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- Eucharistie du Vendredi 28 Octobre 2016 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).
Eucharistie du Vendredi 28 Octobre 2016 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).
Eucharistie du Vendredi 28 Octobre 2016 : L’Église Célèbre la Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,19-22… Psaume 19(18),2-3.4-5… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Commentaire du Concile Vatican II.
COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE SUR L'ÉVANGILE DE JEAN.
Autre commentaire du Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Vendredi 28 Octobre 2016 : Fête de Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée), Apôtres (Ier s.).
Pour voir leur vie et en découvrir davantage sur eux, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Simon (le Zélote) et Saint Jude (Thaddée).
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens 2,19-22.
Frères, maintenant, dans le Christ Jésus, vous n'êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu,
car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire c'est le Christ Jésus lui-même.
En lui, toute la construction s'élève harmonieusement pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
En lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par l'Esprit Saint la demeure de Dieu.
Psaume 19(18),2-3.4-5.
Les cieux proclament la gloire de Dieu,
le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. Là, se trouve la demeure du soleil :
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,12-19.
En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélie sur la 1ère lettre aux Corinthiens 4, 3 ; PG 61,34 (trad. bréviaire 24/08)
Les apôtres, témoins du Christ ressuscité
Saint Paul disait : « La faiblesse de Dieu est plus forte que tous les hommes » (1Co 1,25). Que la prédication soit l'œuvre de Dieu, c'est évident.
Comment douze hommes, des ignorants, ont-ils pu avoir l'idée d'une telle démarche, eux qui vivaient près des lacs et des fleuves et dans le désert ?
Eux qui n'avaient jamais fréquenté les villes et leurs assemblées, comment ont-ils pu songer à se mobiliser contre la terre entière ?
Ils étaient craintifs et sans courage : l'Évangéliste le montre bien, il n'a voulu ni excuser ni cacher leurs défauts. C'est là une preuve très forte de vérité.
Que dit-il à leur sujet ?
Quand Le Christ a été arrêté, après avoir fait les miracles innombrables, la plupart se sont enfuis, et celui qui était leur chef de file n'est resté que pour le renier.
Quand Le Christ était vivant, ces hommes étaient incapables de soutenir les assauts de ses ennemis.
Et lorsqu'il était mort et enseveli…, comment croyez-vous qu'ils se seraient mobilisés contre la terre entière ?
Est-ce qu'ils n'auraient pas dû se dire : « Il n'a pas été capable de se sauver lui-même, et il nous protégerait ? Quand il était vivant, il n'a pas pu se défendre, et maintenant qu'il est mort, il nous tendrait la main ?
Quand il était vivant, il n'a pas pu se soumettre aucune nation, et nous allons convaincre la terre entière en proclamant son Nom ? »...
La chose est donc évidente : s'ils ne l'avaient pas vu ressuscité et s'ils n'avaient pas eu la preuve de sa toute-puissance, ils n'auraient pas pris un risque pareil.
Autre commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Constitution dogmatique sur l'Eglise « Lumen gentium », § 24-25
« Il y avait là...une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre »
En tant que successeurs des apôtres, les Évêques reçoivent du Seigneur, à qui tout pouvoir a été donné au Ciel et sur la Terre, la mission d'enseigner toutes les nations et de prêcher l'Évangile à toute créature, afin que par la Foi, le Baptême et l'observance des Commandements, tous les hommes parviennent au Salut.
Pour remplir cette mission, Le Christ Seigneur a promis aux apôtres Le Saint Esprit et le leur a envoyé du Ciel le jour de la Pentecôte, afin qu'avec la force de cet Esprit ils soient ses témoins jusqu'aux extrémités de la Terre, devant les nations, les peuples et les rois.
Cette charge que Le Seigneur a confiée aux pasteurs de son peuple est un véritable service, qui dans les saintes Écritures est appelé de façon significative diakonia, c'est-à-dire Ministère…
Parmi les charges principales des Évêques, une place éminente revient à la prédication de l'Évangile.
Les Évêques, en effet, proclament la Foi et amènent au Christ de nouveaux disciples ; ce sont des enseignants authentiques, revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple commis à leur soin les vérités de Foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie.
Ils éclairent ces mêmes vérités à la lumière du Saint Esprit en tirant du trésor de la révélation du neuf et de l'ancien ; ils les font fructifier et veillent à écarter de leur troupeau les erreurs qui le menacent.
Les Évêques, quand ils enseignent en communion avec le pontife romain, doivent être respectés par tous comme les témoins de la vérité Divine et Catholique.
Les fidèles doivent accepter l'instruction donnée par leur Évêque au Nom de Jésus Christ en matière de Foi et de morale et y adhérer avec un respect religieux.
(Références bibliques : Mt 28,18-20; Mc 16,15-16; Ac 1,8; 2,1s; 9,15; 1,17.25; Mt 13,52).
COMMENTAIRE DE SAINT CYRILLE D'ALEXANDRIE
SUR L'ÉVANGILE DE JEAN.
Notre Seigneur Jésus Christ a institué des guides et des enseignants pour le monde entier, et des intendants de ses mystères divins.
Il leur a prescrit de briller et d'éclairer comme des flambeaux non seulement dans le pays des Juifs, ~ mais partout sous le soleil, pour les hommes habitant sur toute la surface de la terre.
Elle est donc vraie, cette parole de Saint Paul : On ne s'attribue pas cet honneur à soi-même, on le reçoit par appel de Dieu.
Notre Seigneur Jésus Christ, en effet, a appelé à ce très glorieux apostolat ses disciples avant tous les autres.
Les saints disciples ont donc été comme les colonnes et le soutien de la Vérité. Le Seigneur dit qu'il les a envoyés comme Le Père l'avait envoyé Lui-même.
Il montre ainsi quelle est la dignité de l'apostolat et la gloire incomparable du pouvoir qu'il leur a donné.
En même temps, semble-t-il, il fait entrevoir la route de la fonction apostolique.
Car, s'il estimait devoir envoyer ainsi ses propres disciples comme Le Père l'avait envoyé Lui-même, comment n'était-il pas nécessaire que ceux-ci, destinés à être ses imitateurs, découvrent pour quelle tâche Le Père avait envoyé son Fils ?
Celui-ci nous a donc expliqué de diverses manières le caractère de sa mission. Il a dit un jour : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs pour qu'ils se convertissent.
Et encore : Je suis descendu du Ciel non pas pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
Et une autre fois : Dieu n'a pas envoyé Son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui.
Il résumait en quelques paroles la fonction des Apôtres en disant qu'il les a envoyés comme Le Père l'avait envoyé Lui-même : ils sauraient par là qu'il leur incombe d'appeler les pécheurs à se convertir, de soigner les malades, corporellement et spirituellement; dans leurs fonctions d'intendants, de ne chercher aucunement à faire leur propre volonté, mais la volonté de celui qui les a envoyés ; enfin de sauver le monde dans la mesure où il recevra les enseignements du Seigneur.
Nous pourrons facilement voir comment les saints disciples ont excellé dans toutes ces tâches ~ nous lisons les Actes des Apôtres et les écrits de Saint Paul.
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,3999.html
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
L’appel fondateur de l’Église naît de la Prière nocturne du Seigneur, la nuit étant peut-être le symbole des ténèbres de sa Passion et de sa mort, dont il va triompher par la fidélité de son Obéissance et de son Amour.
Le verbe « prier » apparaît deux fois dans le premier verset de notre péricope : l’appel sauveur qui rejoint chacun de nous par la voix de l’Église, est le fruit de la Prière sacerdotale intense et persévérante du Christ crucifié.
Jésus prie Le Père, car il va agir en son Nom : appeler et donner un nom sont en effet des fonctions paternelles que Dieu accomplit par Son Fils.
Les Douze sont appelés « apôtres » c’est-à-dire « envoyés », « témoins » de la Parole agissante du Maître.
Selon le principe juridique Juif, ils représentent – au sens fort du terme : ils rendent présent – celui qui les envoie.
L’énumération solennelle des premiers appelés, se termine abruptement, renvoyant à nouveau vers le drame qui se prépare : « …et Judas Iscariote, celui qui fut le traître ».
Quelle audace et quel courage de la part de Jésus de choisir et d’appeler celui-là même qui le dénoncerait, nous laissant ainsi entrevoir qu’aucune lâcheté ne peut mettre en échec sa confiance, qu’aucune trahison ne peut venir à bout de sa patience : entre Simon et Judas, entre fidélité et trahison, se déploient les noms des Douze, préfigurant ainsi la démarche boitillante de l’Église de tous les temps ; et aussi la nôtre sans doute.
Douze personnes c’est bien peu de choses : Dieu aime réaliser son œuvre par « peu de choses ». Il aime agir par la médiation d’humbles signes sacramentels - à commencer par l’Église elle-même - dans lesquels sont pourtant cachées la toute-puissance et l’efficacité infinie de sa Grâce.
Dans la discrétion de ces quelques versets décrivant un événement qui est passé inaperçu aux yeux du monde, Saint Luc nous donne accès à un moment déterminant de l’histoire : la Fondation de la communauté du Salut, structurée hiérarchiquement par Jésus Lui-même.
La « pierre maîtresse » c’est Le Christ, les apôtres en constituent « les Fondations » (Ep 2, 20), les disciples sont les membres du nouveau peuple de Dieu.
Trois cercles concentriques entourent le Maître : les Douze, les disciples et enfin la foule, accourue de Judée, de Jérusalem la capitale et même de la région côtière de Tyr et de Sidon, c’est-à-dire au-delà des frontières de la Palestine, préfigurant la mission universelle.
Nous retrouverons cette même structure au début des Actes des Apôtres, dans la description des commencements de l’Église : Jésus s’adresse une dernière fois « aux Apôtres qu’il avait choisis » avant d’être « enlevé » : ceux-ci regagnent Jérusalem et « montent dans la chambre haute où se retrouvent Pierre, Jean, Jacques… » - suit l’énumération des Onze - entourés des femmes, de Marie, mère de Jésus, et de ses disciples (Ac 1, 2.13s) ; puis, après la descente de L’Esprit, accourent les foules provenant de tous les pays d’alentour.
L’image suggérée par Saint Luc de ces trois cercles concentriques entourant le Maître au pied de la montagne, est quelque peu erratique, mais elle frappe par sa majesté, sa paisible beauté et sa force rayonnante.
A travers cet événement advenu « en ces jours-là », c’est déjà la victoire définitive du Ressuscité qui s’annonce.
L’imprécision temporelle tout à fait volontaire, nous invite à actualiser la scène dans l’aujourd’hui de notre vie : c’est dans cette paisible majesté que Le Seigneur continue à venir à nous d’auprès du Père par la médiation de son Église, pour nous « délivrer des esprits mauvais » et guérir, dans la force de L’Esprit qui émane de Lui, tous ceux qui le touchent par une Foi aimante.
« En toi Seigneur Jésus, “nous ne sommes plus des étrangers ni des gens de passage ; nous sommes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car nous avons été intégrés dans la construction qui a pour fondement les Apôtres et les prophètes, et dont tu es la pierre angulaire” (1ère lect.).
Sois béni Seigneur pour cette œuvre de ton Amour.
Nous voulons accueillir pleinement ton salut et nous livrer à L’Esprit Saint, afin de “devenir nous aussi des éléments de la construction qui s’élève tout au long de l’histoire, pour devenir un Temple Saint dans Le Seigneur, la demeure de Dieu parmi les hommes” (Ibid.). »
Père Joseph-Marie
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_209
Abbé Lluc TORCAL Moine de Monastère de Sta. Mª de Poblet (Santa Maria de Poblet, Tarragona, Espagne).
Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Aujourd'hui, je voudrais centrer notre réflexion sur les premiers mots de cet Évangile:
«En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu» (Lc 6,12).
Des introductions comme celles-là peuvent passer inaperçues dans notre lecture quotidienne de l'Évangile, mais, de fait, elles sont de la plus grande importance.
Dans le cas présent, on nous dit clairement que le choix des douze Apôtres —décision centrale pour la vie future de l'Église— fut précédé par toute une nuit de Prière de Jésus, dans la solitude, devant Dieu Son Père.
Comment était la Prière du Seigneur? Sa vie nous permet de penser que ce devait être une Prière pleine de confiance dans Le Père, de total abandon à sa volonté —«ce n'est pas ma propre volonté que je cherche, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé» (Jn 5,30), d'union manifeste à son œuvre de Salut.
Ce n'est qu'à partir de cette longue, profonde et constante Prière, toujours soutenue par l'action du Saint Esprit, qui, déjà présent au moment de son Incarnation, était descendu sur Lui lors de son Baptême, que le Seigneur pu obtenir la force et la lumière nécessaires pour continuer sa mission d'obéissance au Père en vue d'accomplir son œuvre de service pour le Salut des hommes.
Le choix ultérieur des Apôtres, dans lequel, comme nous le rappelle Saint Cyrile d'Alexandrie, «Le Christ Lui-même affirme leur confier la mission même qu’il avait reçu du Père», nous montre comment l'Église naissante fut le fruit de cette Prière de Jésus au Père dans L'Esprit, et que, par conséquent, elle est l'œuvre de la Sainte Trinité elle-même.
«Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres» (Lc 6,13).
Que toute notre vie de Chrétien —de disciples du Christ— soit toujours immergée dans la prière et prolongée par elle.
Hymne : Les voici rassemblés
Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.
Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta parole
Et c'est toi leur moisson.
Ils ont place au festin
Dans le Royaume en fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !
Hymne : Façonnés par la Parole du Seigneur
Façonnés par la Parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.
Mais de vous il fait encor ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.
Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui nous a conduits à la connaissance de ton Nom par la prédication des Apôtres, fais qu'à la Prière des Saints Simon et Jude, ton Église ne cesse de grandir en accueillant toujours de nouveaux croyants.
Parole de Dieu : (Ep 2, 19-22)… (Office des Laudes).
Vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu, car vous avez été intégrés dans la construction qui a pour Fondations les Apôtres et les prophètes ; et la pierre angulaire, c’est Le Christ Jésus Lui-même.
En Lui, toute la construction s’élève harmonieusement pour devenir un Temple Saint dans Le Seigneur.
En Lui, vous êtes, vous aussi, des éléments de la construction pour devenir par L’Esprit Saint la demeure de Dieu.
Parole de Dieu : (Ep 4, 11-13)… (Office des Vêpres).
Les dons que Le Christ a faits aux hommes, ce sont d'abord les Apôtres, puis les prophètes et les Missionnaires de l'Évangile, et aussi les pasteurs et ceux qui enseignent.
De cette manière, le peuple saint est organisé pour que les tâches du Ministère soient accomplies, et que se construise le Corps du Christ.
Au terme, nous parviendrons tous ensemble à l'unité dans la Foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'Homme parfait, à la plénitude de la stature du Christ.
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