Eucharistie du Mercredi 05 Octobre 2016 : Mercredi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire.

Eucharistie du Mercredi 05 Octobre 2016 : Mercredi de la 27ème semaine du Temps Ordinaire.

Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).


Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 2,1-2.7-14... Psaume 117(116),1.2... Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-4.
Commentaire de Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de l’Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.

Faustina kowalska 96 04 22Mercredi 05 Octobre 2016 : Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
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Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska.

81050461 oMercredi 05 Octobre 2016 : Fête de Sainte Anne Schäffer, invalide et Mystique (1882-1925).
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Sainte Anne Schäffer.

Flore de maurs 45 01 2Mercredi 05 Octobre 2016 : Fête de Sainte Fleur (Flore), Religieuse Hospitalière en Quercy (1300-1347).
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Sainte Fleur (Flore).

Sm003 05 2Mercredi 05 Octobre 2016 : Fête du Bienheureux Alberto Marvelli, laïc italien, membre de l'Action Catholique (1918-1946).
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Bienheureux Alberto Marvelli.

 

LITURGIE DE LA PAROLE.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 2,1-2.7-14.
Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ; j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite.
J’y montais à la suite d’une révélation, et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ; je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants, car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien.
Or, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis (c’est-à-dire les païens), comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis (c’est-à-dire les Juifs).
En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis, elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes.
Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme les colonnes de l’Église, nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion, montrant par là que nous sommes, nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis.
Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai pris grand soin de faire.
Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il était dans son tort.
En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, Pierre prenait ses repas avec les fidèles d’origine païenne. Mais après leur arrivée, il prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart, par crainte de ceux qui étaient d’origine juive.
Tous les autres fidèles d’origine juive jouèrent la même comédie que lui, si bien que Barnabé lui-même se laissa entraîner dans ce jeu.
Mais quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Pierre devant tout le monde : « Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à suivre les coutumes juives ? »

 

Psaume 117(116),1.2.
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !

Son amour envers nous s'est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,1-4.
Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : Père, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation.»

 

Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Sermon 80

« Apprends-nous à prier »

Croyez-vous, frères, que Dieu ignore ce qui vous est nécessaire ? Celui qui connaît notre détresse connaît d'avance aussi nos désirs.
C'est pourquoi, quand il enseignait le Notre Père, Le Seigneur recommandait à ses disciples d'être sobres de paroles : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas, car Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé » (Mt 6,7-8).
Si Notre Père sait ce qui nous est nécessaire, pourquoi le lui dire, même en peu de mots ? ... Si tu le sais, Seigneur, est-il même nécessaire de te prier ?

Or celui qui nous dit ici : « Ne multipliez pas vos paroles dans vos prières » nous déclare ailleurs : « Demandez et vous recevrez », et pour qu'on ne croie pas que c'est dit en passant, il ajoute : « Cherchez et vous trouverez », et pour qu'on ne pense pas que c'est une simple manière de parler, voyez par où il termine : « Frappez, et on vous ouvrira » (Mt 7,7).

Il veut donc que pour recevoir tu commences par demander, que pour trouver tu te mettes à chercher, que pour entrer enfin tu ne cesses de frapper...
Pourquoi demander ? Pourquoi chercher ? Pourquoi frapper ? Pourquoi nous fatiguer à prier, à chercher, à frapper comme pour instruire celui qui sait tout déjà ?

Et même nous lisons dans un autre endroit : « Il faut prier sans cesse, sans se lasser » (Lc 18,1)...
Eh bien, pour éclaircir ce mystère, demande, cherche et frappe ! S'il couvre de voiles ce mystère, c'est qu'il veut t'exciter à chercher et trouver toi-même l'explication.
Tous, nous devons nous encourager à prier.

 

Commentaire du jour.
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), Carmélite, Docteur de l'Église.
Chemin de perfection, ch. 30 (trad. OC, Cerf 1995, p. 811)

La prière nous introduit déjà dans le règne de Dieu

« Que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne. » Admirez ici, mes filles, l'immense Sagesse de notre Maître ! Que demandons-nous quand nous demandons ce royaume ? ... Notre Seigneur connaissait notre extrême faiblesse. Il savait que nous étions incapables de sanctifier, de louer, d'exalter, de glorifier le Nom très Saint du Père éternel d'une manière convenable, à moins qu'il n'y supplée en nous donnant dès ici-bas son Royaume. C'est pour cela même que le bon Jésus a joint ici ces deux demandes...

À mon avis, l'un des grands biens que renferme le Royaume du Ciel, c'est qu'on y est dégagé de toutes les choses de la Terre, qu'on y goûte un repos, une béatitude intime, qu'on s'y réjouit de la joie de tous, dans une paix perpétuelle, dans un bonheur profond de voir tous les élus sanctifier et louer Le Seigneur, bénir son Nom, sans qu'il se trouve personne pour l'offenser. Tous l'aiment, et l'âme n'a d'autre occupation que de l'aimer, et elle ne peut cesser de l'aimer parce qu'elle le connaît.

Eh bien ! S’il nous était donné de le connaître nous l'aimerions de même ici-bas, non toutefois aussi parfaitement ni avec cette stabilité, mais enfin, nous l'aimerions tout autrement que nous ne l'aimons...
Ce dont il s'agit est possible à l'âme, dès cet exil, avec la grâce de Dieu. Mais il reste vrai qu'elle ne peut pas l'atteindre parfaitement... car nous naviguons encore sur la mer de ce monde, et nous sommes toujours voyageurs.
Il est des moments cependant où Le Seigneur, nous voyant fatigués du chemin, met toutes nos puissances dans le calme et notre âme dans la quiétude.
Il révèle alors clairement, par un certain avant-goût, quelle est la saveur de la récompense réservée à ceux qu'il introduit dans son Royaume.

 

Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4347.html
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.

Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père.

Dans l’Évangile de Luc, il est très courant de voir Jésus prier. Ici, à l’un de ses disciples qui lui demande de lui apprendre à prier, Jésus va donner bien plus qu’un enseignement théorique sur la prière, il va lui livrer ce qui en est l’essence et ce, sous la forme même d’une prière : Le Notre Père.

Il est remarquable que dans cette prière il ne soit jamais fait mention du Fils. A ce titre, la parole qui l’initie, « Père », est révélatrice.
Le Père se présente ici comme le terme vers lequel toute prière doit être orientée. Certes, toute prière repose sur la médiation du Christ mais elle doit aboutir au Père. Il s’agit d’atteindre le mystère de Dieu, sans lequel l’humanité du Christ perd son enracinement.
Tout don vient du Père. Et Le Christ, le suprême don, révélateur de Dieu et médiateur auprès du Père, nous mène à sa rencontre et à sa connaissance dans la prière.
La prière chrétienne passe par Le Christ mais ne s’arrête pas à Lui, même pas à sa nature divine.
Elle doit, par Lui, rencontrer Le « Père qui l’a envoyé ». Le fait même que l’on voit si souvent Jésus prier dans l’Évangile atteste cela de façon éloquente. Tout l’être du Christ est constamment tendu vers Le Père.
Lui qui se donne en nourriture (Pain), nous transforme progressivement en Lui et il ne nous relève que pour nous conduire à la Source divine, Le Père.

Ce double mouvement à travers Le Fils, vers nous et vers Le Père, s’effectue dans L’Esprit Saint. Quelques versets plus haut, Saint Luc nous montrait Jésus exulter de Joie sous l’action de L’Esprit et s’écrier : « Père, Seigneur du Ciel et de la Terre, je proclame ta louange » (Lc 10, 21) !
La prière qui nous oriente vers Le Père repose ainsi non seulement sur la médiation du Christ mais aussi sur l’action de L’Esprit Saint, qui prie en nous.
La prière nous permet ainsi d’expérimenter en nous la Vie trinitaire. Bien plus qu’un concept, Le Dieu Trine est une réalité. Il est un mystère vécu, dans lequel le Chrétien se situe, se meut, pense, agit et prie.

Nous pouvons alors en toute vérité nous écrier avec Jésus sous l’action de L’Esprit Saint : « Père ». En cet instant, L’Esprit se joint à notre esprit pour attester que nous sommes fils de Dieu ; et ses héritiers, cohéritiers du Christ avec qui nous souffrons mais avec qui nous espérons aussi être glorifiés (cf. Rm 8, 16-17).

C’est ainsi que la prière nous filialise. Par elle, nous sommes transformés à l’image de Celui qui est l’Image parfaite du Père, Le Fils unique. Renouvelés spirituellement, nous réfléchissons dès lors sa filiation non par une ressemblance extérieure, mais par une assimilation profonde.

« Ô Mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité !
Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de Vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

Pacifiez mon âme, faites-en votre Ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos ; que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma Foi, toute adorante, toute livrée à votre action créatrice. » (Bienheureuse Élisabeth de la Trinité).
Frère Élie.

 

Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_246
Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).

«Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples»

Aujourd'hui, nous voyons l'un des disciples dire à Jésus: «Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples» (Lc 11,1).
La réponse de Jésus —«Quand vous priez, dites: ‘Père, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation’» (Lc 11,2-4)— peut être résumée en une phrase: la bonne attitude pour l'Oraison Chrétienne est celle de l'enfant devant son père.

Nous saisissons aussitôt que la Prière, selon Jésus, est une fréquentation du type "père-fils". C'est une affaire de famille basée sur une relation de familiarité et d'Amour. L'image de Dieu comme père nous parle d’une relation affectueuse, intime, non d'une relation de pouvoir et d'autorité.

Prier en Chrétiens suppose de nous mettre en situation de voir Dieu comme un père et de lui parler comme ses enfants.
«Tu m'as écrit: ‘Prier, c'est parler avec Dieu. Mais de quoi?’. —De quoi? De Lui, de toi: joies, tristesses, succès et échecs, nobles ambitions, préoccupations quotidiennes…, faiblesses! Et actions de grâce et demandes.
Et Amour et réparation. En deux mots: Le connaître et te connaître: se fréquenter!» (Saint Josemaría).

Quand les enfants parlent avec leurs parents, ils cherchent à transmettre par des mots et par le langage corporel ce qu'ils ressentent dans leur cœur.
Nous devenons de meilleurs hommes et femmes d'Oraison quand notre rapport avec Dieu se fait plus intime, comme celui d'un père avec son enfant.
Jésus Lui-même nous a donné l'exemple. C'est Lui le chemin.

Et si tu accours à la Vierge Marie, maîtresse de prière, que ce sera facile! De fait, «la Contemplation du Christ possède en Marie son modèle insurpassable.
Le visage du Fils lui appartient d'une manière spéciale (…).
Nul ne s'est dédié avec l'assiduité de Marie à la Contemplation du visage du Christ» (Jean-Paul II).

 

Hymne : À la mesure sans mesure

À la mesure sans mesure
De ton immensité,
Tu nous manques, Seigneur.
Dans le tréfonds de notre cœur
Ta place reste marquée
Comme un grand vide, une blessure.

À l’infini de ta présence
Le monde est allusion,
Car tes mains l’ont formé.
Mais il gémit, en exilé,
Et crie sa désolation
De n’éprouver que ton silence.

Dans le tourment de ton absence,
C’est toi déjà, Seigneur,
Qui nous as rencontrés.
Tu n’es jamais un étranger,
Mais l’hôte plus intérieur
Qui se révèle en transparence.

Cachés au creux de ton mystère,
Nous te reconnaissons
Sans jamais te saisir.
Le pauvre seul peut t’accueillir,
D’un cœur brûlé d’attention,
Les yeux tournés vers ta lumière.

 

Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, répands ta Lumière dans nos esprits, pour que nous soyons toujours fidèles à te servir, puisque c’est Toi qui nous as créés dans ta Sagesse et qui nous diriges avec Amour.

 

Parole de Dieu : (Jb 1, 21; 2, 10b)... (Office des Laudes).
Sorti nu du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, Le Seigneur a ôté : que le Nom du Seigneur soit Béni.
Nous acceptons le bonheur comme un don de Dieu. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi ?

 

Parole de Dieu : (Ep 3, 20-21)... (Office des Vêpres).
Gloire à celui qui a le pouvoir de réaliser en nous par sa puissance infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer, Gloire à Lui dans l’Église et dans Le Christ Jésus pour toutes les générations dans les siècles des siècles. Amen.

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