’un canal d’irrigation, il le dirige où il veut.
La conduite d’un homme est toujours droite à ses yeux, mais c’est le Seigneur qui pèse les cœurs.
Accomplir la justice et le droit plaît au Seigneur plus que le sacrifice.
Regarder de haut, se rengorger : ainsi brillent les méchants, mais ce n’est que péché.
Les plans de l’homme actif lui assurent du profit ; mais la précipitation conduit à l’indigence.
Une fortune acquise par le mensonge : illusion fugitive de qui cherche la mort.
Le méchant ne désire que le mal ; il n’a pas un regard de pitié pour son prochain.
Quand on punit l’insolent, l’étourdi devient sage ; le sage, il suffit de le raisonner pour qu’il comprenne.
Le juste considère le clan du méchant : le méchant pervertit les autres pour leur malheur.
Qui fait la sourde oreille à la clameur des faibles criera lui-même sans obtenir de réponse.
Psaume 119(118),1.27.30.34.35.44.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.
J'ai choisi la voie de la fidélité,
je m'ajuste à tes décisions.
Montre-moi comment garder ta loi,
que je l'observe de tout cœur.
Guide-moi sur la voie de tes volontés,
là, je me plais.
J'observerai sans relâche ta loi,
toujours et à jamais.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,19-21.
En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.
On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique. »
Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), Évêque, théologien et Martyr.
Contre les hérésies, III, 22 (trad. SC 211, p. 439 rev.)
Nous sommes ses frères parce que sa mère a entendu la Parole et l'a mise en pratique
La Vierge Marie a été obéissante quand elle a dit : « Voici ta servante, Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).
Ève, au contraire, avait été désobéissante ; elle avait désobéi lorsqu'elle était encore vierge... De même donc qu’Ève, en désobéissant, est devenue cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, de même Marie, ayant pour époux celui qui lui avait été destiné par avance et cependant vierge, est devenue, en obéissant, cause de Salut pour elle-même et pour tout le genre humain...
Car ce qui a été lié ne peut être délié que si l'on refait en sens inverse les boucles du nœud ; c'est de la sorte qu'un premier lien est dénoué par un second et que le second tient lieu de dénouement à l'égard du premier.
C'est pourquoi Le Seigneur disait que les premiers seraient les derniers, et les derniers les premiers (Mt 19,30).
Le prophète aussi affirme la même chose en disant : « Au lieu de pères qu'ils étaient, ils sont devenus tes fils » (Ps 44,17).
Car Le Seigneur, en devenant « le Premier-né des morts » et en recevant dans son sein les anciens pères, les a fait renaître à la Vie de Dieu, devenant lui-même « le principe des vivants » (Col 1,18) parce qu'Adam était devenu le principe des morts.
C'est aussi pourquoi Luc a commencé sa généalogie par Le Seigneur, pour la faire remonter de celui-ci jusqu'à Adam (Lc 3,23s), indiquant par là que ce ne sont pas les pères qui ont donné la Vie au Seigneur, mais Lui au contraire qui les a fait renaître dans l’Évangile de Vie.
Ainsi également le nœud de la désobéissance d'Ève a été dénoué par l'obéissance de Marie, car ce que la vierge Ève avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l'a délié par sa Foi.
Commentaire du jour.
Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), Moine Cistercien.
Sermon 51 ; PL 194, 1862 (trad. Orval rev. ; cf SC 339 et bréviaire 2e sam. Avent)
« Parcourant du regard ceux qui étaient assis autour de lui, Jésus dit : ' Voici ma mère et mes frères ' » (Mc 3,34)
La Vierge Marie occupe à bon droit la première place dans l'assemblée des justes, elle qui a engendré véritablement le premier d'entre eux tous.
Le Christ en effet est « le premier-né d'un grand nombre de frères » (Rm 8,29)...
C'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de cette vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie ; et ce qui est dit en particulier de la vierge mère qu'est Marie se comprend en général de l'Église vierge mère. Lorsqu'un texte parle de l'une ou de l'autre, il peut être appliqué presque sans distinction à l'une et à l'autre.
Chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et sœur du Christ, à la fois vierge et féconde.
La Sagesse même de Dieu, le Verbe du Père, désigne à la fois l'Église au sens universel, Marie dans un sens très spécial et chaque âme croyante en particulier...
L'Écriture dit : « Je demeurerai dans l'héritage du Seigneur » (Si 24,12). L'héritage du Seigneur, au sens universel, c'est l'Église, plus spécialement c'est Marie, et c'est l'âme de chaque croyant en particulier.
En la demeure du sein de Marie, Le Christ est resté neuf mois, en la demeure de la Foi de l'Église, il restera jusqu'à la fin de ce monde, et dans la connaissance et l'Amour de l'âme du croyant, pour les siècles des siècles.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3964.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique.
Jésus vient d’achever son enseignement sur l’accueil de la Parole dans nos vies par cet appel à la vigilance : « Faites attention à la manière dont vous écoutez » ; sous-entendu : soyez ces « bonnes terres », qui, « ayant entendu la Parole dans un cœur bon et généreux la retiennent et portent du fruit par leur persévérance » (Lc 8, 15).
On peut supposer que Marie et « les frères de Jésus » - c’est-à-dire ses cousins - ont écouté son enseignement sur le parvis de la maison, mêlés à la foule trop nombreuse pour tenir à l’intérieur.
Puis lorsque le Maître eut terminé, ils ont cherché à le rejoindre, en essayant de se frayer un chemin entre les malades qui se pressaient autour de Jésus pour le toucher et se faire guérir par lui.
Quoi de plus naturel pour une mère que de désirer embrasser son Fils, et pour ses proches de vouloir le saluer ?
Les disciples ont reconnu Marie et signalent sa présence à Jésus, tout absorbé par son ministère de compassion.
Notre-Seigneur a sans aucun doute levé la tête et scruté la foule du regard, y cherchant la silhouette bien-aimée.
La découvrant, son visage s’est illuminé d’un sourire rayonnant auquel Marie a répondu avec tendresse.
Tout en gardant les yeux plongés dans ceux de sa mère, Jésus a interprété cet échange silencieux par ces quelques mots :
« Ma mère et mes frères ce sont ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique ».
Qui mieux que Marie a écouté la Parole de Dieu et l’a mise en pratique, elle qui « l’a accueillie par la Foi dans son cœur avant de la concevoir dans son sein par l’action de L’Esprit Saint » (Saint Augustin) ?
Par deux fois Saint Luc souligne la vigilance intérieure de la Vierge : « Marie retenait toutes ces paroles-événements et les méditait dans son cœur » (Lc 2, 19) ; « Sa mère gardait dans son cœur toutes ces paroles-événements » (Lc 2, 51).
Nous traduisons le grec rhema par « parole-événement » car il s’agit d’une parole agissante, qui tend à se faire événement - pourvu que nous la laissions agir dans nos vies.
C’est précisément ce que Notre-Seigneur attend de nous : que nous accueillions sa Parole « pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’homme mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en nous les croyants » (1 Th 2, 13).
Heureux sommes-nous si nous la recevons dans un cœur disponible et dans « l’obéissance de la foi » (Rm 1, 5) : elle sera en nous germe de Vie Divine ; « car Dieu nous a fait renaître non pas d’une semence périssable mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1 P 1, 23).
Cette vie divine engendrée en nous par l’action de la grâce n’est autre que la Vie du Christ Jésus Lui-même.
Le Verbe de Dieu en effet, est devenu participant de notre nature humaine pour que nous puissions devenir participants de sa nature Divine (cf. 2 P 1, 4).
C’est ainsi que mystérieusement mais bien réellement, nous devenons non seulement « frères » de Jésus - puisque nous sommes engendrés par la volonté du même Père - mais également « mère » du Christ, en tant que nous lui permettons de poursuivre en nous son mouvement d’incarnation, jusqu’à l’achèvement de son Corps total.
C’est pourquoi « comme des enfants nouveau-nés, soyons avides de la Parole comme d’un lait pur qui nous fera grandir pour arriver au Salut » (1 P 2, 2).
« Seigneur Jésus, jour après jour tu t’offres à moi dans ta Parole et dans tes Sacrements, pour me nourrir de ta propre Vie Divine.
Et moi je boude ces dons comme des aliments méprisables. Arrache-moi à ma tiédeur, à mon indifférence coupable ; et donne-moi faim et soif du Pain du Ciel et de la Coupe du Salut afin que je puisse être reçu au sein de la famille de Ton Père et Notre Père, de Ton Dieu et Notre Dieu (cf. Jn 20, 17) ».
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_227
Abbé Xavier JAUSET i Clivillé (Lleida, Espagne).
Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu, et qui la mettent en pratique
Aujourd'hui, nous lisons un beau passage des Évangiles. Jésus n'offense en rien sa Mère, car Elle est la première à écouter la Parole de Dieu et d'Elle naquît Celui-là même qui est la Parole.
C'est Elle aussi qui a le plus parfaitement accompli la volonté de Dieu: «Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole» (Lc 1,38), répond-Elle à l'ange lors de l'Annonciation.
Jésus nous dit ce qu'il nous faut pour être, nous aussi, membres de sa famille: «ce sont ceux qui écoutent…» (Lc 8,21) et pour écouter il faut nous approcher comme ces mêmes membres, qui parvinrent jusqu'où il se trouvait; mais ils ne purent s'approcher de Lui à cause de la foule.
Il conviendrait que nous nous demandions si nous luttons et nous efforçons de vaincre les obstacles que nous rencontrons au moment de nous approcher de la Parole de Dieu.
Est-ce que je dédie chaque jour quelques minutes à lire, écouter et méditer la Sainte Écriture?
Saint Thomas d'Aquin nous rappelle que «nous devons méditer continuellement la Parole de Dieu (…); cette méditation aide puissamment dans la lutte contre le péché».
Et, finalement, accomplir la Parole, il ne suffit pas de l'écouter; il faut l'accomplir si nous voulons être membres de la famille de Dieu.
Nous devons mettre en pratique ce qu'on nous dit! C'est pourquoi il est bon que nous nous demandions si nous obéissons seulement quand ce qu'on nous demande nous plaît ou est relativement facile, et si, au contraire, quand il faut renoncer à notre confort, à notre réputation, aux biens matériels ou à nos moments de repos…, nous mettons la Parole entre parenthèses jusqu'à ce que viennent des temps meilleurs.
Demandons à la Vierge Marie d'écouter et d'accomplir comme Elle la Parole de Dieu, afin d'avancer sur le chemin qui conduit à la félicité perdurable.
Hymne : Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père
Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !
L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.
Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.
Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.
Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu, créateur et sauveur de toutes les nations, tu as appelé le peuple de Corée à la Foi Catholique pour qu'il entre dans le peuple de tes fils, et tu l'as fait grandir par le glorieux témoignage de tes saints Martyrs André, Paul et leurs compagnons ; à leur exemple et à leur prière, accorde-nous de persévérer, nous aussi, jusqu'à la mort, dans la fidélité à tes Commandements.
Par Jésus Christ, Ton Fils qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Rm 13, 11b.12 13a)... (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour.
Parole de Dieu : (1 Jn 3, 1a.2)... (Office des Vêpres).
Voyez comme il est grand, l’Amour dont Le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque Le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à Lui parce que nous le verrons tel qu’il est.