Eucharistie du Lundi 31 Octobre 2016 : Lundi de la 31ème semaine du Temps Ordinaire.
Fête de Saint Wolfgang de Ratisbonne, Évêque (934-994).
Fête de Saint Alphonse Rodriguez, Jésuite (1533-1617).
Fête de Saint Feuillen, Prêtre et Abbé († v. 655).
Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Évangile) :
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,1-4… Psaume 131(130),1.2.3… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,12-14.
Commentaire de Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
Autre commentaire de Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autres commentaires de l’Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).
Hymne, Oraison et Parole de Dieu.
Lundi 31 Octobre 2016 : Fête de Saint Wolfgang de Ratisbonne, Évêque (934-994).
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Saint Wolfgang de Ratisbonne.
Lundi 31 Octobre 2016 : Fête de Saint Alphonse Rodriguez, Jésuite (1533-1617).
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Saint Alphonse Rodriguez.
Lundi 31 Octobre 2016 : Fête de Saint Feuillen, Prêtre et Abbé († v. 655).
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Saint Feuillen.
Lundi 31 Octobre 2016 : Fête de Saint Quentin, martyr (IIIe s.).
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Saint Quentin, martyr.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,1-4.
Frères, s'il est vrai que, dans le Christ, on se réconforte les uns les autres, si l'on s'encourage dans l'amour, si l'on est en communion dans l'Esprit, si l'on a de la tendresse et de la pitié,
alors, pour que ma joie soit complète, ayez les mêmes dispositions, le même amour, les mêmes sentiments ; recherchez l'unité.
Ne soyez jamais intrigants ni vantards, mais ayez assez d'humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.
Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres.
Psaume 131(130),1.2.3.
Seigneur, je n'ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 14,12-14.
Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas. Il disait à celui qui l'avait invité : " Quand tu donneras un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
Commentaire du jour.
Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Évêque et Docteur de l'Église.
De l'amour des pauvres, 4-6 ; PG 35, 863 (trad. Orval)
« En agissant ainsi, tu as appris à ton peuple que le juste doit être ami des hommes » (Sg 12,19)
Le premier des Commandements et le plus grand, le fondement de la Loi et des prophètes (Mt 22,40) c'est l'Amour qui, il me semble, donne sa plus grande preuve dans l'amour des pauvres, dans la tendresse et la compassion pour le prochain.
Rien ne fait honneur à Dieu comme la Miséricorde, car rien ne lui ressemble plus. « La Miséricorde et la Vérité marchent devant sa face » (Ps 88,15), et il préfère la Miséricorde au Jugement (Os 6,6).
Rien autant que la bienveillance envers les hommes n'attire la bienveillance de l'Ami des hommes (Sg 1,6) ; sa récompense est juste, il pèse et mesure la Miséricorde.
Il faut ouvrir notre cœur à tous les pauvres, et à tous les malheureux, quelles que soient leurs souffrances.
C'est le sens du Commandement qui nous demande de « nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie et de pleurer avec ceux qui pleurent » (Rm 12,15).
Étant, nous aussi, des hommes, ne convient-il pas d'être bienveillants à l'égard de nos semblables ?
Autre commentaire du jour.
http://www.homelies.fr/homelie,,4005.html
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Quand tu donneras un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis.
« Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas ». Pour le remercier de son hospitalité, Jésus lui apprend à aller plus loin dans la vérité des relations sociales, à entrer véritablement dans les relations fraternelles.
Profitons de la leçon nous aussi…
Inviter Jésus à sa table peut en effet ne pas être désintéressé. Il y a beaucoup à y gagner. On gagne d’abord en considération car celui qui reçoit quelqu’un d’important doit considérer qu’il est lui-même important.
A cette occasion, il faut aussi donner à Jésus la meilleure place, il faut donc le placer à côté de son hôte.
Voilà une façon d’obliger Jésus à être à côté de soi. Et bien d’autres choses encore que les conventions sociales demandent et qui nous arrangent.
Jésus ne dénonce pas ces habitudes, il nous invite à en prendre de nouvelles. Il le fait en donnant une béatitude, c'est-à-dire en décrivant une situation paradoxale, désagréable ou insupportable aux yeux du monde, mais qu’il déclare heureuse, réjouissante, parce qu’elle assure le vrai Bonheur.
Ainsi, nous dit-il, « n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour ».
C'est-à-dire, les conventions sociales sont telles, qu’on finit par ne plus être capable de savoir si l’invitation veut honorer quelqu’un ou flatter celui qui invite.
En vérité, notre désir d’avoir, notre désir de reconnaissance sont tels qu’il nous est impossible de formuler une invitation vraiment gratuitement.
Cela vaut d’ailleurs pour tout ce que nous entreprenons. Quand nous décidons d’agir de telle manière que Dieu soit content de nous, nous le faisons souvent pour nous, pour la joie d’être bien vu du Seigneur.
Le meilleur moyen de dépasser cette difficulté, Jésus nous le donne : nous mettre volontairement en situation de totale gratuité.
Par exemple, inviter à dîner quelqu’un qui ne pourra pas nous le rendre. Alors, nous dit Jésus, « tu seras heureux ». C’est une porte d’entrée dans le Royaume.
En effet, en nous occupant des petits et faibles, nous plaisons nécessairement à Dieu car il se soucie d’abord de ces frères-là.
Alors, Dieu, qui ne se laisse jamais vaincre en générosité, contracte envers nous une dette de reconnaissance.
Et nous serons heureux, car la récompense qu’il accorde, c’est sa vie donnée en partage.
En outre, agir de la sorte nous prémunit contre les séductions de la vie sociale en nous maintenant dans la justice, dans la vérité de nos relations, c'est-à-dire comme prenant leur source en Dieu.
Enfin, ces comportements ouvrent notre cœur. Bientôt en effet notre regard pour ces frères estropiés et boiteux change, et nous découvrons à quel point nous leur ressemblons. Nous réalisons que nous sommes l’un d’entre eux.
Leur bonheur d’être ainsi comblé gratuitement nous attire.
Car nous cherchons de tout notre cœur la grâce d’être invité gratuitement à un banquet où on n’exige rien de nous sinon d’être là ; où on n’attend rien de nous, sinon d’accueillir le don qui nous est fait.
Voilà le chemin que Jésus nous ouvre. Comme il faut plus d’humilité pour accepter de l’aide que pour en donner, commençons bien vite à suivre la recommandation de Jésus.
Nous entrerons alors peu à peu dans l’esprit d’enfance.
Nous connaîtrons la joie qu’il y a à donner et à recevoir sans rien attendre en retour. Nous découvrirons la gratuité de l’Amour.
Nous connaîtrons enfin ce que notre Père des Cieux appelle être heureux avec Lui et en Lui.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/IV_280
Abbé Austin Chukwuemeka IHEKWEME (Ikenanzizi, Nigeria).
Quand tu donnes un festin, invite des pauvres (…) et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre: cela te sera rendu à la résurrection des justes
Aujourd'hui, le Seigneur nous montre le vrai sens de la générosité chrétienne: se donner aux autres.
«Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue» (Lc 14,12).
Le Chrétien bouge dans le monde comme une personne ordinaire; mais la source de sa relation avec ses semblables ne peut être ni la récompense humaine ni la vanité; il doit chercher avant tout la Gloire de Dieu, sans prétendre à une autre récompense que celle du Ciel.
«Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles; et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre: cela te sera rendu à la résurrection des justes» (Lc 14,13-14).
Le Seigneur nous invite à nous donner inconditionnellement à tous les hommes, poussés uniquement par l'Amour de Dieu et du prochain pour Le Seigneur.
«Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on? Des pécheurs aussi prêtent à des pécheurs, afin de recevoir l'équivalent» (Lc 6, 34).
Cela est ainsi car Le Seigneur nous aide à comprendre que si nous nous donnons généreusement, sans rien espérer en retour, Dieu nous paiera avec une grande récompense et il fera de nous ses enfants préférés.
C'est pour cela que Jésus nous dit: «Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour; et votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut» (Lc 6,35).
Demandons à la Vierge la générosité de savoir fuir toute tendance vers l'égoïsme, comme son Fils.
«Égoïste. -Tu ne t'occupes que de tes "affaires". Tu sembles incapable d'éprouver la fraternité du Christ: dans les autres, tu ne vois pas des frères, tu vois des tremplins» (Saint JoséMarie).
Hymne : Splendeur jaillie du sein de Dieu
Splendeur jaillie du sein de Dieu,
Lumière née de la lumière,
Avant que naisse l’univers
Tu resplendis dans les ténèbres.
Nous t’adorons, Fils bien-aimé,
Objet de toute complaisance ;
Le Père qui t’a envoyé
Sur toi fait reposer sa grâce.
Tu viens au fond de notre nuit
Pour tous les hommes de ce monde ;
Tu es la source de la vie
Et la lumière véritable.
À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.
Hymne : Heureux celui qui garde les mains vides
Heureux celui qui garde les mains vides,
Et laisse l'or et l'orgueil aux avides :
Un roi grandit dans le pauvre comblé.
Heureux celui qui, face aux violences,
Est lisse tel un roseau sans défense :
Les doux tiendront sur le monde ébranlé.
Heureux celui qui sait le don des larmes,
La grâce amère où la lutte désarme :
C'est l'affligé qui sera consolé.
Heureux celui dont le cœur et la tête
Ont faim et soif de justice parfaite :
Il trouvera sous la vigne le blé.
Heureux celui qui saigne mais pardonne
Et rend le bien pour le mal qu'on lui donne :
Devant son juge il paraît sans trembler.
Heureux celui qu'épargne toute fange,
Du clair regard où se mirent les anges :
Il verra Dieu sans en être aveuglé.
Heureux celui qui sème la concorde,
Les mots de miel dans les bouches qui mordent :
Un arc-en-ciel viendra l'auréoler.
Heureux tous ceux que d'autres jugent dignes
Du vieux mépris dont la croix signe :
Car du Royaume ils possèdent la clé.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, Roi du Ciel et de la Terre, dirige et sanctifie, ordonne et gouverne aujourd'hui nos cœurs et nos corps, nos pensées, nos paroles et nos actions : fais-nous suivre ta Volonté et tes ordres afin qu'ici bas et pour toujours nous vivions, par ta Grâce, libres et sauvés.
Toi qui règnes pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Jc 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Parlez et agissez comme des gens qui vont être jugés par une loi de liberté. Car le Jugement est sans Miséricorde pour celui qui n’a pas fait miséricorde, mais la Miséricorde se moque du Jugement.
Parole de Dieu : (He 12, 22-24)… (Office des Vêpres)...veillée de la Solennité de tous les Saints.
Vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la cité du Dieu vivant, la Jérusalem Céleste, vers des milliers d’Anges en fête, et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les Cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le Juge de tous les hommes, et vers les âmes des justes arrivés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une Alliance nouvelle, et vers son Sang répandu sur les hommes, son Sang qui parle plus fort que celui d’Abel.